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Replay : les finales de la Coupe du Monde de Séoul

Les replays des finales de la Coupe du Monde de Séoul sont maintenant disponibles ! Revivez la finale de bloc où Oriane Bertone a décroché la médaille d’argent, tandis que Paul Jenft décrochait la 4ème place.

Revivez également les phases finales de la Coupe du Monde de vitesse de Séoul.

Voici ci-dessous les replays des finales la Coupe du Monde de bloc et de vitesse de Séoul :

(Cliquez sur les images pour accéder aux replays)

Bloc

Vitesse

Résumé complet de la finale homme de la Coupe du Monde de Séoul !

Et si je vous disais que la médaille d’or s’était jouée à une seconde près. Incroyable comme scénario non ? C’est pourtant ce qu’il s’est passé en finale de la Coupe du Monde de Séoul.

Une finale inédite, dans laquelle Paul Jenft allait faire cavalier seul face à une flopée de grimpeurs asiatiques. Plus que jamais, les Japonais étaient en force, en étant cinq en finale !

Et cette finale a été complètement bouleversée dans les dernières minutes. En effet, tout s’est joué dans le dernier bloc, qui a renversé le classement. Retour sur l’intégralité de cette soirée.


Bloc 1

Comme chez les femmes, le bloc 1 plongeait les finalistes directement dans le vif du sujet. Un premier bloc complexe, composé de trois coordinations bien distinctes : un départ dynamique avec un appui en paume à contrôler, puis un nouveau mouvement dynamique avec une contrepointe qui permettait de se stabiliser, avant un jeté final à une main pour aller chercher la dernière prise.

À ce jeu, Yoshiyuki Ogata sera le plus efficace. Après un premier essai de calage, il enchaînera avec une grande facilité ce bloc, en seulement deux essais. Ses deux compatriotes, Kokoro Fujii et Tomoa Narasaki se feront piéger plusieurs fois dans le dernier mouvement, loupant de peu la prise discrètement vissée sur le volume. Mais lors de leur quatrième essai, ils parviendront tous deux à valider ce bloc.

Tomoa Narasaki juste après avoir réussi à contrôler le deuxième mouvement dynamique de ce bloc.

Notre Français Paul Jenft aura été en difficulté dans le premier mouvement du bloc. Il mettra cinq essais avant de réussir à valider la prise de zone, puis chutera à son tour en loupant de peu la prise finale.

À l’issue de ce bloc, un premier trio se dessinait déjà, avec en tête Yoshiyuki Ogata, suivi de Tomoa Narasaki et Kokoro Fujii, les trois seuls grimpeurs à avoir enchaîné ce premier tracé.

Bloc 2

Le second passage était plus complexe à déchiffrer et plusieurs méthodes étaient possibles dans ce bloc. Sur un mur parfaitement vertical, il fallait composer au milieu de volumes bi-textures, et de grosses prises rondes peu prononcées. Pourtant, tous les finalistes réussiront à enchaîner ce bloc.

Mention spéciale à Paul Jenft, qui sera le seul à le réaliser à vue, en optant pour une méthode statique lui permettant d’atteindre la dernière prise sans prendre de risque.

Paul Jenft sécurise le top du bloc n°2.

Les Japonais réaliseront ce passage lors de leur deuxième essai, hormis Kokoro Fujii qui mettra plus de temps pour déchiffrer ce bloc, atteignant la prise de fin lors de son troisième essai, alors qu’il lui restait moins de dix secondes au compteur.

Tous les finalistes ayant enchaîné ce bloc, le classement provisoire restera identique par rapport au bloc précédent, si ce n’est que Yoshiyuki Ogata prenait une petite longueur d’avance, comptant moins d’essais que ses deux compatriotes.

Bloc 3

Cette fois, un bloc plus basique et physique attendait les grimpeurs. Si Yoshiyuki Ogata réalise la méthode prévue par les ouvreurs, les finalistes suivants trouvent une shunte, qui leur permette d’économiser trois mouvements et de se rendre directement sur l’avant-dernière prise, sans passer par le crux du bloc.

Yoshiyuki Ogata sera le seul grimpeur à enchaîner le bloc en passant par les deux prises en épaules situées à droite.

Paul Jenft sera le premier à utiliser cette méthode, toppant ainsi en trois essais. Tomoa Narasaki enchaîne en un essai de moins, tandis que Kokoro Fujii réalise un magnifique flash de ce troisième passage.

Si le trio de tête restait le même à la suite de ce troisième bloc, l’écart se resserrait petit à petit entre nos trois Japonais : Yoshiyuki Ogata figurait toujours en tête avec trois tops en six essais tandis que Kokoro Fujii et Tomoa Narasaki se disputaient la deuxième place avec trois blocs en huit essais.

Bloc 4

Alors que la pluie vient s’inviter à la fête, contraignant les organisateurs à sécher le mur entre le passage des différents finalistes, ce quatrième bloc aura tenu les spectateurs en haleine. Le passage est de nouveau très physique, et comporte de nombreux mouvements, tous très exigeants. En cette fin de circuit, les finalistes sont fatigués et rentrent presque en rési dans ce bloc. Comme Paul Jenft, qui chute à quelques mouvements du top, à bout de souffle.

Yoshiyuki Ogata, qui réalisait une finale parfaite depuis le début de la soirée, doit lui aussi s’avouer vaincu dans ce tracé. Lors de son premier essai, il parvenait toutefois à se jeter sur la dernière prise dans un élan de désespoir, mais n’arrivait pas à la contrôler.

