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Coupe du Monde de Brixen : les infos sur cette étape italienne

Après les deux Coupes du Monde consécutives qui se sont déroulées le mois dernier à Salt Lake City, aux États-Unis, les meilleurs grimpeurs de la planète reviennent en Europe pour disputer ce week-end la cinquième manche de la saison.

La ville italienne de Brixen accueillera cette nouvelle étape, qui débute ce vendredi 10 juin et se termine dimanche 12 juin 2022.

La Coupe du Monde de bloc de Brixen est la première compétition internationale à se dérouler en Italie depuis les Championnats du Monde jeunes d’Arco en 2019. C’est aussi la première Coupe du Monde à se tenir dans le pays depuis 2018. En outre, c’est la première fois que Brixen accueille une étape mondiale, n’ayant auparavant accueilli que des compétitions européennes, dont la Coupe d’Europe de bloc en mai dernier.

Les forces en présence

Près de 200 grimpeurs – 87 femmes et 109 hommes – participeront à la compétition ce week-end, représentant 34 pays et territoires différents. Parmi les athlètes à suivre, citons l’Américaine Natalia Grossman, qui est montée sur le podium des quatre premières Coupes du Monde de la saison, remportant l’or dans trois d’entre elles. Sa compatriote Brooke Raboutou a préféré faire l’impasse sur cette compétition, après un mois de mai particulièrement épuisant. En revanche, la Japonaise Miho Nonaka sera présente et tentera de conserver sa place sur le podium, après avoir remporté deux médailles lors des deux étapes américaines.

Chez les hommes, le Japonais Yoshiyuki Ogata sera à surveiller ! Il a remporté la médaille d’or lors de la dernière Coupe du Monde à Salt Lake City, en plus d’être monté sur le podium lors des trois Coupes du Monde précédentes. Ses coéquipiers Kokoro Fujii et l’olympien Tomoa Narasaki peuvent eux aussi aller décrocher l’or ce week-end, chacun ayant remporté deux médailles jusqu’à présent cette saison.

L’équipe de France

Du côté de l’équipe de France, qui dit étape européenne, dit sélection plus importante. La FFME avait décidé de n’envoyer que trois grimpeurs sur les deux dernières manches à Salt Lake City. Ce week-end à Brixen, ils seront dix à porter le maillot bleu.

Chez les hommes, on retrouvera ainsi nos deux jeunes talents Mejdi Schlack et Paul Jenft, qui ont fait sensation aux USA. Mejdi remportait sa toute première victoire en Coupe du Monde lors de la première compétition, à seulement 18 ans. Manu Cornu et Micka Mawem feront leur retour et sont bien décidés à disputer leur première finale de la saison. Enfin, Sam Avezou prendra le départ de cette compétition, tout comme Mathieu Ternant, qui montait sur le podium de Brixen il y a quelques jours à peine lors de la Coupe d’Europe.

Chez les femmes, Oriane Bertone manquait de peu les finales à Salt Lake City. À Brixen, elle compte bien donner le meilleur d’elle-même pour faire partie du top 6. Elle sera aux côtés de Fanny Gibert, qui a hâte de s’aligner de nouveau au départ d’une Coupe du Monde, tout comme Flavy Cohaut. Enfin, après avoir brillé sur le circuit européen cette saison (et être montée sur le podium à Brixen), Agathe Calliet prendra part à la première Coupe du Monde de bloc de sa carrière.

Le programme

Vendredi 10 juin :

9h00 – 15h30 : Qualifications femmes
16h30 – 22h00 : Qualifications hommes

Samedi 11 juin :

11h00 – 13h15 : Demi-finales femmes
20h00 – 22h00 : Finales femmes

Dimanche 12 juin :

11h00 – 13h15 : Demi-finales hommes
19h00 – 21h00 : Finales hommes

Live

Cette année, les phases finales ne sont plus à suivre gratuitement sur YouTube en Europe, l’IFSC ayant signé un contrat avec la chaîne payante Eurosport.

Le calendrier complet de la saison 2022

  • 1re étape (du 8 au 10 avril) : Meiringen (Suisse) – bloc
  • 2e étape (du 6 au 8 mai) : Séoul (Corée du Sud) – bloc et vitesse
  • 3e étape (du 20 au 22 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc et vitesse
  • 4e étape (du 27 au 29 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc et vitesse
  • 5e étape (du 10 au 12 juin) : Brixen (Italie) – bloc
  • 6e étape (du 22 au 26 juin) : Innsbruck (Autriche) – bloc et difficulté
  • 7e étape (du 30 juin au 2 juillet) : Villars (Suisse) – difficulté et vitesse
  • 8e étape (du 8 au 10 juillet) : Chamonix (France) – difficulté et vitesse
  • 9e étape (du 22 au 23 juillet) : Briançon (France) – difficulté
  • 10e étape (du 2 au 3 septembre) : Koper (Slovénie) – difficulté
  • 11e étape (du 24 au 2 septembre) : Jakarta (Indonésie) – difficulté et vitesse
  • 12e étape (du 30 septembre au 2 octobre) : Wujiang (Chine) – difficulté et vitesse
  • 13e étape (du 6 au 9 octobre) : Chongqing (Chine)
  • 14e étape (le 31 octobre) : Japon (lieu à définir)

Daddy Cool Day

5 juin 2022 à 10:00
Par : franchise

La fête des pères approche et vous n’avez toujours pas trouvé d’activité originale, ludique et stimulante pour l’occasion ?

Dimanche 19 Juin, c’est Daddy Cool Day dans votre salle d’escalade préférée !

 

Passez une fête des pères sportive et en famille à Vertical’Art

 

L’entrée sera gratuite toute la journée pour les papas accompagnés de leur enfant.

Une occasion en or de pratiquer une activité sportive en famille, accessible autant pour les enfants que pour les adultes… l’escalade de bloc !!

Notre équipe sera présente tout au long de la journée pour vous accompagner dans vos premières ascensions et répondre à toutes vos questions si vous débutez en bloc.

L’escalade est un sport complet, alliant corps et esprit. Dans nos salles Vertical’Art, il y a des parcours pour les goûts. Quel que votre niveau, vous trouverez votre bonheur et passerez une séance dont vous vous souviendrez. Après l’effort et avec l’arrivée des longues journées ensoleillées, notre restaurant bar (+ terrasse) est le lieu idéal pour rafraîchir dans un cadre atypique.

Alors cochez sans plus attendre votre 19 juin et profitez d’un moment père-fils/père-fille à la (re)découverte de nos blocs.

 

NEVER STOP CLIMBING

 

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Championnat de France de difficulté : résultats des qualifications !

La première journée de compétition est maintenant terminée à Laval. Depuis 10h00 ce matin, les 170 meilleurs grimpeurs Français s’affrontaient dans les deux voies de qualifications du Championnat de France de difficulté.

Les deux tracés étaient particulièrement exigeants, tant chez les hommes que chez les femmes, avec une voie 1 technique et résistante, et une voie 2 un peu plus physique.

Hélène Janicot truste la pole position

Chez les femmes, c’est Hélène Janicot qui se hisse au sommet du classement des qualifications. La tenante du titre sera la seule à clipper le relais de la voie 1, et chutera au sommet du deuxième tracé.

Elle devance Nolwenn Arc, qui à l’inverse, sera la seule à enchaîner la voie 2. Dans la première voie de qualification, la jeune grimpeuse de 22 ans se fera arrêter au temps ce qui lui vaudra la deuxième place du classement. À la deuxième place ex-aequo on retrouve la Réunionnaise Manon Hily, qui ne clippera le relais d’aucune des voies, mais qui chutera juste sous le top.

Enfin, Salomé Romain et Camille Pouget, toutes deux grandes favoris à la médaille d’or, répondent présent en se classant respectivement 4ème et 5ème des qualifications.

Un double top pour Lucas Dufros !

Chez les hommes, seul un grimpeur parviendra à enchaîner les deux voies de qualification. Son nom ? Lucas Dufros. Ce jeune grimpeur de 19 ans, qui remportait le classement général des Coupes de France de difficulté, s’offre la première place du jour en réalisant des qualifications parfaites : il clippera le relais des voies 1 et 2.

Derrière lui, on retrouve sept grimpeurs à la deuxième place ex-aequo : Thomas Ballet, Jérémy Bonder, Arsène Duval, Romaric Geffroy, Victor Guillermin, Nao Monchois et Hugo Parmentier enchaînent tous la première voie de qualification, et chutent au même endroit dans le deuxième tracé, atteignant la prise 48.


Les résultats complets ici


La suite du programme

Dimanche 05 juin 2022

09h30 – 12h00 :Demi-finales hommes et femmes
14h50 – 15h40 : Finale femmes
16h00 – 16h50 : Finale hommes

Live

Les finales seront retransmises en direct et gratuitement sur Youtube ! Rendez-vous donc demain, à partir de 14h30 pour suivre le dénouement de ce Championnat de France 2022 !

Découvrez les voies de qualification du Championnat de France de difficulté !

C’est aujourd’hui que démarre le Championnat de France de difficulté 2022, à Laval. Découvrez sans plus attendre les voies de qualification dans lesquelles vont s’affronter les 170 meilleurs grimpeurs du territoire.

Voie Femme 1

Voie Femme 2

Voie Homme 1

Voie Homme 2

Le programme complet de la compétition

Samedi 04 juin 2022

10h00 – 17h30 : Qualifications hommes et femmes

Dimanche 05 juin 2022

09h30 – 12h00 :Demi-finales hommes et femmes
14h50 – 15h40 : Finale femmes
16h00 – 16h50 : Finale hommes


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Interview : Jérémy Bonder, bien déterminé à décrocher le titre de Champion de France de diff

Interview : Jérémy Bonder, bien déterminé à décrocher le titre de Champion de France de diff

Alors que le Championnat de France de difficulté 2022 est sur le point de débuter, nous avons rencontré Jérémy Bonder, afin de recueillir ses impressions à quelques heures seulement du lancement de la compétition.

On ne présente plus le Lottois de 30 ans. Présent en équipe de France de bloc depuis plus de dix ans, il compte de nombreux départs en Coupe du Monde et déjà trois titres de Champion de France de bloc. Mais depuis peu, Jérémy Bonder s’est tourné vers la difficulté, une discipline dans laquelle il prend plaisir à progresser.

S’entraînant depuis de nombreux mois, il se rend ce week-end à Laval dans le but de décrocher le titre national, bien qu’il soit blessé au doigt.

Rencontre avec l’un des favoris à la médaille d’or.


Salut Jérémy ! Tout d’abord, comment te sens-tu à quelques jours seulement du Championnat de France de difficulté 2022 ?

Je me sens super excité ! Ça fait maintenant huit mois que j’attends cette échéance, même si ces dernières semaines ne se sont pas passées comme je l’aurais souhaité.

Oui car tu t’es récemment blessé au doigt, peux-tu nous expliquer comment cela est arrivé ? 

Oui, je me suis malheureusement blessé au doigt il y a cinq semaines, lors d’un séjour au pôle France de Voiron. C’est arrivé lors de mon dernier essai, durant la dernière heure, de la dernière journée de mon stage. En tombant dans mon circuit de rési, j’ai senti qu’il s’était passé quelque chose dans mon doigt. Il a gonflé et c’est devenu impossible pour moi de resserrer une prise.

C’était parti pour une série d’examens : échographies, IRM, mésothérapie, etc. Au début, j’ai essayé de trouver un équilibre pour continuer à grimper, mais je me suis vite aperçu que ce n’était pas possible, alors j’ai dû faire deux semaines de repos total.

La semaine dernière, j’ai refait une IRM et on voyait que les poulies A2 et A3 étaient encore enflammées. Malgré ces complications, j’ai pris la décision de participer à ce Championnat de France, même si ces dernières semaines n’ont pas été optimales en terme d’entraînement.

