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Rendez-vous dans deux ans pour les J.O de Paris 2024 !

C’est officiel : les épreuves d’escalade des Jeux Olympiques de Paris 2024 se dérouleront du 5 au 10 août.

Le décompte est lancé. Dans deux ans jour pour jour, les épreuves d’escalade des J.O de Paris 2024 seront lancés.

Si des sports débuteront dès le 24 juillet 2024, (le handball, le rugby et le football ouvriront le bal), l’escalade fera son entrée douze jours plus tard, le lundi 5 août 2024, durant six jours consécutifs !

C’est le site du Bourget, à Paris, qui accueillera les épreuves et les 68 grimpeurs olympiens (28 athlètes pour la vitesse et 40 pour le combiné bloc/difficulté). Il faut savoir que le centre d’escalade du Bourget est le seul équipement sportif construit spécifiquement pour Paris 2024, avec le Centre Aquatique Olympique de Saint-Denis. Il sera doté de six murs d’escalade, spécialement construits pour les Jeux : trois murs dédiés à l’entraînement et l’échauffement (2 indoor et 1 outdoor) et trois murs dédiés à la compétition, situés en extérieur.

6000 spectateurs pourront assister aux 4 épreuves prévues : le combiné masculin bloc/diff, le combiné féminin bloc/diff, ainsi que les épreuves de vitesse hommes et femmes.

Voici le programme complet

Lundi 5 août 2024
10h00 – 14h00
Qualifications bloc hommes et qualifications vitesse femmes
Mardi 6 août 2024
10h00 – 14h00
Qualifications bloc femmes et qualifications vitesse hommes
Mercredi 7 août 2024
10h00 – 13h15
Qualifications difficulté hommes et finales vitesse femmes
Jeudi 8 août 2024
10h00 – 13h15
Qualifications difficulté femmes et finales vitesse hommes
Vendredi 9 août 2024
10h15 – 13h20
Finales bloc/diff hommes
Samedi 19 août 2024
10h15 – 13h20
Finales bloc/diff femmes

 

Comment se procurer des places pour les Jeux Olympiques ? Un système inédit !

Dix millions de billets seront commercialisés pour les Jeux Olympiques. Mais alors comment se procurer ces places pour assister aux épreuves olympiques ? Le comité d’organisation de Paris 2024 va lancer un système inédit.

Il faudra se rendre dès décembre 2022 sur une plateforme en ligne pour s’inscrire à un tirage au sort et potentiellement se voir attribuer un créneau d’achat. Ainsi, à partir de février 2023, les plus chanceux pourront choisir leurs billets selon l’ordre établi par le tirage au sort.

Si je suis la première personne tirée au sort, j’ai accès pendant plusieurs heures à tous les billets. Si j’ai le deuxième créneau d’achat, j’ai accès à tout, moins ce qu’a acheté le premier. C’est intéressant parce que ça permet de désengorger le système en amont. Ça permet d’avoir la certitude de ce que l’on achète réellement. Les places seront centralisées mondialement sur la plateforme. »

Michaël Aloïsio, directeur général adjoint du comité d’organisation des Jeux olympiques (COJO) de Paris 2024.

Jonathan Siegrist libère un nouveau 9b aux US

Un nouveau 9b vient de fleurir à travers le monde ! Son nom ? « Event Horizon ». On le doit à Jonathan Siegrist, célèbre falaisiste américaine de 36 ans, qui vient d’en signer la première ascension !

C’est dans le secteur 5G, près de Las Vegas, que Jonathan Siegrist a une nouvelle fois frappé. « Event Horizon » est en fait une arrivée directe de « Nu World », un 9a+ que l’Américain a ouvert en 2020.

« Je me sentais plus en forme que jamais après mon retour d’Espagne, alors en ajoutant à cela un peu d’entraînement, je me suis directement mis au travail sur ce monstre », a déclaré Siegrist. « C’était un réel plaisir de débloquer les méthodes et de me mettre au défi dans cette voie, pourtant, j’étais assez convaincu que je n’aurais pas le temps de l’enchaîner avant de rentrer. »

La voie comporte trois sections difficiles. La première est un pas de bloc long et exigeant. La suivante est un crux sur de petites arquées. Et la dernière, un passage technique rési, sans repos jusqu’au relais.

« J’étais persuadé que si je passais les deux premiers pas de blocs, j’arriverais à terminer la voie. » Le premier pas de bloc est l’équivalent d’un 8B bloc, tandis que le second vaut 7C+/8A.

« En réalité, lorsque l’essai parfait est arrivé, je me battais jusqu’à la mort dans les derniers mètres. Je hurlais et je me demande encore comment je tenais dans les derniers mouvements. »

Il s’agit du quatrième 9b que Jonathan Siegrist enchaîne, son premier datant de 2018. Au total, l’Américain de 36 ans compte maintenant plus de 70 voies dans le neuvième degré.

Angie Scarth-Johnson enchaîne son deuxième 9a… à seulement 18 ans !

La jeune grimpeuse australienne Angie Scarth-Johnson, 18 ans seulement, a signé la première ascension féminine de « Victimas Perez », le second 9a de sa carrière !

Elle n’a que 18 ans mais vient déjà de clipper le relais de son deuxième 9a ! Angie Scarth-Johnson avoue vivre « un véritable rêve ».

À 17 ans seulement, elle rentrait l’an dernier dans le neuvième degré en enchaînant « Victimas del Futur » 9a. Voilà que quelques mois plus tard, elle confirme dans le niveau, en réalisant cette fois « Victimas Perez ». Ce 9a de Margalef, libéré par Ramon Julian en 2008, remonte le célèbre dévers de Raco de Finestra, en connectant « Samfaina » 9a à « Mejorando Imagen » 9a également, en passant par une traversée imaginée par Chris Sharma.

Cette voie ultra résistante, enchaînée par les plus grands falaisistes, comme Iker Pou, Daniel Woods, Jorge Diaz Rullo, Adam Ondra ou encore Alex Megos, compte plus de 60 mouvements. Angie Scarth-Johnson aura passé plus de 50 séances à travailler la voie, tombant à 15 reprises dans le tout dernier mouvement !

Un de mes plus grands rêves 😍 Après être tombée de nombreuses fois sur ce dernier mouvement pendant des semaines, j’ai enfin pu enchaîner cette voie, c’est incroyable ! 🙃

Il y a quelques semaines, j’ai remarqué que la température grimpait plus vite que la normale pour cette période de l’année, mais je ne voulais pas laisser tomber cette voie pour cette saison. Alors, j’ai persisté et j’ai décidé de faire des allers-retours réguliers à Margalef quand les conditions s’y prêtaient, ce qui signifiait donc se lever tôt et planifier mes journées en fonction de la météo 💨

Mon plan maintenant, c’est de m’entraîner pour Céüse, afin de continuer le combat dans mes projets 😄💪

Merci à tous ceux qui m’ont aidé tout au long du chemin❤🥰 »

L’année dernière, Scarth-Johnson est devenue la première Australienne à grimper un 9a, avec « Victimas del Futur » à Margalef. À 9 ans, elle enchaînait son premier 8b, une année avant de devenir la plus jeune grimpeuse de l’Histoire à enchaîner un 8c, à l’âge de 10 ans. Elle s’est ensuite rendue en Amérique du Nord où elle a réalisé « Lucifer » 8c+ à Red River Gorge, à 12 ans, avant de clipper le relais de son premier 9a cinq ans plus tard.

Des prises modifiées dans les voies dures de Margalef – Altered holds in Margalef’s hardcore routes

5 juin 2022 à 15:15

Le grimpeur fort espagnol Beto Rocasolano a réalisé hier une sortie retentissante sur les réseaux sociaux, expliquant photos à l’appui que depuis quelques mois, des modifications de prises existantes dans des voies mythiques et dures du secteur Finestra de Margalef ont été constatées, notamment dans les 9a de “Victimas Perez” et de “Gancho Perfecto”.

