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Nos Françaises brillent sur la Coupe du Monde handi-escalade à Innsbruck !

En plus d’accueillir une Coupe du Monde de bloc et de difficulté, Innsbruck accueille également une épreuve mondiale d’handi-escalade. Hier soir avaient lieu les finales, durant lesquelles deux Françaises se sont imposées.

Lucie Jarrige, parfaite !

Dans la catégorie RP3 (Force, stabilité ou amplitude limitée), Lucie Jarrige a tout bonnement été parfaite tout au long de la compétition. Notre Française aura atteint le top de toutes les voies de cette Coupe du Monde. Déjà première lors des qualifications en ayant été la seule grimpeuse à clipper le relais des deux voies, elle s’adjuge une nouvelle médaille d’or en étant de nouveau la seule à topper le tracé de finale.

La quadruple championne du monde a ainsi remporté la septième médaille de sa carrière en Coupe du monde d’handi-escalade.

Solenne Piret continue son règne mondial

Après avoir tout gagné en 2021, Solenne Piret continue de régner sur circuit mondial en catégorie AU2 (amputé d’un avant-bras). Dès les qualifications, elle trustait la première place du classement en montant le plus haut dans la voie 1 et en étant la seule à atteindre le relais de la voie 2. Dernière compétitrice à s’élancer dans le tracé de finale, Solenne fait parler toute son expérience et atteint aisément le top de la voie. Une performance qu’elle sera la seule à accomplir et que lui vaudra la médaille d’or, la cinquième de sa carrière.

© IFSC

Une cinquième place pour Bastien Thomas

Seul grimpeur tricolore engagé chez les hommes, Bastien Thomas termine 5ème dans la catégorie RP3 (Force, stabilité ou amplitude limitée). Notre Français aura loupé la finale de peu : il enchaînait la première voie de qualification avec succès, mais tombait aux deux tiers du deuxième tracé, à seulement deux prises de la finale.

Prochain rendez-vous à Villars, en Suisse,les 8 et 9 juillet, pour une nouvelle Coupe du Monde handi-escalade.


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Pourquoi l’escalade n’est pas aux Jeux paralympiques ?

Tous les grimpeurs étaient rivés sur les Jeux Olympiques de Tokyo. En effet, l’escalade faisait ses débuts dans la sphère olympique. Aussi, de nombreux grimpeurs s’attendaient à voir les débuts historiques de l’escalade dans les Jeux paralympiques. Malheureusement, ce ne fut pas le cas : l’handi-escalade ne fait pas partie des Jeux paralympiques de Tokyo. Les raisons en sont complexes mais peuvent se résumer à quelques points clés.

Bien que leur nom soit similaire, le Comité International Olympique et le Comité International Paralympique sont des organisations distinctes, ce qui signifie qu’elles ne suivent pas nécessairement le même calendrier et ne fonctionnent pas simultanément en ce qui concerne l’inclusion d’un sport.

Le site internet du Comité International Paralympique indique ce qui suit au sujet de l’ajout potentiel d’un sport aux Jeux :

Les critères sont basés sur les principes de qualité, de quantité et d’universalité. La qualité fait référence à la qualité compétitive des épreuves et des disciplines proposées dans le programme de compétition quadriennal d’un sport. La quantité fait référence au nombre de nations pratiquant largement un sport à haut niveau. L’universalité fait référence au nombre de pays dans lesquelles un sport est largement pratiqué. »

© IFSC

En termes simples et appliqués à l’escalade, l’handi-escalade n’a pas encore l’envergure ni l’infrastructure mondiale nécessaires pour être inclus dans les Jeux paralympiques. Mais les instances dirigeantes ont fait beaucoup pour pousser activement dans ce sens. En 2019, l’IFSC a par exemple approuvé un plan de développement de l’handi-escalade avec comme objectifs de reconnaître « la force et l’importance de la communauté de l’handi-escalade », de donner « de la crédibilité au mouvement de l’handi-escalade » et de pousser vers une plus grande professionnalisation de l’handi-escalade en vue d’une inclusion paralympique. Cette année-là également, les Championnats du Monde d’handi-escalade ont rassemblé 158 athlètes de 24 pays différents, un nombre qui a augmenté au fil des années.

La première compétition internationale d’handi-escalade a eu lieu en 2006 à Ekaterinburg, en Russie, et le premier Championnat du Monde s’est tenu à Arco, en Italie, en 2011. Depuis lors, les compétitions d’handi-escalade se sont largement développées. Les grimpeurs concourent généralement dans quatre catégories : handicap neurologique/physique, déficience visuelle, amputé du membre supérieur, amputé du membre inférieur. Les grimpeurs évoluent en moulinette pour plus de sécurité. Les grimpeurs malvoyants disposent d’un guide visuel au sol. Et les amputés des membres inférieurs peuvent choisir d’utiliser une prothèse, mais pas les amputés des membres supérieurs.

