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LIVE 10H: Jeux Olympiques de Tokyo | QUALIFICATIONS FEMMES

Après les hommes hier, c’est maintenant au tour des 20 grimpeuses de faire leurs premiers mouvements sur le mur olympique de Tokyo. Encouragez tout au long de la journée nos deux françaises Julia Chanourdie et Anouck Jaubert, qui tenteront de faire aussi bien que les Frères Mawem hier.

Le programme de la journée (heures françaises)

Mercredi 4 août:

10h00: Vitesse
11h00: Bloc (Julia Chanourdie commence son circuit à 11h45 et Anouck Jaubert à 11h55)
14h10: Difficulté (Julia Chanourdie passe 10ème et Anouck Jaubert 12ème)

Cliquez sur l’image ci-dessous pour accéder au live


La suite du programme (heures françaises)

Mercredi 4 août:
10h00 – 15h40: Qualifications femmes

Jeudi 5 août:
10h30 – 15h20: Finales hommes

Vendredi 6 août:
10h30 – 15h20: Finales femmes

Découvrez les noms des finalistes hommes des premiers Jeux Olympiques d’escalade!

À l’issue de cette première journée de qualification, nous connaissons maintenant les noms des huit grimpeurs qui disputeront les premières finales d’escalade aux Jeux Olympiques.

Et le gagnant des qualifications est… Micka Mawem !

Quelle incroyable journée pour notre Français Micka Mawem ! Il vient tout simplement de s’adjuger la première place des qualifications de ce combiné olympique, marquant d’ores et déjà l’Histoire de l’escalade.

Il faut dire que notre Français a été impérial tout au long de la journée. Après avoir amélioré son record personnel en vitesse et battu le champion du monde en titre de la discipline, il décrochait la 3ème place de cette première épreuve, à un centième de seconde seulement de se classer 2ème, juste derrière son frère Bassa Mawem, qui remportait haut la main cette discipline.

Micka Mawem a mis la France à l’honneur, en terminant premier des qualifications. © Leo Zhukov

Quelques minutes plus tard Micka faisait sensation en bloc ! Alors que Tomoa Narasaki, Kai Harada, Jakob Schubert, Jan Hojer ou encore Adam Ondra souffraient dans ce circuit de qualification particulièrement relevé, Micka Mawem semblait ne pas ressentir les effets de la gravité. Il ne met que deux essais pour enchaîner le bloc 1, et laisse bouche bée des millions de téléspectateurs en enchaînant le bloc 2 à vue, alors que les 18 autres grimpeurs ne parviendront pas à atteindre la dernière prise. Il confirmait encore dans le troisième bloc du circuit, qu’il enchaînait à vue de nouveau, de quoi prendre la première place de l’épreuve.

Avant même la dernière discipline de la journée, Micka était alors assuré de disputer la finale jeudi. Toutefois, en difficulté, il ne démérite pas et prend la 11ème place du classement, avec un beau run dans la voie.

Ainsi, avec un score combiné de 33 points, il s’empare de la première place du classement général et devient l’un des candidats les plus sérieux à la médaille d’or olympique !

Bassa Mawem qualifié en finale !

Ils l’ont fait ! Les Frères Mawem ont réussi le pari fou de se qualifier tous les deux en finale des premiers Jeux Olympiques de l’Histoire de l’escalade. Décrocher leur place ensemble pour vivre l’aventure olympique était déjà un exploit. Mais alors participer à la finale jeudi entre frères, relève presque d’un miracle !

Bassa Mawem frappait les esprits dès l’ouverture de la journée, en signant le premier record olympique de vitesse, avec un temps de 5″45, soit un centième de plus seulement que son record personnel. En bloc, une zone de validée en quatre essais lui permettait de prendre la 18ème place. Mais en difficulté, la compétition prenait une autre tournure pour l’aîné de la fratrie. Se trompant de main pour aller chercher une prise lointaine en inversé, une douleur dans le biceps gauche surprend alors Bassa. Renvoyé au sol, on l’entend alors déclarer : « Je crois que je me suis déchiré le biceps ».

Bassa est actuellement en train d’effectuer des examens médicaux, et pour l’instant, nous ne savons pas s’il sera en mesure de s’aligner au départ de la finale jeudi. Pourtant, sa place est acquise : avec 360 points, il termine 7ème du classement combiné.

Bassa Mawem va-t-il pouvoir disputer la finale aux côtés de son frère jeudi ?

Les autres finalistes

Aux côtés de nos deux Français, six autres grimpeurs ont réussi à décrocher leur place pour disputer la finale olympique. Tomoa Narasaki sera le seul représentant de son pays. Le Japonais est parvenu à décrocher la deuxième place du classement, après avoir terminé 2ème en vitesse et en bloc et 14ème en difficulté. Il cumule 56 points, soit 4 de plus que le jeune Américain de 17 ans Colin Duffy. Ce dernier aura été le seul à rentrer dans le top 6 de chacune des épreuves de la journée, se classant 6ème en vitesse, 5ème en bloc et 2ème en difficulté.

Colin Duffy a été l’un des grimpeurs les plus réguliers sur ce tour de qualification. © IFSC

Après avoir remporté l’épreuve de difficulté, Jakob Schubert passe aussi en finale et se classe 4ème du classement. Adam Ondra n’est pas à la place où tout le monde l’attendait. Sa 18ème position en vitesse, sa 3ème place en bloc et sa 4ème place en difficulté ne le font figurer qu’en 5ème position de ces qualifications.

Enfin, ça passe aussi pour le jeune Espagnol Alberto Gines Lopez, qui prend la 6ème position, devant l’Américain Nathaniel Coleman, qui décroche la huitième et dernière place qualificative pour les finales.

Les résultats complets

La suite du programme (heures françaises)

Mercredi 4 août :

10h00 : Vitesse
11h00 : Bloc (Julia Chanourdie commence son circuit à 11h45 et Anouck Jaubert à 11h55)
14h10 : Difficulté (Julia Chanourdie passe 10ème et Anouck Jaubert 12ème)

Jeudi 5 août :
10h30 – 15h20 : Finales hommes

Vendredi 6 août :
10h30 – 15h20 : Finales femmes

Jeux Olympiques: Jakob Schubert domine, Adam Ondra absent

La première journée de qualification olympique de l’Histoire de l’escalade vient de se terminer à Tokyo. Alors qu’il faisait très chaud et humide, les 20 grimpeurs olympiens se sont affrontés dans une ultime voie de difficulté, afin de conclure cette journée particulièrement musclée. Voici le récap de cette dernière épreuve du combiné.

Jakob Schubert au sommet !

L’autrichien Jakob Schubert nous a régalés d’une magnifique démonstration de puissance dans la voie de difficulté. Assez physique et résistante, elle convenait parfaitement au gabarit de Jakob Schubert. Ce dernier atteint facilement la dernière partie de la voie et bien qu’il semblait encore frais, il chute en étant déséquilibré avant d’effectuer le mouvement pour aller chercher le top.

Il tombe au même endroit que l’américain Colin Duffy, qui avait atteint la même prise quelques minutes avant Jakob Schubert. Départagé au temps, c’est l’autrichien qui s’empare de la tête du classement, ayant mis 4 minutes et 2 secondes pour atteindre la prise numéro 42, contre 4 minutes et 44 secondes pour l’américain.

Les derniers mouvements de la voie mettaient l’équilibre des grimpeurs à rude épreuve, comme nous le montre Colin Duffy.

Adam Ondra en difficulté ?

Ce n’est pas le début de compétition qu’Adam Ondra avait espéré. Après une prévisible 18ème place en vitesse, il ne parvenait pas à se libérer totalement dans le circuit de bloc et n’enchaînait que la moitié des passages proposés. Il terminait 3ème, derrière Micka Mawem et Tomoa Narasaki. Et alors que tout le monde l’attendait dans sa discipline de prédilection, la difficulté, le tchèque n’est pas parvenu pas à livrer le meilleur de lui-même.

Il semble chuter sans trop se battre, dans le dernier tiers de la voie et prendra la 4ème place du classement, alors que tout le monde l’attendait très largement en tête. La pression est-elle en train de prendre le dessus sur Adam ?

Déception pour Adam Ondra, qui avait pourtant largement le niveau d’enchaîner cette voie de qualification.

Micka Mawem devance Tomoa Narasaki

Quoi qu’il allait se passer dans cette dernière épreuve de la journée, Micka Mawem était assuré de se qualifier pour la finale des Jeux Olympiques, suite à ses très beaux résultats en vitesse et en bloc. Toutefois, notre français avait à coeur de bien faire et de donner le maximum dans cette voie de qualification. Il s’élance sur un rythme soutenu et dépasse aisément les premières difficultés ayant fait chuter bon nombre de grimpeurs avant lui. Finalement, il tombe dans l’un des passages les plus résistants du tracé, qui sera d’ailleurs fatal à trois autres grimpeurs. Il prend la 11ème place dans cette épreuve de difficulté, discipline qu’il maîtrise le moins.