Le bloc semblait si dur, qu’on pensait qu’il ne serait pas enchaîné. Mais c’était sans compter sur les deux derniers grimpeurs à s’élancer : Kokoro Fujii et Tomoa Narasaki. Lors de son deuxième run, Kokoro Fujii fait parler la force et parvient à mettre les deux mains sur la dernière prise, sans toutefois contrôler le balant. Il était de retour au sol, sans avoir validé le bloc. Alors qu’il ne lui restait plus que 30 secondes, il repartait pour un ultime essai. Le décompte des cinq dernières secondes se mettait alors à sonner et le Japonais se ruait sur la dernière prise, qu’il parvenait à tenir lors de la toute dernière seconde. Il ne le savait pas encore, mais à ce moment-là, il venait de remporter cette Coupe du Monde !

À moins de quatre secondes de la fin, Kokoro Fujii n’était encore même pas sur la dernière prise. Pourtant, il parviendra à valider ce dernier bloc.

Derrière, scénario similaire pour Tomoa Narasaki. Après trois essais infructueux, il se lance une dernière fois dans ce bloc, et parviendra à son tour au sommet, alors que le décompte des cinq dernières secondes retentissait de nouveau ! Un nouveau top sur le gong, qui lui permet de passer de la troisième à la deuxième place.

Le podium

Ce dernier bloc aura bouleversé le podium. Yoshiyuki Ogata, qui avait mené durant toutes les finales, se voit rétrogradé à la troisième place, n’ayant pas enchaîné le dernier passage.

Kokoro Fujii et Tomoa Narasaki auront tous les deux réalisé les quatre blocs de finale. C’est donc au nombre d’essais que la victoire s’est jouée. Là encore, c’est très serré, puisque seul un essai les sépare. Kokoro Fujii aura mis 11 essais pour enchaîner l’intégralité du circuit, tandis que Tomoa Narasaki en aura mis 12, décrochant la deuxième place derrière son compatriote.

Un podium 100% Japonais, au pied duquel figure une nouvelle fois notre Français Paul Jenft. Lui qui terminait déjà quatrième lors de l’ouverture de la saison à Meiringen, décroche de nouveau une médaille en chocolat, toutefois très prometteuse pour la suite de sa carrière.

Le podium 100% japonais de cette Coupe du Monde de Séoul. © IFSC

Les résultats complets

Prochaine étape du 20 au 22 mai, à Salt Lake City, aux États-Unis.

Le calendrier complet de la saison 2022

  • 1re étape (du 8 au 10 avril) : Meiringen (Suisse) – bloc
  • 2e étape (du 6 au 8 mai) : Séoul (Corée du Sud) – bloc et vitesse
  • 3e étape (du 20 au 22 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc
  • 4e étape (du 27 au 29 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc et vitesse
  • 5e étape (du 10 au 12 juin) : Bressanone (Italie) – bloc
  • 6e étape (du 22 au 26 juin) : Innsbruck (Autriche) – bloc et difficulté
  • 7e étape (du 30 juin au 2 juillet) : Villars (Suisse) – difficulté et vitesse
  • 8e étape (du 8 au 10 juillet) : Chamonix (France) – difficulté et vitesse
  • 9e étape (du 22 au 23 juillet) : Briançon (France) – difficulté
  • 10e étape (du 2 au 3 septembre) : Koper (Slovénie) – difficulté
  • 11e étape (du 24 au 2 septembre) : Jakarta (Indonésie) – difficulté et vitesse
  • 12e étape (du 30 septembre au 2 octobre) : Wujiang (Chine) – difficulté et vitesse
  • 13e étape (du 6 au 9 octobre) : Chongqing (Chine)
  • 14e étape (le 31 octobre) : Japon (lieu à définir)

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Retour sur la finale femme de la Coupe du Monde de Séoul !

Retour sur la finale femme de la Coupe du Monde de Séoul !

Natalia Grossman a remporté la Coupe du Monde de bloc de Séoul hier, devant Oriane Bertone et Brooke Raboutou. Retour en détail sur les finales de cette deuxième étape internationale de la saison.

Quelle finale féminine sensationnelle hier à Séoul. Oriane Bertone a bien failli remporter sa première Coupe du Monde. Lancée dans un duel face à Nathalia Grossman, l’Américaine n’a pourtant rien lâché.

Revivez cette finale bloc par bloc, grâce à notre résumé ci-dessous.


Bloc 1

Les finales allaient demander un engagement physique et mental maximal, et le bloc 1 en était la preuve. Il débutait par un grand jeté à deux mains, et se terminait par un réta, qui nécessitait une grande force de poussée et de l’équilibre pour ramener les deux mains sur la prise finale.

Et la compétition démarrait très fort ! Stasa Gejo, première grimpeuse à s’élancer en finale, réalise un magnifique flash de ce premier passage. En isolement, ses adversaires comprennent qu’elle a enchaîné le bloc en un essai seulement. Le ton était donné !

C’est notre Française Oriane Bertone qui était la suivante à se présenter face au bloc. La jeune grimpeuse de 17 ans, qui disputait la cinquième finale de Coupe du Monde de sa carrière, vient parfaitement à bout du jeté. Habituée à grimper à Fontainebleau, elle se rétablit au sommet du bloc avec une facilité déconcertante, flashant à son tour ce premier passage.

Oriane Bertone, prête à réaliser le réta du bloc 1 des finales.

Devant une telle aisance de la part des deux premières finalistes, nous pensions alors que ce bloc était peut-être trop facile et allait être flashé par toutes les grimpeuses. Mais ce ne fut pas le cas… Les trois grimpeuses suivantes n’en viendront pas à bout. L’Américaine Brooke Raboutou et l’Italienne Camilla Moroni ne réussiront pas le premier jeté, tandis que la Japonaise Mia Aoyagi n’arrivera pas à se rétablir au sommet du bloc.

Natalia Grossman, grande favori de la compétition, ayant décroché la première place des qualifications et des demi-finales, était la dernière à faire face au bloc. Après un premier essai où elle ne montera pas assez haut pour tenir la prise du jeté, elle réalise un deuxième essai qui la conduira facilement jusqu’au sommet.