“Ce conflit génère des tensions au sein de la communauté locale puisque personne ne sait ce qui se passe, bien que nous soyons tous d’accord pour dire qu’il s’agit d’un énorme manque de respect envers les précédents ascensionnistes et quiconque qui a investi du temps et de l’enthousiasme à essayer ces voies. Nous voudrions lancer un appel à toute la communauté pour qu’elle prenne conscience de ce qui se passe ici à Margalef. Au final, cela ne fait qu’éroder la réputation et la difficulté de ces voies emblématiques.”

Un pavé dans la mare qui arrive juste après la première féminine de “Victimas Perez” intervenue cette semaine. En effet, la jeune grimpeuse australienne Angie Scarth-Johnson, 18 ans s’est justement payé le luxe de répéter “Victimas Perez” en guise de second 9a cette semaine s’est donc sentie visée par les critiques, les révélations étant dévoilées juste après son ascension. Angie vient donc de répondre à la polémique en expliquant son ressenti.

“Immédiatement après la réussite du désormais tristement célèbre “Victimas Perez”, certains grimpeurs de la communauté ont exercé une forte pression sur moi pour parler de l’apparition de prises modifiées à Finestra dans des voies de top niveau. De ma part notamment sur les prises sur “Perez”.

La raison pour laquelle je n’ai rien mentionné de tout cela dans mon message initial après avoir croité la voie était que je ne savais pas trop comment m’y prendre. Je crois aussi que c’est quelque chose qui mérite son propre article, en fin de compte, cela n’a rien à voir avec ma répétition, mais plutôt sur la tragédie des itinéraires historiques modifiés pour s’adapter aux séquences personnelles d’un individu. La vérité est que, bien que jamais mentionnée par personne auparavant, cela se passe depuis des années à Finestra et je suis curieuse de savoir pourquoi les choses n’ont jamais été dites auparavant. Bien que je n’aie jamais eu d’expérience personnelle avec cela jusqu’à présent, j’ai déjà entendu parler de ces situations grâce aux locaux.

Comme je l’ai mentionné dans mon post précédent, le temps cette saison n’a pas été le meilleur et par conséquent, très peu de grimpeurs, principalement des locaux, grimpaient à Finestra. J’ai laissé Margalef un court moment pour me détendre l’esprit, quand je suis revenue pour essayer la voie, j’ai tout de suite remarqué une différence avec l’une des arquées, certaines fossettes dans la réglette avaient été ôtées, rendant finalement la prise plus difficile à tenir. “Victimas Perez” partage son départ avec la voie voisine “Gancho” et Jorge Diaz-Rullo a découvert plus tard que l’utilisation de cette arquée avec l’autre main pour grimper dans “Gancho” rendait la prise meilleure. Bien qu’il soit devenu évident que cette prise a été modifiée pour un autre itinéraire, “Victimas Perez” serait à jamais victime de cette modification.

Ma réponse initiale à cela a été de vérifier minutieusement l’intégralité de l’itinéraire. J’ai ensuite découvert que la dernière prise avait été poncée en une prise plus lisse et sans bord, supprimant le rebord qu’il y avait autrefois. C’était dévastateur et j’étais complètement incrédule. Jorge a alors grimpé dans la voie après moi et a confirmé ma découverte.

Après ces constatations, j’ai voulu faire prendre conscience de la situation, j’en ai parlé à d’autres grimpeurs locaux en leur suggérant d’essayer eux-mêmes l’itinéraire. Le but ici est vraiment juste d’arrêter cette affaire de taillage en la rendant publique. Depuis que j’ai terminé l’itinéraire, il y a eu de nouvelles découvertes faites par d’autres grimpeurs ; pas plus tard qu’hier de nouvelles potentielles modifications de prises ont été détectées. (Je n’ai pas été à Margalef depuis ces nouveaux développements, donc je ne les ai pas vus par moi-même et je ne peux pas en parler).

En ce qui concerne ce qui s’était passé avec moi et les prises nouvellement modifiées, j’ai dû passer les quelques jours suivants à réaffiner et me réhabituer à ces nouvelles méthodes alors que je connaissais déjà par cœur les anciennes, du coup les changements m’ont affectée de manière très négative. Reconnaissant que je suis la première femme à avoir vraiment essayé cette voie, mes méthodes sont extrêmement différentes de celles des hommes. Cela signifie que je remarquais vraiment les choses quand elles changeaient.

Je suis consciente qu’il y aura des questions pour savoir si les itinéraires ont été facilités, notamment la version que j’ai réalisée. “Victimas Perez” n’a pas été simplifié, il n’y a pas de nouveau bac magique qui est apparu dedans. Les seuls changements apportés concernaient les séquences communes, mais “Gancho” a peut-être été modifié de manière plus spectaculaire…

Enfin, veuillez respecter la culture honnête de l’escalade, toutes les voies, le travail acharné des autres, et bien-sûr nos secteurs et la nature.”

C’est tout de même incroyable et consternant qu’en 2022, cette problématique des années 80/90 avec des prises modifiées dans une voie déjà enchainée revienne sur le devant de la scène. Espérons que cela reste des actes isolés comme au début des années 2000 sur Fontainebleau avec un déséquilibré qui avait dégradé quelques blocs mythiques. Il est vraiment important que la communauté prenne soin des voies d’escalade et du rocher en général (brossage, nettoyage à l’eau, enlever les traits, se nettoyer les pieds avant de grimper,…) de manière à léguer aux jeunes générations un terrain de jeu le moins dégradé possible. Il est aussi urgent que les grimpeurs professionnels, les marques, et acteurs médiatiques de notre activité montrent l’exemple et véhiculent les bonnes pratiques, ce qui n’est pas toujours le cas. A bon entendeur…

Photo: Jorge Diaz-Rullo

Strong Spanish gun Beto Racasolano made a post on IG with photos claiming some holds in hardcore routes from Finestra sector, Margalef have been altered.
Over the last few months several holds have been enhanced on some of the famous routes in the sector of finestra, Margalef. To be precise – in Victimaz Perez and Gancho Perfecto.
This is generating tension among the local community as nobody knows what is happening. This is disrespectful towards the previous ascents and anyone that invested time and effort into these routes.
We would like to raise awareness among the wider community of this situation in Margalef. In the end this just erodes the reputation and difficulty of these emblematic routes.


A sad news who arrived just after the impressive send of “Victimas Perez” this week by young Australian Angie Scarth-Johnson (18 years old) for her second 9a (first female ascent of the route). Angie naturly felt involved by the polemic and she just posted a message in order to clarify the situation and sharing her opinion.

“Immediately After sending the infamous ‘Victimas Perez’ there was a lot of pressure placed upon me by some climbers within the community to talk about the appearance of modified holds along the Finestra wall and its top end routes . On my part particularly about the holds on Perez.

The reason I did not mention any of this in my initial post after ticking off the route was because I was not sure how to go about it all. I also believe This is something that deserves its own post, aside from my ascent of “Victimas Perez”, at the end of the day it has nothing to do with my send but rather the tragedy of historic routes being altered to fit an individuals personal sequences. The truth is , though never mentioned by anyone before, this has been something that’s been happening for years along the Finestra wall and its top end routes and I’m curious as to why things have never been said before Though I’ve Never had a personal experience with this until now , I have heard of these situtions amongst locals before.

As I mentioned in my previous post, the weather this season hasnt been the best and as a result, very few climbers , mostly locals were climbing along finestra wall this season. I left Margalef for a short time to relax my mind, when I returned to try the route, I immediately noticed a difference in one of the crimps, certain dimples in the hold had been removed ultimately making it harder to hold. “Perez” shares the start with a neighbouring route called “Gancho” Jorge Diaz-Rullo later discovered, that using this crimp with the other hand to climb toward ‘Gancho’ was now a more positive crimp. Although it had became apparent this hold was altered for another route, “Victimas Perez” would still become a victim of this alteration.

My initial response to this was to thoroughly check the entire route, I then discovered the last hold had been sanded down to more of a smooth edgeless pocket, removing the sharpness there once was. This was devastating and I was in complete disbelief. Jorge would then climb after me to confirm my discoveries once again.