Tomoa Narasaki ne parviendra pas à faire mieux que Micka. Si le japonais devançait notre français de seulement un centième en vitesse, il doit s’avouer vaincu en bloc et en difficulté face à lui. En effet, Tomoa chute deux prises plus bas que Micka, ne réussissant pas à tenir une grosse pince fuyante. Il se classe 14ème de cette dernière épreuve de la journée.

Bassa Mawem, blessé au biceps ?

Le verdict n’est pas encore tombé. Mais en descendant de la voie, Bassa Mawem s’est immédiatement dirigé vers le service médical. En effet, il semble s’être déchiré le biceps gauche en effectuant un mouvement de croisé, en inversé. C’est en tout cas ce qu’il a déclaré dès qu’il a touché le sol, alors aidé par un officiel pour défaire son noeud.

Nous attendons plus d’infos sur son état de santé, en direct de Tokyo.

Les résultats complets en difficulté

Le classement combiné des qualifications

La suite du programme (heures françaises)

Mercredi 4 août:

10h00: Vitesse
11h00: Bloc (Julia Chanourdie commence son circuit à 11h45 et Anouck Jaubert à 11h55)
14h10: Difficulté (Julia Chanourdie passe 10ème et Anouck Jaubert 12ème)

Jeudi 5 août:
10h30 – 15h20: Finales hommes

Vendredi 6 août:
10h30 – 15h20: Finales femmes

Live

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Micka Mawem qualifié pour la finale des Jeux Olympiques !

Avant même la dernière épreuve de ce combiné olympique, nous pouvons déjà vous l’annoncer: Micka Mawem a déjà assuré sa place en finale des premiers Jeux Olympiques de l’Histoire de l’escalade !

Quoi qu’il se passe en difficulté, Micka Mawem participera à la finale des Jeux Olympiques jeudi ! Avec Tomoa Narasaki, ils sont tous assurés de faire partie du top 8 des qualifications.

Notre français, qui fête son 31ème anniversaire aujourd’hui, ne pouvait pas rêver mieux comme cadeau ! Après avoir signé son record personnel en vitesse et décroché la troisième place, Micka a tout simplement survolé le circuit de bloc, en étant le seul grimpeur à enchaîner trois des quatre passages, dont deux à vue !

Si nous nous risquons à quelques prédictions, l’accès en finale semble bien partie pour notre deuxième français en lice, Bassa Mawem, qui est pour le moment troisième du classement provisoire. L’américain Colin Duffy, le tchèque Adam Ondra, l’allemand Alex Megos, l’autrichien Jakob Schubert et l’espagnol Alberto Ginés López devraient faire partie de la finale jeudi.

Sensationnel ! Micka Mawem remporte les qualifications des J.O en bloc !

Alors que Bassa Mawem remportait la première épreuve de vitesse de l’Histoire des Jeux Olympiques, son frère Micka, deuxième français en lice, vient de s’adjuger la première place en bloc !

Les frères Mawem sont décidément en grande forme ! Alors que Bassa Mawem établissait le premier record olympique de vitesse, Micka vient de s’adjuger la première place dans sa discipline de prédilection, le bloc !

Et notre français a mis tout le monde d’accord ! S’il enchaîne le premier bloc en seulement deux essais, c’est dans le second tracé qu’il fait toute la différence ! Alors qu’aucun des grimpeurs ne l’a enchaîné avant lui, il parvient à le sortir… à vue ! Une performance incroyable, qui le propulse alors directement au sommet du tableau. Seul Tomoa Narasaki atteindra la prise finale après lui, au terme de quatre essais.

Galvanisé par cette réussite, Micka ne s’arrête plus et réalise le troisième bloc à vue également. Personne n’égalisera sa performance. Et même s’il ne parvient pas à tenir dans la fissure du quatrième bloc, Micka Mawem s’adjuge très largement la victoire sur ce tour de qualification en bloc. Il est le seul grimpeur à compter trois blocs à son actif, enchaînés en seulement quatre essais.

Micka Mawem remporte haut la main l’épreuve en bloc.

Tomoa Narasaki et Adam Ondra en duel

Derrière notre français, la lutte a fait rage entre Tomoa Narasaki et Adam Ondra. Les deux grands favoris à la médaille d’or olympique enchaînent le premier bloc, en deux essais pour Tomoa et quatre pour Adam. Puis, le japonais réalise le deuxième bloc, que le tchèque ne réussira pas. En revanche, Adam parvient à maîtriser la fissure du bloc 4 et à valider ce dernier passage, qui restera invaincu par Tomoa.

Ainsi, il faut se tourner vers le nombre de zones validées pour départager ces deux grimpeurs. Avantage à Tomoa, qui a validé les quatre zones et qui prend donc la deuxième place du classement, tandis qu’Adam Ondra ne comptabilise que trois zones, s’emparant ainsi de la troisième place.

Après avoir fini deuxième en vitesse, Tomoa Narasaki s’adjuge de nouveau la deuxième place en bloc.

Une 18ème place pour Bassa Mawem

Vainqueur de l’épreuve de vitesse, Bassa Mawem a décroché la 18ème place en bloc. Il ne parviendra qu’à valider la prise de zone du bloc 1, lors de son quatrième essai. Ainsi, il termine devant l’italien Ludovico Fossali et l’australien Tom O’Halloran.


Lire aussi | Jeux Olympiques: Bassa Mawem remporte les qualifications de la vitesse !


Maintenant, place à la dernière épreuve de la journée, la difficulté.

Les résultats complets en bloc

Le classement provisoire à l’issue des deux premières épreuves

Troisième en vitesse et premier en bloc, Micka Mawem est donc pour le moment premier du classement général provisoire avant l’épreuve de difficulté. Il devance d’un point seulement le japonais Tomoa Narasaki, deuxième du provisoire. Bassa Mawem est pour le moment troisième du classement avec 18 points.

La suite du programme (heures françaises)

Mardi 3 août:

14h10: Difficulté (Bassa Mawem passe 9ème et Micka Mawem 16ème)

Live

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Jeux Olympiques: Bassa Mawem remporte les qualifications de la vitesse !

Et le premier record olympique d’escalade de vitesse revient à… Bassa Mawem !

Le français a tenu son rang en signant le meilleur temps des qualifications de la première épreuve de ce combiné, la vitesse. Alors que les 20 grimpeurs bénéficiaient de deux passages dans la voie, Bassa Mawem frappe fort d’entrée de jeu: dès son premier passage, il signe un run en 5″45, à un centième de son record personnel. Personne n’était encore allé aussi vite sur ce mur olympique. Lors de son deuxième passage dans la voie, il réalise un temps de 5″67. Mais pas d’inquiétude, son premier chrono lui permettra de remporter la première épreuve de ce combiné olympique.

Ludovico Fossali craque !

Personne ne parviendra à battre notre français. Pas même Ludovico Fossali, champion du Monde en titre de vitesse et second spécialiste de la discipline. L’italien commet une première erreur au début de son premier run, puis une deuxième lors de son second passage. Avec un temps de 6″71, il doit se contenter de la 13ème place des qualifications, terminant bien loin de ses objectifs.

Record personnel pour Micka Mawem et une 3ème place à la clé !

Micka Mawem a fait preuve d’un mental d’acier dès cette première épreuve. Lors de son premier passage, il manque la troisième prise de pied, et doit se reprendre. Il signe alors un temps de 7″75, très loin de ses temps habituels et prenait alors la 17ème place du classement provisoire. Notre français n’avait donc pas le choix: il devait prendre tous les risques lors de son deuxième passage, pour s’assurer de remonter au classement.

Concentré, Micka s’élance alors à une allure folle sur la voie. Il ne fait aucune erreur et parvient à frapper le buzzer en 5″95. C’est la première fois qu’il passe sous la barre des 6 secondes en compétition. Un temps qui lui permet de prendre la 3ème place du classement, à seulement un centième de la deuxième place. De bon augure avant l’épreuve de bloc, dans quelques minutes.

Tomoa Narasaki joue la stratégie

Le japonais Tomoa Narasaki a décidé de jouer la stratégie. Ironie du sort, il se retrouve opposé face à son plus grand rival de la compétition, Adam Ondra. Lors de leur premier passage, le tchèque signe un temps de 7″46, tandis que le japonais s’envole pour sauter sur le buzzer en 5″94, un temps lui permettant de prendre la deuxième place du classement provisoire.

Lors du deuxième passage, Adam Ondra se présente seul face au mur de vitesse. Il commet une petite erreur et ne parviendra pas à améliorer son précédent chrono. Mais alors, où est passé Tomoa Narasaki ? Le japonais a préféré ne pas s’aligner au départ de ce deuxième passage, considérant qu’il ne parviendrait pas à battre le temps de Bassa Mawem. Il a donc préféré conserver sa deuxième place et économiser de l’énergie pour la suite de la compétition.