© IFSC

L’handi-escalade ne figure pas dans la liste des sports prévus pour les Jeux paralympiques de 2024, mais son inclusion dans les Jeux paralympiques de 2028, qui auront lieu à Los Angeles, est une possibilité. Le Comité International Paralympique confirmera les sports paralympiques de 2028 d’ici 2023.

L’IFSC a déjà organisé deux Coupes du Monde d’handi-escalade cette année (à Innsbruck en juin et à Briançon en juillet). Les Championnats du Monde auront lieu à Moscou en septembre, et une nouvelle Coupe du Monde est prévue à Los Angeles en octobre.

Six médailles françaises sur la Coupe du Monde handi-escalade de Briançon !

Hier se déroulait la deuxième Coupe du Monde handi-escalade de la saison. Après avoir fait un carton plein lors de la première manche à Innsbruck, l’équipe de France a de nouveau très largement dominé cette compétition, en remportant six médailles: quatre d’or et deux d’argent.

Solenne Piret reste indétrônable !

Dans la catégorie AU2 (amputé d’un avant-bras), Solenne Piret a raflé une nouvelle médaille d’or ! Comme à Innsbruck, la française a donné le ton dès les phases de qualification: elle sera la seule à enchaîner la première voie, puis, l’unique grimpeuse à atteindre le relais de la deuxième voie. Un double top qui lui permettait donc de s’élancer en tant que grande favorite hier soir. Dans la voie de finale, Solenne dépasse rapidement ses deux concurrentes, mais chute à quelques mouvements de la fin à cause d’une zipette.

Une médaille d’argent pour Lucie Jarrige

En catégorie RP3 (Force, stabilité ou amplitude limitée), Lucie Jarrige est montée sur la deuxième marche du podium. Troisième des qualifications, elle parvient à améliorer sa place en finale, bien que la voie n’était pas réellement dans son style de prédilection. Il s’agit de la première médaille d’argent que remporte Lucie, plutôt habituée à monter sur la première marche du podium (sur les neuf compétitions internationales auxquelles elle a participé depuis le début de sa carrière, elle a remporté à sept reprises la victoire).

Un duel au sommet pour Romain Pagnoux et Mathieu Besnard

Toujours en catégorie RP3 (Force, stabilité ou amplitude limitée), mais chez les hommes cette fois, deux français se sont disputé la victoire: Romain Pagnoux et Mathieu Besnard. Et ce n’est pas la voie de finale qui départagera nos deux grimpeurs puisque tous deux atteindront le top de la voie. Ce sont donc les résultats des qualifications qui permettront à Romain de décrocher la médaille d’or, devant Mathieu Besnard, qui repart avec la médaille d’argent.

Dans cette même catégorie, Elie Toesca, qui participait à sa première compétition internationale, prend la 10ème place.

Une médaille d’or qui se joue au chrono pour Bastien Thomas !

En catégorie RP2 (force, stabilité ou amplitude limitée), il a fallu que les juges sortent le chrono pour déterminer le vainqueur de cette Coupe du Monde. En effet, le duel a été serré entre le français Bastien Thomas et l’israélien Moi Michael Sapir. Ils étaient les deux seuls en qualification à enchaîner les deux voies, et seront également les deux seuls grimpeurs à topper la voie de finale. Mais la médaille d’or revient à notre français Bastien Thomas, qui aura mis seulement 2 minutes et 37 secondes pour atteindre le relais, soit plus d’une minute de moins que l’israélien.

Livien Langlois, qui prenait le départ de sa première compétition internationale termine 13ème.

Thierry Delarue continue son incroyable moisson de victoires !

En catégorie AL-2 (amputé d’une jambe ou déficience d’un membre), Thierry Delarue s’est offert une nouvelle médaille d’or ! Premier des qualifications, il dominera de nouveau en finale en étant celui à monter le plus haut dans la voie. À 43 ans, Thierry peut donc encore se vanter d’avoir remporté toutes les compétitions internationales auxquelles il a pris part !

Une cinquième place pour Mélissa Cesarone

En catégorie B3 (acuité visuelle entre 2/60 et 6/60 et champ visuel entre 5% et 20%), la cadette de l’équipe de France handi-escalade, Mélissa Cesarone, a décroché la 5ème place. Elle qui participe à sa première compétition mondiale à 19 ans, a loupé de peu la finale. Elle réalisera la troisième meilleure performance dans la voie 2 de qualification, mais chutera à quelques mouvements des meilleures dans la voie 1.

Les résultats des autres catégories non représentées par la France:

Catégorie B3 (acuité visuelle entre 2/60 et 6/60 et champ visuel entre 5% et 20%)

Catégorie RP1 (force, stabilité ou amplitude limitée)

Le replay des finales

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