Mais ce Championnat de France est important pour moi, car il permet de se sélectionner sur des compétitions internationales. C’est ce pour quoi je m’entraîne durant toute l’année, alors je ne me voyais pas faire l’impasse sur cette échéance. Je sais que ça va être dur, je sais que je ne suis pas dans de tops conditions, mais j’ai envie d’aller jouer, d’aller me battre dans les voies. Je sais le risque que je prends d’aggraver ma blessure, et peut-être que ça ne va pas marcher, peut-être que je ne vais pas me sélectionner en équipe de France, mais au moins je n’aurais pas de regret : j’aurais tenté, et après il sera temps de prendre soin de mon doigt et de se remettre à l’entraînement pour préparer une nouvelle saison. Ça fait partie des aléas du haut niveau et je l’accepte.

Blessé au doigt, Jeremy Bonder sait qu’il n’est pas dans de parfaites conditions © Aurèle Bremond

Tu as terminé 3ème du classement général des Coupes de France, après notamment une belle médaille d’or lors de la première étape à Besançon. Peux-tu revenir sur ces quelques compétitions que tu as faites ?

Il était important pour moi de participer à ce circuit de Coupes de France pour acquérir de l’expérience. J’ai beaucoup d’expérience en bloc, mais très peu en difficulté, et il est essentiel d’avoir des sensations et des repères afin de pouvoir régler la machine.

La saison commençait bien pour moi en effet avec cette victoire à Besançon, malgré quelques petites erreurs. Sur les autres échéances, j’avais encore des choses à régler, afin de réaliser en compétition ce que j’arrivais à faire en entraînement. D’où l’intérêt de participer à toutes ces compétitions.

J’aurais voulu prendre part à la dernière manche à Troyes, pour jouer le classement général, mais mon doigt ne m’a pas permis de pouvoir participer à cette compétition. J’ai préféré me reposer afin de me donner le plus de chance possible pour le Championnat de France ce week-end.


Je veux juste aller me régaler et me mettre des combats dans les voies qui seront ouvertes, en espérant que mon doigt me laisse le plaisir d’aller m’amuser. »


Tu as déjà un gros passé de compétiteur en bloc, avec de nombreuses années passées en équipe de France, et une multitude de départs en Coupe du Monde. D’où t’es venue cette envie de te reconvertir dans la difficulté ?

Le bloc a beaucoup évolué ces dernières années, avec des ouvertures beaucoup plus gymniques, basées sur de la coordination. Moi, ça fait maintenant plus de dix ans que je fais du haut niveau, et j’ai du mal à m’exprimer dans ce style là. Ce n’est pas ce que j’ai appris à faire il y a dix ans, ce n’est pas non plus ce qui correspond à mes qualités physiques et à mon gabarit.

J’avais aussi besoin de renouveau. J’ai toujours soif d’apprendre, je prends toujours plaisir à progresser, et c’est ce que j’ai trouvé en me mettant à la diff.

La persévérance et la combativité font partie des grandes qualités de Jérémy Bonder © Maxime Naegely

Tu as déjà été trois fois Champion de France de bloc. Que représenterait un titre de Champion de France de difficulté ?

J’avoue que ce titre de Champion de France de difficulté, c’est quelque chose qui m’anime au plus profond de moi. C’est un véritable rêve que j’ai. L’atteindre serait tout simplement magnifique. J’ai déjà été Champion de France de diff en catégorie jeune. L’être en catégorie senior serait d’autant plus fabuleux. C’est quelque chose que j’aimerais m’offrir, je travaille dur pour ça et j’y pense tous les jours.

Cette année, tu as décidé d’axer ta préparation sur la difficulté uniquement. Pourquoi ce choix ?

Je suis quelqu’un qui s’investit à 1000% dans ce que je fais, je ne fais pas les choses à moitié. Pour pouvoir compenser mon manque d’expérience en difficulté, il fallait que je travaille encore plus dur, et que je laisse un peu le bloc de côté, même si j’ai quand même participé à quasiment toutes les compétitions (Coupes de France + Championnat de France). C’est tout de même important pour moi de garder contact avec cette discipline, en vue des Jeux Olympiques et de ce nouveau combiné bloc/difficulté.

Grâce à l’expérience que j’ai en bloc, en quelques semaines ou quelques mois, je peux vite me remettre à mon plus haut niveau. Par contre en difficulté, j’ai tellement de choses à apprendre, tant physiquement que techniquement, qu’il fallait que je m’y consacre à fond. C’est un choix qui est réfléchi et que j’assume totalement.

Cette saison, Jeremy Bonder a décidé de se consacrer à la difficulté © Mélanie Cannac

Dans quel état d’esprit vas-tu aborder ce Championnat de France de difficulté ?

J’aborde ce Championnat de France sereinement. À cause de mon doigt, ces dernières semaines ne se sont pas passées comme je l’espérais. Mais je prends ça comme une chance, une chance de pouvoir participer à ce Championnat de France. Je veux juste aller me régaler et me mettre des combats dans les voies qui seront ouvertes, en espérant que mon doigt me laisse le plaisir d’aller m’amuser.


Bien évidemment, je pense aux J.O, avec mes dix ans d’expérience en bloc, je jouerai ma carte sur le combiné bloc/diff à fond. »


Tu es maintenant papa d’un petit garçon depuis 8 mois. J’imagine que cet événement a bouleversé ta vie. Comment as-tu géré ce changement ?

C’est sûr que l’arrivée d’un enfant dans la vie d’un couple crée un énorme chamboulement. D’autant plus quand on a un projet sportif comme le mien, avec beaucoup de déplacements, la nécessité d’avoir une bonne hygiène de vie, et notamment de bien dormir, pour bien récupérer. C’est clair que ça fait un sacré changement dans la routine que j’avais depuis plusieurs années.

Il faut trouver un nouveau rythme, une nouvelle manière de fonctionner. Il faut un petit temps d’adaptation, mais c’est quelque chose de merveilleux et je souhaite à tout le monde de vivre ça. Quand tu as passé une dure journée d’entraînement, que tu récupères ton enfant le soir chez la nounou et qu’il est tout content de te voir, c’est une sensation unique.

J’adore ce nouveau rôle de papa, c’est comme l’entraînement : tu te remets en cause tous les jours. Ça fait relativiser sur beaucoup de choses. Quand mon entraînement ou que ma compétition ne s’est pas bien passée, j’arrive plus facilement à passer à autre chose quand je retrouve ma femme et mon petit bout de 8 mois. Je me rends compte qu’il y a aussi plein de belles choses dans la vie, et qu’il n’y a pas que l’escalade.

J’ai vécu beaucoup de beaux moments dans ma vie, mais l’arrivée de Maé a été l’une des plus belles choses qui me soient arrivées.

L’arrivée de son fils, Maé, a littéralement bouleversé ses habitudes © Arthur Delicque

Depuis quelques mois, c’est Romain Desgranges, qui fut l’un des meilleurs compétiteurs du monde, qui t’entraîne. Il était notamment connu pour être un véritable bourreau de l’entraînement. Comment cela se passe-t-il ?

En effet, j’ai la chance d’apprendre tous les jours aux côtés de Momo et de profiter de toutes ses années de compétition. Bien plus que mon entraîneur, c’est devenu mon ami, avec qui j’échange et je prends plaisir à passer du temps. On vit une belle aventure humaine ensemble.

Oui, c’est un véritable bourreau d’entraînement, mais ça colle à ma personnalité : je kiffe autant m’entraîner qu’être en compétition. Quand tu as de gros objectifs comme lui a eu, ou comme j’ai, s’entraîner dur est inévitable.

Quels sont tes objectifs cette saison ? Et à plus long terme, les J.O de Paris 2024 sont-ils dans ta ligne de mire ?

Comme toutes les autres saisons, je veux continuer à apprendre, à progresser, à élever mon niveau. Bien sûr, ce Championnat de France est un objectif important, car comme je le disais, je n’ai jamais remporté un titre de Champion de France de diff, et ça serait tout simplement incroyable de le faire. Cette compétition sert aussi de sélectif pour aller disputer des compétitions à l’international et un des objectifs que je me suis fixé cette année c’est de participer à une finale de Coupe du Monde.

Ensuite, étape après étape, je veux être capable de disputer plusieurs finales mondiales, puis d’aller accrocher un podium, avant de remporter une victoire. Bien évidemment, je pense aux J.O, avec mes dix ans d’expérience en bloc, je jouerai ma carte sur le combiné bloc/diff à fond.

Porter haut les couleurs de la France, tel est l’objectif de Jeremy Bonder © Jan Virt

Toi qui comptes des dizaines de départs en Coupe du Monde, que penses-tu de notre nouvelle génération de Français (Oriane Bertone, Mejdi Schalck, Paul Jenft) qui brille déjà à l’international ? 

Je trouve ça tout simplement merveilleux ! Je fais partie de la vieille génération, je suis plus proche de la fin de ma carrière que du début, même si je me souhaite encore plein de belles années et plein de beaux résultats.

Mais je suis ravi de voir que la jeune génération est présente et que la relève est assurée. Je leur souhaite beaucoup de réussite, il faut avoir peur de rien et se donner tous les moyens d’atteindre ses rêves. Continuez à élever le drapeau bleu/blanc/rouge au plus haut niveau mondial et le plus souvent possible !

Interview : Nolwenn Arc se confie avant le Championnat de France de difficulté

Alors que le Championnat de France de difficulté 2022 débute demain à Laval, nous sommes allés à la rencontre de Nolwenn Arc, l’une des prétendantes sérieuses à la couronne.

Le titre ? Nolwenn l’a déjà remporté, en 2017, alors qu’elle n’avait que 17 ans. « Je crois que je n’ai jamais autant pleuré en montant sur un podium que lors de cette victoire », nous avoue-t-elle. Cinq ans plus tard, et après deux années passées sans Championnat de France pour cause de pandémie, la jeune grimpeuse originaire de Cholet est prête à aller récupérer ce trophée.

À 24 heures du lancement de la compétition française la plus prestigieuse, rencontre avec Nolwenn Arc, stressée mais impatiente de revivre cet événement qui lui a tant manqué.


Salut Nolwenn ! Tout d’abord, comment te sens-tu à quelques jours seulement du Championnat de France 2022 ?

Sincèrement ? Stressée, c’est certain. Nous n’avons pas eu de Championnat de France depuis 2019, et j’attends et me prépare pour cette compétition depuis plusieurs mois. Elle fait partie de mes objectifs de cette saison, même si les Coupes du Monde restent prioritaires évidemment !

Mais j’ai surtout hâte… Je fais confiance à l’organisation de la Mayenne pour nous faire vivre un évènement incroyable, et je rêve de vibrer de nouveau sur ce mur ! On se prépare toute l’année pour quelques jours seulement, mais c’est justement tout ce parcours, avec cet accomplissement au bout, qui est si beau !

Je ne peux promettre de résultats, mais je me sens prête. J’ai tout mis en place, je me suis énormément entraînée. Et surtout, j’ai envie de jouer, de me faire plaisir, de grimper libérée ! Et ça, ce n’est que de mon ressort !

Tu as remporté le classement général des Coupes de France, en montant sur tous les podiums de la saison et en terminant par une belle médaille d’or à Troyes. Peux-tu revenir sur ces quelques compétitions que tu as faites ? 

Venir un maximum sur les Coupes de France est important pour moi. Elles me permettent de me mettre en condition de compétition, avec toute sa gestion. Mais au-delà de ça, j’aime venir jouer sur ces évènements qui permettent de découvrir de nouveaux murs, avec des belles ouvertures, variées, ainsi que d’explorer de nouvelles villes, de partager des moments avec les autres grimpeurs, bénévoles, spectateurs… ! D’ailleurs, je tenais à remercier les organisateurs et les ouvreurs sur ces Coupes, qui ont eu à coeur de nous faire de belles compétitions, avec des voies exigeantes. Venir sur ces compétitions était donc une part importante dans ma préparation.