Les résultats complets

La suite du programme (heures françaises)

Mardi 3 août:

11h00: Bloc (Bassa Mawem commence son circuit à 11h40 et Micka Mawem à 12h15)
14h10: Difficulté (Bassa Mawem passe 9ème et Micka Mawem 16ème)

Live

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LIVE 10H: Jeux Olympiques de Tokyo | QUALIFICATIONS HOMMES

Le moment tant attendu est arrivé ! Demain l’escalade fait son entrée pour la première fois de l’Histoire aux Jeux Olympiques ! Vous pouvez suivre le live de la journée depuis cette page.

Voici toutes les infos.

Le programme de la journée (heures françaises)

Mardi 3 août:

10h00: Vitesse
11h00: Bloc (Bassa Mawem commence son circuit à 11h40 et Micka Mawem à 12h15)
14h10: Difficulté (Bassa Mawem passe 9ème et Micka Mawem 16ème)

Cliquez sur l’image ci-dessous pour accéder au live


Le programme de la semaine (heures françaises)

Mardi 3 août:
10h00 – 15h40: Qualifications hommes

Mercredi 4 août:
10h00 – 15h40: Qualifications femmes

Jeudi 5 août:
10h30 – 15h20: Finales hommes

Vendredi 6 août:
10h30 – 15h20: Finales femmes

Jeux Olympiques: les blocs de qualification fuitent sur Youtube

Une brèche de sécurité dans la zone d’escalade à Tokyo a semé la pagaille dans l’organisation.

Alors que les épreuves olympiques d’escalade commencent dans deux jours seulement, nous apprenons que le mur d’escalade a été victime d’une brèche de sécurité. Certains des blocs de qualification ont été filmés et se sont retrouvés en ligne sur Youtube.

L’américain Garrett Gregor, membre de l’équipe d’ouvreurs pour les Jeux Olympiques, a annoncé cette faille dans la sécurité.

Quelqu’un a filmé le mur et le déroulement de deux des blocs de qualification, et la vidéo s’est ensuite retrouvée sur Youtube. »

Cela a donc bouleversé l’organisation. Les ouvreurs ont dû démonter les deux blocs qui ont fuité et en ont retracé de nouveaux. Une grosse bâche de protection a été tendue sur toute la longueur du fronton de bloc, pour protéger les différents passages de la vue de tous.

Lorsque la compétition se déroule en extérieur, il est en effet difficile de protéger les voies et les blocs.

Même si la compétition se déroulait à l’intérieur d’un bâtiment complètement clos, avec un accès protégé, il n’est pas certain que ce soit totalement efficace, car il y a toujours des failles dans un format qui repose sur l’ignorance du terrain de jeu. En général lors des compétitions, vous verrez toujours des compétiteurs jeter des coups d’œil aux blocs dès qu’ils le peuvent.

Pour moi, la vraie question n’est pas de savoir comment empêcher les gens de faire cela, mais plutôt comment passer à un format différent qui conserve l’esprit du à-vue et de résolution de problèmes, tout en offrant un spectacle équitable et attrayant ? »

Natalia Grossman et Paul Jenft remportent le TAB 2021

Les finales du Tout À Blocs 2021 avaient lieu samedi soir sur la place du Quartz d’Argentière-la-Bessée. Le spectacle était au rendez-vous et les spectateurs venus en nombre pour assister à ce show, devenu un incontournable de l’été.

Voici les résultats.

Natalia Grossman poursuit sur sa lancée !

Natalia Grossman est restée en France après la Coupe du Monde de Briançon et a décidé de s’aligner au départ du Tout À Blocs. En grande forme depuis le début de la saison, l’américaine a mis tout le monde d’accord dès les qualifications en étant la seule parmi les 58 grimpeuses à enchaîner tous les blocs du circuit.

En finale samedi soir, Natalia confirme et ne laisse personne lui truster la victoire. Pourtant, les résultats étaient serrés: les trois médaillées ont toutes enchaîné les quatre blocs de finale. C’est donc le nombre d’essais qui a permis de départager le trio de tête et de définir la couleur de leur médaille.

Natalia Grossman, portée par le public français © Aurele Bremond

L’or s’est joué à un essai près seulement. Natalia Grossman mettra six essais pour enchaîner les quatre blocs, soit un de moins qu’Oriane Bertone. La jeune française valide l’ensemble du circuit de finale en sept essais, se payant le luxe d’être la seule à valider les quatre zones à vue. Elle décroche donc la médaille d’argent.

Super moment de finale, malgré la fièvre que j’ai eue dans l’après midi et qui a failli m’empêcher de participer. Je n’ai pas réussi à bien grimper mais je réussis quand même les blocs au combat. Bravo à Natalia qui remporte la finale avec un essai de moins que moi sur le B4. Dommage d’avoir loupé le flash au dernier mouv de ce bloc, mais pas de regrets, Natalia a mieux grimpé. Bravo aussi à Camilla, sur le podium avec nous 💪

Ambiance incroyable à l’Argentière, comme tous les ans 😍🤩 »

Oriane Bertone

Pour sa première participation chez les seniors, Oriane Bertone a décroché l’argent © Aurele Bremond

Enfin, c’est l’italienne Camilla Moroni qui complète le podium. Vice championne d’Europe junior de bloc en 2019 et 10ème de la Coupe du Monde de Briançon le week-end dernier, elle mettra neuf essais pour atteindre les tops des quatre blocs.

Duel entre Paul Jenft et Mejdi Schalck !

Chez les hommes, le podium est 100% français. Après avoir très largement dominé le tour de qualification, Paul Jenft s’est lancé dans un duel contre son ami Mejdi Schalck. Car sur les six finalistes, quatre n’enchaîneront aucun bloc, dans ce circuit de finale très relevé.

La victoire s’est donc disputée entre les deux chambériens. Sur les quatre blocs, deux resteront invaincus, ce sont donc sur les deux premiers tracés que la médaille d’or s’est jouée. Avantage à Paul, qui mettra trois essais seulement pour valider les deux premiers blocs, tandis qu’il en faudra quatre de plus à Mejdi pour atteindre les deux prises finales.

Enfin, c’est Antoine Girard qui décroche la médaille de bronze, validant deux zones en cinq essais.

Paul Jenft aura dominé tout au long de la compétition © Aurèle Bremond

Les résultats des finales

+ Les résultats complets

Résultats seniors hommes TAB 2021

Résultats seniors femmes TAB 2021

Où regarder les épreuves d’escalade aux Jeux Olympiques ?

L’escalade fera son entrée aux Jeux Olympiques le mardi 3 août, pour la première fois de l’Histoire. La compétition se déroulera jusqu’au vendredi 6 août. Voici comment suivre la compétition.

Bien que les Jeux Olympiques de Tokyo soient devenus très controversés en raison du Covid-19, l’événement a presque miraculeusement commencé.

Pour les grimpeurs qualifiés, ces Jeux sont devenus la compétition la plus importante de leur carrière. Pour rappel, à Tokyo, le format retenu est un format combiné des trois disciplines vitesse/bloc/difficulté (notons d’ailleurs que la vitesse deviendra le sport le plus rapide des Jeux Olympiques.)

Les trois disciplines se dérouleront donc le même jour. Les scores combinés de ces épreuves permettront de sélectionner huit grimpeurs pour les épreuves finales, qui auront lieu plus tard dans la semaine. Les hommes commenceront leur tour de qualification le mardi 3 août, tandis que les femmes commenceront le leur le mercredi 4 août.

Après les épreuves de qualification des 3 et 4 août, une épreuve finale départagera les athlètes. Les finales auront lieu le jeudi 5 août pour les hommes et le vendredi 6 août pour les femmes. Comme lors des qualifications, les grimpeurs s’affronteront en vitesse puis en bloc et termineront par la difficulté.

Le programme

Il y a sept heures de décalage horaire entre Paris et Tokyo. La grande majorité des épreuves sportives de ces Jeux Olympiques débutera à 1h du matin (heures françaises) pour se terminer vers 15h (toujours heures françaises). Par chance pour les téléspectateurs, les épreuves d’escalade auront toujours lieu en fin de journée à Tokyo, ce qui veut dire qu’elles débuteront en pleine matinée en France. Voici le programme complet heures françaises.

Mardi 3 août:
10h00 – 15h40: Qualifications hommes

Mercredi 4 août:
10h00 – 15h40: Qualifications femmes

Jeudi 5 août:
10h30 – 15h20: Finales hommes

Vendredi 6 août:
10h30 – 15h20: Finales femmes

Live

Toute la compétition sera à retrouver sur le site web de France Télévision, où Charlotte Durif commentera les épreuves. Voici d’ores et déjà les liens qui vous permettront de suivre la compétition (cliquez sur l’image pour accéder au streaming).

Qualifications hommes

Qualifications femmes

Finales hommes

Finales femmes

Le résumé complet des finales de la Coupe du Monde de Briançon !

Les compétitions s’enchaînent, mais ne se ressemblent pas. Ce week-end, les grimpeurs internationaux disputaient la quatrième Coupe du Monde de la saison, et la troisième, en moins de deux semaines. Hier soir s’achevait ainsi la traditionnelle étape de Briançon, devant près de 5000 spectateurs, venus braver les averses.

