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Céüse : Alex Megos libère Ratstaman Vibrations ! – Céüse: Alex Megos frees Ratstaman Vibrations!

31 juillet 2022 à 19:39

Deux années après la première ascension de “Bibliographie”, le mutant allemand continue de proposer des premières ascensions extrêmes sur la falaise mythique de Céüse ! Cette fois, Alex vient de réussir la première ascension d’un projet équipé par Chris Sharma en 2012 au secteur Face de Rat, “Ratstaman Vibrations”. Essayée entre autres par Lucien Martinez, Seb Bouin et Charles Albert, cette voie requiert une escalade particulièrement puissante au milieu du panneau très déversant quasi dépourvu de volumes.
Alex commente via Instagram :

“J’ai essayé un coup la voie la première fois que je suis venu à Céüse, en 2014. Puis en 2017 je suis investi dans “Bibliographie” qui m’a pris quelques saisons. En 2021 j’ai mis un autre essai dans “Ratstaman Vibrations” et je l’ai réalisée en 3 parties au 2ème jour, et je ne suis pas revenu jusqu’à il y a 3 semaines. Je suis arrivé juste après la coupe du monde de Chamonix, et après 5 jours dedans, j’étais proche de faire la voie, mais je n’ai pas pu concrétiser. La coupe du monde de Briançon a agi comme une pause bienvenue, et après une semaine de compète et d’entrainement sans faire la fameuse marche d’approche je suis revenu à Céüse. Le premier jour de mon retour je me suis senti très bien, et j’ai réalisé la voie à mon second jour ! “Ratstaman est une voie mythique pour moi. Équipée par Chris Sharma il y a longtemps sur une des meilleures falaises au Monde, essayée par pas mal de forts grimpeurs, mais toujours pas réalisée depuis ces années. Pour sûr une des meilleures voies que j’ai grimpées dans le niveau 9b.”

Two years after the first ascent of “Bibliographie”, Alex Megos is back in Céüse for some business with a new extreme first ascent. This time, Alex just freed an old project bolted by Chris Sharma (in 2012) in Face de Rat overhang, “Ratstaman Vibrations”. Tried by strong climbers like Lucien Martinez, Seb Bouin and Charles Albert, this route is offers a really powerful climbing in a massive overhang without volumes. ALex comments via his Instagram account :

Already the first time I came to Ceüse back in 2014 I had a look at this route, but never decided to actually try. I got busy with Bibliographie in 2017, which took me a few seasons to finish.
In 2021 I gave Ratstaman another go and climbed it in three parts on my second day, but didn’t go back for it until three weeks ago.

Right after the World Cup in Chamonix I headed to Ceüse to properly try the route. After five days I got really close to doing it, but couldn’t quite piece it together in the end. The World Cup in Briançon came as a welcomed break from hiking up the hill and after a week of competing and training I returned to Ceüse. First day back on the route felt really good and already on the second day of this trip I had the perfect send go!
Ratstaman is one of those mythical routes for me. Bolted by Chris Sharma a while ago at one of the best crags in the world, tried by a few strong people, but not been done for many years.
For sure one of the best routes I’ve ever done or tried in the 9b range.

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Ondra in Wonderland, 9b/+

24 mars 2022 à 07:25

Adam Ondra profite actuellement d’Arco et de ses voies dures sur un long séjour avant de bientôt tenir le biberon ! Un peu fâché par l’épée d’ “Excalibur” (possible 9c ?) qu’il n’a toujours pas vaincue, Adam se venge au fleuret avec la première ascension de “Wonderland” au secteur Terra promessa, un 9b “dur” qu’il hésite à affubler d’un +. Plus difficile pour les moins grands que lui, le Tchèque envisage même de sortir le slash pour la voie avec 9b/b+, ce qui en ferait la plus dure d’Arco (Ghisolfi ne lui en voudra pas pour la décote d'”Erebor”). “Wonderland” a été équipée par Alfredo Weber et à l’automne dernier Adam en a proposé un départ plus naturel (ainsi que rajouté quelques plaquettes). Bien que calé en novembre, il a dû attendre mars pour que la voie sèche et soit réalisable.

On en vient à se demander quelle partie de l’iceberg “Wonderland” donne à voir. Depuis l’assaut des trois mousquetaires (Ondra, Ghisolfi et Schubert) contre “Excalibur”, le Tchèque semble à nouveau monter en puissance. Des vidéos récentes le montrent dans un de ses exercices favoris, le à-vue (jusqu’à 8c au secteur Pizarra) et les voies dans le 9 tombent comme des mouches: “Sprengstoff” 9a (Lorüns), “Guerriero del Futuro” 9a (Covolo), “Bombardino” 9a+/b FA (hotel Olivo), “Bomba” 9b FA (hotel Olivo) et tutti quanti !

Si “Excalibur” ne lui convient pas, rien ne dit qu’un autre 9c potentiel n’occupe pas les véritables efforts d’Ondra, qui décidément enchaîne les voies dans le “ventre mou” du 9 avec une vitesse frôlant la précipitation !

Photos : Petr Chodura

Adam Ondra Wonderland 9b/+

Adam Ondra is currently enjoying Arco and its extremes lines, before holding the baby bottles! A little aggrieved by the ‘Excalibur’ sword (9c potential?) that dares resist him, Adam fences his way through the first ascent of ‘Wonderland’ at the Terra Promessa sector, a hard 9b for which the + is very close. Harder for the more vertically challenged than him, the Czech seems to have settled for 9b/b+, and that would made it the hardest in Arco (Ghisolfi won’t hold his downgrade of ‘Erebor’ against him, right?). ‘Wonderland’ was bolted by Alfredo Weber and last autumn, Ondra proposed a more natural beginning and added a few bolts.

What part of the iceberg is ‘Wonderland’ showing? Since the unsuccessful siege of ‘Excalibur’ by the three musketeers (Ghisolfi, Schubert and Ondra), the Czech seems to go from strength to strength. Recent videos show him in one of his favourite exercises, onsighting up to 8c and routes in the 9th grade are falling like flies: “Sprengstoff” 9a (Lorüns), “Guerriero del Futuro” 9a (Covolo), “Bombardino” 9a+/b FA (hotel Olivo), “Bomba” 9b FA (hotel Olivo) e tutti quanti!

If ‘Excalibur’ does not suit him, nothing says he’s not investing some valuable time and effort into another potential 9c…

Photos : Petr Chodura

Ondra et un nouveau 9b/b+

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Manon Hily répète La ligne Claire 8c+- Manon Hily ticks La Ligne Claire 8c+

12 mars 2022 à 08:28

On vous avait déjà parlé de ses belles réalisations, Manon Hily, talentueuse grimpeuse Réunionnaise vivant à Marseille, vient de réussir “La Ligne Claire”, 8c+ classique du secteur Praniania de St-Léger du Ventoux. Nous en profitons pour faire le point avec elle sur le travail de cette voie et aussi sur ses projets en milieu naturel cette année, avec toujours “Biographie” en ligne de mire.