After these findings i wanted to bring awareness to the situation, I mentioned it to other local climbers suggesting to try the route themselves. The goal here is really just to stop this chipping buisness by making it public. Though since I completed the route, there has been new discoveries made by other climbers just yesterday about there potentially being additional holds modified. (I have not been in margalef since these new developments so I haven’t seen them for myself and I can’t speak for it).

As far as what had happened with me and the newly altered holds, I went onto spending the next few several days re-refining and building confidence in the betas I once knew so well, the changes effected my in a very negative way, Recognising that I am the first woman to have really tried this route, my betas are extremely different in almost every sequence to the typical man. This meant I really noticed things when they changed.

I’m aware there will be questioning as to whether the route was made easier and therefore I sent. Victimas Perez was not made ‘easier’ there is no new magical jug in the route. Only changes made were on the sequences, however Gancho may have been more dramatically changed.

Finally, Please respect the honest culture in climbing, all routes, the hard work of others, and of course our sectors and nature.”

It’s quite incredible and appalling that in 2022, this problem of the 80s/90s with modified hold in existing routes is back. Let’s hope that it remains isolated acts like at the beginning of the 2000s on Fontainebleau with a fool man who hammered some mythical boulders. It’s really important that the community takes care of the climbing routes and the rock in general (brushing, cleaning with water, leaving tickmarks, cleaning their feet before climbing,…) so as to bequeath to young people generations a playingground the less degraded as possible. It is also urgent that professional climbers, brands, and media actors in our activity set an example and communicate more about good practices, which is not always the case. Don’t say you weren’t warned!

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Video: Jorge Diaz-Rullo, El Bon Combat 9b

25 mai 2022 à 08:39

Intitulée “La perfection du mouvement”, cette belle video met en scène le falaisiste espagnol Jorge Diaz-Rullo dans “El Bon combat”, la King Line de Chris Sharma à La Cova del Ocell en Catalogne. Jorge revient sur le processus dans la voie qui a été dure à conquérir, avec cette satanée lolotte en guise de crux qui l’aura fait chuter tant de fois… Jorge en a profité pour cocher aussi le bloc de “Catalan witness the fitness” et la traversée de “Super Blood Wolf Moon”. En tout, pas moins de 32 jours sur place en pleine période Covid et plus de 50 essais ont été nécessaires pour faire la croix ! Un beau documentaire signé Adri Martinez !

Entitled “The Perfection of Movement”, this nice video shows Spanish rock climber Jorge Diaz-Rullo attempting “El Bon Combat”, Chris Sharma’s King Line in Cova Del Ocell, Catalunya. Jorge shares his process on the route, a hard one to conquer, with this insane dropknee by way of crux which defeated him time and again… 32 days and 50+ tries later, here is the send! You will also see footage of Jorge warming up to the task by sending “Catalan witness the fitness” and the “Super Blood Wolf Moon” traverse. A wonderful documentary produced by Adri Martinez! And a must watch!

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Comment se qualifier pour les J.O de Paris 2024 ?

Les systèmes de qualification pour l’escalade et les 31 autres sports qui composent le programme des Jeux Olympiques de Paris 2024 ont été approuvés hier par la commission exécutive du Comité International Olympique (CIO).

Trois moyens de se qualifier pour les J.O de Paris 2024 :

  • Le Championnat du Monde 2023, qui se déroulera à Berne, en Suisse, en août. Les deux premiers hommes et les deux premières femmes pour la vitesse seront qualifiés, ainsi que les trois premiers hommes et les trois premières femmes pour le combiné bloc/difficulté.
  • Les tournois de qualification continentaux, qui se dérouleront entre septembre et décembre 2023 : une place par genre et par discipline par continent.
  • Les Olympic Qualifier Series, un circuit de compétition inédit annoncé le mois dernier par le CIO, qui se dépureront de mars à juin 2024, permettront d’attribuer les dernières places restantes : cinq en vitesse, dix pour le combiné bloc/difficulté.

Comme pour Tokyo 2020, la qualification pour Paris 2024 sera limitée à deux athlètes par sexe et par pays dans chaque discipline (vitesse et combiné bloc/difficulté).

La préparation mentale du grimpeur, kezako?

La prépa mentale, tout le monde en parle, mais cette pratique reste encore trop peu développée, notamment en escalade. C’est pourquoi, en partenariat avec Jonathan Bel Legroux, nous allons lancer une série d’articles dédiés au mental. Histoire de bien commencer, on démarre avec un petit dossier sous forme de questions/réponses afin de refaire le point sur ce qu’est la prépa mentale.


Qu’est ce que la prépa mentale ?

La préparation mentale c’est un ensemble de techniques qui visent à optimiser l’état d’esprit, les habiletés cognitives et les prises de décisions du grimpeur. Mais c’est aussi un domaine qui cherche à proposer des solutions par rapport à la gestion des émotions, comme celle de la chute, de la pression en compétition, ou de la réussite lorsqu’on est dans les derniers mouv’ d’un projet…

En France, on y trouve différentes techniques : la sophrologie, l’hypnose, la PNL, l’autohypnose, la visualisation… Mais qu’importe l’outil, c’est l’efficacité qui va nous importer. Seulement voilà, souvent, on s’intéresse à ce domaine lorsque le mental n’est plus à « préparer », mais plutôt à « réparer ». Coach mental depuis plus de 12 ans, auteurs de deux livres sur le sujet, et travaillant avec des centaines d’athlètes pros, dont des grimpeurs bien entendus… Voici mon conseil : hacker le système, et entrainer votre mental plutôt que de le préparer !

Pourquoi en faire ?

Souvent, c’est lorsque plus rien ne va qu’on s’intéresse à ce domaine. Pourtant, avant de commencer à grimper, avant de travailler les « skates de l’espace », les « dynos », les tractions à un bras, il a fallu d’abord dépasser les émotions et les appréhensions de peur de la chute par exemple, puis développer les prises de décisions, la lecture… Tous ces savoirs sont des briques d’une seule est même maison : le mental. Au début, c’est le mental, porté par l’envie et le plaisir souvent, qui nous pousse à continuer de grimper. Puis plus tard, on développe d’autres facteurs de l’entrainement. Jusqu’à arriver à un palier. Si les choses étaient bien faites, on continuerait d’entretenir l’envie, de lever les appréhensions, on continuerait de croire que tout est possible et accessible. Mais souvent, ce n’est pas le cas. Et c’est là que des experts du mental interviennent. Ce qui est une bonne chose. Mais, je reste convaincu que le premier coach mental du grimpeur ce doit être le grimpeur.

Après, c’est vrai qu’il peut être utile des fois d’être deux pour réfléchir à une stratégie de prise de décision à améliorer, à l’utilité d’une émotion. Souvent, ce qui a amener les grimpeurs à faire appel à moi c’est cette phrase : je sais que je peux faire plus, être plus fort, mais mon adversaire, c’est moi, et je ne sais pas comment faire.

Et oui, l’escalade ce n’est pas grimper. C’est faire parfois taire la partie de nous qui croit qu’on y arrivera pas. Grimper ce ferait souvent plus simplement si il n’y avait pas cet adversaire intérieur.

Celui qui apporterait les pensées parasites, les émotions de colère, de pression, cette envie d’être parfait en compétition comme à l’entrainement, ce besoin de contrôler même ce qu’on ne peut pas… Et bien voilà pourquoi entrainer son mental. Car il n’est pas que cette facette là. Il est aussi cette facette de vous qui rêve de progresser, d’aller plus haut, de passer une après midi à l’ombre des blocs, de voyages et de big wall.

L’entrainer régulièrement c’est rester en paix à l’intérieur pour n’avoir qu’un mur à affronter, ce qui est déjà largement suffisant.

Comment ?

Avec des outils simples. Que vous pouvez lire, apprendre. Pour ma part, j’en ai mis plus d’une centaine dans mon prochain livre (L’incontournable de l’autohypnose pour la performance » aux Editions Amphora). Mais avant tout avec ce que nous avons dans notre tête (et je ne pense pas au cerveau) : l’ensemble des images et des idées remémorées ou imaginées que nous avons.