Si les grands favoris manquaient à l’appel en raison de la proximité de cette compétition avec les Jeux Olympiques, ces finales briançonnaises nous ont tout de même comblé de bonheur. Il y a eu des surprises, des cris de joie, du suspense et des mouvements incroyables tout au long de ces finales.

Retour complet sur les finales de la Coupe du Monde de Briançon 2021.

Une finale masculine très complexe !

Depuis le début du week-end, l’intensité des voies proposées par les ouvreurs malmenait les grimpeurs. 0 top en qualification, 0 top également en demi-finale… Du jamais vu en compétition ! Et la voie de finale n’allait pas se laisser dompter aussi facilement non plus. Comme nous le confiait Hélène Janicot, membre de l’équipe d’ouvreurs sur cette compétition, quelques minutes avant les finales, « la voie est complexe, elle demande beaucoup de gainage et est assez tricky à la sortie du dévers. D’autant plus que nous l’avons ouverte avec des prises que les grimpeurs ne connaissent pas. »

En effet, la voie était très déstabilisante pour nos huit finalistes et nombreux sont ceux à se faire piéger dans la fameuse sortie du dévers « tricky ». Les ouvreurs avaient concocté un mouvement qui consistait à se rétablir en équilibre entre un volume et une grosse prise. Bloqueur dans l’âme, Sean Bailey se fait pourtant rattraper par la gravité à cet endroit, tout comme le suisse Sascha Lehmann ou encore l’ukrainien Fedir Samoilov.

Après sa victoire à Villars et Chamonix, Sean Bailey n’aura pas réalisé le triplé à Briançon © Lena Drapella

Un mouvement de désespoir salvateur pour Stefano Ghisolfi

Après avoir pris la première place des demi-finales hier soir, Stefano Ghisolfi était le dernier compétiteur à se lancer à l’assaut de cette voie de finale. Il négocie bien les premiers mouvements de la voie, jusqu’à réaliser un mouvement incroyable en sortant du dévers. Alors qu’il tient un gros plat dans sa main droite, il doit aller chercher une prise très loin avec sa main gauche, en compression. Mais au moment d’engager le mouvement, son pied gauche, sur lequel il s’appuie de tout son poids, zippe. L’italien est alors éjecté du mur. Mais soudain, dans un élan d’ultime désespoir, il claque sa main gauche à plat sur le gros volume où sont vissées les deux prises. Stefano utilise alors l’adhérence de son avant-bras tout entier et compresse de toutes ses forces pour lutter contre le ballant qui l’entraîne dans les airs. Il parvient alors, au terme d’un effort incroyable, à se reprendre et poursuivre son ascension.

 

Se sachant fortuné de se retrouver encore sur le mur, il réussit ensuite à se rétablir en équilibre, puis avance encore quelques mouvements, avant de chuter à quatre mouvements seulement du relais.

Stefano Ghisolfi décroche ainsi la sixième médaille d’or de sa carrière et grimpe de nouveau sur la première marche du podium quasiment trois ans après sa dernière victoire en Coupe du Monde, datant de septembre 2018, à Kranj, en Slovénie.

Après deux décevantes médailles d’argent à Innsbruck et Chamonix, je voulais la victoire à tout prix à Briançon ! J’ai vraiment failli tomber à la sortie du dévers, mais j’ai réussi à me rattraper de justesse. Je ne voulais pas chuter à cet endroit et, pris de panique, j’ai claqué de la main gauche la seule chose que j’ai trouvée, c’est-à-dire ce gros volume jaune à plat. J’ai compressé de toutes mes forces et j’ai miraculeusement réussi à rester contre le mur. Je ne sais même pas comment j’ai réussi à faire ça ! »

Stefano Ghisolfi

Dmitrii Fakirianov renoue avec le podium

Sur la deuxième marche du podium, on retrouve le russe Dmitrii Fakirianov. Lui qui avait réalisé une saison incroyable en 2016, décrochant deux médailles sur les trois Coupes du Monde auxquelles il participait, était depuis, un peu sorti des radars.

Cette année, il connaît un début de saison mitigé: il rentrait dans le top 10 à Villars, mais terminait 55ème à Chamonix, il y a quelques jours seulement. Il semble toutefois que l’ouverture très résistante proposée ici à Briançon ait particulièrement bien convenu au russe. Troisième de la demi-finale samedi, il décrochait finalement la médaille d’argent hier soir en finale, chutant trois mouvements plus bas que Stefano Ghisolfi.

La grande résistance de Dmitrii Fakirianov lui aura valu la médaille d’argent hier soir © Jan Virt / IFSC

Martin Stranik, le tchèque qui monte, qui monte…

Et un nouveau podium pour Martin Stranik ! Le tchèque de 31 ans semble vivre la saison de sa vie. Après avoir terminé 11ème du classement général en 2019, il connaît depuis quelques jours un pic de performance comme jamais auparavant. À Chamonix, il remportait sa première médaille de bronze en Coupe du Monde de difficulté, après plus de 17 ans de carrière internationale.

Galvanisé par ce premier podium, il signait l’un des meilleurs run de demi-finale samedi soir à Briançon. Et la voie de finale très physique permettra à Martin de profiter de son gabarit de bloqueur. Il ne fait qu’une bouchée de la section la plus déversante du mur, et se paye même le luxe de se retourner vers le public à la sortie du toit. Déséquilibré, il chute quelques secondes plus tard, mais prendra de nouveau la troisième place de cette Coupe du Monde.

À 31 ans, le tchèque Martin Stranik réalise la meilleure saison de sa carrière et signe son deuxième podium consécutif © Jan Virt / IFSC

Un rêve qui se réalise pour Eliska Adamovska !

Personne n’aurait misé sur elle au départ de cette Coupe du Monde. Elle même n’y croit pas.

Non, je rêve, je ne peux pas y croire ! Je n’ai clairement pas les mots pour décrire ce qu’il vient de passer ».

Eliska Adamovska

Ce qu’il s’est passé ? La tchèque Eliska Adamovska a tout simplement remporté la première Coupe du Monde de sa carrière. 67ème du classement mondial en 2019, 80ème en 2018, rien ne laissait penser que la jeune grimpeuse de 20 ans allait s’imposer hier soir à Briançon.

Pourtant samedi, sa carrière prenait déjà un nouveau tournant: en enchaînant la voie de demi-finale, elle gagnait pour la toute première fois de sa vie sa place en finale d’une Coupe du Monde. D’ailleurs, la tchèque avait mis des frissons à tout le public en explosant de joie au moment de réaliser qu’elle faisait partie des huit meilleures.

Hier soir, elle ne s’élançait pas en position de favorite. Pourtant, c’est elle qui montera le plus haut dans cette voie de finale si exigeante physiquement. Très vite, elle dépasse le crux ayant fait chuter toutes les compétitrices avant elle (une petite prise à peine crochetante plantée au beau milieu du dévers, qu’il fallait aller chercher de manière dynamique et précise). Au terme d’un gros combat où on l’entend crier sur chaque mouvement, elle parvient à sortir du dévers et à se rapprocher du relais de la voie. Malheureusement, elle chute, les bras complètement gorgés d’acide lactique, après avoir mis près d’une dizaine de mouvements dans la vue de ses plus proches adversaires.

Au moment de son passage, Eliska Adamovska était déjà assurée de monter sur le podium. Comme samedi soir, elle hurle alors de bonheur, acclamée par tout le public briançonnais, venu en nombre au Parc des Sports, malgré les contraintes sanitaires et les averses venues s’inviter à la fête.

Bien qu’Adam Ondra était absent à Briançon, la République Tchèque était à l’honneur, grâce notamment à la victoire de la jeune Eliska Adamovska © Jan Virt / IFSC

Lucka Rakovec vaincue

Deux grimpeuses restaient encore à passer: la slovène Lucka Rakovec et l’américaine Natalia Grossman, révélation de cette saison 2021. Les deux jeunes femmes, au coude-à-coude depuis le début du week-end, avaient le potentiel pour aller toper cette voie de finale.

La slovène part en première, mais très vite, on sent qu’elle n’est pas dans le tempo de la voie. Dès le début, Lucka se fait une frayeur et est contrainte de redescendre de quelques mouvements pour se reprendre. Elle chute quelques secondes plus tard au beau milieu de la section la plus déversante, sans avoir réussi à trouver le rythme approprié dans cette voie. Elle prendra la 6ème place de la compétition.

Une nouvelle médaille pour l’incroyable Natalia Grossman

Dernière finaliste à s’élancer, Natalia Grossman était la seule grimpeuse encore capable de libérer la voie. Elle trouve très vite le bon rythme et négocie avec facilité les premières difficultés imaginées par les ouvreurs. Elle profite même d’une longue décontraction en plein dévers, avant de poursuivre son ascension. L’américaine est alors la deuxième grimpeuse de la soirée à sortir du monstrueux dévers briançonnais, incliné à plus de 50°. Malheureusement, elle se précipite un peu trop vite pour aller chercher la dernière prise tenue par la tchèque, et ne réussira pas à s’arrêter sur la préhension. Elle termine une nouvelle fois deuxième de ces finales.