La finale commençait donc de la plus belle des manières pour notre Française, puisqu’à l’issue de ce premier bloc, Oriane Bertone était en tête, devant Stasa Gejo et Natalia Grossman.

Bloc 2

Place au bloc en dalle ! Cette fois, les grimpeuses devaient composer sur des prises fuyantes, et des mouvements en déséquilibre sur cette face inclinée à 3°. Stasa Gejo, pourtant très forte dans ce style, ne parvient pas à dompter ce passage.

En revanche, très grosse performance d’Oriane Bertone, qui enchaîne ce bloc en seulement deux essais, faisant preuve d’une maîtrise parfaite. Après de gros combats, l’Italienne Camilla Moroni parvient à son tour à enchaîner cette dalle, en six essais.

Brooke Raboutou revient dans la course en enchaînant ce bloc à son troisième essai, alors qu’il lui restait moins de 20 secondes au compteur. Enfin, Natalia Grossman impressionne en étant la seule grimpeuse à flasher ce tracé.

Alors que nous en étions à la moitié des finales, Oriane Bertone était toujours en tête du classement, au coude-à-coude avec Natalia Grossman. Le duel entre la Française et l’Américaine était lancé !

Brooke Raboutou tente de trouver l’équilibre dans le bloc 2.

Bloc 3

Ce bloc s’avérera décisif pour la victoire. Cette fois, changement de style : les ouvreurs avaient décidé de tester les qualités de coordination des grimpeuses, en proposant un skate au départ du bloc. Mais ce n’est finalement pas ce mouvement qui marquera la difficulté de ce passage, puisque toutes les finalistes enchaîneront ce premier mouvement facilement. C’est plutôt la suite du bloc qui allait départager les grimpeuses, et notamment le dernier mouvement, qui était le crux du bloc. Il fallait en effet faire preuve d’explosivité et de gainage pour atteindre la prise finale.

Un mouvement qui ne pose pas de problème à la puissante Serbe Stasa Gejo, qui toppe le bloc en deux essais. Brooke Raboutou est encore plus impressionnante, en enchaînant le bloc à vue, en totale décontraction. Malheureusement, Oriane Bertone fait face à de plus grandes difficultés. Malgré trois tentatives pour aller chercher la prise finale, elle échoue à quelques centimètres, ne parvenant donc pas à enchaîner ce bloc.

Une nouvelle fois, c’est Natalia Grossman qui impressionne le plus. Après deux tentatives infructueuses, elle parvient à réaliser le dernier mouvement de manière statique, en fermant son biceps de la même manière qu’elle effectuerait une traction à un bras !

Cette fois, l’Américaine prenait une grande longueur d’avance sur le reste des finalistes. À ce moment de la compétition, elle était la seule à avoir enchaîné les trois premiers blocs. Derrière elle, Oriane Bertone était deuxième du classement provisoire, au coude-à-coude avec Stasa Gejo, qui comptait comme elle, deux blocs en trois essais et trois zones.

Natalia Grossman fait parler la force en allant chercher la prise finale du bloc 3 en statique.

Bloc 4

Mais tout pouvait encore basculer dans le dernier bloc des finales. D’ailleurs, « basculer » était bel et bien le thème du premier mouvement, puisqu’il fallait commencer le bloc à l’envers, la tête en bas et les pieds en haut.

Stasa Gejo mettra de nombreux essais avant de réussir le départ. Elle attrapera ensuite la prise de zone quelques secondes avant la fin du temps réglementaire puis sera contrainte d’interrompre son essai. À ce moment-là, elle était alors deuxième du classement provisoire.

Un départ la tête en bas dans le dernier bloc des finales.

Pour récupérer cette place, Oriane Bertone devait au moins aller chercher la prise de zone de ce bloc. Après une zipette de la main droite lors de son premier run, son essai suivant sera le bon : elle attrapera la prise de zone, et ira même chercher le bac final, s’adjugeant un nouveau top.

La pression était alors sur les épaules de Nathalia Grossman, qui devait réussir ce bloc pour remporter la compétition. Avec une facilité déconcertante, elle shunte le départ à l’envers, préférant partir de face, en no-foot, et parvient à réaliser ce bloc à vue ! Une performance qui la propulsait directement au sommet du podium.

Enfin, Brooke Raboutou s’offrait la médaille de bronze en enchaînant le bloc lors de son deuxième essai.

Le podium

Nathalia Grossman aura très largement dominé cette deuxième Coupe du monde de la saison. L’Américaine aura enchaîné les 13 blocs proposés tout au long de la compétition, des qualifications jusqu’aux finales. Un sans-faute qui lui permet de remporter la troisième Coupe du Monde de sa carrière.

Oriane Bertone s’offre une nouvelle médaille d’argent, la troisième de sa carrière. En six participations à des Coupes du Monde de bloc, elle est rentrée cinq fois en finale, décrochant à trois reprises une médaille.

Enfin, malgré un mauvais départ dans le premier bloc, Brooke Raboutou réalise une très belle fin de circuit, ce qui lui permet de monter sur le podium, décrochant la troisième médaille de bronze de sa carrière.

Le podium de la Coupe du Monde de Séoul © IFSC

Il est intéressant de noter que ce podium est exactement le même que celui de Salt Lake City l’an dernier, compétition durant laquelle Natalia Grossman s’était imposée pour la première fois de sa carrière, et où Oriane Bertone et Brooke Raboutou décrochaient leur première médaille.

Les résultats complets

Prochaine étape du 20 au 22 mai, à Salt Lake City, aux États-Unis.