Notre imaginaire est fort, très fort. Il peut cloué au sol un grimpeur, si celui-ci croit profondément à la chute. Notre vie de grimpeur est remplit de scénarios catastrophe qui ne verront jamais le jour. Notre imaginaire, utilisé quand nous étions enfant pour apprendre et construire notre réalité, est mis de côté plus tard. Alors que celui-ci nous pilote plus que ce que nous pensons. Commencez à mettre les mains dans cette facette de votre entrainement : vous vous imaginez galérer sur un mouv’ ? Pourquoi ? Avez-vous choisi cette représentation ? Vous vous imaginez tomber ? Pourquoi ? Parce qu’on vous a parlé du crux ? Et si vous n’en aviez jamais entendu parlé, qu’auriez vous imaginé ?

Nous sommes remplit de « spam » mentaux, par les pensées qui viennent de nous ou des autres, les représentations. Devenir le pilote de votre mental va vous permettre d’être acteur plutôt que spectateur.

Un truc à tester au prochain entrainement ?

Testez ceci : Avant de partir dans un bloc, ou une voie, demandez vous quelle représentation de l’effort avez-vous en premier.

Puis demandez vous qu’est ce qui justifie cette projection mentale ? Ceci va vous donner des pistes sur vos références. Est-ce que c’est les autres qui vous ont aiguillé ? Est-ce que c’est vous-même ? Parce que vous vous dites quelque chose sur vous ? Votre gabarit ? Vos capacités ? …

Et si tout cela était faux ? Un peu à la Matrix, dans cette entrainement, imaginez que tout ce que vous pensez à ce moment là est ni faux, ni vrai. Imaginez « brouiller les images, atténuer le volume des pensées ». Et grimpez.

Prenez des notes sur cet entrainement là, pendant et sinon après.

Et tenez moi au courant de ce que vous avez trouvé de différent 😉

Bonne grimpe à tous et à bientôt pour un autre article.

Jonathan Bel Legroux Insta : jbellegroux

Fabrice Landry et Lucien Martinez re-naturalisent Supermanjoc – Fabrice Landry and Lucien Martinez climb without manufactured holds in Supermanjoc

21 avril 2022 à 09:43

Depuis un peu plus d’un an, une nouvelle pratique est apparue au secteur Supermanjoc de St-Antonin Noble Val grâce à l’impulsion de deux très forts grimpeurs, Fabrice Landry et Lucien Martinez. En effet, en concertation avec les équipeurs des voies concernées, les deux compères ont décidé de purger quelques voies dures peu fréquentées de la partie droite de la baume de certaines de leurs prises en sika, afin de rendre les challenges complètement naturels et encore plus difficiles. En effet, quelques voies de ce panneau déversant à 30° taillé au couteau de 25 mètres de développé comportaient des rebords en sika, offrant des oreilles ou des arquées à tenir pour résister à ce dévers continu sans relief. Avec l’avènement du bloc et des moyens d’entrainement, des pas de bloc jugés limite infaisables il y a 2 décennies sont maintenant réalisables, permettant l’avènement de challenges extrêmes. “Le mur de la mort” comme aiment à l’appeler Fabrice et Lucien est en train d’être petit à petit nettoyé, dans l’esprit de ce qui s’est passé il y a une décennie dans la classique niçoise de Déversé “Trip Tik Tonik”. Pour la petite histoire, dans la voie classique de ce mur, “No War More Love” 8b, équipée en 1993, Didier Raboutou avait pour sa part opté pour l’inverse, bouchant au sika une fissure dans le haut du dévers pour rendre l’enchainement plus continu et difficile. Décidément, ce mur restera ancré dans l’élitisme !
C’est donc “Memorial GS” (8b+ initialement) qui a été purgé de son sika et de nouveau libéré par Fabrice et Lucien qui proposent de réévaluer l’itinéraire à 9a, tandis que “Chicken deluxe” (8c+ initialement et non répété) a été aussi nettoyée pour devenir un projet ultime qui tournerait maintenant autour du 9a+/b. “Transpotting” (8a+), quant à lui, s’apprête à subir le même sort. Retour avec les intéressés.

– Comment vous est venue cette idée de travailler des voies dures sans les prises en sika ? Pourquoi ?
Fabrice : L’initiative vient avant tout de Lucien qui était aller rendre visite à « Chicken Deluxe » avec pour objectif initial de réaliser la voie avec les prises en sika. Heureusement, quelques prises ont cassé dès les premières montées. A partir de là, Lucien m’a contacté pour partager avec lui le processus de réalisation de voies sans leurs prises en sika. Très rapidement, notre regard s’est porté vers la ligne « Mémorial GS » qui était un 8b+ tout en sika. Mais dès le début, on s’est aperçu que des prises clefs en sika n’étaient plus présentes et ne permettaient plus de réaliser la voie telle que créée. Après quelques montées à prospecter à deux, nous nous sommes aperçus qu’il y avait une ligne naturelle 50cm à gauche de la ligne de points, alors que la ligne de sika se trouvait plutôt 50cm à droite des points. Tout naturellement, nous avons essayé de libérer tous les mouvements.
Lucien : Oui c’est ça, moi c’est justement les nouvelles voies de Fabrice au triangle qui m’ont donné envie de regrimper là, et puis c’est en voyant que certaines prises en sika ont naturellement cassé que l’idée a germé que ce serait possible sans.

– Que pensez-vous sincèrement de cette démarche initiale de sikatage de prises artificielles ?
Fabrice : Après avoir expérimenté le retrait des prises en sika, je trouve que c’est un compromis intéressant qui permet de ne pas priver l’équipeur initial d’une voie laissée à l’abandon…
Lucien : Pour la démarche initiale, je pense que ce serait absurde et anachronique de donner un avis voire un jugement sur ce qui s’est fait il y a plus de 20 ans dans un tout autre contexte. Ce qui est important, c’est qu’Eric (ndlr: Siguier, principal équipeur de ces lignes) nous encourage maintenant à enlever le sika dans les voies qu’il a équipées, ça c’est la classe. Et un autre point important, c’est que contrairement à l’époque, on a maintenant des genouillères qui nous permettent de casser un peu l’effort. Sans les genouillères on n’aurait probablement pas pu envisager de passer sans les prises taillées.

– Du coup “Memorial GS” nouvelle version (9a), c’est comment ?
Fabrice : C’est une pépite naturelle, une ligne explosive d’endurance de force très similaire dans l’effort à “A la limite de la rupture” (9a). Cela consiste en un 7c voie très à doigts de 5 mètres jusqu’à rejoindre un repos. A partir de ce moment, la partie difficile commence et ne s’arrête pas jusqu’au relais avec immédiatement un 7C bloc court, puis un 8c d’endurance de force avec une finish coquin, un jeté semi-dynamique depuis un bi doigts vers un plat qui dans l’enchainement se révèle déterminant.