Ses résultats cette saison sont incroyables: après avoir fait l’intégralité du circuit international en bloc (et être montée sur le podium de toutes les étapes, remportant même deux manches consécutives), Natalia s’est alignée pour la première fois de sa carrière sur le circuit mondial de difficulté. Bien lui en a pris puisqu’elle décrochait le bronze à Villars, avant de monter sur la deuxième marche du podium de Chamonix et de réitérer cette belle performance hier soir à Briançon.

Une nouvelle médaille d’argent pour Natalia Grossman, la grimpeuse en forme de cette saison 2021 © Jan Virt / IFSC

Vita Lukan, une progression parfaite !

Notons également la belle performance de Vita Lukan en finale hier soir. Après avoir mis du temps à trouver ses sensations dans le début du tracé, la slovène nous fait preuve de son incroyable résistance en parvenant à clipper une dégaine récalcitrante. En effet, elle passera de longues secondes à chercher comment passer sa corde dans une dégaine en plein milieu de la partie la plus physique et sera même contrainte de redescendre de quelques mouvements pour réaliser ce clippage. Elle repart alors de plus belle, jusqu’à atteindre le passage le plus difficile de la voie, un mouvement de croisé sur deux petites réglettes. Cette performance lui permettra de monter sur son premier podium en Coupe du Monde, décrochant la médaille de bronze.

Depuis le début de la saison, Vita Lukan est en parfaite progression. La slovène gagne une place lors de chaque nouvelle compétition. Elle commençait par prendre la 6ème place de la première Coupe du Monde de la saison à Innsbruck, avant de terminer 5ème à Villars, puis 4ème à Chamonix. Hier soir, elle prenait la 3ème place et attend donc avec impatience la prochaine Coupe du Monde, qui aura lieu après les Jeux Olympiques de Tokyo, à Kranj, en Slovénie, les 3 et 4 septembre.

Un premier podium en Coupe du Monde pour la slovène Vita Luckan © Jan Virt / IFSC

Les résultats complets

Femmes

Hommes

Coupe du Monde de Briançon: et les vainqueurs sont……..

La Coupe du Monde de Briançon se termine à l’instant. Chez les hommes, c’est l’italien Stefano Ghisolfi qui s’offre l’or en étant le grimpeur à monter le plus haut dans cette voie de finale, qui restera invaincue. Notons que de toute la compétition, aucun homme n’aura clippé un relais briançonnais, des qualifications jusqu’aux finales. Déjà victorieux l’an dernier ici même à Briançon, l’italien confirme: il est l’un des plus redoutables sur les étapes de Coupe du Monde françaises.

Derrière lui, on retrouve le russe Dmitrii Fakirianov, qui renoue avec les podiums après trois ans d’abstinence. Enfin, c’est le puissant tchèque Martin Stranik qui complète le podium.

Chez les femmes, la victoire est tchèque ! Celle qui nous avait procuré des frissons en descendant de sa voie de demi-finale hier soir est parvenue à s’imposer ce soir. Eliska Adamovska, 20 ans seulement, décroche sa première victoire en Coupe du Monde. Elle ira une prise plus haut que l’américaine Natalia Grossman, qui monte une nouvelle fois sur le podium, son septième de la saison, bloc et difficulté confondus. Enfin, c’est la slovène Vita Lukan qui décroche la médaille de bronze, la première de sa carrière.

Les résultats complets des finales

Dans l’oeil de l’ouvreur: Hélène Janicot nous parle des voies de finale de Briançon

Alors que les ouvreurs viennent de finir de monter les voies de finales hommes et femmes sur le mur de Briançon, nous sommes allés interroger Hélène Janicot, pour en savoir un peu plus sur ce qui attendait les grimpeurs ce soir en finale.

La française fait partie de l’équipe d’ouvreurs sur cette Coupe du Monde, composée d’un autrichien et de deux italiens, dont Alberto Gnerro, habitué à ouvrir des voies très résistantes et « old school » à Briançon. Hélène Janicot, qui apporte une touche féminine dans ce milieu très masculin, ouvrait ainsi la quatrième Coupe du Monde de sa carrière, après avoir déjà tracé des voies lors de précédentes Coupes du Monde à Chamonix et à Inzai, en Chine.

Les deux voies de finale vont être très résistantes, un peu à l’image de ce que l’on a vu jusque là en qualification et en demi-finale. En terme d’intensité, chez les femmes, on a essayé de faire un compromis entre les qualifications qui étaient un peu trop dures et les demi-finales, qui étaient un peu trop faciles. Dans l’ensemble, c’est une voie très résistante qui attend les grimpeuses ce soir, avec une section au milieu bien physique, où il faut prendre des risques sur un mouvement qui consiste à envoyer son pied, et qui n’est pas si simple je pense. La sortie du toit demande un gros engagement sur des mouvements sur petites prises.

Chez les hommes, la voie de finale est complexe, elle demande beaucoup de gainage et est assez tricky à la sortie du dévers. D’autant plus que nous l’avons ouverte avec des prises que les grimpeurs ne connaissent pas.

En traçant ces finales, notre intention était de proposer des voies qui permettent de départager les grimpeurs, tout en proposant un beau spectacle pour le public. Il y aura de beaux mouvements notamment au milieu des deux voies, avec un joli croisé chez les femmes et un jeté chez les hommes.

D’une manière générale, ouvrir sur cette compétition est assez particulier, car il faut savoir que l’on a tracé les voies il y a trois semaines déjà. Compte tenu du programme chargé hier, nous n’avions pas trop le temps hier de retoucher les voies de demi-finales. Sinon, d’un point de vue fonctionnement, nous nous sommes répartis en binômes pour ouvrir et nous avons mixé les duos. Ainsi, j’ai tracé la voie de finale femme aux côtés d’Alberto Gnerro, tandis que c’est Stephan et Martin ont ouvert la finale homme. J’ai ouvert la voie de demi-finale femme avec Martin et c’est Stephan et Alberto qui ont ouvert la demi-finale hommes. Enfin, j’ai tracé les deux voies de qualification des hommes. »

Natalia Grossman et Stefano Ghisolfi remportent les demi-finales à Briançon

Les demi-finales viennent de se terminer à l’instant au Parc des Sports de Briançon. Deux voies aux styles différents attendaient les grimpeurs. Les hommes devaient faire face à un tracé très résistant, qui gagnait en intensité au fil de l’ascension, jusqu’à atteindre un crux en sortie de toit. Chez les femmes, la voie se décomposait en plusieurs parties bien distinctes: une première section plutôt technique, qui demandait de la précision dans les placements, suivie d’un dévers très résistant, avant une fin plus physique, qui malmenait les biceps des grimpeuses.

Cinq femmes domptent le tracé de demi-finale

Le relais de la voie de demi-finale féminine aura été clippé à cinq reprises ce soir. Plutôt à six reprises pour être exact. Car la jeune bulgare de 16 ans Aleksandra Totkova, qui ne cesse de monter en puissance depuis le début de la saison, sera la première de la soirée à clipper le relais de la voie. Mais elle le fera quelques secondes après la fin de ses six minutes réglementaires et sera donc rétrogradée d’une prise au classement. Toutefois, elle fait tout de même partie des huit finalistes de cette Coupe du Monde et disputera demain soir sa deuxième finale consécutive de la saison.

Seule grimpeuse de son pays, la bulgare Aleksandra Totkova participera à la finale demain © Lena Drapella

Pas de doute pour la grimpeuse qui suivra. L’américaine Ashima Shiraishi parviendra à toper la voie en moins de six minutes, remportant ainsi son ticket pour la finale. Ça passe aussi pour la slovène Vita Lukan, qui enchaîne la voie à son tour. Après une cinquième place à Villars et une quatrième place à Chamonix, va-t-elle monter sur le podium demain soir à Briançon ?

L’image forte de cette soirée aura été l’explosion de joie d’Eliska Adamovska. La jeune tchèque de 20 ans, qui participe cette année à sa première vraie saison internationale, atteint elle aussi le bac final de la voie, se qualifiant pour la première fois de sa carrière en finale d’une Coupe du Monde.

Pas de problème non plus pour les deux grandes favorites de la compétition: la slovène Lucka Rakovec et l’américaine Natalia Grossman ont clôturé ces demi-finales en enchaînant la voie à leur tour. Alors qu’elles étaient au coude-à-coude ce matin lors des qualifications, la bataille en finale entre ces deux jeunes femmes s’annonce palpitante !

Lucka Rakovec aura grimpé à la slovène: de manière fluide, souple et précise © Lena Drapella

Démonstration de Sean Bailey, Stefano Ghisolfi confirme

L’intensité de la voie masculine aura dérouté de nombreux grimpeurs. En effet, le tracé de demi-finale aura poussé les 26 grimpeurs dans leur retranchement et personne n’arrivera à en venir à bout.