Les compétitions préparatoires se sont très bien déroulées pour Nolwenn Arc, qui termine première du classement des Coupes de France © Guillaume Bouju

Ces résultats te mettent-ils en confiance avant ce week-end ? 

Je suis parfaitement consciente que tout le monde ne participe pas aux Coupes de France, et que le niveau ne sera pas le même sur le Championnat de France, puis bien sûr, à l’international ! Sur chaque Coupe, j’ai pu constater de petits axes d’amélioration à peaufiner, et c’est ça que je recherchais. Je suis une bosseuse, une perfectionniste. J’ai donc essayé de mettre des choses en place pour régler ces points !

Parallèlement, j’ai vu aussi des points positifs évidemment, et ces résultats me montrent que je suis capable. Et oui, ça met en confiance.


Ce dont je rêve, c’est de parvenir à grimper avec 100 % de mes capacités, de pouvoir tout donner, et sans regret. Je suis une passionnée ! Que la meilleure gagne ! »


Tu as un bon souvenir de Laval, puisque c’est là-bas, lors de ta dernière compétition internationale en date, que tu remportais la médaille de bronze sur la Coupe d’Europe de difficulté en octobre 2021. Qu’est-ce que ça te fait de retourner sur ce mur ? 

Le mur de Laval est vraiment très beau, et j’ai vécu une compétition riche en émotions. Surtout en demi-finale, où j’ai réussi à totalement libérer mon escalade, en étant complètement dans l’instant présent, lucide dans ma grimpe, mais déconnectée du monde extérieur. C’est cette sensation que je cherche en difficulté, ce moment où j’ai les antennes dans tous les sens, où je me sens libre, en train de danser avec la voie. Des souvenirs comme ça, on en a peu. Donc oui, retourner sur ce mur me fait rêver, et j’attends ce moment !

Il y a quelques mois, Nolwenn Arc montait sur le podium de la Coupe d’Europe de difficulté organisée à Laval © Guillaume Bouju

Tu as déjà été sacrée championne de France en 2017. Que représenterait un nouveau titre de Championne de France de difficulté ? 

Je crois que je n’ai jamais autant pleuré en montant sur un podium que lors de cette victoire à 17 ans. C’était une compétition extraordinaire, c’était inattendu, c’était si beau. Être championne de France à nouveau, j’en rêve. C’est un titre, un très beau titre, et un honneur !

Ce dont je rêve, c’est de parvenir à grimper avec 100 % de mes capacités, de pouvoir tout donner, et sans regret. Je suis une passionnée ! Que la meilleure gagne !


J’ai peur, je suis stressée, c’est un fait. Pourquoi ? Parce que ça me tient à coeur tout simplement ! »


Comment se sont déroulés tes entraînements ces derniers temps ? Te sens-tu bien en forme ? 

Cette année, je me suis vraiment beaucoup entraînée. J’ai mis en place de nouvelles choses, afin de diversifier ma pratique et résoudre mes problématiques, notamment avec le parkour grâce à Thomas Dudoué, que je remercie grandement, car c’est un coach en or ! J’ai également fait un peu de préparation mentale. Et ce évidemment, en plus de ma pratique quotidienne, qui alterne sur différentes salles avec comme QG principaux Vertical’Art Nantes, Innsbruck chez mon frère… et mon garage !

Dernièrement, je suis montée sur Paris pour un gros week-end d’entraînements dans différentes salles, et ce, entre amis, dont Guillaume Bouju, photographe professionnel et ami de longue date…  La forme est là, je me sens prête. Après ce seront les voies, mes décisions au moment T, mon état de forme et d’esprit sur chaque tour qui feront la différence !

Nolwenn Arc s’est entraînée de longs mois pour arriver en forme ce week-end © Guillaume Bouju

Justement, dans quel état d’esprit vas-tu aborder ce Championnat de France ?

Plaisir… et bataille ! Je rêve de vibrer, de vivre un moment riche en émotions, d’avoir des étoiles plein les yeux.
J’aime grimper, j’aime les compétitions, même si la pression est fortement présente. Je suis super motivée, j’ai envie, j’ai les crocs. Je suis prête à me battre. Prise après prise.


Un jour, on m’a dit : « à chacun son parcours pour son propre sommet ». Je ne sais pas jusqu’où j’irai, je ne me fixe ni limites, ni objectifs. »


Tu disais avoir une pression « surdimensionnée » lors du dernier sélectif équipe de France à Voiron. Mentalement, as-tu mis des choses en place pour gérer cette pression en compétition ?

Je suis de nature stressée, mais ce stress est aussi un grand moteur ! Je ne cherche pas à le canaliser ou à le gérer. Je l’accepte. J’ai peur, je suis stressée, c’est un fait. Pourquoi ? Parce que ça me tient à coeur tout simplement ! J’ai envie de bien faire, pour moi, mais aussi pour tous les gens qui me soutiennent. Je sais qu’ils ne seraient pas déçus de moi, mais j’ai envie de les faire rêver avec moi. Ils m’aident à aller au bout de mes projets, de mes rêves. Et du fond du coeur, je leur dis merci. Alors je vais jouer aussi avec ce stress !

Le fait de venir sur les Coupes de France me permet justement d’apprendre à le gérer, à le transformer en quelque chose de positif. Venez un moment en isolement/transit avec moi, vous verrez, je suis inarrêtable en paroles ! Extérioriser me fait du bien.

Gérer le stress fait partie du quotidien des sportifs de haut niveau © Guillaume Bouju

Quels sont tes objectifs cette saison ? 

Cette saison, j’ai plusieurs objectifs. Le plus important est d’intégrer une finale en Coupe du Monde, puis d’aller y jouer ! Évidemment, j’aimerais également en faire une aux Championnats d’Europe ! Le Championnat de France en est également un. Il me tient d’autant plus à coeur qu’il offre une sélection pour les Coupes du Monde d’Innsbruck et de Villars. Mon grand frère habitant à Innsbruck, cette sélection m’importe beaucoup. Je vais régulièrement chez lui m’entraîner, nous avons partagé des moments forts ensemble, et je ne dirais pas non d’en vivre un à nouveau ! Chaque Coupe du Monde est une incroyable nouvelle aventure ! Et ça vaut le coup de s’investir pleinement pour ça. Je ne suis pas prête à arrêter de me battre pour ! Vous pouvez encore compter sur moi un moment… !

Un jour, on m’a dit : « à chacun son parcours pour son propre sommet ». Je ne sais pas jusqu’où j’irai, je ne me fixe ni limites, ni objectifs. Je suis passionnée, je sais ce que je veux, et je me battrai pour. Allons voir où la route me mènera !

Les Jeux Olympiques sont dans le viseur de Nolwenn Arc © Guillaume Bouju

Et à plus long terme, les J.O. de Paris 2024 sont-ils dans ta ligne de mire ? 

Paris 2024 ? Los Angeles 2028 ? J’aime le bloc, j’aime la difficulté, j’aime grimper. Alors pourquoi pas ? Je suis bien allée à aux Jeux Olympiques de la jeunesse à Buenos Aires en faisant 18 secondes en vitesse !

Je m’entraîne beaucoup en bloc, j’adore ça. J’ai le parkour pour progresser en dynamique, j’ai des amis et une famille au top pour me soutenir, dont mon frère Kevin Arc, ouvreur et coach à Vertical’Art Nantes. J’ai une situation stable qui me permet de tout concilier, et je fais partie d’équipes au top, notamment Michelin, Vertical’Art et Gautier Supper avec Supperclimbing. Alors en avant !

Le mot de la fin ?

Je suis une passionnée, de la grimpe, de la course à pied, de l’entraînement… mais aussi de mes boulots, au sein de la diététique et d’un collège où je fais du soutien scolaire. C’est important pour moi de m’investir à 100% au sein de chaque domaine qui me tient à coeur. Alors j’ai juste envie de me faire plaisir, de profiter de chaque instant, et de me battre jusqu’au bout.

Et un grand merci, à tous mes amis, ma famille, mes équipes : Michelin, Vertical’art, Supperclimbing, tous ceux qui me suivent et soutiennent… Vous êtes au top !

Coupe du Monde de Salt Lake City : le résumé des finales

La quatrième Coupe du Monde de bloc de la saison s’est achevée cette nuit à Salt Lake City, dans l’Utah, aux États-Unis, et a une nouvelle fois sacré Natalia Grossman et Yoshiyuki Ogata.

Une quatrième victoire à domicile pour Natalia Grossman !

L’année dernière, Natalia Grossman, qui faisait ses premiers pas sur la scène internationale, avait réussi le pari fou de remporter les deux étapes qui se jouaient chez elle, à Salt Lake City. Après avoir de nouveau décroché la médaille d’or cette année lors de la première manche américaine, une question se posait : allait-elle réussir l’exploit de remporter la deuxième étape, et ainsi s’imposer pour la quatrième fois sur ses terres ?

La réponse est… Oui ! Natalia Grossman ne laisserait pour rien au monde une autre compétitrice s’imposer devant son public. Pourtant, la jeune Américaine de 20 ans revient de loin. Elle entrait en finale avec une quatrième place inhabituelle pour elle.

Et le premier bloc ne laissait pas présager une victoire de sa part. En effet, dans le premier passage technique des finales, elle zippe à plusieurs reprises sur un petit pied, et mettra quatre essais avant d’atteindre le sommet, quand la plupart des autres grimpeuses le réaliseront à vue. Avant-dernière du classement provisoire à l’issue du premier bloc, la victoire semblait encore lointaine.

Mais finalement, Natalia Grossman sera la seule athlète capable de résoudre les quatre blocs de finale. C’est notamment dans le dernier tracé qu’elle fera toute la différence. Ce quatrième bloc était le plus difficile et mêlait mouvements physiques et tenue de petites prises. Alors que toutes les finalistes se cassent une à une les dents sur ce bloc, ne parvenant pas à atteindre le sommet dans les quatre minutes imparties, Natalia Grossman soulève la foule en réalisant ce bloc à vue !

Honnêtement, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre en arrivant ce week-end. Je voulais réussir à m’imposer de nouveau, mais je n’étais sûre de rien. Il y avait tellement de choses qui n’allaient pas que je voulais abandonner dans cette dernière manche, je pensais que c’était fini après le premier bloc, et c’était difficile de rester positive. Mais j’ai réussi ! »

La jeune femme de 20 ans remporte donc sa quatrième victoire à domicile et sa troisième médaille d’or consécutive de la saison.

Natalia Grossman, au sommet du dernier bloc des finales, qu’elle sera la seule à réaliser © IFSC

Un podium quasi-identique au week-end dernier

La semaine dernière, Natalia Grossman s’était imposée lors de la première étape de Salt Lake City, devançant sa compatriote Brooke Raboutou et la Japonaise Miho Nonaka. Cette nuit, ces trois grimpeuses sont de nouveau remontées sur le podium. Natalia Grossman a conservé sa place sur la plus haute marche, mais Brooke Raboutou et Miho Nonaka ont échangé leur place.

Les deux grimpeuses ont été départagées au nombre d’essais, toutes deux ayant enchaîné les trois premiers blocs de finale. La médaillée d’argent de Tokyo 2020, la Japonaise Miho Nonaka, aura mis cinq essais, décrochant l’argent. La deuxième Américaine engagée dans ces finales, Brooke Raboutou, a remporté le bronze, mettant seulement une tentative de plus que la Japonaise.