Landry Martinez Supermanjoc

– “Chicken deluxe” et bientôt “Trainspotting” dans les “bacs” ? Où en sont les processus ?
Fabrice : “Chicken Deluxe” c’est une autre paire de manches, le niveau de cette voie donne l’impression que le 9a voisin est une balade de continuité.. c’est un projet dans lequel, avec Lucien, nous avons pourbut de nous investir très sérieusement cette année. Avant d’aborder la dernière voie avec deux prises en sika, “Trainspotting”, j’aimerais vous faire part du renouveau d’une partie du secteur de Super Manjoc, que nous aimons bien présenter comme « le mur de la mort ». Il faut s’imaginer, cinq voies successives dans un mur à 30° pour 25 mètres de haut avec “Chicken Deluxe” un projet en 9b, “A la limite de la rupture” et “Memorial GS”, deux 9a libérés par Lucien, “La boite de Pandore” un projet en 9a et “Trainspotting” un 8a+. Un mur avec une telle densité de voies dans ce niveau, toutes naturelles, relève du miracle.. Pour en revenir à “Trainspotting”, cette voie, cotée aujourd’hui 8a+, est presque toute naturelle, il reste cependant deux prises en sika dans la section crux. Le passage semble faisable, c’est un projet à court terme qui est à conclure pour libérer le mur de la mort de tout le sika présent ; ce serait un peu la conclusion de ce projet de renaturalisation des voies de Supermanjoc. Alors après, j’insiste, on est pas des ayatollah du dé-sikatage, on s’est permis de retirer ces prises surnaturelles pour deux raisons : des voies peu ou pas parcourues, et avec l’accord des équipeurs. J’ai pas l’intention de me balader avec un marteau et un burin ahah !
Lucien : “Chicken” rien à ajouter, c’est ultimement beau et dur. Je suis pas sur à 100% que ce soit 9b, peut-être gros gros 9a+. En résumé c’est trois 8A bloc (ou 7C+) à empiler avec un repos quasi nul entre les deux premiers et un bon entre le 2e et le troisième. Pour une prise dans “Memorial” et 2 dans “Chicken”, le sika venait au renfort de prises naturelles et on a décidé de le laisser sinon on aurait été obligés de casser les prises naturelles. Donc il restera encore 3 petites traces de sika dans le mur de la mort. Pour le reste c’est du caillou de face nord incroyable avec de petites prises totalement naturelles et super belles.

Plus d’infos sur ce sujet dans le Grimper Magazine n°219 “Dossier éthique sur les prises taillées”

Photos : Pierre Trolliet

Landry Martinez Supermanjoc

For about a year, a new practice has appeared at the Supermanjoc sector, St-Antonin, thanks to 2 strong climbers, Fabrice Landry and Lucien Martinez. With the agreement of the former bolters, they took off a number of sika holds on routes on the right of the cave in order to get harder-and natural-challenges. A few routes on this perfect 25-meter 30° overhang comprised sika holds. With the improvement in bouldering training, some boulder cruxes judged undoable 2 decades ago are now conceivable. “The wall of death”, as they name it, is cleaned up step by step, mimicking the story of “Trip Tik Tonik” in Déversé a decade ago.
“Memorial GS” was cleaned then freed by Fabrice and Lucien, receiving a 9a proposition (it was 8b+ before with the sika). Then “Chicken Deluxe” (8c+, one ascent in 20 years) was cleaned and is being worked as an ultimate 9a+/b project, and “Trainspotting” (8a+) will be the next route to be revamped. Here is a chat with Fabrice and Lucien.

Landry Martinez Supermanjoc

– How did this idea of freeing lines without sika come about?
Fabrice: The idea came after Lucien had a go at “Chicken Deluxe”, with the goal of climbing the route with the sika holds. Fortunately, some holds broke after the first attempts. So Lucien contacted me to know if I was ok to work the route with him without the artificial holds. Quickly, our attention turned to “Memorial GS” too, an 8b+ replete with sika holds. From the beginning, we noticed that some of the artificial holds had broken and the former betas were therefore not possible any longer. After a few check-out goes, we found a natural line 50cm to the left of the line of bolts, while the sika holds were 50cm to the right of it. So we tried to free all the moves.
Lucien: Yeah, it’s me, taking into account some sika holds had broken, I got the idea to get rid of them.

– What do you think about the original idea of manufacturing holds with sika?
Fabrice: After experiencing the removal of the sika holds, I think it’s an interesting compromise which doesn’t stop the bolter finishing a line…
Lucien: When it comes to the former idea, I think it would be weird and anachronistic to give an opinion or to judge acts done in another context 2 decades ago. The important thing in my opinion is that Eric (ndlr : Siguier, main bolter of these lines) now encourages us to rid the lines he bolted of all that sika, which is great! Another important point is the use of kneepads compared to the past; they allow us to rest and make the effort somewhat easier. Without kneepads we couldn’t imagine sending without the sika holds.

Landry Martinez Supermanjoc

– So, how is the new version of “Memorial GS” (9a)?
Fabrice : It’s a natural gem, an explosive power resistance line with an effort a little bit similar to “À la limite de la rupture”. It’s a very fingery 7c across the first 5 bolts until a rest. Then the difficult part starts up to the anchor, with a 7C boulder followed by a short resistance 8c and a tricky final, a dyno from a two-finger pocket into a sloper.

– What about “Chicken Deluxe” and “Trainspotting”?
Fabrice: “Chicken Deluxe” is on another level, the neighbouring 9a looks like a stamina walk when you compare the 2 routes. We will work on it seriously with Lucien this year. This wall is impressive, the ‘death wall’ with 5 routes in a 30° overhang with a potential 9b project, a 9a, another project in the 9a range called “La boite de Pandore”, “Memorial GS” now 9a and “Trainspotting”. About “Trainspotting”, it’s a nice natural 8a+ except 2 sika holds at the crux. It seems doable without them, it’s a short term project. The end of this project of turning this wall back to the mineral realm. I want to say we aren’t extremists, we kill the sika holds for 2 reasons. First these routes aren’t popular, and second it’s with the agreements of the original bolters. I don’t want to modify every route I’m trying!
Lucien: “Chicken deluxe” is a very beautiful and pure project. You need to climb 3 8A boulders, with no rest between the first and the second boulders, and a good one before the last boulder. In the case of one hold on “Memorial” and 2 on “Chicken deluxe”, sika was close to the natural hold so we left it
to not damage the natural crimp. So only 3 little sika leftovers will be left on the ‘death wall’. It’s an amazing north face cliff with some beautiful natural holds.

Photos: Pierre Trolliet

More infos on Grimper Magazine #2019 special ethic and chipped holds

Landry Martinez Supermanjoc

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Coupes du Monde ou Jeux Olympiques : deux circuits différents

Le CIO a annoncé qu’une nouvelle série d’épreuves de qualification pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 allait se dérouler dans quatre sports. Parmi ceux-ci, l’escalade.

Les athlètes voulant disputer les J.O vont-ils devoir choisir entre le traditionnel circuit de Coupes du Monde et le circuit de qualification olympique ? C’est la question qui se pose, alors que le Comité International Olympique vient d’une nouvelle mesure.

En effet, une nouvelle série d’épreuves de qualification olympique sera mis en place dans quatre disciplines sportives pour les Jeux de Paris 2024. Il s’agit d’un projet de l’Agenda olympique 2020+5, lequel a été présenté au début du mois à la commission exécutive du CIO. Ce nouveau cursus de qualification concerne quatre disciplines sportives : le BMX freestyle, le breakdance, le skateboard et l’escalade.

Le nouveau format de qualification

Il s’agira d’une série de trois épreuves de type festival, qui rassemblera les athlètes de chacune des quatre disciplines dans un parc urbain, où ces derniers concourront en vue de décrocher leur billet pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. Organisés dans des sites en centre-ville pendant quatre jours, entre mars et juin 2024, ces festivals tenteront d’offrir une nouvelle expérience olympique aux passionnés de sport du monde entier, associant musique, art et culture.

Le CIO travaillera en étroite collaboration avec les quatre fédérations internationales concernées, lesquelles resteront responsables du déroulement de leurs compétitions respectives.

Ce nouveau système de qualification pourrait donc concurrencer les compétitions internationales organisées par l’IFSC. En effet, les dates de ces festivals tombent en plein pendant la saison des Coupes du Monde et les athlètes et entraîneurs devront faire des choix en terme de préparation.

Thomas Bach : « Améliorer et promouvoir le parcours des athlètes jusqu’aux J.O »

Thomas Bach, président du CIO, est revenu sur l’importance du volet de qualifications au regard de l’envie de démocratiser ces disciplines.

L’une des principales recommandations de l’Agenda olympique 2020+5 était d’améliorer et de promouvoir le parcours des athlètes jusqu’aux Jeux Olympiques. Cette série d’épreuves de qualification est une étape clé dans la mise en œuvre de cette recommandation.