Le calendrier complet de la saison 2022

  • 1re étape (du 8 au 10 avril) : Meiringen (Suisse) – bloc
  • 2e étape (du 6 au 8 mai) : Séoul (Corée du Sud) – bloc et vitesse
  • 3e étape (du 20 au 22 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc
  • 4e étape (du 27 au 29 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc et vitesse
  • 5e étape (du 10 au 12 juin) : Bressanone (Italie) – bloc
  • 6e étape (du 22 au 26 juin) : Innsbruck (Autriche) – bloc et difficulté
  • 7e étape (du 30 juin au 2 juillet) : Villars (Suisse) – difficulté et vitesse
  • 8e étape (du 8 au 10 juillet) : Chamonix (France) – difficulté et vitesse
  • 9e étape (du 22 au 23 juillet) : Briançon (France) – difficulté
  • 10e étape (du 2 au 3 septembre) : Koper (Slovénie) – difficulté
  • 11e étape (du 24 au 2 septembre) : Jakarta (Indonésie) – difficulté et vitesse
  • 12e étape (du 30 septembre au 2 octobre) : Wujiang (Chine) – difficulté et vitesse
  • 13e étape (du 6 au 9 octobre) : Chongqing (Chine)
  • 14e étape (le 31 octobre) : Japon (lieu à définir)

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Oriane Bertone décroche la médaille d’argent à Séoul !

Coupe du Monde de Séoul : un podium 100% japonais

Clap de fin à Séoul. Les finales masculines s’achèvent sur un podium 100% japonais.

Il faut dire qu’avant même que la compétition ne débute, les Japonais savaient qu’ils décrocheraient au minimum deux médailles. En effet, avec cinq grimpeurs nippons sur six, la finale s’annonçait pleinement à leur avantage.

Seul Paul Jenft avait réussi à se glisser parmi cette armée japonaise. Notre jeune Français, qui disputait sa deuxième finale consécutive, termine au pied du podium. Il enchaîne les blocs 2 et 3 et valide la zone de tous les blocs, de quoi décrocher la 4ème place.

Mais ça ne sera pas suffisant pour monter sur le podium. En effet, devant, Tomoa Narasaki et Kokoro Fujii se dispute la victoire. Tous deux enchaîneront les quatre blocs et c’est finalement Kokoro qui remportera cette manche, comptant seulement un essai de moins que son compatriote, vainqueur à Meiringen.

Enfin, c’est Yoshiyuki Ogata qui complète le podium, avec 3 blocs et 4 zones.

Les résultats des finales


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Oriane Bertone décroche la médaille d’argent à Séoul !

 

Oriane Bertone décroche la médaille d’argent à Séoul !

Au terme d’une magnifique finale, Oriane Bertone est montée sur la deuxième marche du podium de la Coupe du Monde de Séoul !

Oriane Bertone, 17 ans, vient de décrocher la médaille d’argent sur la Coupe du Monde de Séoul. Notre Française aura dominé une large partie des finales, puisqu’après les deux premiers blocs, elle figurait en tête du classement.

Lancée dans un duel face à Natalia Grossman, grande favoris de la compétition, le suspens aura été entier. Mais l’Américaine ne craque pas et domine les finales en étant la seule à enchaîner tous les blocs.

Juste derrière, Oriane Bertone décroche la deuxième place. Elle réalise les deux premiers blocs très rapidement, mais ne parvient pas à tenir la prise finale du bloc 3. Son enchaînement du dernier passage lui permet toutefois de monter sur le podium.  En six participations à des Coupes du Monde, elle sera montée à trois reprises sur la deuxième marche du podium. L’or lui tend peu à peu les bras !

Enfin, c’est une autre Américaine qui complète le podium : Brooke Raboutou s’offre le bronze, avec 3 blocs et 3 zones.


Le résumé complet de ces finales à lire ici !


Les résultats des finales


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Coupe du Monde de Séoul : Oriane Bertone et Paul Jenft en finale !

 

Coupe du Monde de Séoul : Oriane Bertone et Paul Jenft en finale !

Oriane Bertone et Paul Jenft défendront les couleurs de la France dans quelques minutes, en finale de la Coupe du Monde de bloc de Séoul !

Une nouvelle finale pour Oriane Bertone !

À seulement 17 ans, Oriane Bertone disputera dans quelques instants la cinquième finale de Coupe du Monde de sa carrière, en seulement six participations ! Quatrième à Meiringen le mois dernier, la Française compte bien aller accrocher un podium aujourd’hui.

Cinquième de ces demi-finales coréennes, Oriane aura réalisé un impressionnant circuit. Elle est la seule compétitrice à topper les deux premiers blocs à vue. Et même si elle ne parvient pas à aller chercher la prise de zone dans le bloc le plus physique, elle confirme en enchaînant la dalle de fin en trois petits essais.

Avec 3 blocs en 5 essais, elle sera l’une des grimpeuses les plus efficaces de cette demi-finale.

Les USA et l’Italie au sommet !

Le sommet du classement est occupé par Natalia Grossman, grande favoris de cette Coupe du Monde en l’absence de Janja Garnbret. L’Américaine, déjà première des qualifications hier, s’offre la totalité des blocs de demi-finale. Elle réalise notamment un essai bluffant dans le bloc 3, le plus physique, qu’elle parvient à enchaîner à vue, tandis que plus de la moitié des demi-finalistes n’atteindront même pas la zone.

Mais l’Américaine n’est pas la seule à avoir réalisé tous les blocs de demi-finale. L’Italienne Camilla Moroni, qui trustait le titre de vice championne du Monde l’an dernier, est aussi montée au sommet de tous les blocs. Et la jeune grimpeuse de 20 ans a fait preuve de persévérance : elle mettra 18 essais pour enchaîner les 4 blocs et décrocher la deuxième place du classement.

En finale, on retrouvera également la Japonaise Mia Aoyagi, qui dispute sa deuxième Coupe du Monde seulement, l’Américaine Brooke Raboutou et la Serbe Stasa Gejo.

Flavy Cohaut, deuxième française qualifiée pour les demi-finales, réalise une belle compétition avec une 9ème place à la clé.