Combien de temps as tu travaillé la voie ?
J’ai passé quelques week-ends à Saint-Léger en novembre dernier pour répéter “La théorie des cordes” (ndlr : 8c). Lorsque j’ai enchaîné, je suis allée voir “La ligne Claire” pour voir si cela me conviendrait. Je savais qu’il y avait déjà plusieurs ascensions féminines ce qui me rassurait un peu je l’avoue. J’ai beaucoup aimé la ligne. J’ai tout de suite compris que l’effort était plutôt mon style assez conti, avec beaucoup de repos et des sections dures. Le seul problème résidait dans le fait que les sections dures étaient trop à doigts. Il me manquait quand même un mouvement dur en bas et un clippage qui fait partie de la cotation de la voie. Ensuite je suis partie à la Réunion pour faire la coupe de France et me ressourcer auprès de ma famille… et je me suis blessée au genou. J’étais assez en forme avant cette blessure, c’était encore un petit coup dur mais ça fait partie du jeu. Du coup je me suis arrêtée un mois et demi et j’ai repris début janvier. J’ai gardé ce projet dans un coin de ma tête, mais je savais qu’il fallait attendre un peu avant de retrouver la forme.
Je devais aller en Espagne pour cette semaine de vacances. Mais la météo nous a poussés à rester dans le coin. Du coup nous sommes allés à Saint-Léger. Et je me sentais de retourner dans “La ligne Claire”. Il m’a donc fallu une semaine pour la faire. J’ai passé mes deux premières séances à surtout caler la première partie dont le mouvement que je n’arrivais pas à faire, ainsi que le clippage. Le troisième jour je ne bougeais plus trop dans la section du bas, qui me coûte beaucoup au niveau des doigts et du gainage. On a fait un jour de repos où je me posais pas mal de questions sur ma capacité à enchaîner cette voie, sachant que le crux est plutôt en haut de la voie et que je n’arrivais pas à le faire à toutes les montées. Puis finalement je me suis vite rendue compte le lendemain que trois jours d’affilée c’était beaucoup trop dans un projet et qu’en fait un peu fraîche ce n’était pas si insurmontable. Dès le premier jour après le repos j’ai mis en essai et je suis tombée au crux du haut, idem le lendemain. Globalement à chaque fois que je faisais un essai où je tombais là-haut je ne repassais pas le bas ensuite. Mais finalement c’est le troisième jour où j’ai mis un premier run en tombant là-haut et un second run pour enchaîner. Il y avait une super ambiance à la falaise avec tout le monde qui avait son projet. C’était hyper stimulant. Il y a Nolwen Berthier qui est pas loin de faire “Supercrackinette”. C’est hyper motivant !

– Comment se sont passés les progrès ?
Je peux donc dire que je l’ai faite vite pour la cotation. Cela ne m’a pas semblé très dur. Mais je pense que l’on peut tomber une bonne quantité de fois là-haut. J’ai aussi fait le crux d’une manière différente des autres je pense. La méthode originale du crux c’est tenir une sorte d’arquée bi doigt main gauche de prendre une inter très plate et lustrée et de relancer dans un tri doigt vertical. Il y en qui font une mini boucle à gauche en prenant cette arquée bi main droite. Et moi je tenais le petit plat pour aller là-haut main gauche dans une inter bi-doigt où tu rentres le bout des doigts. J’ai donc pu progresser hyper vite. Je me suis très vite adaptée à la voie. Même si j’étais obligée de me transcender pour faire le début tellement c’était à doigts pour moi. On dirait que c’est le genre de voie que l’on peut faire très vite ou ne jamais faire puisque le crux est quand même aléatoire. J’ai eu la chance de ne pas tomber après le crux ce qui n’est pas facile puisque c’est très rési.

– Que retiens-tu de cette voie ?
Ce que je retiens de cette voie, c’est que je savais que même si intrinsèquement je n’arrivais pas à faire souvent le crux, lorsqu’il y a des repos cela est quand même possible donc c’est une bonne piste pour choisir des voies plus dur dans cette configuration avec des gros pas de bloc précédés d’un repos. Pour les grimpeurs qui aiment la conti c’est cool.

– Tu retournes dans Biographie cet été ? Quels sont tes objectifs cette année ?
Je pense retourner dans “Biographie” en avril ou mai, le but est de ne pas se blesser puisque je vais faire de la compétition. Pour l’instant, je n’ai donc pas de projet en falaise si ce n’est “Biographie” et “La part du diable” en second projet à Céüse pour ne pas péter un boulon !

Photo : Antonin Rhodes

We had already told you about her great achievements, Manon Hily, a talented climber from Reunion island living in Marseille, just succeeded in “La Ligne Claire”, classical 8c+ of the Praniania sector, St-Léger du Ventoux, France. We take this opportunity to ask her some questions about the work of this route and also of her next projects this year, always with “Biographie” as target.

– How long did you work this route?
I spent a few weekends in Saint-Léger last November to send “La théorie des cordes” (note: 8c). When I did it, I went to check “La ligne Claire” in order to see if it would suit me. I knew that there were already several female ascents which reassured me a little I admit. I really liked the line. I immediately understood that the effort was rather my style, quite continuous, with a lot of rest and hard sections. The only issue was that the hard sections were too fingery. It still missed an hard movement at the beginning and a clip of draw that is part of the grade of the route. Then I went to Reunion to compete in the French Cup and recharge my batteries with my family…and I injured my knee. I was in pretty good shape before this injury, it was still a bit of a blow but it’s part of the game…. So I stopped for a month and a half and started climbing again at the beginning of January. I kept this project in the back of my mind, but I knew I had to wait a bit before getting back into shape.
I had to go to Spain for this week’s vacation. But the weather forced us to stay close to home. So we went to Saint-Léger. And I felt ok going back to “La ligne Claire”. So it took me a week to do it. I spent my first two sessions mainly working the first part, the move of which I couldn’t do, as well as the clip of the draw. On the third day I was not moving too much in the starting section, which costs me a lot in terms of fingers and body tension. We had a rest day where I was asking myself a lot of questions about my ability to do this route, knowing that the crux is rather at the top of the route and that I couldn’t do it on all the goes. Then finally I quickly realized the next day that three days in a row was too much in a project and that in fact a little bit fresh it was not so complicated. From the first day after the rest I put a good try and I fell in the top crux, the same the next day. Overall every time I tried or fell there I didn’t arrive to put another good try. But finally it’s the third day where I put a first try falling up there and a second run to send. There was a great atmosphere at the crag with everyone who give everything in their projects. It was a great energy. There’s Nolwen Berthier who is quite close to do “Supercrackinette”. It’s super motivating!