© IFSC

Futaba Ito, deuxième Japonaise en lice, s’est classée quatrième avec trois tops et quatre zones. Participant à leur première finale de Coupe du Monde de bloc, la Coréenne Chaehyun Seo et l’Israélienne Ayala Kerem ont respectivement terminé cinquième et sixième de cette compétition.

Les résultats de la finale femmes

Une nouvelle victoire japonaise chez les hommes

L’équipe japonaise a décroché sa troisième médaille d’or de la saison, sur quatre étapes de Coupe du Monde, grâce à un troisième grimpeur différent. Après que Tomoa Narasaki et Kokoro Fujii aient respectivement remporté l’or à Meiringen et à Séoul, Yoshiyuki Ogata est monté sur la plus haute marche du podium cette nuit à Salt Lake City, remportant la troisième médaille d’or de sa carrière.

Cette année, je me suis classé deuxième lors de la première Coupe du Monde à Meiringen, puis troisième à Séoul et deuxième de nouveau la semaine dernière. Je rêvais de monter sur la plus haute marche du podium et je suis très heureux que ce soit enfin arrivé !

Mais cette finale masculine était très serrée. À la fin du dernier bloc, le Japonais Yoshiyuki Ogata comptabilisait exactement le même score que le Slovène Anze Peharc. Tous deux avaient réussi à enchaîner les quatre blocs en cinq essais et validé les quatre zones en cinq essais également. C’est donc le résultat des demi-finales qui a départagé ces deux grimpeurs. Mieux classé d’une place seulement, c’est Yoshiyuki Ogata qui est monté sur la plus haute marche du podium, devant Anze Peharc.

© IFSC

Kokoro Fujii a complété le podium, enchaînant lui aussi tous les blocs de finale, en neuf essais.

Au pied du podium, on retrouve l’olympien sud-coréen Jongwon Chon, qui termine quatrième avec trois tops et quatre zones, tandis que Rei Kawamata, représentant également le Japon, a pris la cinquième place avec trois blocs et trois zones. Participant à sa toute première finale de Coupe du Monde, le local de l’étape Ross Fulkerson, a terminé en sixième position, avec deux tops et quatre zones.

Les résultats de la finale hommes

Prochaine étape dans deux semaines, à Brixen, en Italie.

Le calendrier complet de la saison 2022

  • 1re étape (du 8 au 10 avril) : Meiringen (Suisse) – bloc
  • 2e étape (du 6 au 8 mai) : Séoul (Corée du Sud) – bloc et vitesse
  • 3e étape (du 20 au 22 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc et vitesse
  • 4e étape (du 27 au 29 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc et vitesse
  • 5e étape (du 10 au 12 juin) : Brixen (Italie) – bloc
  • 6e étape (du 22 au 26 juin) : Innsbruck (Autriche) – bloc et difficulté
  • 7e étape (du 30 juin au 2 juillet) : Villars (Suisse) – difficulté et vitesse
  • 8e étape (du 8 au 10 juillet) : Chamonix (France) – difficulté et vitesse
  • 9e étape (du 22 au 23 juillet) : Briançon (France) – difficulté
  • 10e étape (du 2 au 3 septembre) : Koper (Slovénie) – difficulté
  • 11e étape (du 24 au 2 septembre) : Jakarta (Indonésie) – difficulté et vitesse
  • 12e étape (du 30 septembre au 2 octobre) : Wujiang (Chine) – difficulté et vitesse
  • 13e étape (du 6 au 9 octobre) : Chongqing (Chine)
  • 14e étape (le 31 octobre) : Japon (lieu à définir)

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Coupe du Monde de Salt Lake City : voici les noms des finalistes !

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Les demi-finales de la deuxième Coupe du Monde de Salt Lake City viennent de s’achever. Nous connaissons maintenant les noms des douze grimpeurs qui participeront à la finale de cette quatrième manche de la saison.

Ayala Kerem, la surprise israélienne !

Chez les femmes, cette jeune grimpeuse de 20 ans a créé la surprise, en s’emparant de la première place des demi-finales. Ayala Kerem, numéro 30 mondiale, a tout simplement réussi à enchaîner tous les blocs de ce circuit plutôt corsé. Et l’Israélienne l’a fait avec une régularité exemplaire : que ce soit dans les deux dalles, la coordination ou le bloc le plus physique, elle mettra dans chaque passage deux essais pour arriver au sommet, comptabilisant un score final de quatre blocs en huit essais.

L’Israélienne Ayala Kerem confirmera-t-elle en finale ce soir ? © IFSC

Elle devance ainsi de manière inattendue la locale de l’étape, Brooke Raboutou, qui avait trusté la deuxième place du podium le week-end dernier. Ce soir, la jeune Américaine de 21 ans aura été l’une des grimpeuses les plus efficaces dans ce circuit de demi-finale : elle enchaînera trois des quatre blocs à vue et fera preuve de persévérance dans le deuxième bloc, qu’elle validera au bout de six essais.

Enfin, c’est la Japonaise Miho Nonaka qui ajoute son nom à ce trio de tête, en ayant elle aussi tenu la dernière prise de tous les blocs de la soirée. Médaillée de bronze la semaine dernière, elle pourrait bien renouer avec le podium cette nuit.

Natalia Grossman, grande favori de la compétition, tentera de décrocher une nouvelle victoire devant son public. Seul le troisième bloc de la demi-finale, un passage très physique sur volumes, lui résistera. Elle prend la quatrième place de ce tour, enchaînant les trois autres blocs en cinq essais.

Une finale sans Français

Malheureusement, cette quatrième étape mondiale de la saison se déroulera sans grimpeur tricolore. Nos deux Français présents en demi-finale ont manqué de peu leur qualification.

Le suspens était entier pour Oriane Bertone. Après un bon début de circuit où elle enchaînait la première dalle à vue, puis la coordination du deuxième tracé en quatre essais, elle ne parviendra pas à dompter les mouvements physiques du troisième bloc.

Notre jeune Française n’avait donc pas le choix : si elle voulait disputer la finale, elle devait impérativement enchaîner le dernier passage, qui nécessitait équilibre, précision et technique dans la pose de pieds. Après deux essais infructueux, elle parvient à tenir la zone lors de son essai suivant, mais chute quelques secondes plus tard dans le dernier mouvement. Alors qu’il ne lui restait plus que trente secondes au compteur, Oriane repartait pour un ultime essai, mais de nouveau, la dernière prise lui échappait des doigts. Comme la semaine dernière, elle termine donc aux portes des finales.

Oriane Bertone, après avoir touché du bout des doigts la dernière prise du bloc 4, qui l’aurait propulsée en finale

Scénario quasi-similaire chez les hommes, où Paul Jenft a manqué de peu le top 6. Après s’être qualifié de justesse pour les demi-finales, il était l’un des premiers grimpeurs à nous faire découvrir les blocs de la soirée.

Notre Français enchaînera la première dalle à vue, puis usera de sa grande taille et de son allonge pour shunter deux des blocs suivants, pour le plus grand bonheur du commentateur. À la fin de sa prestation, il comptabilisera trois blocs en quatre essais, comme cinq autres grimpeurs. Les positions 6 à 10 seront donc déterminées par rapport au nombre d’essais mis dans les blocs. Ayant enchaîné les trois passages en neuf essais, il termine 9ème tandis qu’avec seulement deux essais de moins, le coréen Jongwon Chon se qualifie pour les finales.

Cinq grimpeurs au coude-à-coude chez les hommes

Chez les hommes, cinq grimpeurs réussiront à enchaîner les quatre blocs de la demi-finale, et seuls trois essais séparent le premier du cinquième. Avantage au Japonais Kokoro Fujii, qui aura été le plus rapide pour topper tous les blocs, réalisant l’intégralité du circuit en sept essais.

Derrière lui, on retrouve un autre Japonais, Yoshiyuki Ogata, qui mettra un essai de plus que son compatriote, tout comme le Slovène Anze Peharc. Ensuite, c’est le jeune Américain Ross Fulkerson qui fait des étincelles, rentrant pour la première fois de sa carrière en finale d’une Coupe du Monde, après avoir enchaîné les quatre blocs en neuf essais. Enfin, c’est un autre Japonais, Rei Kawamata, qui complète ce quintette, mettant dix essais pour réaliser les quatre blocs.

Yoshiyuki Ogata n’a encore pas manqué un podium cette saison © IFSC

Suprématie asiatique

Les grimpeurs asiatiques auront une nouvelle fois réalisé une incroyable demi-finale. Sur les douze finalistes, sept sont asiatiques.

Les Japonais seront représentés par deux grimpeuses chez les femmes, Miho Nonaka et Futaba Ito, et trois grimpeurs chez les hommes, Kokoro Fujii, Yoshiyuki Ogata et Rei Kawamata.

La Corée revient en force sur cette Coupe du monde ! Après que Dohyun Lee ait dominé les qualifications, deux de ses compatriotes ont décroché leur place en finale : Chaehyun Seo, habituée à briller sur la scène internationale en difficulté, disputera sa première finale mondiale en bloc tandis que Jongwon Chon renoue avec un top 6, lui qui n’avait plus participé à une finale depuis l’étape de Vail en 2019.

Les résultats de la demi-finale féminine

Les résultats de la demi-finale masculine

La suite du programme (heures françaises)

Décalage horaire oblige, les épreuves auront lieu principalement en pleine nuit en France, comme la semaine dernière. D’ailleurs, le programme est exactement le même que le week-end dernier. Voici les dates et heures des épreuves, heures françaises.

Dimanche 29 mai :

19h00 – 21h15 : Demi-finales bloc femmes et hommes

Lundi 30 mai :

2h00 : Finale hommes puis finale femmes


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Nouvelle Coupe du Monde de bloc Salt Lake City : résultats des qualifications

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Cette nuit se déroulaient les qualifications de la deuxième Coupe du Monde de bloc de Salt Lake City. Les 53 femmes et 71 hommes ont été répartis en deux groupes, et chacun a fait face à un circuit de cinq blocs. Le but ? Faire partie du top 20, et ainsi se qualifier pour la suite de la compétition. Deux de nos trois Français engagés ont réussi, et disputeront la demi-finale ce soir.

Résumé de ce tour de qualification, qui a vu émerger quelques surprises.

Mejdi Schalck, premier de la compétition la semaine dernière, premier non qualifié ce week-end

Chez les hommes, les regards étaient rivés sur le vainqueur du week-end dernier, Mejdi Schalck. Le jeune Français de 18 ans avait créé l’exploit en remportant la première Coupe du Monde de sa carrière. Dans une interview qu’il nous avait accordée avant de prendre le départ de cette nouvelle manche, Mejdi nous confiait ne pas ressentir de pression supplémentaire par rapport à son résultat de la semaine dernière : « Je vais juste me faire plaisir et prendre de l’expérience, j’ai encore beaucoup à apprendre ! ».

Toutefois, cette deuxième manche américaine a tenu à nous rappeler à quel point les compétitions de bloc sont aléatoires. Il est tout à fait possible de gagner une Coupe du Monde et de ne pas passer les qualifications le week-end suivant. C’est ce qu’il s’est passé cette nuit pour Mejdi Schalck.


Lire aussi | Mejdi Schalck nous dit tout sur sa première victoire en Coupe du Monde


Comme la plupart des grimpeurs de son groupe, il réussira à enchaîner les deux premiers blocs du circuit. Mais il lutte dans les deux passages suivants, n’atteignant pas le top, ni même la zone du bloc 4. C’est d’ailleurs ce qui lui coûtera sa place en demi-finale. Car même s’il enchaîne le cinquième et dernier tracé, il termine 21ème, et premier non qualifié pour la suite de la compétition. Une première pour lui, qui a toujours réussi à passer en demi-finale de toutes les Coupes du Monde de bloc auxquelles il a participé.