Les résultats des demi-finales femmes

+ Les résultats complets

Une deuxième finale consécutive pour Paul Jenft !

Chez les hommes, Paul Jenft disputera sa deuxième finale consécutive en Coupe du Monde de bloc. Hier, le Français annonçait déjà la couleur en décrochant la deuxième place des qualifications. Aujourd’hui, il confirme sa bonne forme du moment, en se classant quatrième des demi-finales.

Dans ce circuit particulièrement corsé, qu’aucun grimpeur ne parviendra à enchaîner dans son intégralité, Paul Jenft enchaîne 2 blocs en 4 essais et valide 4 zones. Il réussit à valider la première dalle à vue, mais tombe au sommet du deuxième bloc, composé quasiment que de pinces fuyantes. Dans le troisième tracé, le Chambérien fait la différence et utilise sa taille pour attraper la prise finale à une main, au lieu de jeter comme bon nombre de compétiteurs seront contraints de le faire. Enfin, il manque de peu un top dans le dernier bloc du circuit, chutant avec la main gauche sur la prise finale.

Une armée japonaise à ses trousses !

Cinq des six finalistes seront Japonais ! Hier, les grimpeurs nippons nous bluffaient en rentrant huit de leurs compétiteurs en demi-finale. Aujourd’hui, ils frappent encore plus fort en trustant cinq des six premières places des demi-finales. Paul Jenft sera donc le seul grimpeur à tenter de contrer cette armée japonaise en finale tout à l’heure.

En tête du classement, on retrouve l’infatigable Tomoa Narasaki. Vainqueur de la première Coupe du Monde de la saison, il s’offre la première place de cette demi-finale en réalisant le meilleur circuit : il enchaîne 3 blocs et valide toutes les zones. Kokoro Fujii compte également 3 blocs à son actif et semblait être le grimpeur le plus physique des demi-finales, enchaînant les blocs 2 et 4, les plus puissants de ce circuit.

Enfin, on retrouvera en finale Meichi Narasaki, le petit frère de Tomoa, Keita Dohi et Yoshiyuki Ogata.

Mejdi Schalck, à une place d’une nouvelle finale…

Le scénario de Meiringen a bien failli se reproduire. Souvenez-vous, lors de l’ouverture de la saison 2022, Paul Jenft et Mejdi Schalck se qualifiaient tous les deux en finale, face à quatre Japonais. Malheureusement, Mejdi termine ce week-end à la première place non qualificative pour les finales.

Pourtant, il restera dans le top 6 jusque dans les dernières secondes de la compétition. En effet, si Kokoro Fujii, dernier compétiteur à s’élancer, n’enchaînait pas le dernier bloc, alors Mejdi faisaient partie des finalistes. Mais le Japonais réalisera un impressionnant flash de ce passage, privant notre Français d’une nouvelle finale.

Enfin Sam Avezou, troisième Français engagé chez les hommes termine à la 17ème place, avec 1 bloc et 2 zones.

Les résultats des demi-finales hommes

+ Les résultats complets

La suite du programme (heures françaises)

Dimanche 7 mai :

4h00 – 6h15 : Demi-finales bloc femmes et hommes
10h00 : Finales femmes et hommes


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Coupe du Monde de Séoul : la jeunesse française frappe fort !

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La jeunesse française a frappé fort cet après-midi lors des qualifications masculines de la Coupe du Monde de Séoul ! Trois de nos espoirs tricolores rentrent dans le top 6 du jour.

Paul Jenft, Mejdi Schalck, et Sam Avzeou au sommet !

Grosse performance tricolore cet après-midi à Séoul. La moitié des six premières places est occupée par des grimpeurs français. En tête de ce trio de choc, Paul Jenft. Finaliste à Meiringen lors de l’ouverture de la saison, le Chambérien semble être l’un des hommes forts de cette saison 2022. Il réalisera aujourd’hui la deuxième meilleure performance mondiale, en enchaînant 3 blocs et 5 zones. Quasiment le même score que le Japonais Kokoro Fujii, qui trustera la première place des qualifications, avec seulement un essai de moins que notre Français.

© IFSC

Juste derrière Paul Jenft, on retrouve Mejdi Schalck, qui souffle aujourd’hui ses 18 bougies. Comme cadeau d’anniversaire, il s’offre une belle troisième place, avec 3 blocs et 4 zones. Seule la zone du dernier bloc lui échappera. Mais il sera le grimpeur le plus rapide pour enchaîner les trois blocs, puisqu’il les réalise en seulement quatre essais.

Enfin, c’est Sam Avezou qui complète ce trio, en décrochant la sixième place des qualifications. Il validera toutes les prises de zone, et concrétisera dans deux blocs, qu’il enchaînera à vue. Il se qualifie donc pour la première fois en demi-finale d’une Coupe du Monde de bloc.

Malheureusement, ça ne passe pas pour nos deux autres Français engagés dans la compétition. Adrien Lemaire manque de peu sa qualification en demi-finale, puisqu’il termine 23ème avec 1 bloc et 3 zones. Enfin, Manu Cornu passe à côté de son circuit de qualification : il n’enchaîne qu’un bloc et ne valide que deux zones, prenant la 27ème place.

Les Japonais en force !

Notons une nouvelle fois la très forte performance des grimpeurs japonais. Sur les neuf grimpeurs engagés, huit se qualifient pour les demi-finales (et le neuvième est le premier non qualifié). En tête de cette équipe Kokoro Fujii, qui fait parler toute son expérience pour s’octroyer la première place des qualification. On retrouvera à ses côtés en demi-finale Tomoa Narasaki, vainqueur de la première Coupe du Monde et Yoshikuyi Ogata, qui prenait la médaille d’argent.