– How was the progress?
So I can say that I did it quickly for the grade. It didn’t seem very hard to me. But I think you can fall a good number of times up there. I also did the crux in a different way than others I think. The original method of the crux is to hold a kind of double finger left crimp to take a slopy and slippery intermdiar and to hold a vertical trifinger-pocket . There are some others who make a mini loop to the left by taking this double crimp right hand. And I was holding the small intermediar sloper to go with the upper left two-finger pocket very tiny. So I was able to progress very quickly. I quickly adapted to the effort of route. Even if I had to transcend myself to make the start, it was so tight for me. Seems like it’s the kind of route you can do really fast or never do since the crux is still random. I was lucky not to fall after the crux which is not easy since it is very resistant.

– What will you remember from this route?
What I will remember from this route is that I knew that even if intrinsically I couldn’t often do the crux when there are rests it is still possible, so it’s a good way to choose routes harder in this style with big boulders and a rest before. For climbers who like stamina, it’s a cool route.

– Will you going back to “Biographie” this summer? What are your goals this year?
I’m thinking of going back to “Biographie” in April or May, the goal is not to get injured since because I’m going to compete. For the moment, I therefore have no rockclimbing project except “Biographie” and “La part du diable” as secondary project in Céüse as not to freak out!

Photo : Antonin Rhodes


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Valais : Théo Chappex libère Ten Criminals 8C – Valais: Théo Chappex frees Ten Criminals 8C (+ interview)

7 février 2022 à 11:52

A un mois près, il aurait presque pu se retrouver inclus dans la news précédente ! Le grimpeur Suisse Théo Chappex, presque 40 ans, est un des bloqueurs les plus actifs de sa vallée depuis longtemps, avec de nombreuses premières ascensions et répétitions difficiles qui passent complètement sous les radars. Théo vient de réaliser la première ascension de “Ten Criminals” 8C à Pralong, une ligne qu’il convoitait depuis 4 ans ! C’est sa seconde ouverture dans le niveau après “Meithra”. Nous avons tenté de lui tirer les vers du nez !

– Peux tu te présenter rapidement ?
Théo Chappex, 40 ans dans un mois.

– Tu sembles accorder de l’importance à l’ouverture en bloc ? Qu’est ce qui te plait dans le processus de réaliser une première ascension ?
J’ai l’impression que ça s’est développé naturellement, notamment à cause de la région dans laquelle j’habite où il n’y a pas de grand secteurs de bloc. Et dans la majeure partie des cas, les blocs sont isolés. Il y a donc toujours eu beaucoup à ouvrir et relativement peu de volume concentré comme on peut le connaître au Tessin par exemple.
Peut-être aussi parce que j’ai commencé le bloc à une époque où il y avait encore un gros potentiel d’ouverture dans la région, on avait vraiment cette culture de l’ouverture étant donné que très peu de choses étaient développées.
Le fait que ce soit une première ascension m’importe peu dans l’absolu, j’aime surtout éviter les foules et être perdu en montagne seul ou en petit comité.

– Comment fais-tu pour trouver des lignes ? Ballades ? bouche à oreille ? Google Earth ? En plus de la ligne, le cadre a l’air important pour toi.
Je vais en montagne depuis tout jeune, d’abord avec mon père puis avec des potes. Donc j’ai découvert ces blocs principalement via l’alpinisme, la rando à ski ou parfois même lors d’approche pour aller faire de la cascade de glace. Avec le temps je commence à connaître un peu tous les recoins isolés de la région et il me reste une liste énorme de projets à ouvrir… il faudrait plus de temps ou être plus fort pour tout faire !

– Après “Meithra” en 2018, tu ouvres une 2e proposition en 8C avec “Ten Criminals”. Décris-nous le passage.
C’est une ligne qui part assis à gauche de “Manhattan Reine Cantonale” (un 8B+ mythique que j’avais ouvert en 2016). La ligne fait 16 mouvements et se termine dans la dernière section de “Manhattan R.C.” Globalement je pense qu’on peut séparer la ligne en deux sections de 8A+/B et 8B sans transition. J’ai trouvé que la ligne était très exigeante, longue, avec une difficulté des mouvements globalement croissante. Ça a été un gros challenge personnel.
La ligne n’est pas aussi pure et directe visuellement que “Manhattan R.C”., mais l’escalade dans la première section y est bien plus classe. Avec une première section traversante ayant une gestuelle assez atypique… un chef d’œuvre !

– Comment s’est passé le processus de travail de ce bloc ?
C’est 4 ans de séances durant les mois les plus froids. J’estime qu’il m’a fallu environ 40 séances sur cette période. En creusant peut être qu’il y en a eu 50…? Je pense avoir touché là mes limites en termes de nombre de séances (j’espère en tout cas !). Malheureusement j’ai vraiment manqué de régularité et je finissais toujours la saison sur un échec. Du coup ça a traîné en longueur et le combat est devenu plus psychologique que physique.
L’hiver passé j’ai fait une session avec un pote qui travaillait “Manhattan R.C.” Lors d’un essai il a cassé la moitié de la dernière réglette du crux final ! Heureusement j’ai rapidement pu refaire ce mouvement, mais ça a rendu la ligne encore plus dure. Physiquement et mentalement…
Par moments j’en avais marre de ces mouvements que je connaissais par cœur, mais j’avais investi trop de temps pour abandonner… Puis finalement la motivation est revenue, avec une meilleure forme physique, et ça l’a fait ! Je soupçonne que l’installation d’une Moonboard à la maison y soit pour quelque chose… Lors de la première séance cette saison j’ai senti que j’étais plus puissant dans les crux et ça m’a mis en confiance.

– Tu vis dans le Valais. Parle-nous du potentiel ici. Les spots déjà existants et ce qu’il reste à développer.
Le Valais, c’est beaucoup de petits secteurs, voire même souvent des lignes isolées un peu éloignées. Le potentiel de développement consiste principalement en des lignes isolées ou des petits secteurs de moyenne/haute-montagne.
Le risque c’est que ces blocs isolés, après l’ouverture, retombent dans l’oubli. C’est déjà le cas pour certaines lignes que j’ai ouvertes… mais en fait ce n’est pas très grave. Je trouve qu’on n’est pas toujours obligé de laisser une trace indélébile. J’aime l’idée que certaines lignes perdent toute trace de grimpe et que d’autres grimpeurs puissent redécouvrir l’endroit.
Après, évidemment que quand je mets autant d’énergie pour ouvrir une ligne comme “Ten Criminals”, j’ai envie de le dire ! On est tous pareil !