En invitant les meilleurs athlètes de ces quatre disciplines sportives à participer à cette série d’épreuves de qualification organisées dans les grandes villes, lesquelles associeront sport et culture dans une ambiance festive, nous espérons renforcer leur visibilité et mettre en lumière les extraordinaires exploits qu’ils réaliseront dans leur parcours jusqu’aux Jeux de Paris 2024. »

En route pour Paris 2024

Le programme des Jeux Olympiques d’été de Paris comprendra 32 sports, 329 épreuves avec remise de médailles et 762 sessions au total, répartis sur 19 jours de compétition – du 24 juillet (soit deux jours avant la cérémonie d’ouverture des Jeux) au 11 août 2024.

Les épreuves d’escalade (vitesse et combiné bloc/difficulté) se dérouleront dans le secteur du Bourget, non loin de Paris, dans un site construit spécialement pour l’événement. Les structures d’escalade créées pour l’occasion resteront par la suite. Elles seront composées d’un mur à l’intérieur de la salle et de trois structures extérieures : un fronton de bloc, un mur de difficulté et deux couloirs de vitesse. Au total, 6000 spectateurs pourront être accueillis dans ce complexe.

Notons que ces Jeux Olympiques de Paris 2024 seront les premiers Jeux à respecter l’égalité parfaite entre les deux sexes, avec une participation de 50 % d’hommes et de femmes précisément, dans le prolongement de l’équilibre déjà atteint pour les Jeux de Tokyo 2020, où 47,8 % des concurrents étaient des femmes. Les épreuves mixtes seront par ailleurs en hausse à Paris en 2024 – 20 contre 18 aux Jeux de Tokyo 2020.

L’avant première de Paris 2024 aura lieu dans une salle de Chris Sharma !

La première grande répétition au format qui sera présenté aux Jeux Olympiques de Paris 2024 aura lieu les 4 et 5 mars dans la salle d’escalade Sharma Climbing à Gavà, en Espagne.

Contrairement au format combiné des trois disciplines qui a été présenté lors des J.O de Tokyo l’été dernier, pour Paris 2024, le format change : une médaille sera attribuée pour la vitesse à elle seule, tandis qu’une autre médaille sera décernée à un combiné bloc/difficulté. Les règles de ce nouveau format ont d’ailleurs été officiellement adoptées le 9 février dernier et feront l’objet d’un prochain article.

L’événement sera ouvert aux athlètes espagnols uniquement, avec en tête de liste le médaillé d’or de Tokyo 2020 Alberto Ginés López. Trois officiels de la fédération internationale seront également présents lors de la compétition : Tim Hatch, président du jury, Remi Samyn, chef ouvreur en bloc, et Jan Zbranek, chef ouvreur en voie.

Nous sommes ravis d’organiser cet événement test à Barcelone, dans le pays d’origine de l’un de nos deux premiers champions olympiques. C’est aussi un véritable plaisir de rencontrer une légende de l’escalade et un ami comme Chris Sharma, et de voir la passion que lui et tout son personnel mettent dans cet événement. »

Marco Scolaris, président de l’IFSC

Sharma Climbing Gavà, située à Barcelone, est détenue et gérée par le légendaire Américain Chris Sharma, qui a élu domicile en Espagne.

Chez Sharma Climbing, nous sommes très heureux de pouvoir réaliser la première grande répétition olympique avec le nouveau format qui sera utilisé à Paris 2024. Pouvoir l’expérimenter avec l’équipe espagnole, dont l’actuel champion olympique Alberto Ginés López, est un rêve devenu réalité. C’est un immense honneur d’être une référence dans le monde de l’escalade et d’aider à faire évoluer le sport qui m’a façonné et m’a procuré le plus de joie. »

Chris Sharma

Le nouveau format bloc/difficulté fera ses débuts officiels en compétition internationale lors des Championnats d’Europe de Munich 2022, prévus du 11 au 21 août.

Rencontre avec Jonathan Bel Legroux, préparateur mental en escalade

Jonathan Bel LeGroux, ce nom ne vous évoque pas grand chose? Pas de panique, il n’y a pas si longtemps que nous avons fait connaissance de ce préparateur mental, spécialisé dans l’hypnose (entre autre), et qui suit quelques grimpeurs de haut niveau français dont notre athlète PG Camille Pouget. Bien que cela évolue dans le bon sens, la préparation mentale reste encore parfois une science obscure dans le domaine du sport en général, et c’est donc tout naturellement que nous avons voulu partir à la rencontre de Jonathan Bel Legroux qui nous raconte un peu son histoire tout en parlant prépa mentale. 


Peux-tu te présenter en quelques mots? 

Je m’appelle Jonathan Bel Legroux. Je suis coach mental de sportif, ou préparateur mental comme on dit depuis 2011. J’ai en spécialité, l’hypnose moderne que j’enseigne dans différentes formations et écoles. Je forme aussi en préparation mentale. Je suis auteur de livres sur l’hypnose et le sportif depuis 2018. Et j’ai créé des stages, les Mental Camp qui permettent aux sportifs d’entraîner leur mental dans l’action. On y aborde aussi d’autres thématiques comme la pression, le regard des autres, la communication. J’interviens en tant que consultant pour différents pôles de haut niveau, et fédération.

Quel a été ton cursus pour devenir préparateur mental? 

A la base, je viens des STAPS. D’abord à Paris 5, pour une licence EM, puis à Grenoble. Éducateur sportif, je me suis toujours intéressé au mental. Mais à l’origine, je devais plutôt être prof d’EPS, que j’ai fais en remplacement, avant de bifurquer vers la montagne.

J’avais envie de faire guide. Mais quelques accidents m’ont invité à reconsidérer mes choix pour revenir à un sujet qui m’a toujours animé, le mental, et notamment l’hypnose.

Comme nous n’avions pas la TV à la maison, on était mon frère et moi libres de tout préjugés sur le domaine. Comme une tante anésthésiste pratiquait l’hypnose à l’hopital, c’était un sujet sérieux avec des résultats qui nous semblaient toujours incroyables. (L’hypnose en anesthésie est pratiquée depuis 200 ans). Du coup, je m’y suis toujours un peu intéressé en autodidacte jusqu’au jour où je suis allé me former dans une école française. J’ai poursuivi ma formation chez nos amis anglo-saxons, qui eux, avaient de l’avance notamment dans le lien entre hypnose et sport. En 2011, j’étais le seul à mêler les deux en France, alors qu’aux USA, c’était courant dans le haut niveau depuis les années 70. Après, j’ai passé des diplômes de préparation mentale dans différents cursus pour continuer d’apprendre et avoir un avis plus complet sur les enseignements à notre disposition en France.

On te connaît car tu suis quelques grimpeurs de près, mais interviens-tu dans d’autres sports également? 

En effet, l’escalade et moi, en tant que coach mental, ça fait un moment. Jamais rattaché à un pôle ou un club, ca a commencé dès 2012, d’abord avec l’équipe de France jeunes d’escalade sur Glace pendant 3 ans. Après j’interviens dans de nombreux sports toujours individuels : la natation, le squash, le tennis, le ski de fond, la gymnastique, le triathlon, l’athlétisme, le judo, et récemment à Tokyo, l’escalade… Toujours en haut niveau sur les trois dernières olympiades d’été ou sur les compétitions de niveau international. Après, avec des amateurs, le spectre est encore plus large, et les objectifs toujours passionnants. Chacun sa perf, du moment qu’il y a un rêve et de l’ambition. Après, en grimpe, c’est vrai que depuis des années j’interviens auprès de jeunes, et des seniors, toujours avec les d’entraîneurs présents autour du projet des grimpeurs. L’escalade c’est mon univers de cœur.

© Aurele Bremond

Où en est-on aujourd’hui sur la prépa mentale en France? Penses-tu que ce domaine soit suffisamment développé chez les sportifs de haut niveau? Et chez les grimpeurs en particulier? 