Médaillé d’or la semaine dernière, Mejdi Schalck est le premier non qualifié pour les demi-finales ce week-end © Vladek Zumr

Paul Jenft, qualifié de justesse !

Notre deuxième Français engagé sur cette compétition, Paul Jenft, flirte lui aussi avec la barre du top 20, mais termine du bon côté. Lui prend la dernière place qualificative pour les demi-finales.

Il réalise un magnifique début de circuit, enchaînant les trois premiers passages à vue. Puis, comme Mejdi, le bloc 4 lui résiste et il ne réussira pas à valider la zone. Enfin, il n’atteint pas le top du dernier tracé, mais valide la prise de zone après quatre essais. Ses trois blocs réalisés à vue et ses quatre zones de validées lui permettent de décrocher la 19ème place et de se qualifier pour les demi-finales, qui auront lieu ce soir.

Paul Jenft représentera la France en demi-finale ce soir © Vladek Zumr

Les asiatiques aux commandes

Devant, les grimpeurs asiatiques dominent chez les hommes, avec sept grimpeurs dans le top 11. Le trio de tête est composé de deux Coréens et d’un Japonais.

À la première place du premier groupe, on retrouve un jeune grimpeur coréen de 19 ans, Dohyun Lee. Lui qui réalisait le meilleur résultat de sa carrière lors de la Coupe du Monde de Séoul, décrochant la 10ème place, aura été le grimpeur le plus fort cette nuit. Il réalise les cinq blocs de qualification en neuf essais, signant la meilleure performance.

Dans l’autre groupe, c’est le Japonais Keita Dohi qui s’impose. La semaine dernière, il prenait la dernière place qualificative des qualifications. Cette nuit, il renversait la tendance en trustant la première place de son groupe, enchaînant lui aussi les cinq blocs.

Notons que Tomoa Narasaki, actuellement deuxième du classement général des Coupes du Monde, n’a pas pu prendre part à cette nouvelle étape de Salt Lake City. Après avoir terminé aux portes des finales la semaine dernière, il a été testé positif au Covid-19, devant donc être isolé.

Le top 20 des qualifications masculines

+ Les résultats complets

Une belle diversité de grimpeuses dans le top 10

À l’inverse chez les femmes, on ne peut pas dire qu’une nation ait particulièrement dominé les qualifications de cette Coupe du Monde de bloc. En effet, les six meilleures grimpeuses viennent de six pays différents.

En tête du classement, une Allemande de 26 ans créée la surprise : Afra Hönig, présente sur la scène internationale depuis plus de dix ans, réalise l’un des plus beaux circuits de sa carrière. La 23ème mondiale parvient à enchaîner les quatre premiers blocs à vue, avant de lâcher un seul essai dans le dernier bloc, terminant la journée avec 5 blocs en 6 essais. Personne ne fera mieux qu’elle.

Dans l’autre groupe, c’est Miho Nonaka qui s’empare de la première place. La Japonaise, qui n’était plus montée sur un podium de Coupe du Monde de bloc depuis près de quatre ans, rompait sa malédiction le week-end dernier, en décrochant la médaille de bronze. Délestée de cette pression, elle semble de retour au plus haut niveau puisqu’elle validera un à un les cinq blocs de qualification, en un total de onze essais, ce qui lui vaudra la meilleure performance de son groupe de qualification.

Miho Nonaka semble de retour au plus haut niveau © Vladek Zumr

Mais quand est-il des deux talentueuses Américaines, qui trustaient les deux premières places du podium le week-end dernier ? Pas de panique, Natalia Grossman et Brooke Raboutou sont toujours au rendez-vous et compte bien réitérer leur performance. La numéro 1 mondiale, Natalia, enchaîne les cinq blocs en huit essais et décroche la troisième place des qualifications, tandis que sa compatriote, Brooke, prend la huitième place avec cinq blocs en quatorze essais.

Il est intéressant de noter que les six finalistes de la semaine dernière font toutes partie du top 12 des qualifications ce week-end.

Une troisième place pour Oriane Bertone

Aborder cette compétition avec « un peu plus de réflexion et de concentration ». C’est l’objectif que s’était fixé Oriane Bertone, après avoir terminé 7ème (et première non qualifiée pour les finales) de la Coupe du Monde de Salt Lake City le week-end dernier.

Il semblerait que notre Française ait réussi à mettre en place ce qu’elle désirait lors de ce premier tour de qualification. Car de la concentration, Oriane en a fait preuve cette nuit. La jeune Réunionnaise de 17 ans est venue à bout de tous les blocs de qualification, se payant même le luxe d’enchaîner les trois premiers à vue ! Elle mettra seulement un essai supplémentaire dans le bloc suivant pour atteindre la prise finale et trois essais au total pour venir à bout du cinquième et dernier passage des qualifications.

Son score final (huit essais pour valider les cinq blocs) lui permet de décrocher la troisième place des qualifications, soit exactement la même position qu’elle occupait le week-end dernier après le premier tour de la compétition.

Le top 20 des qualifications féminines

+ Les résultats complets

La suite du programme (heures françaises)

Décalage horaire oblige, les épreuves auront lieu principalement en pleine nuit en France, comme la semaine dernière. D’ailleurs, le programme est exactement le même que le week-end dernier. Voici les dates et heures des épreuves, heures françaises.

Samedi 28 mai :

4h00 : Finales vitesse femmes et hommes
17h00 – 21h30 : Qualification bloc femmes
23h30 – 5h00 : Qualification bloc hommes

Dimanche 29 mai :

19h00 – 21h15 : Demi-finales bloc femmes et hommes

Lundi 30 mai :

2h00 : Finale hommes puis finale femmes


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Journée historique à Salt Lake City : deux nouveaux records du monde de vitesse !

Michaela Kiersch écume Magic Wood – Michaela Kiersch crushing Magic Wood (+video)

27 mai 2022 à 20:34

Plutôt habituée du harnais et de la corde, l’américaine Michaela Kiersch a réalisé pas mal de belles réalisations en bloc depuis ce début d’année, avec entre autres en mars son premier 8B+ bloc avec “Hailstorm” à Ogden, ou encore le debout de “Meadowlark Lemon” (8A+/B) à Red Rocks. En voyage en Suisse actuellement, Michaela vient de réaliser une super semaine à Magic Wood avec pas moins de 2 8B blocs classiques (“Steppenwolf” et “Riverbed”) et le célèbre 8B+ des lieux, “New Base Line”. Ce dernier aura succombé en seulement 4 petites séances, une pour faire les mouvements et 3 autres pour l’enchainement !
À noter que Michaela partage son voyage avec Nina Williams et Alex Puccio, cette dernière cochant récemment aussi “Steppenwolf” (8B). Le trio infernal n’a peut-être pas fini de frapper ici ! Ci-joint la balade de Michaela dans “Riverbed” (vidéo non-coupée).

Rather accustomed to harness and rope, the American Michaela Kiersch has achieved quite a few bouldering feats since the start of the year with, among others, her first 8B+ in March with “Hailstorm” in Ogden, or the stand start of “Meadowlark Lemon” (8A+/B) in Red Rocks. Currently travelling in Switzerland, Michaela has just had a great week in Magic Wood by sending no less than 2 classic 8B boulders (“Steppenwolf” and “Riverbed”) and the most famous 8B+ of the area, “New Base Line”. This one got done fast in just 4 short sessions, one to learn the moves and the others to link!
Note that Michaela is on the road with Nina Williams and Alex Puccio-Alex recently claimed “Steppenwolf” (8B) herself. The infernal trio may not have finished crushing here! Above is Michaela’s seemingly relaxed walk up “Riberbed” 8B (uncut video).

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Une nouvelle Coupe du Monde à Salt Lake City ce week-end !

Ce week-end, une nouvelle étape de Coupe du Monde se déroule à Salt Lake City, pour la deuxième semaine consécutive. Découvrez ci-dessous tout ce que vous devez savoir sur cette deuxième compétition américaine.

Le deuxième round de la Coupe du Monde de Salt Lake City aura lieu ce week-end, du 27 au 30 mai. Comme la semaine dernière, le bloc et la vitesse seront les deux disciplines en compétition, et une fois encore, les meilleurs grimpeurs du monde se battront pour la victoire aux États-Unis.

Bien sûr, tous les regards seront rivés sur les vainqueurs de la semaine dernière. Natalia Grossman et Mejdi Schalck pourront-ils une fois de plus se hisser au sommet du podium ? Les maestros de la vitesse Aleksandra Miroslaw et Katibin Kiromal continueront-ils à dominer ?

Que s’est-il passé la semaine dernière ? Rappel !

Comment oublier les finales de la Coupe du Monde de bloc du week-end dernier ? Pour la toute première fois de sa carrière,  notre prodige français Mejdi Schalck montait sur la plus haute marche d’un podium de Coupe du monde, à seulement 18 ans. Il parvenait à surmonter la forte concurrence des Japonais Yoshiyuki Ogata et Rei Kawamata et enchaînait les quatre blocs de finale, remportant la médaille d’or.

Chez les femmes, la favorite et locale de l’étape Natalia Grossman enflammait le public américain en réalisant quatre tops en finale. Elle décrochait de nouveau la première place du classement. L’argent est revenu à sa compatriote Brooke Raboutou et le bronze à la Japonaise Miho Nonaka, qui renouait avec un podium de Coupe du Monde après quatre ans.


Lire aussi | Le résumé des finales de la Coupe du Monde de bloc de Salt Lake City


En vitesse, l’Indonésien Katibin Kiromal remportait l’or, tandis qu’un autre visage familier s’imposait chez les femmes, la Polonaise Aleksandra Miroslaw, double championne du monde, qui prenait la première place.

Les forces en présence

Chez les femmes, les Américaines Natalia Grossman et Brooke Raboutou ont réussi un doublé sur leur terre la semaine dernière. Ayant également remporté l’épreuve précédente à Séoul, Natalia Grossman est actuellement confortablement installée en tête du classement général, avec 2805 points, contre 1870 pour la Française Oriane Bertone. Il faudra également surveiller de près la Serbe Stasa Gejo et l’Italienne Camilla Moroni, qui ont toutes deux bien commencé la saison.

La première victoire de Mejdi Schalck lors de la première de ces deux rencontres américaines lui permet d’occuper la troisième place du classement général de la saison, détrônant le Japonais Kokoro Fujii. Et ce week-end représente une excellente occasion de mettre la pression sur les deux premiers leaders, les Japonais Yoshiyuki Ogata et Tomoa Narasaki, dont les 2300 et 2260 points sont légèrement supérieurs aux 2145 de notre Français. Galvanisé par sa victoire la semaine dernière, Mejdi peut-il réitérer sa performance ce week-end ?


Lire aussi | Interview : Mejdi Schalck nous dit tout sur sa première victoire en Coupe du Monde


Un comité français toujours aussi restreint…

Cette étape de Coupe du Monde fait polémique en France. La cause ? Les critères de sélection français mis en place par la fédération. Il fallait avoir fait une finale lors des deux premières manches de la saison, à Meiringen et/ou Séoul, pour espérer partir à Salt Lake City.

Ainsi, la semaine dernière, il n’était que trois Français à prendre le départ de la compétition de bloc : Paul Jenft et Mejdi Schalck chez les hommes, tandis qu’Oriane Bertone était la seule représentante française chez les femmes. Ce week-end, l’équipe tricolore reste identique à la semaine dernière.

En vitesse, on retrouvera Victoire Andrier, Aurélia Sarisson et Capucine Viglione chez les femmes, ainsi que Pierre Rebreyend et Guillaume Moro chez les hommes.

Le programme (heures françaises)

Décalage horaire oblige, les épreuves auront lieu principalement en pleine nuit en France, comme la semaine dernière. D’ailleurs, le programme est exactement le même que le week-end dernier. Voici les dates et heures des épreuves, heures françaises.