– Quels sont tes projets les plus fous en bloc ?
La liste est longue… les plus fous ne sont probablement pas les plus durs mais les plus éloignés, les plus alpins !

Photos : coll. Marie Dorsaz

Théo Chappex Ten Criminals

Within a month, we could included him in the previous news! Swiss climber Théo Chappex, almost 40, has been one of most active climbers for a long time in Valais, with many tough first ascents and repeats in his valley, completely under the radar. Théo just completed the first ascent of a new testpiece, “Ten Criminals” 8C in Pralong, a line he has been projecting since 2018 ! This is his second first ascent in the 8C range after “Meithra”. More infos about this new addition with him.

– Can you introduce yourself shortly?
Théo Chappex, in a month I will turn 40.

– You seem to give importance to first ascent in bouldering?
I have the impression that it was quite natural for me, in particular because of the region where I live where there’s no huge bouldering area. And in most of cases, the boulders are isolated. There is a lot of boulder to open and relatively little concentrated area like in Ticino for example.
Maybe also because I started bouldering at a time when there was still great potential for new developments in the region, we really had this first ascent culture because few aeras were explored.
The fact that it’s a first ascent doesn’t matter to me in absolute terms, I especially like to avoid crowds and be lost in the mountains alone or with a small group of friends.


– How do you find new lines?
I have been going to the mountains since I was very young, first with my father then with friends. So I discovered these boulders mainly through mountaineering, ski touring or sometimes even when approaching to go ice climbing. Over time, I begin to know a little about all the isolated areas of the region and I still have a huge list of projects to open… It would take more time or be stronger to do everything!

– After “Meithra” in 2018, you just open a second proposition in 8C with “Ten Criminals”. Describe the passage.
It’s a line that starts sitting to the left of “Manhattan Reine Cantonale” (a mythical 8B+ that I opened in 2016). The line is 16 moves long and ends in the final section of “Manhattan R.C.”. I think we can split the line into two sections of 8A+/B and 8B without transition. The problem is very demanding, long, with generally increasing difficulty. It was a big personal challenge.
The line is not as pure and direct visually as “Manhattan R.C”., but the climbing in the first section is much more cool. With a first traverse section with uncommon moves… a masterpiece!


– How was the process for “Ten Criminals”?
It’s a 4 years process with sessions during the coldest months. I estimate that it took me around 40 sessions over this period. Maybe more, 50? I think I have reached my limits here in terms of number of sessions (I hope anyway!). Unfortunately I really lacked consistency and I always ended the seasons with a failure. So it was long and the fight became more psychological than physical.
Last winter I did a session with a friend who worked “Manhattan R.C.” During a go he broke half of the last crimp in the final crux! Fortunately I was able to quickly stick again this move, but it made the line even harder. Physically and mentally…
Sometimes I was fed up with these movements that I knew by heart, but I had invested too much time to give up… Then finally the motivation returned, with better physical shape, and it finally worked! I suspect that the arrival of a Moonboard at home has something to do with it… During the first session this season I felt that I was more powerful in the cruxs and that gave me confidence.

– You live in Valais, Switzerland. Tell us about the potential here.
Valais is full of many small sectors, often even isolated lines a little far away. The development potential consists mainly of isolated lines or small medium/high mountain sectors.
The risk is that these isolated boulders, after opening, fall back into oblivion. This is already the case for some lines that I have opened… but in fact it’s not very serious. I find that we are not always obliged to leave an indelible mark. I like the idea that some lines lose all trace of climbing and that other climbers can rediscover the place.
Afterwards, obviously when I put so much energy into opening a line like “Ten Criminals”, I want to promote it! We are all the same!


– Which craziest bouldering project will be next?
The list is long… the craziest are probably not the hardest but the most distant, the most alpine!

Photos : coll. Marie Dorsaz

Théo Chappex Ten Criminals

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Test et Avis sur les chaussures d’approche Session Suede de Black Diamond

9 janvier 2022 à 18:40
Par : Rédaction

Si vous recherchez des chaussures d’approche confortable, esthétique et bien sûr de qualité, alors cette paire va vous plaire ! 

En effet, cela fait maintenant 1 an qu’une des membres de l’équipe utilise ces chaussures pour accéder aux pieds des falaises, en traversant tous types de chemins, des plus plats au plus caillouteux. 

Aujourd’hui, on vous fait donc un petit topo sur la Session Suede 

Test et avis de la chaussure d’approche femme Session Suede, de Black Diamond

Tout d’abord, elles ont été conçues par Black Diamond Equimnent, un créateur développeur, fabricant et distributeur de matériel d’escalade, de montagne, de ski et d’équipements de survie basé aux USA.

L’objectif du produit est de proposer des chaussures d’approches confortables et performantes. Ainsi, les Black Diamond Session Suede sont durables et résistantes aux intempéries. 

D’un point de vue pratique, la tige de la Session Suede s’associe à un talon en matière extensible facile à enfiler/enlever. Ce talon se rabat aisément pour une utilisation encore plus pratique à enfiler. 

D’un point de vue technique, la semelle intermédiaire ajustée en EVA vous apporte amorti et stabilité et la gomme Black Diamond BlackLabel-Street adhérente vous offre une bonne accroche lors de phases d’approche ou lors de trajets. 

Enfin, les boucles de sangles vous offrent différentes possibilités pour les accrocher à votre sac lors de sorties sur sentier qui finissent en falaise.

D’un point de vue esthétique, élaborée pour grimper avec style, la Black Diamond Session Suede vous permet de passer aussi bien de la salle à la falaise qu’à une balade en ville.

Concernant les caractéristiques techniques 

  • Tige doublée en daim durable haute qualité
  • Semelle Black Diamond BlackLabel-Street en gomme adhérente
  • Renfort en gomme au niveau des orteils
  • Construction de la pointe et de la tige inspirée de celle des chaussons d’escalade
  • Semelle intermédiaire moulée en EVA ultra confortable
  • Chausson confortable type chaussette
  • Bride de talon élastique facile à enfiler/enlever pour des sessions en intérieur et en extérieur
  • Boucles de sangles offrant différentes possibilités d’accrochage à votre sac

L’avis de la rédaction concernant la Black Diamond Session Suede 

Tout d’abord, concernant le design, la matière daim est novatrice au sein des chaussures de sports ! Déclinée en 2 couleurs différentes au choix (Birch ou Storm Blue), cette paire d’approche donne un style épuré mais élégant. 