Je pense que nous avons beaucoup avancé. Après 3 olympiades par exemple, je remarque clairement que le travail mental se fait de plus en plus tôt. Comme je le dis avec un rire jaune : « je suis le gars qu’on appelle à la denrière minute quand tout ne va plus ». C’est parfois encore un peu vrai. Mais les choses ont évolué. Certains athlètes ont revendiqué cette partie de leur entrainement, je pense à Teddy Riner, Emilie Andéol, Camille Serme. L’escalade avait même un peu d’avance sur d’autres sports plus « classiques », parce qu’elle a cette dimension de lecture, d’imagerie, de duel entre soi-même et soi-même contre un élément immobile, le rocher. Les grimpeurs arrivent plus facilement à reconnaître les freins qu’ils peuvent avoir mentalement. Par contre, peu savent que des techniques existent pour les dépasser et les transcender aisément. On est encore en train de voir des écoles de chutes, ou des « n’ai pas peur, regarde pas en bas », plein de bonnes volonté mais infructueuses. Au niveau neuro, on peut faire plus simple.

Après, mon constat global en France reste que nous sommes en retard. Déjà, je déteste le terme de préparation mentale utilisé à tout va. Le mental ne se prépare pas comme un sac, il s’entraîne tous les jours tout autant que le corps. En plus, on va souvent voir un préparateur mental souvent dans une démarche de dépassement d’une difficulté : on ne fait pas de la préparation mentale, on tente de la réparation mentale. Mais ça avance. Après, pas simple aujourd’hui de se situer en tant que sportif lorsqu’on veut faire appel à quelqu’un, puisqu’en regardant les professionnels du mental, on va du fast food à la grande gastronomie. On voit des formations en ligne en 30 h pour devenir préparateur mental, alors que pour d’autres nous sommes à 300 h en 2 années. Donc, ça bouge, mais c’est encore en chantier.

Selon toi, à quel point le mental intervient-il dans la performance? 

J’ai entendu en staps en 2005,  » à niveau égal, le mental est responsable à 80 % de la performance »… dixit qui? On ne sait pas. Je recherche encore l’auteur.

Je pense que limiter le mental et la performance à la compétition serait réducteur. Il faut un mental de dingue pour mettre des essais dans un projet comme le fond des grimpeurs comme Hugo Parmentier. Il faut un mental incroyable pour revenir d’une blessure au haut niveau comme un entraîneur français bien connu. Est ce que c’est de la performance? Oui. La part du mental est essentielle tout autant que le physique. Imaginez, une formule 1, qui serait le corps, avec un pilote, remplit de doutes et de peurs, qui représenterait le mental, ça donnerait quoi? La motivation, la volonté, la concentration, sont parfois des apprentissages invisibles des entraînements. Mais si on ne les conscientise pas, si on n’apprend pas à les optimiser, ils peuvent nous faire défaut.

Peut-on gagner en niveau de perf avec de la prépa mentale sans augmenter ses capacités physiques ou techniques? 

On peut faire en sorte de laisser les capacités physiques et techniques s’exprimer au mieux. Prenons un exemple classique en escalade que les lecteurs ont déjà vécu . La session grimpe touche à sa fin, la peau commence à manquer sur le bout des doigts, et les biceps sont déjà sur le sentier du retour. Et là, arrive l’idée du dernier run. Celui où physiquement, on s’est déjà pardonné de ne pas être à fond. Celui où on a déjà accepté d’être imparfait. D’être juste avec le niveau qu’on a. On ne grimpe pas en imaginant le niveau qu’on aimerait avoir. On ne se juge pas. On va voir. Et là… Que se passe-t-il? On s’épate. Combien ont sorti leur projet dans ces conditions? Combien diront « j’ai jamais aussi bien grimpé de ma vie ». (cet exemple fonctionne aussi avec la météo et le run de dernière minute 😉

Est ce que le mental a rendu plus fort? Non, il a permis d’être aussi fort que ce qu’on peut être. Mais souvent, on passe trop de temps à ne pas connaître ses atouts et à trop regarder ses manques.

Tu as aussi écrit un livre sur le sujet de la prépa mentale, tu peux nous en parler? 

J’ai écrit « Autohypnose et performance sportive en 2018″ aux éditions Amphora. Il a reçu un super accueil. Il aborde les techniques d’autohypnose pour un travail de fond sur l’estime, les émotions. Pour moi, c’est un bouquin qui a comblé un manque. C’était le premier en langue française sur l’hypnose et le sport.

Puis, avec le recul, et presque 5 ans de plus, j’ai commencé à croire que je pouvais faire mieux, plus simple et plus complet. Sur le premier, mon éditeur a eu le courage de me suivre dans ce projet, mais il voulait limiter les risques en faisant un livre assez court. Avec les 15.000 exemplaires vendus et la traduction dans d’autres langues, il m’a demandé si j’avais des choses à rajouter. Et j’en avais plein. Il y avait pas mal de domaines que je n’avais pas pu traiter. Et puis, j’avais la volonté de rendre à porter de main une méthodologie que j’utilise avec le haut niveau, directement sur le terrain d’entraînement. Alors, on a décidé de sortir l »Incontournable de l’autohypnose pour la performance ».

Où et quand peut-on se le procurer? 

Il va sortir en juin dans toutes les librairies grand public. Je suis d’ailleurs en discussion avec quelques directeurs de salles d’escalade pour faire des sessions de dédicaces, démos et conférences dans toute la France. Ce sera l’occasion de croiser quelques lecteurs de PG avec plaisir.

Comment imagines-tu l’avenir pour toi?

Assez ouvert ;). Depuis presque 12 ans, je tente de faire bouger les choses dans le domaine mental, progressivement et avec mes moyens principaux que sont ma motivation et mes convictions. Trop de sportifs talentueux arrêtent pour des raisons de blocages dans la tête parce qu’on ne sait pas les accompagner. Ça me bouleverse. Un sportif est un rêveur qui agit. Que ce soit pour gravir son premier 6A, ou gagner l’or aux Jeux, ces rêves sont précieux.

Alors pour moi, je me vois comme celui qui défriche et qui tente de faire un chemin que d’autres pourront arpenter par la suite. Avec quelques athlètes, nous sommes sur 2024, et sur 2028. Donc, il y a ça d’un côté, et de l’autre, former les coach mentaux de demain.

Un dernier mot à ajouter? 

Quel que soit votre niveau, ou si vous faites du bloc, de la salle, de la falaise, de la grande voie… Ne laissez pas vos peurs vous limiter, sans elle, le courage n’existerait pas. Celui de prendre la prise d’après par exemple.
Nous pratiquons l’escalade parce qu’il existe cette dominante émotionnelle à gravir en même temps que notre ascension. Mais attention à ne pas se faire avoir, si nous ne pilotons pas, si nous ne jouons pas avec notre mental, c’est lui qui se jouera de nous et nous pilotera. Alors, à vous de jouer 😉

L’escalade officiellement au programme des J.O de Los Angeles 2028

La 139ème Session du Comité International Olympique (CIO) s’est tenue aujourd’hui à Beijing et vient de valider le programme initial des sports des Jeux Olympiques de Los Angeles 2028.

Le CIO a consolidé le statut olympique de l’escalade, déjà présent à l’été 2021 à Tokyo et prévu à Paris 2024. Ainsi, l’escalade est intégrée au programme des JO 2028.

Une nouvelle étape intermédiaire, axée sur le choix des disciplines pour chaque sport, aura lieu en 2023, comme recommandé par la commission du programme olympique et approuvé par la commission exécutive du CIO.

Video: Jorge Diaz-Rullo, Café Solo, 9b Margalef

18 janvier 2022 à 07:32

En fin d’année dernière, Jorge Diaz-Rullo libérait “Café Solo” 9b dans l’impressionnant dévers de La Finestra à Margalef. Cette voie est la variante de sortie facile de gauche de son super projet “Café Columbia” qui propose une sortie plus directe avec un crux supplémentaire autour du 8B bloc après les difficultés de “Café Solo”. Dans la video suivante Diaz-Rullo nous présente son run d’enchainement de “Café Solo” et son travail de la suite des difficultés dans son super-projet qui s’annonce particulièrement corsé ! Bonne chance à lui !

At the end of 2021, Jorge Diaz-Rullo freed “Café Solo” 9b in the massive wall of Raco de La Finestra, Margalef, Catalunya. This route is the easier left exit of his super-project “Café Columbia” with a direct exit and a top crux around 8B boulder after the difficulties of the 9b… In the video below, follow Jorge in his first ascent and discover the difficulties of his main project. Good luck to him!