Sean Bailey n’est pourtant pas passé loin du top. L’américain, qui domine largement le circuit international cette saison après s’être offert trois victoires en Coupe du Monde (bloc et difficulté confondus), continue de nous impressionner. Avec seulement trois jours de repos depuis l’étape chamoniarde, il semble encore en avoir sous le pied. Il nous a livré une véritable démonstration d’escalade en demi-finale ce soir, dépassant avec succès le crux ayant fait tomber de nombreux demi-finalistes. Mouvement après mouvement l’américain avançait mais finissait par chuter en jetant sur le volume de fin.

Sean Bailey semble infatigable cette saison. Demain il s’élancera pour une nouvelle finale de Coupe du Monde © Lena Drapella

Quelques minutes plus tard, Stefano Ghisolfi tombait lui aussi au même endroit. L’italien est l’un des favoris à la victoire ici à Briançon. Vainqueur de cette étape française l’an dernier, Stefano n’a encore pas encore décroché l’or en Coupe du Monde cette saison, après avoir terminé deux fois sur la deuxième marche du podium, à Innsbruck et Chamonix. Ce soir, il s’empare de la première place des demi-finales, juste devant son plus grand rival du moment, Sean Bailey.

Derrière ce duo de tête, on retrouve le russe Dmitrii Fakirianov, qui a fait preuve d’une grande résistance dans cette voie. Il dépasse le crux et chute deux mouvements plus bas que l’italien et l’américain, prenant la troisième place du classement. Il devance d’une place le tchèque Martin Stranik, bloqueur dans l’âme, qui, comme à Chamonix, a réussi à décrocher sa place en finale.

Derrière, c’est très serré. Neuf grimpeurs se tiennent à seulement une prise d’écart. Mais seul le suisse Sascha Lehmann rentre en finale, tout comme le slovène Luka Potocar, l’espagnol Alberto Gines Lopez et l’ukrainien Fedir Samoilov, l’homme des qualifications.

Seul grimpeur olympien présent à Briançon, Alberto Gines Lopez a tenu son rang © Lena Drapella

Une finale en France, sans français

Malheureusement, aucun de nos sept français présents au départ des demi-finales ce soir n’aura réussi à rentrer dans le top 8. La meilleure prestation tricolore de la soirée nous vient de la jeune Camille Pouget, 14ème, qui se fait rattraper par la gravité dans la partie la plus physique de la voie. En 17ème place, on retrouve la locale Salomé Romain, qui chute sur le même mouvement que Camille. Nina Arthaud et Oriane Bertone se font piéger deux mouvements plus bas, tout comme Fanny Gibert, qui perd beaucoup d’énergie en tentant de clipper une dégaine. Elles prennent respectivement les 19èmes, 20èmes et 21èmes places.

Salomé Romain sert des dents dans cette voie de demi-finale © Lena Drapella

Chez les hommes, après avoir clôturé les qualifications ce matin, Joshua Fourteau était l’un des premiers grimpeurs à nous faire découvrir la voie de demi-finale. Il tombe dans la partie la plus déversante du mur, inclinée à plus de 50°, les bras gorgés d’acide lactique et prendra la 23ème place. Sam Avezou, notre deuxième français présent en demi-finale chez les hommes, prend la 16ème place.

Les résultats complets

Femmes

Hommes

La suite du programme

Dimanche 18 juillet:

19h30 – 20h30: Finale hommes
20h30 – 21h30: Finale femmes

Live

Finale

Qualifications de la Coupe du Monde de Briançon: du jamais vu !

Des qualifications de Coupe du Monde avec 0 top ? Oui c’est possible ! Une première dans l’Histoire de l’escalade ? Sûrement. Le niveau était extrêmement exigeant dès l’ouverture de cette Coupe du Monde à Briançon. Un peu à l’image de la finale masculine de Chamonix, les voies étaient d’un niveau physique hors normes. Du jamais vu sur une épreuve de qualification !

Ces qualifications ont donc poussé les grimpeurs dans leur retranchement. Les cris de combat faisaient rage et jamais les compétiteurs n’avaient eu à forcer autant dès les premiers mouvements d’une Coupe du Monde. À ce jeu, certains ont tout de même tirer leur épingle du jeu…

Fedir Samoilov, le sauveur !

Chez les hommes, nombreux sont ceux à devoir leur place en demi-finale à Fedir Samoilov. Alors que tous les compétiteurs se cassent les dents un par un sur un violent pas de bloc situé à mi hauteur de la première voie, l’ukrainien de 24 ans parvient à shunter ce mouvement physique, qui consistait à décroiser dans une position précaire. Lors de son passage, Fedir parvient quant à lui à réaliser une nouvelle séquence de mouvements, bien plus facile, lui permettant de passer avec succès. Le voyant faire ainsi, plus aucun des grimpeurs qui suivra n’optera pour la méthode prévue par les ouvreurs et tous shunteront le passage à la manière de l’ukrainien. Cela a donc permis a de nombreux compétiteurs de grappiller plus d’une trentaine de places au classement et ainsi se retrouver en demi-finale.

© Lena Drapella

Le slovène Luka Potocar, premier des qualifications

En tête du classement chez les hommes, on retrouve le slovène Luka Potocar. Lui qui terminait au pied du podium la saison dernière à Briançon a bien l’intention de prendre sa revanche cette année. C’est notamment lui qui montera le plus haut dans la première voie de qualification et sa belle performance dans la voie 2 lui permettra de s’emparer de la tête de la compétition.

Derrière lui, on retrouve l’italien Stefano Ghisolfi, l’un des grands favoris de cette étape. Notons qu’il sera l’un des seuls compétiteurs à réussir à passer le crux dans la voie 1 en réalisant la méthode pensée par les ouvreurs.

La troisième place revient à un autre slovène, Domen Skofic, qui donnait le ton tôt ce matin en atteignant les derniers mouvements de la voie 2. Personne ne montera aussi haut que lui.

© Lena Drapella

Finaliste à Chamonix, le tchèque Martin Stranik s’empare de la quatrième place. Seul représentant olympien, l’espagnol Alberto Gines Lopez passe aussi en demi-finale, tout comme l’américain Sean Bailey, vainqueur des deux dernières Coupe du Monde de difficulté.

Natalia Grossman, partie pour gagner !

Chez les femmes, la star du moment a tenu toutes ses promesses. Natalia Grossman s’est emparée de la première place des qualifications en établissant la plus haute marque dans la voie 1… Et dans la voie 2. Déjà victorieuse de deux Coupes du Monde de bloc cette saison, elle terminait sur la troisième marche du podium à Villars et sur la deuxième à Chamonix. Est-ce à Briançon que l’américaine va signer sa toute première victoire en Coupe du Monde de difficulté ?

© Lena Drapella

La slovène Lucka Rakovec ne la laissera pas faire aussi facilement. En l’absence de Janja Garnbret, c’est elle qui a pris les rênes de son équipe, en signant la deuxième meilleure performance des qualifications. Elle tombe un mouvement plus bas que Natalia dans les deux voies. Notons d’ailleurs la très belle prestation de la Slovénie: chez les hommes, deux slovènes figurent dans le top 3 et chez les femmes, les cinq grimpeuses présentes au départ de cette Coupe du Monde se qualifient toutes pour les demi-finales.

© Lena Drapella

Sept français passent en demi-finale

L’équipe de France a fait face à ces voies extrêmement difficiles et s’est bien battue. Chez les femmes, c’est Nina Arthaud qui réalise la meilleure performance tricolore de la journée. Finaliste à Briançon l’an dernier, la grimpeuse de 20 ans compte bien réitérer son exploit ce week-end. Elle se classe 8ème des qualifications.

Elle devance de quelques places la jeune Camille Pouget, qui réalise notamment un gros combat dans la voie 1. Elle prend la 13ème place et disputera ce soir sa deuxième demi-finale consécutive de la saison.

Cette fois, ça passe en demi-finale pour Oriane Bertone. Frustrée d’avoir terminé à quelques places du top 26 à Chamonix, notre talentueuse française a pris la 19ème place des qualifications, après de beaux combats dans ses deux voies.

Enfin, Salomé Romain et Fanny Gibert, feront partie des premières à s’élancer dans la voie de demi-finale ce soir. Toutes les deux chutent dans l’un des premiers crux de la voie 2, mais parviennent à remonter au classement dans la voie 1. Elles se classent respectivement 23ème et 24ème des qualifications.

Pas de demi-finale en revanche pour Manon Hily, qui termine 29ème, devançant Nolwenn Arc 37ème, Selma Elhadj Mimoune 40ème, Saula Lerondel 42ème et Kintana Iltis 45ème.

© Lena Drapella

Chez les hommes, nos espoirs de médaille reposeront sur les épaules de seulement deux français. Bien que dix grimpeurs tricolores étaient présents au départ ce matin, Sam Avezou est l’un des deux seuls à se qualifier pour les demi-finales. Comme de nombreux autres athlètes, il chute dans le pas de bloc à mi-voie du premier tracé. Heureusement, il parvient à bien négocier le début ultra résistant de la voie 2 et terminera 20ème.