Couleur Storm Blue
Couleur Birch

Concernant l’aspect technique, nous adorons le fait que les talons se rabattent, cela permet de rentrer le pied facilement dans la chaussure et après une grande voie les pieds serrés dans les chaussons il n’y a rien de mieux ! Votre pied vous dira merci !

Un élément primordial à retenir reste la gomme au niveau des orteils qui font de ces chaussures, des semelles d’approchent de qualité. En effet, parfois les sentiers passent à travers des rochers et cette gomme étant très adhérente, elle offre une bonne accroche et une certaine sécurité. 

Un dernier élément, moins important mais pratique, les boucles de sangles qui permettent, par exemple lors de grande voie, d’accrocher les chaussures avec un mousqueton sur votre baudrier ou votre sac. Cela reste un moyen pratique pour les atteindre rapidement si nécessaire.

Si vous êtes intéressé par l’achat de ces chaussures, vous pouvez consulter l’offre de notre partenaire ci-dessous, en cliquant sur le bouton bleu :

Dans le même modèle, vous avez aussi le modèle homme : Chaussure Session Suede Homme

A voir aussi dans la gamme Black Diamond:

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Chaussures d’approche femme Session Suede de Black Diamond – Test & Avis

8 janvier 2022 à 16:53
Par : Angélique

Si vous recherchez des chaussures d’approche confortable, esthétique et bien sûr de qualité, alors cette paire va vous plaire ! 

En effet, cela fait maintenant 1 an qu’une des membres de l’équipe utilise ces chaussures pour accéder aux pieds des falaises, en traversant tous types de chemins, des plus plats au plus caillouteux. 

Aujourd’hui, on vous fait donc un petit topo sur la Session Suede 

Test et avis de la chaussure d’approche femme Session Suede, de Black Diamond

Tout d’abord, elles ont été conçues par Black Diamond Equimnent, un créateur développeur, fabricant et distributeur de matériel d’escalade, de montagne, de ski et d’équipements de survie basé aux USA.

L’objectif du produit est de proposer des chaussures d’approches confortables et performantes. Ainsi, les Black Diamond Session Suede sont durables et résistantes aux intempéries. 

D’un point de vue pratique, la tige de la Session Suede s’associe à un talon en matière extensible facile à enfiler/enlever. Ce talon se rabat aisément pour une utilisation encore plus pratique à enfiler. 

D’un point de vue technique, la semelle intermédiaire ajustée en EVA vous apporte amorti et stabilité et la gomme Black Diamond BlackLabel-Street adhérente vous offre une bonne accroche lors de phases d’approche ou lors de trajets. 

Enfin, les boucles de sangles vous offrent différentes possibilités pour les accrocher à votre sac lors de sorties sur sentier qui finissent en falaise.

D’un point de vue esthétique, élaborée pour grimper avec style, la Black Diamond Session Suede vous permet de passer aussi bien de la salle à la falaise qu’à une balade en ville.

Concernant les caractéristiques techniques 

  • Tige doublée en daim durable haute qualité
  • Semelle Black Diamond BlackLabel-Street en gomme adhérente
  • Renfort en gomme au niveau des orteils
  • Construction de la pointe et de la tige inspirée de celle des chaussons d’escalade
  • Semelle intermédiaire moulée en EVA ultra confortable
  • Chausson confortable type chaussette
  • Bride de talon élastique facile à enfiler/enlever pour des sessions en intérieur et en extérieur
  • Boucles de sangles offrant différentes possibilités d’accrochage à votre sac

L’avis de la rédaction concernant la Black Diamond Session Suede 

Tout d’abord, concernant le design, la matière daim est novatrice au sein des chaussures de sports ! Déclinée en 2 couleurs différentes au choix (Birch ou Storm Blue), cette paire d’approche donne un style épuré mais élégant. 

Couleur Storm Blue
Couleur Birch

Concernant l’aspect technique, nous adorons le fait que les talons se rabattent, cela permet de rentrer le pied facilement dans la chaussure et après une grande voie les pieds serrés dans les chaussons il n’y a rien de mieux ! Votre pied vous dira merci !

Un élément primordial à retenir reste la gomme au niveau des orteils qui font de ces chaussures, des semelles d’approchent de qualité. En effet, parfois les sentiers passent à travers des rochers et cette gomme étant très adhérente, elle offre une bonne accroche et une certaine sécurité. 

Un dernier élément, moins important mais pratique, les boucles de sangles qui permettent, par exemple lors de grande voie, d’accrocher les chaussures avec un mousqueton sur votre baudrier ou votre sac. Cela reste un moyen pratique pour les atteindre rapidement si nécessaire.

Si vous êtes intéressé par l’achat de ces chaussures, vous pouvez consulter l’offre de notre partenaire ci-dessous, en cliquant sur le bouton bleu :

Dans le même modèle, vous avez aussi le modèle homme : Chaussure Session Suede Homme

A voir aussi dans la gamme Black Diamond:

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8C+ Global News: Murai, Ise, Topishko

28 décembre 2021 à 10:40

*** On démarre avec l’impressionnante vidéo de Ryuichi Murai dans la première ascension du panneau à arquées de « Floatin » qu’il a libéré il y a 2 semaines au Japon. Un test de force doigts d’une intensité inouïe ! Un passage extrême et très pur dans un style radical, non sans rappeler “Burden of Dreams” de Nalle Hukkataival.

We start this news with the impressive new video showing Ruyichi Murai climbing “Floatin” 8C+, a campus board boulder he freed 2 weeks ago in Japan. A power finger test with an incredible intensity! For sure an extreme problem in very pure and radical style, remembering Nalle Hakkataival’s “Burden of Dreams”.

*** Toujours au Japon, la relève arrive avec le jeune Kazuma Ise 19 ans, qui enchaine « Hallucination », un vieux bloc en 8C ouvert par Dai Koyamada en 2003 au Mont Hourai. Une prise clé ayant cédé, il est le premier à répéter de nouveau le problème. Après 9 jours de travail, « Hallucination » lui semble le bloc le plus dur qu’il ait réalisé et pense à du 8C+.

Always in Japan, young crushers are in the place with Kazuma Ise, 19 years old who is claiming a repeat of “Hallucination”, an old boulder opened by Dai Koyamada in 2003 located at Mount Hourai. A key hold broke and the young gun is the first to reclimb it after 9 days of work. Considering this problem is the hardest thing he climbed he suggered an upgrade to 8C+.

*** Sergei Topishko devient le premier ukrainien à réaliser du 8C+ bloc avec le désormais classique helvète : le départ bas de « Off the wagon » à Val Bavona. C’est la 6ème ascension du passage déjà gravi par Raboutou, Woods, Webb, Cameroni et Lorenzi !