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Seb Bouin visite Majorque – Seb Bouin visits Mallorca

6 janvier 2022 à 17:36

Seb Bouin s’est rendu à Majorque pour un trip hivernal de fin d’année. Il en a profité pour visiter les falaises de l’île, notamment les must de La Reserva, Museo ou encore Cala Tuent. Après un premier séjour il y a 10 ans où Seb avait fait le tour des falaises classiques (Fragel, Les Perxes,…) le mutant français a refait un tour du coin, conseillé par Iker Pou.
Ainsi, il réalise la 3ème ascension après Iker et Jaume Llebeta Serra d’une voie de 45 mètres équipée par Christian Lupion, “Reikavic Energy” 9a. “Après une approche en 8b, vient un jeté sommital avec une configuration bizarre, pas si dur en soi mais où il est facile de déjouer.” commente l’intéressé.
Seb aura aussi réalisé entre autres un de ses à vue les plus difficiles avec “Petit comit”, 8b+, à Cuenco. “Je fais toujours du à vue en reprise après ma pause de Noël. C’est un de mes à vue les plus difficiles mais je peux aller plus loin en termes d’effort, le problème est de trouver les méthodes qui marchent.”

Ce break mallorquin aura permis à Seb de souffler dans son bras de fer avec son projet “DNA” à la Ramirole. “Malgré le froid, je suis tombé 4 fois après le crux sommital au mois de décembre. Je pensais le finir avant Noël. Ce n’est malheureusement pas le cas. Je m’entraîne actuellement un peu en force, et en fonction des conditions je vais peut-être y retourner bientôt et tenter de la finir. Si il fait trop froid, je retourne à Stoking the fire”.
Les bases sont posées comme on dit !

Photo de couverture issue d’un précédent trip en Turquie : coll. Sam Bié

Seb Bouin Majorque

Seb Bouin went to Mallorca for his end-of-year winter trip. He took the opportunity to visit the crags of the island, in particular the to-do that are La Reserva, Museo or Cala Tuent. After a first trip 10 years ago, when Seb had toured the classic cliffs (Fragel, Les Perxes and so on) the French rock climber went for a second time, on the advice of Iker Pou.
While there, he made the 3rd ascent (after Iker and Jaume Llebeta Serra) of a 45-meter route bolted by Christian Lupion, “Reikjavic Energy” 9a. “After an 8b approach comes the top dyno, which is awkward, not that hard on its own but easy to fall from” comments Seb.
Amongst other climbs, the Frenchman has also done one of his most difficult onsights with “Petit comit”, 8b+, in Cuenco. “I always go for onsights after my Christmas break. It’s one of my most difficult onsight sends but I can go further in terms of effort, the problem is to find the methods that work.”

This Mallorquin trip allowed Seb to take a break and put the battle with his “DNA” project at la Ramirole, Verdon, on temporary hold. “Despite the cold, I fell 4 times after the top crux in December. I thought I would finish it before Christmas. Unfortunately, it was not to be the case. I’m currently training power a little bit, and depending on the conditions I might go back there soon and try to finish it. If it’s too cold, I’ll go back on Stoking the fire instead”.
There, he said it!

Photo from a previous trip in Turkey: coll. Sam Bié

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Tranche de bloc helvète – Swiss bouldering action

4 janvier 2022 à 20:15

Après le fois gras et la bûche, un peu de tranche de bloc helvète ! Alors que l’allemand Yannick Flohe vient de réussir le passage cette semaine en en signant la 7ème ascension, le local Giuliano Cameroni nous présente la vidéo de sa réussite dans le panneau désormais iconique de Val Bavona, “Off the Wagon” 8C+, un des passages parmi les plus durs du pays. Une croix avec des méthodes spéciales, Giuliano préférant serrer une arquée et relancer plutôt que de réaliser l’extraordinaire derviche no foot qui a fait la renommée du bloc. Pour le grand mouvement il a essayé en vain une autre méthode par un bidoigt arqué des plus horribles…


Pour être complet sur le passage, Sergei Topishko nous propose aujourd’hui aussi une revue des prises du départ bas.

Foie gras and Christmas pud, move aside! While the German Yannick Flohe has this week claimed the 7th ascent of the campus board testpiece, local Giuliano Cameroni releases the video of his send of the iconic boulder of Val Bavona,Off the Wagon” 8C +, one of the toughest lines in the country. The tick required special methods, with Giuliano preferring to crimp and go again rather than attempt the famous, and insane, no-foot cross. For the big move he did try another beta using a ridiculous two finger pocket…


To be complete, Sergei Topishko is also giving us today an insight into the low-start holds.

Pendant ce temps la grimpeuse Serbe Stasa Gejo vient de répéter “Delusion of Grandeur” 8A+/B à Chironico, vidéo à la clé. Ce bloc propose une escalade athlétique sur une rampe horizontale déversante, un des plus beaux blocs du coin. C’est la seconde féminine du problème après Isabelle Faus il y a deux ans.

Meanwhile, Serbian climber Stasa Gejo has just climbed “Delusion of Grandeur” 8A+/B in Chironico, video below. This boulder offers athletic climbing on an overhanging horizontal rail, one of the most beautiful boulders in the area. This is the second female ascent after Isabelle Faus’ two years ago.

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Anak Verhoeven de retour à Oliana – Anak Verhoeven back in Oliana

23 décembre 2021 à 08:13

Après avoir réalisé “Patxichulo” en plein cagnard en Septembre (et “Joe mama” il y a 2 ans) Anak Verhoeven est de retour aux affaires à Oliana, réalisant cette semaine la classique “Joe Blau” 8c+ ainsi que la variante plus dure de sortie par la gauche via “Morenita”, nommée “Joe Cita” 9a. Des performances inattendues après une blessure au petit doigt contractée il y a 2 mois.

“Je devais faire attention à l’entrainement avant de partir, donc je n’étais même pas sûre de pouvoir faire sur ce trip. Mon petit doigt me cause encore des ennuis sur certaines prises (tout comme dans la vie de tous les jours, pour attraper des objets par exemple) mais ça s’améliore et bizarrement dans cette voie cela s’est très bien passé. Ce n’est pas le 9a le plus dur, mais je ne pense pas que cela vaille une décote. Il y a un crux bien funky en haut: depuis un trou à chopper de l’index main gauche en semi inversée, j’enroule mes autres doigts autour de l’index, monte mon pied droit bien haut et je lance sur une arquée en tendu. Vraiment intéressant.”

Bien évidemment, Anak ne s’arrête pas ici à un 8c+ et un 9a et veut s’atteler à un projet bien plus dur de la falaise… Nous vous tiendrons bien sûr informés de l’issue !

Photo: Toni Mas Buchaca

Anak Verhoeven Oliana

After her success on “Patxichulo” in the scorching September sun (not to mention “Joe mama” 2 years ago), Anak Verhoeven is back in business at Contrafort de Rumbau, Peramola, Oliana. In the last few days, the Belgian woman climbed “Joe Blau” 8c+ as well as the harder left exit “Joe Cita” 9a, finishing with the bouldery top part of “Morenita”. Quite a feat after injuring a pinky finger 2 months ago.

“I’ve had to hold back in training and until right before leaving, I wasn’t sure if I would be able to go on this rock trip at all. The pinky is still not feeling great on some kinds of holds (and mostly in everyday life when grabbing things), but it has improved a lot and in this route if felt totally okay.
About the grade: it’s not the hardest 9a, but I don’t think it needs a downgrade. And a little more about that last part: it is characterized by a funky crux move – left index finger into a sidepully/underclingy one-finger pocket, I then curl my other fingers around the index, place my right foot high and deadpoint to a crimp. Super interesting climbing.”


Of course, Anak isn’t here for a mere 8c+ and 9a. She is motivated to try a proper hard route here… So stay tuned for potential fresh news

Photo: Toni Mas Buchaca

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Disparition d’Edmond Denis

8 décembre 2021 à 10:59
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