Derrière lui, on retrouve Joshua Fourteau, 23ème. Dernier compétiteur à passer dans la voie 2, il profite lui aussi de la méthode de l’ukrainien pour passer le pas de bloc. Et même s’il explose juste après, sa performance suffira à le faire entrer en demi-finale de cette Coupe du Monde.

Déception pour Léo Avezou, qui manque la demi-finale à une valorisation près. Il fait partie des premiers non-qualifiés pour la suite de la compétition. Alistair Duval repart également frustré de ce tour de qualification. Il chute au tout début de la voie 2, prenant provisoirement la dernière place du classement. Or, il profite de la méthode de Fedir Samoilov dans la voie 1 pour passer le crux, mais tombera juste après. Ça ne suffira malheureusement pas pour passer en demi-finale, à trois places près.

© Lena Drapella

Mejdi Schalck, qui s’était révélé à Briançon l’année dernière en rentrant en finale, n’aura pas la chance de revivre une nouvelle finale en France. Il prend la 32ème place. Il devance Diego Fourbet 40ème, Nao Monchois 41ème, Arsène Duval 44ème, Paul Jenft 51ème (qui comme Alistair tombe au tout début de la voie 2) et Hugo Parmentier 54ème.

Les résultats complets

Femmes

Hommes

La suite du programme

Samedi 17 juillet:

19h30 – 22h00: Demi-finale

Dimanche 18 juillet:

19h30 – 20h30: Finale hommes
20h30 – 21h30: Finale femmes

Live

Demi-finale

Les infos pratiques sur la Coupe du Monde de Briançon

Alors que la Coupe du Monde de Chamonix s’est achevée il y a quelques jours seulement, une nouvelle étape mondiale attend les grimpeurs aujourd’hui: c’est parti pour la Coupe du Monde de Briançon !

La plupart des grimpeurs internationaux n’ont donc pas quitté la France, puisqu’ils se sont donné rendez-vous dès aujourd’hui au Parc des Sports de Briançon, pour disputer la quatrième manche mondiale de la saison. Toutefois, si plusieurs grandes têtes d’affiche manquaient à l’appel à Chamonix, ils seront encore plus nombreux à être absents à Briançon.

Ainsi, seul un grimpeur olympien a fait le choix de participer à cette compétition: l’espagnol Alberto Gines Lopez. Les 39 autres grimpeurs qui participeront aux Jeux Olympiques dans un peu moins de trois semaines ont tous décidé de faire l’impasse sur Briançon. Cela laisse donc la chance à d’autres grimpeurs de réaliser des coups d’éclat lors de cette compétition.

Nous aurons ainsi l’occasion de voir si l’américain Sean Bailey peut remporter sa troisième médaille d’or consécutive, ou si sa compatriote Natalia Grossman peut décrocher une médaille d’or en plus de ses médailles de bronze et d’argent en difficulté. Peut-être que la bulgare Aleksandra Totkova, âgée de 16 ans seulement, montera sur la plus haute marche après avoir décroché sa première médaille en Coupe du monde à Chamonix.

L’équipe de France

Pour cette nouvelle manche de Coupe du Monde qui se déroule en France, nous retrouverons vingt français au départ des qualifications:

Femmes

  • Camille Pouget
  • Fanny Gibert
  • Salomé Romain
  • Nina Arthaud
  • Manon Hily
  • Nolwenn Arc
  • Oriane Bertone
  • Saula Lerondel
  • Selma Elhadj Mimoune
  • Kintana Iltis

Hommes

  • Paul Jenft
  • Joshua Fourteau
  • Nao Monchois
  • Léo Avezou
  • Sam Avezou
  • Diego Fourbet
  • Mejdi Schalck
  • Arsène Duval
  • Alistair Duval
  • Hugo Parmentier

Le programme

Samedi 17 juillet:

9h00 – 16h00: Qualifications hommes et femmes
19h30 – 22h00: Demi-finale

Dimanche 18 juillet:

19h30 – 20h30: Finale hommes
20h30 – 21h30: Finale femmes

Pass sanitaire

Aucune jauge maximale n’a été fixée, et l’événement reste gratuit. Toutefois, le pass sanitaire sera obligatoire, notamment pour assister aux demi-finales et aux finales de la Coupe du Monde.

Le port du masque sera également obligatoire et il faudra bien entendu appliquer l’ensemble des gestes barrières (respect des règles de distanciation sociale pour tous, respect du sens de circulation mis en place, désinfection régulière des mains,…).

Infos complémentaires ici

Live

Demi-finale

Finale

Le Mondial de l’escalade, 30 ans que ça dure !

C’est en 1989 que l’évènement voit le jour grâce à une volonté d’accueillir un évènement estival majeur dans le Briançonnais. Très vite, le Mondial devient alors un évènement reconnu par la fédération internationale et des grimpeurs venus des 4 coins de la planète s’affrontent sur le mur encore visible à Villeneuve, village au coeur de Serre Chevalier Vallée.

En 1999, sous l’égide du guide regretté Philippe Ligerot, la manifestation grandit. En 2009, le Mondial de l’escalade déménage alors de quelques kilomètres vers un lieu théâtral : les anciennes casernes militaires de Berwick à Briançon, que l’évènement fait revivre le temps d’une semaine pour un spectacle grandiose.

En 2018, le Mondial déménage à nouveau vers un lieu tout aussi majeur : le Parc des Sports de Briançon. Il reste plus que jamais une vraie fête entièrement gratuite d’une semaine qui célèbre la montagne sous toutes ses formes. Compétitions pour les jeunes et vétérans, initiation à l’escalade et autres sports de montagne, projections de films et expositions, salon d’exposants… Il y en a pour tous les goûts ! Un vrai coup de boost pour le tourisme et l’économie locale, qui draine pas moins de 20 000 visiteurs à Briançon et Serre Chevalier Vallée.

Après la difficulté, le Mondial s’ouvre peu à peu vers la vitesse et le bloc en proposant des épreuves d’escalade combinée pour les plus jeunes. Et pourquoi pas dans un futur proche une étape de Coupe du Monde de vitesse…?

Six médailles françaises sur la Coupe du Monde handi-escalade de Briançon !

Hier se déroulait la deuxième Coupe du Monde handi-escalade de la saison. Après avoir fait un carton plein lors de la première manche à Innsbruck, l’équipe de France a de nouveau très largement dominé cette compétition, en remportant six médailles: quatre d’or et deux d’argent.

Solenne Piret reste indétrônable !

Dans la catégorie AU2 (amputé d’un avant-bras), Solenne Piret a raflé une nouvelle médaille d’or ! Comme à Innsbruck, la française a donné le ton dès les phases de qualification: elle sera la seule à enchaîner la première voie, puis, l’unique grimpeuse à atteindre le relais de la deuxième voie. Un double top qui lui permettait donc de s’élancer en tant que grande favorite hier soir. Dans la voie de finale, Solenne dépasse rapidement ses deux concurrentes, mais chute à quelques mouvements de la fin à cause d’une zipette.

Une médaille d’argent pour Lucie Jarrige

En catégorie RP3 (Force, stabilité ou amplitude limitée), Lucie Jarrige est montée sur la deuxième marche du podium. Troisième des qualifications, elle parvient à améliorer sa place en finale, bien que la voie n’était pas réellement dans son style de prédilection. Il s’agit de la première médaille d’argent que remporte Lucie, plutôt habituée à monter sur la première marche du podium (sur les neuf compétitions internationales auxquelles elle a participé depuis le début de sa carrière, elle a remporté à sept reprises la victoire).

Un duel au sommet pour Romain Pagnoux et Mathieu Besnard

Toujours en catégorie RP3 (Force, stabilité ou amplitude limitée), mais chez les hommes cette fois, deux français se sont disputé la victoire: Romain Pagnoux et Mathieu Besnard. Et ce n’est pas la voie de finale qui départagera nos deux grimpeurs puisque tous deux atteindront le top de la voie. Ce sont donc les résultats des qualifications qui permettront à Romain de décrocher la médaille d’or, devant Mathieu Besnard, qui repart avec la médaille d’argent.

Dans cette même catégorie, Elie Toesca, qui participait à sa première compétition internationale, prend la 10ème place.

Une médaille d’or qui se joue au chrono pour Bastien Thomas !

En catégorie RP2 (force, stabilité ou amplitude limitée), il a fallu que les juges sortent le chrono pour déterminer le vainqueur de cette Coupe du Monde. En effet, le duel a été serré entre le français Bastien Thomas et l’israélien Moi Michael Sapir. Ils étaient les deux seuls en qualification à enchaîner les deux voies, et seront également les deux seuls grimpeurs à topper la voie de finale. Mais la médaille d’or revient à notre français Bastien Thomas, qui aura mis seulement 2 minutes et 37 secondes pour atteindre le relais, soit plus d’une minute de moins que l’israélien.