Sergei Topishko is the first ukrainian climber to climb 8C+ boulder with the classical Swiss testpiece “Off the wagon sit” at Val Bavona. It’s the 6th ascent of this famous boulder: Raboutou, Woods, Webb, Cameroni and Lorenzi having ever climbed this gem.

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Les cotations en escalade

27 décembre 2021 à 14:38
Par : Rédaction

Les cotations d’escalade sont assez faciles à comprendre lorsqu’on dispose de la bonne méthodologie pour comprendre. Plus le chiffre est grand, plus le niveau du bloc ou de la voie est difficile. Bien que cela paraissent assez simple au première abord, cela se complexifie lorsqu’on y regarde de plus près.

En effet, entre les cotations en escalade en falaise, en bloc, les cotations américaine et les système de cotation mis en place dans les salles et propre à chaque groupe de salle d’escalade, il est difficile de s’y retrouver. Dans cet article, nous allons essayer de dégrossir tout cela pour enfin comprendre complètement les nuances.

Qu’est-ce qu’une cotation en escalade ?

Une cotation en escalade est en fait un système de niveau qui permet de différencier une voie dure d’une voie moins dure. Cela permet aussi de s’y retrouver pour éviter de se retrouver coincer en plein milieu de la parois lorsque vous êtes sur une falaise que vous découvrez par exemple.

Bien que les cotations d’escalade soient initialement prévus pour être stable, la variété des styles d’escalade, des falaises et le fait que les cotations ne soient soumis à aucun système de critères définis le rende complexe. Les cotations en escalade sont en effet défini par un ressenti de difficulté des premières personnes, souvent les ouvreurs qui ont grimpés la voie ou le bloc. Les cotations sont donc subjective.

Comment fonctionnent les cotations d’escalade ?

Les cotations en falaise

En falaise, les cotations d’escalade démarrent à 1 pour aller jusqu’à 9. Entre ses chiffres, les cotations sont affinés grâce à des lettres de A à C. Pour comprendre voici un exemple :

Cotation en falaise Difficulté de la voie
1a, 1b, 1c Escalier d’immeuble ou en marche d’approche
2a, 2b, 2c Enfant ( plus de 99% des grimpeurs sont dans ce niveau )
3a, 3b, 3c Très facile ( 90% des grimpeurs )
4a, 4b, 4c Facile ( 80% des grimpeurs )
5a, 5b, 5c Moyen ( 50% des grimpeurs )
6a, 6b, 6c Difficile ( 30% des grimpeurs )
7a, 7b, 7c Très difficile ( 10% des grimpeurs )
8a, 8b, 8c Extrêmement difficile ( 1% des grimpeurs )
9a, 9b, 9c Mutant ( 0,1% des grimpeurs )

Les cotations en Bloc

En bloc, les cotations fonctionnent de la même manière que pour la falaise, plus le chiffre est gros, plus la difficulté est élevée. On distingue les cotations blocs par les lettres qui sont écrite en majuscule :

Cotation en bloc Difficulté du bloc
2A, 2B, 2C Enfant ( plus de 99% des grimpeurs sont dans ce niveau )
3A, 3B, 3C Très facile ( 90% des grimpeurs )
4A, 4B, 4C Facile ( 80% des grimpeurs )
5A, 5B, 5C Moyen ( 50% des grimpeurs )
6A, 6B, 6C Difficile ( 30% des grimpeurs )
7A, 7B, 7C Très difficile ( 10% des grimpeurs )
8A, 8B, 8C Extrêmement difficile ( 1% des grimpeurs )
9A Mutant ( seul 3 grimpeurs au monde sont dans ce niveau )

Vous remarquerez que le tableau s’arrête au 9A, c’est parce qu’il s’agit du niveau le plus haut jamais atteint en escalade de bloc.

Les équivalences de cotation falaise-bloc

Si vous êtes un grimpeur de voie en falaise et que vous souhaitez vous mettre à l’escalade de bloc, il est de coutume de retirer un chiffre pour connaitre son niveau en bloc.

Cotation en bloc Cotation en falaise
3A, 3B, 3C 4a, 4b, 4c
4A, 4B, 4C 5a, 5b, 5c
5A, 5B, 5C 6a, 6b, 6c
6A, 6B, 6C 7a, 7b, 7c
7A, 7B, 7C 8a, 8b, 8c
8A, 8B, 8C 9a, 9b, 9c
Équivalence de cotation entre le bloc et la falaise

Vous noterez aussi que cette équivalence de cotation est faite par rapport au Crux en falaise ( le passage le plus difficile d’une voie ). Par exemple si vous faites du 5A bloc, vous avez théoriquement le niveau de réaliser le crux d’une voie en 6a.

Les cotations en salle

Avec l’arrivée des salles d’escalade et surtout des principaux groupes de salles d’escalade ( Climb Up, Arkose, Vertical’Art, Bloc Session et Block’out ), de nouveaux système de cotation ont été inventée pour être propre à chaque salle.

Dans un souci d’avoir un système de cotation clair et intuitif, les salles ont choisis un système de cotation par couleur.

Les cotations d’escalade à Climb Up

Les cotations d’escalade chez Arkose

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test ski 21-22-exemple

16 novembre 2021 à 14:21

Chaussons d’escalade – Le Guide 2021

25 septembre 2021 à 16:22
Par : Rédaction

Les chaussons d’escalade sont comme la seconde peau des grimpeurs. Ils font l’interface entre vos pieds et le rocher où les prises de pieds. En fonction des disciplines pratiquer, les caractéristiques ne sont pas les mêmes.

Nous recommandons des chaussons souples, courbés et asymétriques pour faire de l’escalade de bloc, et des chaussons rigide pour faire de la voie où de la falaise. Pour faire de la grande voie, il est préférable de choisir des chaussons moins serrés pour pouvoir les supporters pendant les longueurs d’escalade.

Concernant le système de fermeture, il est coutume et agréable de choisir des chaussons d’escalade à scratch pour faire du bloc où de la salle, car il sont plus faciles à retirer. À l’inverse, on choisir plus facilement des chaussons à lacet pour faire de la falaise, voir des chaussons « ballerine » pour faire de la grande voie.

Votre niveau détermine aussi votre choix de chaussons d’escalade, en effet, plus le niveau est élevé et plus le niveau d’exigence concernant les talons, la taille et la spécificité des chaussons en fonction de votre style d’escalade à son importance.

Dans cet article, nos experts ont procédés aux tests d’une cinquantaine de chaussons pendant plusieurs mois afin de déterminer les chaussons les plus adaptés à votre pratique. Vous découvrirez donc les chaussons d’escalade en fonction de leur utilisation dans des domaines de prédilection différent.