Vendredi 27 mai :

20h15 – 23h15 : Qualifications vitesse femmes et hommes

Samedi 28 mai :

4h00 : Finales vitesse femmes et hommes
17h00 – 21h30 : Qualification bloc hommes
23h30 – 5h00 : Qualification bloc femmes

Dimanche 29 mai :

19h00 – 21h15 : Demi-finales bloc femmes et hommes

Lundi 30 mai :

2h00 : Finale hommes puis finale femmes

Live

Cette année, les phases finales ne sont plus à suivre gratuitement sur YouTube en Europe, l’IFSC ayant signé un contrat avec la chaîne payante Eurosport.

Le calendrier complet de la saison 2022

  • 1re étape (du 8 au 10 avril) : Meiringen (Suisse) – bloc
  • 2e étape (du 6 au 8 mai) : Séoul (Corée du Sud) – bloc et vitesse
  • 3e étape (du 20 au 22 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc et vitesse
  • 4e étape (du 27 au 29 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc et vitesse
  • 5e étape (du 10 au 12 juin) : Bressanone (Italie) – bloc
  • 6e étape (du 22 au 26 juin) : Innsbruck (Autriche) – bloc et difficulté
  • 7e étape (du 30 juin au 2 juillet) : Villars (Suisse) – difficulté et vitesse
  • 8e étape (du 8 au 10 juillet) : Chamonix (France) – difficulté et vitesse
  • 9e étape (du 22 au 23 juillet) : Briançon (France) – difficulté
  • 10e étape (du 2 au 3 septembre) : Koper (Slovénie) – difficulté
  • 11e étape (du 24 au 2 septembre) : Jakarta (Indonésie) – difficulté et vitesse
  • 12e étape (du 30 septembre au 2 octobre) : Wujiang (Chine) – difficulté et vitesse
  • 13e étape (du 6 au 9 octobre) : Chongqing (Chine)
  • 14e étape (le 31 octobre) : Japon (lieu à définir)

Interview : Mejdi Schalck nous dit tout sur sa première victoire en Coupe du Monde !

Le week-end dernier, Mejdi Schalck, 18 ans, faisait sensation en remportant la Coupe du Monde de bloc de Salt Lake City. Un véritable rêve de gosse qui se réalisait pour le jeune Chambérien, qui avoue avoir encore du mal à y croire.

Il faut dire que sa progression est fulgurante. Il y a deux ans, il disputait sa première finale de Coupe du Monde, à Briançon. L’année dernière, il montait sur son premier podium international, décrochant l’argent à Salt Lake City. Un an plus tard jour pour jour, il se hissait cette fois sur la plus haute marche du podium, entonnant avec fierté la Marseille. C’était le week-end dernier à Salt Lake City. Au terme d’une finale formidable, où il enchaînait les quatre blocs, Mejdi Schalck s’imposait devant deux Japonais, pour la première fois de sa carrière.

Mejdi Schalck a accepté de nous raconter les coulisses de cette victoire, alors qu’il s’apprête à disputer une nouvelle manche de Coupe du Monde ce week-end, à Salt Lake City toujours.

Rencontre avec le phénomène français.


Ça y est Mejdi, tu l’as fait ! Tu as remporté ta première Coupe du Monde le week-end dernier à Salt Lake City. Qu’est-ce que l’on ressent quand on décroche l’or pour la première fois de sa carrière, à seulement 18 ans ?

C’est assez difficile de se dire que c’est vraiment arrivé, c’est un rêve depuis tout petit ! Ça me fait tellement plaisir.

Il y a deux ans, tu prenais part à ta première Coupe du Monde. Puis, il y a un an jour pour jour, tu montais sur ton premier podium. Et cette année voilà que tu remportes ta première médaille d’or mondiale. T’attendais-tu à progresser si rapidement ?

Non je ne pensais pas du tout avoir de la réussite aussi tôt et surtout aussi vite.
Déjà, participer aux Coupes du Monde me semblait juste fou, alors faire un podium et même gagner, c’est clair que je ne m’y attendais pas.

Tu prenais la dernière place qualificative pour les finales, en te classant 6ème des demis. Est-ce que le fait d’être le premier grimpeur à t’élancer en finale t’a permis de t’ôter de la pression ?

C’est vrai que c’est toujours plus facile quand on s’élance premier sur une finale, on a moins de pression. Ça m’a aussi rappelé l’année dernière où j’avais la même place et où le scénario avait plutôt bien tourné.


J’avais vraiment envie d’en découdre dans les blocs, et de faire de mon mieux ! »

Mejdi Schalck


En voyant les blocs de finale à la lecture, savais-tu déjà que tu avais une carte à jouer ?

Je savais que les blocs pouvaient me convenir mais qu’il fallait que je me laisse grimper. Je sais qu’en plus, en général, en finale, j’arrive à me surpasser et à augmenter mon niveau grâce à toute l’excitation, le public etc.. Donc oui, je me disais que tout était possible !

On a vu dans ton regard que tu étais extrêmement concentré en arrivant devant le premier bloc des finales. Dans quel état d’esprit étais-tu ?

J’avais vraiment envie d’en découdre dans les blocs, et de faire de mon mieux !

Après avoir enchaîné le bloc 4, tu exploses de joie sur les tapis. Savais-tu as ce moment-là que quoi que les autres fassent, tu avais remporté cette Coupe du Monde ? 

Je savais que si je le faisais à vue, j’étais sûr de gagner. Mais je ne savais qu’en deux essais, c’était aussi bon. Quand j’ai enchaîné le bloc, je me suis dit que j’étais au pire deuxième, donc c’était déjà fou. Mais je savais aussi que le bloc était vraiment difficile et que j’avais mis un gros run…. Donc que j’avais quand même une grosse probabilité de gagner.

Qu’est-ce qui a fait la différence selon toi sur cette compétition ?

Je pense que le fait d’être jeune et de n’avoir rien à perdre joue quand même beaucoup. Aussi le scénario de finale à jouer en ma faveur : ce n’est pas facile à gérer quand dans une finale les deux premiers à passer (le Japonais Rei Kawamata et moi-même) sortent assez rapidement les blocs, ça rajoute pas mal de pression aux autres.

As-tu une anecdote, une petite histoire, à nous raconter sur cette compétition ?

Le jour des qualifs, j’arrive derrière le mur dans l’isolement avant de grimper, et 5 minutes avant de partir, je me rends compte que j’ai oublié mon dossard dans l’autre isolement (à 5 minutes de voiture). On me dit donc de partir dans le premier bloc mais que je prendrai un carton jaune et que si je n’avais pas mon dossard dans le deuxième c’était carton rouge et exclusion de la compète. Heureusement, j’ai réussi à avoir mon dossard 3 minutes avant de partir dans mon bloc 2 !

Tous les regards seront tournés sur toi ce week-end pour la deuxième étape à Salt Lake City. Ressens-tu plus de pression que la semaine dernière ?

Non, pas de pression ! Je vais juste me faire plaisir et prendre de l’expérience, j’ai encore beaucoup à apprendre !

Quelle est la suite pour toi cette saison ? En diff, quels sont tes objectifs ?

L’un de mes objectifs principaux est le Championnat d’Europe à Munich en bloc et en diff. Sinon en terme de calendrier de compétitions, je pense faire la Coupe du Monde d’Innsbruck en bloc et diff et sûrement la Coupe du Monde de difficulté de Chamonix, qui sera suivie des World Games aux US.


Les blocs de finale de Mejdi Schalck en images :

 

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Envie de revivre la finale sensationnelle de la Coupe du Monde de Salt Lake City, qui a vu le sacre de Mejdi Schalck ? C’est maintenant possible. Les replays des demi-finales et finales sont désormais disponibles !

Voici ci-dessous les replays des finales la Coupe du Monde de bloc et de vitesse de Salt Lake City :

(Cliquez sur les images pour accéder aux replays)

Les finales de la Coupe du Monde de bloc

Les demi-finales de la Coupe du Monde de bloc

Les finales de la Coupe du Monde de vitesse


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Sensationnel ! Mejdi Schalck remporte la Coupe du Monde de Salt Lake City !

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Cocoricooooo ! À seulement 18 ans, Mejdi Schalck vient de remporter la première Coupe du Monde de sa carrière, en enchaînant les quatre blocs de finale, à Salt Lake City !

Non ce n’est pas un rêve : un an jour pour jour après être monté sur son premier podium mondial, Mejdi Schalck vient de s’offrir cette nuit sa première victoire en Coupe du Monde !

Mejdi Schalck, MAJESTUEUX !

S’étant qualifié de justesse pour les finales, Mejdi Schalck était le premier grimpeur à faire face aux quatre blocs concoctés par les ouvreurs. Et dès les premières secondes de la compétition, notre Français donnait le ton : il ne passera pas plus de 40 secondes dans le premier bloc du circuit ! Il réalise la première coordination du premier coup et fait preuve d’un incroyable gainage dans les derniers mouvements, atteignant la prise finale lors de son tout premier essai. La machine Schalck était en route, et ce n’était que le début !

Mejdi Schalck au sommet du premier bloc.

Car le deuxième bloc ne lui posera quasiment aucune difficulté non plus. Après un premier essai de calage, il parvient lors de sa deuxième tentative à venir à bout des grosses boules fuyantes qui composaient ce passage. Seuls les deux Japonais, Yoshiyuki Ogata et Rei Kawata, réussiront à tenir le rythme imposé par notre Français et enchaîneront le bloc à leur tour.

À l’issue du deuxième bloc, un trio de tête se détachait donc, et Mejdi Schalck en faisait partie. Le troisième tracé n’était autre qu’une dalle, l’un des styles dans lequel notre Français excelle tout particulièrement. Toutefois, la difficulté du bloc résidait dans le dernier mouvement : un mouvement dynamique aléatoire, qui demandait une précision absolue, puisqu’il fallait viser un double monodoigt. Après trois essais où il chutera à cet endroit, le quatrième essai de Mejdi sera le bon. Notre jeune tricolore s’offrait un nouveau top, tout comme les deux Japonais, qui ne lâchaient pas l’affaire et continuaient de talonner notre Français de près.

Il fallait parfaitement viser les deux monodoigts de la prise finale.

Mais dans le dernier bloc, Mejdi met tout le monde d’accord. Un bloc au style purement américain, avec un départ face au public, suivi d’un jeté, puis d’un 360° en no-foot autour d’un bidoigt, avant de terminer par un mouvement de coordination permettant d’atteindre le sommet du bloc. Après un premier essai où il tombe sur le mouvement dynamique à la fin du bloc, Mejdi trouve une shunte lors de sa deuxième tentative : il utilise le bord gauche du mur avec son pied, lui permettant d’atteindre de manière statique l’avant-dernière prise.

En faisant pression contre le bord du mur avec son pied gauche, Mejdi Schalck shunte le dernier bloc et s’offre sa première victoire en Coupe du Monde.

La fin du bloc ne sera qu’une formalité pour lui, qui venait d’enchaîner les quatre blocs de finale ! En enchaînant ce dernier bloc en deux essais, notre Français venait de s’assurer sa toute première victoire en Coupe du Monde. Tour à tour, les autres finalistes ne parviennent pas à réaliser la même prestation que Mejdi, sauf Yoshiyuki Ogata, qui parviendra à sortir le bloc lors de son troisième essai, s’offrant la médaille d’argent derrière notre Français.

Mejdi Schalck venait donc de remporter la toute première Coupe du Monde de bloc de sa carrière, avec la manière, en enchaînant les quatre blocs de finale en seulement neuf essais. Lui qui montait sur son tout premier podium mondial il y a un an jour pour jour Salt Lake City, améliore cette année en s’adjugeant l’or.