Enfin, notons la présence du champion olympique Alberto Gines Lopez, au sommet du tableau aujourd’hui. S’il avait décroché une décevante 80ème place à Meiringen, il parvient cette fois à se hisser en 5ème place du classement des qualifications avec 3 blocs et 4 zones.

Le top 20 des qualifications

+ Les résultats complets

La suite du programme (heures françaises)

Dimanche 7 mai :

4h00 – 6h15 : Demi-finales bloc femmes et hommes
10h00 : Finales femmes et hommes


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Coupe du Monde de Séoul : Natalia Grossman 1ère, Oriane Bertone 4ème des qualifications

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Les qualifications féminines de la Coupe du Monde de bloc de Séoul viennent tout juste de se terminer. Voici les résultats.

Après l’épreuve de vitesse hier, qui marquait l’ouverture de la Coupe du Monde de Séoul, la compétition se poursuit avec l’épreuve de bloc. Ce matin, 49 femmes venant des quatre coins de la planète s’affrontaient dans cinq blocs de qualification, avec pour objectif de faire partie du top 20.

Le quasi-sans-faute de Natalia Grossman

Est-ce vraiment une surprise de retrouver Natalia Grossman en tête des qualifications ? Non. Depuis 2019, la grimpeuse Américaine de 20 ans n’a jamais fait pire qu’une troisième place en Coupe du Monde de bloc. Et en l’absence de Janja Garnbret, sa plus grande rivale, qui a décidé de tirer un trait sur la saison de bloc cette année, cette première place lui était presque promise.

Natalia Grossman sera l’une des deux seules grimpeuses à valider tous les blocs de qualifications. Et avec la manière ! Elle réalise un circuit quasi parfait, en enchaînant tous les blocs à vue, sauf la coordination du bloc n°2, dans lequel elle lâchera un essai uniquement. Ainsi, avec 5 blocs en 6 essais, elle prend très largement la tête du classement.

Stasa Gejo en deuxième position

Juste derrière l’Américaine, on retrouve la Serbe Stasa Gejo, qui décroche la deuxième place des qualifications. Finaliste à Meiringen lors de la première manche de la saison, où elle avait décroché la sixième place, elle sera la seule aujourd’hui avec Natalia Grossman à enchaîner tous les blocs du circuit.

Elle valide le premier bloc à vue, avant de réussir la coordination du bloc 2 en quatre essais. Puis, elle vient à bout du troisième tracé, le plus physique du circuit, à vue, avant d’être l’une des seules à réaliser le bloc 4, qui commençait la tête en bas. Enfin, elle réalisera le dernier bloc, une dalle, à vue également.

© IFSC

Deux Françaises en demi-finale !

Sur nos six Françaises engagées, deux ont réussi à décrocher leur place pour les demi-finales. On retrouve tout d’abord notre tricolore la plus talentueuse du moment : Oriane Bertone. Elle qui avait terminé 4ème, au pied du podium de Meiringen, commence cette étape coréenne à la même position. On la retrouve aujourd’hui en 4ème place des qualifications, comptant 4 blocs en 10 essais et 5 zones. Seul le bloc 4 lui résistera. Sinon, la Réunionnaise de 17 ans enchaînera tous les autres blocs, en deux ou trois essais, réalisant la meilleure performance française de la matinée.

© IFSC

Derrière elle, Flavy Cohaut prend sa revanche ! Elle qui terminait la Coupe du Monde de Meiringen à une frustrante 21ème position, à une place place seulement la demi-finale, n’a pas laissé de place au doute aujourd’hui : en terminant 12ème, elle se qualifie pour la suite de la compétition, avec 2 blocs et 5 zones.

Déception en revanche pour Fanny Gibert, pour qui cette phase de qualification ne se déroule pas comme prévu. La Championne de France en titre valide la zone de chaque bloc, mais manque de réussite au sommet des quatre premiers passages, qu’elle ne parviendra pas à enchaîner. Ce n’est que dans le dernier tracé qu’elle parvient à atteindre le top, terminant à la 22ème place de cette compétition.

Elle devance d’une place Clothilde Morin, 23ème avec 1 bloc et 4 zones. Mailys Piazzalunga prend la 29ème place, avec 1 bloc et 3 zones, devant Zélia Avezou 38ème avec 2 zones.

Le top 20 des qualifications

+ Les résultats complets

La suite du programme (heures françaises)

Samedi 6 mai :

2h00 – 6h30 : Qualification bloc femmes
8h30 – 14h00 : Qualification bloc hommes

Dimanche 7 mai :

4h00 – 6h15 : Demi-finales bloc femmes et hommes
10h00 : Finales femmes et hommes


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Aleksandra Miroslaw et Leonardo Veddriq remportent la Coupe du Monde de vitesse de Séoul

Aleksandra Miroslaw et Leonardo Veddriq remportent la Coupe du Monde de vitesse de Séoul

La Polonaise Aleksandra Miroslaw et l’Indonésien Leonardo Veddriq se sont imposés en finale de la première Coupe du Monde de vitesse de la saison.

L’Indonésie, nation la plus rapide du monde !

Quelle incroyable performance des Indonésiens aujourd’hui ! Après avoir décroché le record du monde de vitesse grâce au run de qualification de Kiromal Katibin, qui signait un temps de 5″17, les grimpeurs Indonésiens ont réalisé un véritable hold-up en trustant l’intégralité du podium masculin.

Kiromal Katibin aura presque réalisé un sans-faute : il prendra la première place des qualifications en signant le meilleur temps de l’Histoire, puis se classera premier de tous les tours de finale. Tous ? Presque. Il réalisera le meilleur chrono des 1/4 de finale, puis le meilleur temps des 1/2 de finale. Souhaitant prendre tous les risques en finale pour tenter d’améliorer son propre record du monde, il réalise un faux départ éliminatoire. Ainsi, c’est son compatriote Leonardo Veddriq qui décrochera la médaille d’or.