Nos guides chaussons d’escalade

Les Chaussons d’escalade

Scarpa Reflex V

Le plus confortable des chaussons pour débutant

Ce que nous avons aimé 

  • Très Confortable
  • Pratique à enlever et à retirer lors des séances​
  • Polyvalent

Notre avis :

Sorties récemment les Scarpa Reflex V sont un choix populaire sur le marché des débutants et des grimpeurs confirmés. Idéal en salle comme en falaise pour grimper en voies, elle peuvent aussi être un bon choix pour faire des séances de bloc de temps en temps.

Commercialisés comme des chaussons d’escalade « polyvalent », la sensation de la pointe permet d’avoir confiance en sa pose de pieds et permettra de progresser en ce sens en technique.

La conception des Reflex V avec un tissu « chaussette » les rendent vraiment confortable, et sont donc un bon choix pour les grimpeurs qui ne souhaitent pas souffrir des pieds avec leurs premiers chaussons, sans pour autant négliger la technicité.

La Sportiva Tarantula

Le meilleur pour débutant cherchant de la polyvalence

Ce que nous avons aimé 

  • Confortable
  • Disponible en version velcro et lacet
  • Très Polyvalent

Notre avis :

Les Tarantula de La Sportiva est un chausson pour débutant qui a fait ses preuves. Pour les grimpeurs ayant un petit budget et qui recherchent des chaussons pour assurer une pose de pieds sur de petites prises, le Tarantula s’avèrent un excellent choix pour des performances globales modérées.

Initialement conçu dans un souci de confort, ces chaussons offrent un niveau de performance dont les débutants ont besoin pour commencer. Préférez la version scratch pour faire du bloc, et la version lacet pour faire de la voie. Disponible en version femme, comme pour homme, il y à de forte chance pour que vous trouviez un modèle qui vous convient.

EB Black Opium

VOIR LE TEST COMPLET

Parfaitement adapté à la morphologie féminine grâce à la qualité de ses matériaux et finitions, ce chausson d’escalade femme compose avec les attentes de performance des grimpeuses expérimentées et la demande en confort des pratiquantes loisirs. Conçu et développé pour les grimpeuses, le Black Opium s’adapte à tous les niveaux et pratique en escalade, et offre des sensations de précision, de confort et d’efficacité optimales. Son aspect globalement sobre révèle quelques touches de féminité subtilement dosées.

Ce que nous avons aimé 

  • Un prix sous les 100 euros
  • Bonne durabilité
  • Modèle Français
  • Style Girly

SCARPA DRAGO LV

Le meilleur pour grimper en salle

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La Drago LV est une version à faible volume de l’un des chaussons les plus emblématiques de la gamme SCARPA. Agressivement tournée vers le bas et hautement asymétrique avec une pointe enveloppée de gomme collante, le Drago LV représente le summum de la construction de chaussons pour le bloc avec un ajustement modifié qui convient aux pieds à faible volume. Parfait pour les pieds fins des femmes.

Dotée d’une souplesse inégalée, il est parfait pour grimper sur les volumes des blocs et voies moderne.

Ce que nous avons aimé 

  • Sa souplesse
  • Parfait pour le bloc
  • Très confortable

Scarpa Drago

Le meilleur que nous pouvons conseiller

VOIR LE PRIX SUR AMAZON

Ce que nous avons aimé

  • Beaucoup de sensation​
  • Pratique à enlever et à retirer lors des séances​
  • Parfaites pour l’escalade en salle​
  • Très confortable​

Notre avis :

Scarpa a produit un grand nombre de chaussons d’escalade récemment, mais s’il y en a un qui se démarque des autres comme étant le meilleur chausson de bloc en salle, c’est le Drago. 

Le Drago est exactement ce qu’il vous faut pour enchaîner les mouvements sur les gros volumes qui sont à la mode dans les ouvertures des salles d’escalade moderne. La construction super souple du Drago et la gomme Vibram très adhérente sont idéaux pour les pose de pieds à sensation, l’agressivité et l’asymétrie de ses chaussons en font aussi des armes pour les profils d’escalade en dévers. Il utilise de nombreuse technologie qui contribuent à la performance et à la qualité de cette paire de chaussons.

La Sportiva Solution

Le meilleur pour l’escalade de bloc en salle

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Ce que nous avons aimé

  • Extrêmement précis
  • Confortable
  • Idéal pour crocheter les prises
  • Idéal pour les gros dévers

Notre avis :

Ce n’est pas un hasard si nous avons choisi les La Sportiva Solution comme meilleur chaussons de bloc en salle. Ce chaussons haute performance est au sommet de son art depuis près de 15 ans.
Les Solutions ont tout ce dont vous avez besoin pour un chausson de haute performance, que ce soit sur les prises en salle ou sur le rocher, vous ne pouvez pas vous tromper avec les solutions.
Parmi les caractéristiques les plus remarquables, citons une coque de talon moulée en 3D qui peut supporter tous les crochets de talon que vous lui ferez subir.
Si vous suivez les compétitions d’escalade de bloc, vous remarquerez que ces chaussons sont les chaussons utilisés par énormément de très forts grimpeurs, notamment Adam Ondra, Daniel Woods et bien d’autres.

FiveTen Hiangle

Le meilleur rapport qualité/prix pour faire du bloc en salle

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Ce que nous avons aimé

  • Le prix relativement bas
  • Le talon très technique
  • La mythique gomme Stealth

Notre avis :

Il existe de nombreux chaussons d’escalade à moins de 100€, mais si vous voulez un chausson vraiment technique, il faudra malheureusement dépasser ce seuil de prix.
Heureusement, le Hiangle est l’un des meilleurs chaussons d’escalade d’intérieur et se situe au alentour des 100€. Si vous êtes vraiment à la recherche d’une bonne affaire, vous pouvez même choisir l’ancienne version qui est encore vendu chez certains revendeurs pour moins de 100€
Le Hiangle est souvent vu sur le circuit de la coupe du monde et sur les pieds des grimpeurs de salle. Ce chaussons apporte beaucoup des caractéristiques célèbres de 5.10, dont bien sûr la gomme Stealth qui est super adhérente.
La nouvelle génération de Hiangle diffère légèrement de l’original, notamment par la conception d’une semelle divisée. Le talon et les orteils sont séparés par bande du talon, ce qui donne à cette nouvelle version plus de flexibilité et aide à maintenir le profil bas de la chaussure plus longtemps.
Five Ten est loins d’être une marque amatrice dans la conception de très bon chaussons, le Hiangle est donc un bon l’un des meilleurs chaussons d’escalade pour la salle à petit prix.