Les résultats de la finale hommes

Le doublé américain Grossman/Raboutou

Chez les femmes, aucune finaliste n’aura réussi à contrer les deux grimpeuses américaines sur leur sol. Natalia Grossman s’offre la quatrième victoire en Coupe du Monde de sa carrière, étant la seule compétitrice à enchaîner les quatre blocs de finale. La jeune grimpeuse de 20 ans aura une nouvelle fois dominé la compétition, en étant impériale sur ce circuit de finale. Elle réalisait le premier bloc en quatre essais, avant de flasher le deuxième passage. Puis, elle enchaînait la dalle en trois essais, avant de terminer en beauté, en flashant la coordination du dernier bloc.

Je suis tellement heureuse ! Être chez moi, me sentir poussée par le public, ça donne juste une saveur encore plus particulière à cette victoire. »

Natalia Grossman

La gravité semblait n’avoir aucun effet sur Natalia Grossman dans ce circuit de finale.

Sur la deuxième marche du podium, on retrouve Brooke Raboutou, qui revient de loin. Après onze tentatives infructueuses dans le premier bloc, elle se lançait pour un ultime essai alors qu’il ne lui restait plus que 25 secondes au compteur. Mais galvanisée par son public, Brooke parvenait cette fois à atteindre la dernière prise… avec malheureusement une seconde de trop pour que le bloc lui soit comptabilisé. Déçue, elle regagnait l’isolement bredouille. Mais il en fallait plus pour décourager la jeune américaine, qui rebondira après cet échec : elle enchaîne les deux passages suivants en deux essais, avant de flasher le dernier bloc, montant sur son deuxième podium de la saison.

Brooke Raboutou, heureuse d’enchaîner le dernier bloc des finales et de monter sur le podium devant son public.

Enfin, c’est la Japonaise Miho Nonaka qui s’empare de la médaille de bronze, ayant elle aussi enchaîné les trois derniers blocs.

Les résultats de la finale femmes

Prochaine étape le week-end prochain, à Salt Lake City toujours !


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Les demi-finales de la Coupe du Monde de Salt Lake City s’achèvent à l’instant et la France sera de nouveau représentée lors des finales qui auront lieu cette nuit. Mejdi Schalck a décroché sa place pour ce qui sera la troisième finale mondiale de sa carrière !

Mejdi Schalck qualifié pour les finales !

Tout s’est joué à quelques essais seulement… Mejdi Schalck a réussi à se qualifier pour les finales de la Coupe du Monde de Salt Lake City, grâce à son efficacité dans deux blocs des demi-finales.

Notre jeune Français de 18 ans démarrait très fort la compétition dans la première dalle. Il l’enchaînait à vue, avec une aisance exceptionnelle, alors que les deux tiers des demi-finalistes n’atteindront pas le top. S’il ne parvenait pas à réaliser la coordination en no-foot du bloc 2, il réalisait un impressionnant essai dans le bloc 3 : plutôt que d’utiliser une méthode en compression, il jetait directement sur l’avant-dernière prise, avant d’atteindre le top, flashant ce bloc de nouveau. Enfin, il validait la prise de zone du bloc 4, sans parvenir à atteindre le sommet. Avec 2 blocs à vue et 3 zones, il décroche donc la sixième et dernière place qualificative pour les finales, juste devant Tomoa Narasaki, 7ème.

Mejdi Schalck au sommet du bloc 3 qui lui vaudra sa place en finale.

Jakob Schubert en puissance !

Grosse démonstration de force de Jakob Schubert sur ce tour de demi-finale. L’Autrichien sera le seul grimpeur à s’offrir tous les blocs du circuit, avec une facilité déconcertante. En effet, il ne mettra pas plus de deux essais dans les quatre blocs avant d’en venir à bout ! Il s’élancera donc en tant que grand favori en finale ce soir.

En deuxième place, on retrouve l’Allemand Yannick Flohé, qui confirme sa bonne forme du moment. Lui qui prenait la première place de son groupe de qualification hier, s’octroie aujourd’hui la seconde place du classement, avec 3 blocs en 7 essais et 4 zones.

Si la finale de cette Coupe du Monde de bloc se déroulera sans Tomoa Narasaki (ce qui n’était plus arrivé depuis 2018 !), ni Kokoro Fujii, le Japon sera tout de même représenté par deux grimpeurs : Yoshiyuki Ogata décroche la 3ème place des demi-finales, devant son jeune compatriote de 18 ans Rei Kawamata, qui termine 5ème. Enfin, Jakob Schubert ne sera pas le seul Autrichien en finale cette nuit : il est rejoint par Nicolai Uznik, qui participera à la deuxième finale de sa carrière.

© Jakob Schubert exulte au sommet du dernier bloc

Les résultats de la demi-finale masculine

Oriane Bertone, à une place de la finale…

Chez les femmes, tout s’est joué dans les dernières secondes de la compétition également. L’équation était simple : si Oriane Bertone enchaînait le dernier bloc, alors elle rentrait dans le top 6 des demi-finales et poursuivait la compétition. Très à l’aise dans le début du bloc, elle zippe du pied à deux reprises juste avant de donner l’impulsion pour le dernier mouvement. Les secondes défilent et Oriane ne lâche rien, malheureusement, elle ne parviendra pas à topper le bloc. Ayant enchaîné le bloc 1 et 3 en deux essais, elle termine à la 7ème place de cette Coupe du Monde.

Oriane Bertone, prête à aller chercher le top du bloc 4 avant de zipper du pied.

L’Américaine Brooke Raboutou et l’Autrichienne Franziska Sterrer au coude-à-coude

Deux grimpeuses figurent en première place du classement des demi-finales : Brooke Raboutou et Franziska Sterrer. Après avoir réalisé une démonstration dans les deux premiers blocs, qu’elle enchaînait à vue, Brooke Raboutou toppera le bloc 3 en quatre essais. Mais comme toutes les autres grimpeuses, elle devra s’avouer vaincue dans le dernier passage, qui restera vierge de toute ascension. À la fin de son circuit, elle comptabilise 3 blocs en 6 essais et 4 zones validées en 7 essais. Soit exactement le même score que l’Autrichienne Franziska Sterrer. Cette jeune grimpeuse de 23 ans créait déjà la surprise hier en décrochant la première place des qualifications. Elle confirme aujourd’hui en réalisant, comme Brooke, la meilleure performance de la soirée.

Brooke Raboutou prend le temps de délayer avant d’atteindre le top du bloc 2.

En troisième position, on retrouve la grande favorite de la compétition : Natalia Grossman, mettra seulement un essai de plus que les deux premières pour enchaîner les trois premiers blocs du circuit. Une nouvelle médaille lui semble promise cette nuit, elle qui est montée sur tous les podiums de Coupes du Monde de bloc auxquelles elle a participé.

Enfin, on retrouvera également l’Autrichienne Jessica Pilz, qui n’avait plus participé à une finale depuis un an, ainsi que l’Italienne Camilla Moroni et la Japonaise Miho Nonaka.

Les résultats de la demi-finale féminine

La suite du programme (heures françaises)

Décalage horaire oblige, les épreuves auront lieu principalement en pleine nuit en France. Voici le programme complet, heures françaises.

Dimanche 22 mai :

19h00 – 21h15 : Demi-finales bloc femmes et hommes

Lundi 23 mai :

2h00 : Finale hommes puis finale femmes


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Coupe du Monde de Salt Lake City : Oriane Bertone et Mejdi Schalck qualifiés en demi-finale !

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Nos deux jeunes Français, Oriane Bertone et Mejdi Schalck, se sont qualifiés pour les demi-finales de la Coupe du Monde de bloc de Salt Lake City. Retour sur les phases de qualification, qui se déroulaient cette nuit.

Durant la nuit, la troisième manche de la Coupe du Monde de bloc 2022 a débuté à Salt Lake City, dans l’Utah. 57 femmes et 69 hommes, répartis en deux groupes, on fait face à cinq blocs de qualification. Parmi eux, trois Français étaient engagés dans cette compétition : Paul Jenft, Mejdi Schalck et Oriane Bertone.

Une nouvelle demi-finale pour Mejdi Schalck !

De toutes les Coupes du Monde de bloc auxquelles il a pris part depuis le début de sa carrière, Mejdi Schalck n’a jamais manqué une demi-finale. Et ce n’est pas ce week-end qu’il allait déroger à la règle. De nouveau, le jeune Français de 18 ans se qualifie pour les demi-finales, qui auront lieu ce soir (à partir de 19h00, heures françaises).

Pourtant, ce circuit de qualification était particulièrement piégeux : tous les blocs étaient accessibles et les tops seront nombreux. Dans un tour comme celui-ci, la moindre petite erreur, le moindre essai de trop, est donc fatal. Paul Jenft, en fera d’ailleurs les frais. Il enchaîne 3 blocs, valide toutes les zones, mais ne fera pas partie du top 20 de cette Coupe du Monde, terminant 25ème. Deux essais de moins, et il accédait aux demi-finales.

Mejdi Schalck tire son épingle du jeu en toppant 4 blocs en 11 essais et en validant les 5 zones. Il ne met que deux essais pour enchaîner le premier bloc en équilibre, et réalise un impressionnant flash du deuxième bloc, qui nécessitait une grande précision dans les placements de main et de pieds. Bien qu’il validera la zone du bloc 3 lors de son premier run, le top lui résistera. Mais il se rattrape dans les deux derniers passages, les plus physiques de la compétition, en les enchaînant respectivement en cinq et trois essais.

 

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USA vs Japan

Devant, les huit premiers grimpeurs des qualifications enchaîneront tous les blocs. En tête du classement, on retrouve le Japonais Tomoa Narasaki, qui sera le grimpeur le plus rapide pour enchaîner les cinq blocs, puisqu’il n’aura besoin que de huit essais pour s’offrir l’intégralité du circuit.

La bataille semble lancée entre les États-Unis et le Japon : les Américains ont obtenu quatre qualifications contre cinq pour les Japonais. Les Américains ont toujours tendance à bien se comporter sur leur terre, à Salt Lake City. Sean Bailey, médaillé d’or à Salt Lake City en 2021, s’est qualifié pour les demi-finales en troisième position et cherchera à réitérer sa performance de l’année dernière. Sean. Son mauvais résultat à Meiringen, où il se classait 47ème, semble ne pas avoir ébranlé son mental.

Bien que cinq grimpeurs de l’équipe du Japon se soient qualifiés pour les demi-finales, seul Tomoa Narasaki fait partie du top 6. Néanmoins, Kokoro Fujii s’efforcera de remonter sur le podium, tout juste sorti du top 6 avec une septième place. Le médaillé de bronze de Séoul, Yoshiyuki Ogata, est quant à lui en neuvième position des qualifications.

Le top 20 des qualifications masculines

+ Les résultats complets

Oriane Bertone, 3ème des qualifications

Chez les femmes, Oriane Bertone était la seule Française à être sélectionnée pour participer à la Coupe du Monde de Salt Lake City. Après une 4ème place à Meiringen lors de l’ouverture de la saison 2022 et une 2ème place obtenue à Séoul, nos espoirs de voir la jeune Réunionnaise de 17 ans se qualifier pour les demi-finales de cette étape américaine étaient élevés.

Et Oriane Bertone réalise une nouvelle fois l’une des meilleures performances mondiales. Elle décroche la troisième place des qualifications en ayant réalisé un circuit quasi parfait. Elle sera tout bonnement la grimpeuse la plus rapide à enchaîner les quatre premiers blocs, réalisant le bloc 1, 3 et 4 à vue et le bloc 2 en deux essais. Malheureusement, elle ne vient pas à bout du dernier bloc, le plus physique, qui ne sera enchaîné que par quatre grimpeuses.