Livien Langlois, qui prenait le départ de sa première compétition internationale termine 13ème.

Thierry Delarue continue son incroyable moisson de victoires !

En catégorie AL-2 (amputé d’une jambe ou déficience d’un membre), Thierry Delarue s’est offert une nouvelle médaille d’or ! Premier des qualifications, il dominera de nouveau en finale en étant celui à monter le plus haut dans la voie. À 43 ans, Thierry peut donc encore se vanter d’avoir remporté toutes les compétitions internationales auxquelles il a pris part !

Une cinquième place pour Mélissa Cesarone

En catégorie B3 (acuité visuelle entre 2/60 et 6/60 et champ visuel entre 5% et 20%), la cadette de l’équipe de France handi-escalade, Mélissa Cesarone, a décroché la 5ème place. Elle qui participe à sa première compétition mondiale à 19 ans, a loupé de peu la finale. Elle réalisera la troisième meilleure performance dans la voie 2 de qualification, mais chutera à quelques mouvements des meilleures dans la voie 1.

Les résultats des autres catégories non représentées par la France:

Catégorie B3 (acuité visuelle entre 2/60 et 6/60 et champ visuel entre 5% et 20%)

Catégorie RP1 (force, stabilité ou amplitude limitée)

Le replay des finales

Dans l’oeil de l’ouvreur: Mike Fuselier revient sur la Coupe du Monde de Chamonix

Mike Fuselier était l’un des quatre ouvreurs présents sur la Coupe du Monde de Chamonix. Sa mission: tracer les voies de qualification, de demi-finale et de finale, dans le but de départager les grimpeurs. Nous avons souhaité avoir son retour sur cette compétition, où beaucoup de choses se sont déroulées.

Il revient ainsi en exclusivité pour nous sur les conditions météos, l’absence des grands favoris, les nombreux tops dans la voie de demi-finale femme et la façon dont l’équipe d’ouvreurs a travaillé pour tracer toutes les voies de cette Coupe du Monde de difficulté.


« Pour l’ouverture de la Coupe du Monde de Chamonix, nous étions 4 ouvreurs :

  • Marcin Wszołek (POL), le chef ouvreur
  • Florian Murnig (AUT)
  • Vincent DE GIROLAMO (FRA)
  • Et moi

L’entente au sein de l’équipe était parfaite et nous avons travaillé toute la semaine dans une très bonne ambiance. Marcin et Flo se sont plus occupés de l’ouverture de la demi-finale et de la finale homme, Vincent et moi de la demi-finale et de la finale femme.

Nous avons eu une semaine compliquée au niveau météo surtout en début de semaine au moment de tracer les ½ et les finales.

La météo est venue complexifier le travail des ouvreurs.

La phrase de la semaine :  Vincent et moi étions dans la nacelle en haut du mur, en train de visser la voie de finale femme. Marcin, qui faisait une montée de calage dans la voie homme, s’arrête à notre niveau, et, pendu dans son harnais, regarde l’aspect général de la voie des femmes. Il marque un temps d’arrêt et nous regarde en disant (Marcin parle très bien français) : « Elle est pas là Janja… ». Mais Janja n’était pas la seule absente de cette étape. En effet, d’autres têtes de série ont fait le choix de se préserver en vue des J.O qui auront lieu dans un peu moins de 3 semaines. Il fallait donc bien prendre cela en compte pour caler les voies.

Les qualifications se sont globalement bien passées et l’intensité que nous avions proposée était correcte.

Malheureusement avec une météo plus que compliquée, le choix a été fait de faire grimper les ½ finales homme et femme en même temps. Ce qui nous a laissé 2 heures pour démonter toutes les voies de qualif et remonter les deux ½ finales.
Nous étions bien dans le rush et n’avons pas eu le temps de nous poser pour réfléchir aux différentes options de calage qu’on avait dans les voies. La ligne des hommes a bien fonctionné. Mais oui, la voie des femmes était bien trop facile.

Voici notre analyse : En l’absence de quelques habituées des finales, nous pensions proposer une voie qui permette à 2-3 filles de toper la voie. Mais force est de constater que le style physique de la voie ne les a pas vraiment mis en difficulté. Et en plus ce soir-là, contre toute attente, ça collait !! En tant qu’ouvreurs, nous n’avons pas passé un très bon moment, j’imagine que le public non plus et encore moins les grimpeuses.

Il fallait donc rectifier le tir pour les finales et bien sûr procéder à quelques modifications (surtout pour la voie des femmes). Mais toute la difficulté était de faire des changements objectifs sans pouvoir essayer le moindre mouvement (trop de monde qui se baladait sur la place du Mt Blanc). Nous avons donc remonté les finales le matin et pris le temps de décortiquer chaque mouvement en pensant au ressenti que nous avions quelques jours plus tôt en calant ces voies.

Les choix que nous avons faits pour les filles se sont révélés être les bons. Pour les hommes il y avait encore trop de complexité dans cette voie particulièrement intense, et la moindre erreur était fatale. Certains (public) ont particulièrement apprécié ce style de voie et d’autres sont restés sur leur faim.

Pour conclure: je dirais que l’ouverture n’est pas une science exacte, qu’il faut beaucoup d’expérience et une bonne connaissance des compétiteurs pour proposer une voie cohérente. Qui soit originale, spectaculaire et télégénique. Une voie dans laquelle les grimpeurs/euses peuvent s’exprimer (gabarits) et se faire plaisir (oui, ça compte). Qui ne mette pas les grimpeurs/euses en danger. Que le travail des juges soit pris en compte. Qui puisse créer un classement.

La recette est parfois compliquée, mais si c’est pour sortir un bon gâteau à la fin, ça vaut le coup.

La joyeuse grimpe à tous. »

Mike

Pass sanitaire obligatoire dans les salles d’escalade au 21 juillet 2021

Le monde de l’escalade n’échappe pas aux nouvelles obligations liées au pass sanitaire, annoncées ce lundi 12 juillet par le Président de la République.

Ainsi, l’Union des Salles d’Escalade (UDSE) publiait dès le lendemain des nouvelles annonces un communiqué sur les conséquences à venir pour les salles d’escalade.

Le pass sanitaire devient obligatoire pour aller grimper

Le pass sanitaire (c’est-à-dire un test négatif ou une vaccination complète et active) sera obligatoire pour accéder à nos salles d’escalade dès le mercredi 21 juillet 2021, étant entendu que les salles d’escalade sont dans leur immense majorité des établissements recevant du public ayant déclaré des jauges de plus de 50 personnes. Pour les établissements déclarant moins de 50 personnes, la même mesure s’appliquera le 1er août 2021.

Les salariés, coachs et intervenants dans les salles d’escalade n’échappent pas à la règle

Pour les salariés, les extras, les coachs indépendants et tous les intervenants des salles d’escalade, le pass sanitaire sera obligatoire à partir du 15 septembre 2021. Rappelons qu’au 1er octobre 2021, les tests PCR deviendront payants, une contrainte supplémentaire pour tous ceux qui ne seront pas vaccinés.

Ce que l’UDSE demande

Suite aux annonces gouvernementales, voici ce que l’Union des Salles d’Escalade a demandé:

« 1/ La fin des mesures discriminatoires liée à la taille des établissements. Nos salles d’escalade sont grandes, aérées, et la distanciation est importante. Application du pass sanitaire pour tous le 1er août 2021 quelle que soit la taille et la jauge des établissements.

2/ Nous comprenons très bien que la date du 15 septembre 2021 doit permettre à tous nos salariés, intervenants,et travailleurs indépendants de nos salles d’escalade de se faire vacciner. Mais nous avons besoin de réponses claires sur ce qu’il sera possible de faire de ceux qui refusent la vaccination après la date du 15 septembre 2021.

3/ Afin de résoudre l’ubuesque problème des congés payés non soldés, nous demandons une nouvelle prise en charge par l’État de 10 jours de congés payés sur le modèle de celle déjà mise en place janvier février 2021.

4/ Nous demandons le maintien du dispositif de chômage partiel complet pour l’ensemble des salariés de notre secteur, afin de pouvoir faire face à la baisse de fréquentation que va entraîner le pass sanitaire obligatoire à partir du 21 juillet. Nos clients sont jeunes et dans leur immense majorité ils ne sont pas vaccinés, nos salles d’escalade vont fortement en pâtir. Pour compenser ces pertes notre seule ressource est de baisser notre masse salariale et donc de pouvoir faire bénéficier nos salariés du chômage partiel au moins jusqu’au 30 octobre 2021.

Les salles d’escalade représentées par l’Union Des Salles d’Escalade, syndicat majoritaire de la profession, participent activement à la lutte contre l’épidémie. Nous demandons au gouvernement de nous donner les moyens de faire face aux exigences qu’il nous impose. »

Dans les prochains jours, des réunions vont se tenir dans les ministères, l’UDSE sera représentée et nous partagera les réponses que doivent apporter le gouvernement.

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