Évidemment, je suis super heureux, et excité pour la suite, car c’est la première compétition de la saison. Je me suis senti très confiant tout au long de la finale, c’est incroyable ! »

Leonardo Veddriq

Sur la dernière marche du podium, on retrouve l’Indonésien Adi Rahmad qui battra l’Italien Ludovico Fossali en petite finale.

© IFSC

Du côté de l’équipe de France, deux grimpeurs représentaient nos couleurs. Si Pierre Rebreyend (15ème) commet une faute lors de son run de 1/8 de finale, chutant prématurément, Guillaume Moro réussira à atteindre les 1/4 de finale. Malheureusement, il commet une petite erreur et perd son duel, terminant 7ème de cette première Coupe du Monde de l’année.

Les résultats complets des finales hommes :

Aleksandra Miroslaw, imprenable !

Chez les femmes, l’olympienne Aleksandra Miroslaw est montée sur la plus haute marche du podium, décrochant la sixième médaille d’or de sa carrière. La Polonaise s’est imposée face à l’Américaine Emma Hunt, terminant avec un impressionnant temps de 6″72.

Pourtant, ce n’est pas le chrono le plus rapide qu’elle ait signé. Plus tôt dans la journée, elle écrasait son propre record du monde qu’elle avait établi aux Jeux 0lympiques de Tokyo 2020 (6″84) et frappait le buzzer en 6″64 lors des qualifications.

Je suis très heureuse, bien sûr, mais cela n’a pas été ma meilleure phase finale. J’ai fait beaucoup d’erreurs dans les deux premiers tours, mais je me suis rattrapée en demi-finale et en finale. Je n’étais pas dans le même état d’esprit que lors des qualifications, où j’ai établi le record du monde. Car tout le monde savait que j’étais la plus rapide et j’ai donc ressenti plus de pression. »

Aleksandra Miroslaw

© IFSC

Enfin, c’est finalement Aleksandra Kalucka, également Polonaise, qui s’est hissée sur la troisième marche du podium, battant l’Allemande Franziska Ritter dans la course pour la médaille de bronze.

Du côté de nos Française, Capucine Viglione réalise la meilleure performance tricolore en décrochant la 6ème place. Elle devance Aurélia Sarisson 14ème et Lison Gautron 16ème.

Les résultats complets des finales femmes :

La suite du programme (heures françaises)

Samedi 6 mai :

2h00 – 6h30 : Qualification bloc femmes
8h30 – 14h00 : Qualification bloc hommes

Dimanche 7 mai :

4h00 – 6h15 : Demi-finales bloc femmes et hommes
10h00 : Finales femmes et hommes


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Deux nouveaux records du monde de vitesse à Séoul !

Deux nouveaux records du monde de vitesse à Séoul !

Alors que la Coupe du Monde de Séoul débute à peine, l’Indonésien Katibin Kiromal et la Polonaise Aleksandra Miroslaw ont tous les deux signé un nouveau record du monde de vitesse !

La Coupe du Monde de bloc et de vitesse à Séoul a démarré de manière spectaculaire ce matin, avec deux nouveaux records du monde établis dans les épreuves de vitesse hommes et femmes.

5″17 : le temps le plus rapide jamais enregistré sur la voie de vitesse !

L’Indonésien Kiromal Katibin a signé un chrono de 5″17, battant de 3 centièmes de seconde le précédemment record. Le jeune grimpeur de 21 ans devient ainsi le grimpeur le plus rapide du monde, écrasant le précédent record établi l’an dernier lors de la Coupe du monde de Salt Lake City par son coéquipier Leonardo Veddriq.

La vidéo du nouveau record du monde de vitesse masculin :

Aleksandra Miroslaw pulvérise son propre record du monde !

Quelques instants plus tard, un scénario incroyable se produit ! Alors que le record du monde masculin venait d’être battu, Aleksandra Miroslaw a également amélioré le meilleur temps féminin. Lors des qualifications féminines de la Coupe du Monde, la Polonaise a pulvérisé son propre record et frappé le buzzer en 6,64 secondes, soit 20 centièmes de seconde de moins que le temps qu’elle avait établi lors des finales des Jeux olympiques de Tokyo 2020.

La vidéo du nouveau record du monde de vitesse féminin :

Les grimpeurs indonésiens, plus rapides que jamais !

Kiromal Katibin et Aleksandra Miroslaw seront donc en finales tout à l’heure, après avoir décroché la première place des qualifications.

Chez les hommes Leonardo Veddriq a terminé avec le deuxième meilleur temps de l’épreuve , suivi d’un troisième grimpeur indonésien, Adi Rahmad. Chez les femmes, l’Indonésie a également frappé fort, avec trois grimpeuses dans le top 4. Made Rita Kusuma Dewi Desak décroche la deuxième place, devant ses compatriotes Sallsabillah Rajiah et Iqamah Nurul.

Cinq Français en finale !

Du côté de l’équipe de France, cinq grimpeurs se sont hissés dans le top 16 des qualifications, décrochant ainsi leur place en finale. Chez les femmes, la meilleure performance tricolore est signée Capucine Viglione, qui prend la 8ème place avec un chrono de 7″67. Elle devance Aurélia Sarisson 12ème (8″05) et Lison Gautron 16ème (8″23).

Chez les hommes, c’est Guillaume Moro qui prend la première place française, se classant 9ème avec un temps de 5″79. En finale, il sera aux côtés de Pierre Rebreyend, qui termine 15ème avec un temps de 5″94.

Les résultats des qualifications femmes

Les résultats des qualifications hommes

Le programme (heures françaises)

Vendredi 5 mai :

5h15 – 8h15 : Qualifications vitesse femmes et hommes
13h00 : Finales vitesse hommes et femmes

Samedi 6 mai :

2h00 – 6h30 : Qualification bloc femmes
8h30 – 14h00 : Qualification bloc hommes

Dimanche 7 mai :

4h00 – 6h15 : Demi-finales bloc femmes et hommes
10h00 : Finales femmes et hommes


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Coupe du Monde de Séoul : toutes les infos !