© IFSC

Les Américaines en force !

À domicile, les grimpeuses américaines défendent leurs couleurs ! La moitié des huit premières places sont occupées par des Américaines. En tête de ce circuit de qualification, Natalia Grossman, qui continue de dominer très largement les Coupes du Monde de bloc. Cette nuit, elle s’offrait tous les blocs de qualification, en 11 essais, de quoi prendre la première place. Une position qu’elle partage avec Franziska Sterrer, une Autrichienne de 23 ans, qui s’empare de la tête de son groupe en toppant les 5 blocs en 19 essais.

Brooke Raboutou, médaillée de bronze à Séoul et à Salt Lake City l’an dernier, décroche elle aussi sa place pour les demi-finales. Avec 4 blocs en 7 essais et 5 zones, elle se classe 7ème des qualifications.

Le top 20 des qualifications féminines

+ Les résultats complets

La suite du programme (heures françaises)

Décalage horaire oblige, les épreuves auront lieu principalement en pleine nuit en France. Voici le programme complet, heures françaises.

Dimanche 22 mai :

19h00 – 21h15 : Demi-finales bloc femmes et hommes

Lundi 23 mai :

2h00 : Finale hommes puis finale femmes


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Tout ce qu’il faut savoir sur la Coupe du Monde de Salt Lake City

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Après la dernière manche de Coupe du Monde à Séoul, les meilleurs grimpeurs du monde se donnent rendez-vous à Salt Lake City aux États-Unis, pour deux nouvelles étapes ! Malheureusement, suite aux critères de sélection stricts de la FFME, ils ne seront que trois Français à s’aligner au départ de la compétition de bloc…

Que s’est-il passé lors de la dernière Coupe du Monde ?

La Coupe du Monde de vitesse de Séoul a vu deux records du monde tomber : la Polonaise Aleksandra Miroslaw a établi un nouveau record du monde féminin en 6,64 secondes avant de remporter la finale, et l’Indonésien Katibin Kiromal a enregistré le meilleur temps mondial en 5,17 secondes, avant de s’incliner en finale face à son compatriote Leonardo Veddriq. Tous trois seront de retour en action à Salt Lake City.

La compétition de bloc a été tout aussi passionnante, puisque Natalia Grossman a dominé durant toute la compétition, décrochant l’or. L’Américaine a réalisé la finale parfaite, avec quatre tops, remportant la victoire devant notre Française Oriane Bertone, qui décrochait une nouvelle médaille d’argent.

Dans ce qui devient un scénario habituel, les athlètes japonais ont dominé la compétition de bloc chez les hommes. Cinq d’entre eux se glissaient en finale, face à notre Français Paul Jenft, qui terminait au pied du podium. Le champion du monde Kokoro Fujii remportait l’or, devant Tomoa Narasaki et Yoshiyuki Ogata.



Deux week-ends et deux nouvelles Coupes du Monde à Salt Lake City !

Il n’y aura pas un, mais deux week-ends de Coupe du Monde à Salt Lake City, aux États-Unis. Ce premier week-end aura lieu la deuxième Coupe du Monde de vitesse de la saison, ainsi que la troisième Coupe du Monde de bloc de l’année.

Puis, le week-end prochain se tiendra une nouvelle manche de Coupe du Monde de vitesse et de Coupe du Monde de bloc, à Salt Lake City toujours.

© IFSC

Une équipe de France de bloc amaigrie…

Le médaillé de bronze des derniers Championnats du Monde de bloc, Manu Cornu, ne participera pas à ces deux Coupes du Monde à Salt Lake City. Ni même la Championne de France en titre, Fanny Gibert. Le grimpeur olympien Micka Mawem ? Non plus.

La faute aux critères de sélection mise en place par la FFME. Pour avoir la chance de participer à ces deux étapes américaines, il fallait avoir participé à une finale lors des deux premières manches de la saison. Fanny Gibert, Manu Cornu, et Micka Mawem ne sont pas passés loin et ont prouvé qu’ils avaient leur place dans le top 10 mondial. Mais ils ne sont pas rentrés dans les critères stricts imposés par la fédération française.

Heureusement que les autres fédérations n’imposent pas les mêmes critères de sélection, car sinon, il n’y aurait eu que neuf femmes et sept hommes au total à prendre le départ de ces deux manches de Coupe du Monde…

L’équipe de France de bloc sera donc composée de trois grimpeurs seulement : Oriane Bertone médaillée d’argent à Séoul, Mejdi Schalck, médaillé de bronze à Meiringen et Paul Jenft, quatrième de la dernière Coupe du Monde.

© Aurele Bremond

En vitesse, les critères de sélection sont plus larges. Ainsi, cinq grimpeurs défendront nos couleurs lors des deux étapes américaines. Chez les femmes, on retrouvera Victoire Andrier, Aurélia Sarisson et Capucine Viglione. Chez les hommes, ce sont Pierre Rebreyend et Guillaume Moro qui tenteront d’aller le plus vite possible sur le mur de vitesse de Salt Lake City.

Les grimpeurs internationaux à surveiller

Alors que la championne olympique Janja Garnbret, vainqueur de la première Coupe du Monde de bloc à Meiringen, ne participera à aucune autre compétition de bloc cette saison, l’Américaine Natalia Grossman a montré qu’elle était en pleine forme à l’approche des deux rencontres à domicile. Elle s’est montrée très performante à Séoul et espère faire de même à Salt Lake City. L’année dernière, elle s’était imposée sur les deux étapes !

Sa compatriote Brooke Raboutou sera également à surveiller. Elle cherchera à faire mieux que sa médaille de bronze obtenue lors de la dernière étape.

© IFSC

La sensation française Oriane Bertone occupe la deuxième place du classement provisoire de la saison, avec un total de 1415 points contre 1805 pour Grossman. L’an dernier, elle s’était révélée à Salt Lake City, en remportant la deuxième médaille d’or de sa carrière en Coupe du Monde.

Chez les hommes, il est difficile d’ignorer le trio japonais composé de Kokoro Fujii, Tomoa Narasaki et Yoshiyuki Ogata. Ces trois grimpeurs semblent particulièrement en forme en ce début de saison. Tomoa est en tête du classement provisoire après avoir remporté l’or et l’argent lors des deux premières manches, Yoshiyuki est deuxième et Kokoro troisième. Pourront-ils continuer sur leur lancée aux États-Unis ?

En vitesse, les trois premières places du classement masculin sont occupées par des grimpeurs indonésiens, avec Leonardo Veddriq en tête, Katibin Kiromal deuxième et Adi Mulyono Rahmad troisième. On peut s’attendre à une nouvelle bataille épique entre les deux premiers à Salt Lake City après que le record du monde soit passé des mains de Leonardo à celles de Katibin à Séoul.

La nouvelle détentrice du record du monde féminin, Aleksandra Miroslaw, sera la grimpeuse à suivre de près ce week-end. Cependant, elle devra faire face à une rude concurrence de la part de l’Américaine Emma Hunt, qui aura à cœur de réaliser une bonne performance sur son sol, elle qui avait décroché la médaille d’argent l’année dernière à Salt Lake City.

© IFSC

Le programme (heures françaises)

Décalage horaire oblige, les épreuves auront lieu principalement en pleine nuit en France. Voici le programme complet, heures françaises.

Vendredi 20 mai :

20h15 – 23h15 : Qualifications vitesse femmes et hommes

Samedi 21 mai :

4h00 : Finales vitesse femmes et hommes
17h00 – 21h30 : Qualification bloc hommes
23h30 – 5h00 : Qualification bloc femmes

Dimanche 22 mai :

19h00 – 21h15 : Demi-finales bloc femmes et hommes

Lundi 23 mai :

2h00 : Finale hommes puis finale femmes

Live

Cette année, les phases finales ne sont plus à suivre gratuitement sur YouTube en Europe, l’IFSC ayant signé un contrat avec la chaîne payante Eurosport.

Le calendrier complet de la saison 2022

  • 1re étape (du 8 au 10 avril) : Meiringen (Suisse) – bloc
  • 2e étape (du 6 au 8 mai) : Séoul (Corée du Sud) – bloc et vitesse
  • 3e étape (du 20 au 22 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc et vitesse
  • 4e étape (du 27 au 29 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc et vitesse
  • 5e étape (du 10 au 12 juin) : Bressanone (Italie) – bloc
  • 6e étape (du 22 au 26 juin) : Innsbruck (Autriche) – bloc et difficulté
  • 7e étape (du 30 juin au 2 juillet) : Villars (Suisse) – difficulté et vitesse
  • 8e étape (du 8 au 10 juillet) : Chamonix (France) – difficulté et vitesse
  • 9e étape (du 22 au 23 juillet) : Briançon (France) – difficulté
  • 10e étape (du 2 au 3 septembre) : Koper (Slovénie) – difficulté
  • 11e étape (du 24 au 2 septembre) : Jakarta (Indonésie) – difficulté et vitesse
  • 12e étape (du 30 septembre au 2 octobre) : Wujiang (Chine) – difficulté et vitesse
  • 13e étape (du 6 au 9 octobre) : Chongqing (Chine)
  • 14e étape (le 31 octobre) : Japon (lieu à définir)

Replay : les finales de la Coupe du Monde de Séoul

Les replays des finales de la Coupe du Monde de Séoul sont maintenant disponibles ! Revivez la finale de bloc où Oriane Bertone a décroché la médaille d’argent, tandis que Paul Jenft décrochait la 4ème place.

Revivez également les phases finales de la Coupe du Monde de vitesse de Séoul.

Voici ci-dessous les replays des finales la Coupe du Monde de bloc et de vitesse de Séoul :

(Cliquez sur les images pour accéder aux replays)

Bloc

Vitesse

8ème édition d’Annot à Bloc

9 mai 2022 à 16:34
Par : Angélique

Nouvelle édition, nouvelle organisation et nouveau partenariat pour cette édition d’Annot à Bloc, la fête de l’escalade au Pays des Grès !

Le concept

Le village d’Annot est, depuis de très nombreuses années, réputé pour sa formation géologique de grès, terrain de jeu de prédilection pour les sportifs du monde entier.

Ils viennent chercher sur ce site exceptionnel, classé « Espace Naturel Sensible » en 2014, une topologie idéale pour pratiquer deux courants majeurs de la « grimpe » : l’escalade traditionnelle et l’escalade sur blocs.

Le concept d’Annot à Bloc : proposer, le temps d’un week-end, des animations pour tous autour de l’escalade, et dans une ambiance festive et conviviale.

Le programme

Samedi 21 mai 2022

08h30 Ouverture de l’accueil, des Inscriptions et du village partenaire

09h00 / 17h30 Contest sur blocs naturels

10h00 / 17h00 Animations pour les enfants sur la place du village (initiation escalade, accrobranches et tyrolienne…)

16h00 Défi escalade pour les enfants sur le mur mobile (place du village)

17h00 Séance de yoga

18h00 Finales scratch femmes sur le pan de mur artificiel

18h45 Apéro gratuit offert par la Mairie

19h15 Finales scratch hommes sur le pan de mur artificiel

20h00 – 21h30 Barbecue, snack, foodtruck, buvette

21h30 Concert DJ : Energy Events

Dimanche 22 mai 2022

10h00 – 14h00 Animations pour les enfants sur la place du village (initiation escalade, accrobranches et tyrolienne…)

10h00 / 12h00 Animation participative : brossage et escalade dans les grès, réhabilitation des blocs du secteur de la gare

13h00 Finales jeunes sur le pan de mur artificiel

13h45 Grande tombola

Informations

  • Inscription en ligne
  • Contest selon les règles en vigueur
  • Contact : Service Animation / Mairie d’Annot – Tel : 04 92 83 22 09

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