 

Coupe du Monde de Séoul : toutes les infos !

La deuxième étape de la Coupe du Monde 2022 est sur le point de débuter dans la ville olympique de Séoul, en Corée du Sud, où 210 athlètes vont s’affronter en bloc et en vitesse durant tout le week-end. 

La première Coupe du Monde de vitesse de la saison

La compétition débute dès demain par la première épreuve de vitesse de la saison 2022. Pour ce faire 74 grimpeurs  (39 hommes et 35 femmes) s’affronteront sur cette compétition. Parmi eux, les détenteurs du record du monde, l’Indonésien Veddriq Leonardo et la Polonaise Aleksandra Miroslaw, seront tous deux dans les starting-blocks. Le record du monde actuel chez les hommes est de 5″20 et a été établi en mai 2021 lors de la Coupe du Monde de Salt Lake City, tandis que le meilleur temps féminin est de 6″84 et a été réalisé lors des Jeux Olympiques de Tokyo.

© IFSC

Du côté de l’équipe de France, sept grimpeurs tenteront de décrocher le meilleur chrono possible. Chez les femmes on retrouvera Capucine ViglioneAurélia Sarisson, Victoire Andrier et Lison Gautron. Chez les hommes, ce sont Pierre RebreyendGuillaume Moro et Yann Le Clercq de Lannoy qui défendront les couleurs françaises.

Coupe du Monde de bloc : acte II

Après l’ouverture de la saison de bloc à Meiringen il y a quelques semaines, 127 bloqueurs (62 hommes et 65 femmes) se donnent rendez-vous à Séoul pour disputer la deuxième étape de l’année.

Après sa victoire à Meiringen, Janja Garnbret a décidé de ne plus prendre part aux compétitions de bloc cette saison. « La tension de la saison dernière a eu raison de moi et il m’a semblé plus judicieux de faire une petite pause des compétitions pour revenir en pleine forme et avec l’esprit reposé. En outre, je veux passer plus de temps en falaise, ce qui n’était pas possible ces deux dernières années. » a-t-elle déclaré. L’Américaine Natalia Grossman devient donc la grande favorite pour la médaille d’or ce week-end

Chez les hommes, les représentants japonais seront une fois de plus dans le viseur, emmenés par le Champion du Monde en titre de bloc Kokoro Fujii, le médaillé d’or à Meiringen Tomoa Narasaki, et le sextuple médaillé en Coupe du Monde Yoshiyuki Ogata. L’Autrichien Jakob Schubert, le Tchèque Adam Ondra, l’Américain Colin Duffy et l’Allemand Alex Megos, qui font partie des têtes d’affiche, ont décidé de ne pas prendre part à cette compétition.

© IFSC

Du côté de l’équipe de France, douze grimpeurs ont atterri à Séoul. On retrouvera ainsi la jeune Oriane Bertone, finaliste à Meiringen, qui grimpera aux côtés de Fanny GibertFlavy CohautZélia AvezouMailys Piazzalunga et Clothilde Morin.

Chez les hommes, Mejdi Schalck et Paul Jenft nous avaient fait rêver lors de l’ouverture de la saison en Suisse, en rentrant tous les deux en finale. Ils seront de la partie en Corée ce week-end pour tenter de réitérer cet exploit. Manu CornuSam Avezou et Adrien Lemaire seront également présents au départ de cette Coupe du Monde. En revanche, Micka Mawem a préféré déclarer forfait, suite à une blessure. En participant à la finale de la Coupe d’Europe de Prague le week-end dernier, il s’est fait mal à l’épaule, le contraignant à ne pas prendre à cette étape coréenne.

Le programme (heures françaises)

Décalage horaire oblige, les épreuves auront lieu principalement le matin en France. Voici le programme complet heures françaises.

Vendredi 5 mai :

5h15 – 8h15 : Qualifications vitesse femmes et hommes
13h00 : Finales vitesse hommes et femmes

Samedi 6 mai :

2h00 – 6h30 : Qualification bloc femmes
8h30 – 14h00 : Qualification bloc hommes

Dimanche 7 mai :

4h00 – 6h15 : Demi-finales bloc femmes et hommes
10h00 : Finales femmes et hommes

Live

Cette année, les phases finales ne sont plus à suivre gratuitement sur YouTube en Europe, l’IFSC ayant signé un contrat avec la chaîne payante Eurosport.

Le calendrier complet de la saison 2022

  • 1re étape (du 8 au 10 avril) : Meiringen (Suisse) – bloc
  • 2e étape (du 6 au 8 mai) : Séoul (Corée du Sud) – bloc et vitesse
  • 3e étape (du 20 au 22 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc
  • 4e étape (du 27 au 29 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc et vitesse
  • 5e étape (du 10 au 12 juin) : Bressanone (Italie) – bloc
  • 6e étape (du 22 au 26 juin) : Innsbruck (Autriche) – bloc et difficulté
  • 7e étape (du 30 juin au 2 juillet) : Villars (Suisse) – difficulté et vitesse
  • 8e étape (du 8 au 10 juillet) : Chamonix (France) – difficulté et vitesse
  • 9e étape (du 22 au 23 juillet) : Briançon (France) – difficulté
  • 10e étape (du 2 au 3 septembre) : Koper (Slovénie) – difficulté
  • 11e étape (du 24 au 2 septembre) : Jakarta (Indonésie) – difficulté et vitesse
  • 12e étape (du 30 septembre au 2 octobre) : Wujiang (Chine) – difficulté et vitesse
  • 13e étape (du 6 au 9 octobre) : Chongqing (Chine)
  • 14e étape (le 31 octobre) : Japon (lieu à définir)
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