La Sportiva Miura

Le meilleur chausson en salle

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Ce que nous avons aimé

  • De superbe carre
  • Bonne durabilité
  • Option low volume avec le modèle femme
  • Une pointe excellente

Notre avis :

Si vous avez fait des recherches sur les chaussons d’escalade, il y a de fortes chances que vous ayez déjà entendu parler du Miura de La Sportiva. Ce chausson était révolutionnaire lors de sa sortie à la fin des années 90 et reste l’un des meilleurs chaussons d’escalade du marché.
Nous admettons qu’il ne serait probablement pas notre premier choix de chaussons pour grimper en salle en raison de son profil « rigide ». Mais s’il est assez bon pour que des gens comme Adam Ondra ou Alex Honnold l’utilisent pour escalader le Half Dome en solo, vous vous doutez bien que le Miura n’est pas à prendre à la légère.
La Miura est un chaussons assez agressif qui est très polyvalent, des dalles inclinées jusqu’au dévers, sans parler du fait que vous pouvez charger de micros-pieds avec leurs carre précise. Cette paire de chaussons va sans aucun doute améliorer vos possibilité en salle. La Miura utilise également la gomme Vibram XS Edge, un composé de caoutchouc plus dur qui trouve un bon équilibre entre friction et durabilité.
La Miura existe en version velcro et en version à lacets. Les deux offrent des caractéristiques similaires, le velcro étant légèrement plus agressif.
Si vous êtes un grimpeur intermédiaire qui cherche à s’initier à diverses disciplines en salle et sur le rocher, ce chaussons pourrait être celle qu’il vous faut.

Scarpa Arpia

Les meilleurs pour débuter en bloc

VOIR LE TEST COMPLET

Ce que nous avons aimé

  • Confortable
  • Pratique à enlever et à retirer lors des séances​
  • Polyvalent

Notre avis :

Il y avait un vide à combler pour les grimpeurs débutants/intermédiaires qui cherchent à se dépasser, mais qui ne sont pas encore tout à fait prêts pour mettre un chausson de bloc ultra-agressif et avec une cambrure prononcer. Voici les Scarpa Arpia.

L’Arpia a un profil légèrement tourné vers le bas et une forme légèrement asymétrique, ce qui permet d’avoir confiance sur les voies verticales et en dévers. Un élastique légèrement tendu passe derrière le talon et autour du pied, offrant un soutien et une précision supplémentaires au gros orteil. Cet équilibre se poursuit également au niveau de la semelle intermédiaire avec une construction modérément souple : assez tendu pour maintenir sur les grattons mais aussi assez douce pour s’étaler lorsque vous avez besoin de poser les pieds à plat.

Vous ne devriez pas avoir à faire de compromis sur le confort avec ces chaussons, alors ne prenez pas trop petit au niveau de la taille. Réduisez la taille de ces chaussons d’une demi-taille à une taille complète par rapport à votre pointure de ville. Veillez tout de même à ce qu’ils soient légèrement serrées car ils s’agrandissent un peu après quelques séances de bloc.
Une version pour femmes est également disponible. Ils sont presque identiques mais ont un volume légèrement inférieur et une construction plus étroite.

– FiveTen Hiangle Pro –

VOIR LE TEST COMPLET

Ce que nous avons aimé

  • Bonne adhérence
  • S’enfile comme un gant

Les grimpeurs sportifs qui sont à la recherche de chaussons offrant un maximum de performance en terrain raide vont apprécier l’Hiangle de Five Ten. Ces chaussons d’escalade sont particulièrement adaptés à la verticale, aux dévers et aux toits.

3 Tips concernant les chaussons d’escalade

Voici 3 guides qui répondent à des problématiques que tout les grimpeurs connaitront au moins une fois dans leur vie :

  1. Quelle taille choisir pour des chaussons d’escalade ?
  2. Comment laver et nettoyer des chaussons d’escalade ?
  3. Comment choisir des chaussons d’escalade en 2021 ?

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Jeu concours: Gagne tes chaussons Scarpa Quantic

Cette année, PG continue avec ses partenaires de vous proposer de nombreux jeux concours avec toujours des beaux lots à remporter… Cette fois, on vous propose de gagner une paire de chaussons Quantic by Scarpa.

Comment gagner cette paire de chaussons? 

Rien de plus simple…

Tirage au sort le samedi 25 Septembre 2021 pour désigner le vainqueur.

Entraînement à l’américaine: analyse de Nao Monchois

Nao Monchois a passé quelques temps avec des grimpeurs outre atlantique, avec comme objectif d’analyser leurs méthodes d’entraînement pour en garder le meilleur. Il nous raconte son histoire, et ce qu’il a retenu de cet « American style »


Il y a quelques mois, nous avions prévu avec un très bon ami, Victor Baudrand, d’aller nous entrainer 10 jours à la classique (et immense) salle d’Innsbruck afin qu’il termine son trip européen sur une belle note. En effet, canadien vivant aux USA, il est depuis janvier en France dans le but de prendre de l’expérience sur le circuit national français. La pandémie n’ayant pas permis cela, nous nous sommes malgré tout bien entraînés au Pôle de Voiron, avec une belle concrétisation à la clé puisqu’il participera à sa première finale de coupe du monde à Chamonix. Et puisque plus on est de fou plus on rit, Natalia Grossman, véritable révélation du circuit cette année, nous a également rejoint dans cette aventure autrichienne. 

Comme vous le savez, mon début de saison ne s’est pas passé comme je l’espérais, ce voyage était donc une excellente opportunité de rebondir.

Durant toute cette année, Victor étudiait et analysait scrupuleusement nos méthodes d’entraînement pour en garder ce qui lui correspondait. Et bien cette fois, changement de rôle ! C’était à mon tour d’ouvrir grand mes yeux et mes oreilles pour m’inspirer de « l’American style ». 

A noter que ce qui suit est ce que j’ai retenu d’une vision d’entraînement différente de la nôtre, ce n’est en aucun cas la sainte parole ! Les comparaisons des 2 modes d’entraînement sont sans jugement, chacun y prend ce qu’il veut 🙂 

1 – l’écoute de son corps

La première différence concerne la planification… nous avions toujours la même séquence type : 

J1 : force doigt le matin /  difficulté l’après-midi

J2 : bloc le matin : 30% tracés, 70% panneau de prises en bois / difficulté l’après-midi

J3 : repos

Et on recommence à l’infini ! 

Les contenus de séance diffèrent vraiment en fonction de nos sensations et nos besoins. Rien n’est défini, ils ont des séances types (par exemple de force doigts, force contact,…) et piochent dans cette boîte à outils, à l’inverse de la tendance française qui est de rester très proche des contenus. 

Cela nécessite par contre une très bonne connaissance de soi, de ses capacités, et d’arriver à avoir de l’objectivité sur son état  (différence entre flemme / mal de peau et réelle fatigue). Il n’y a également pas de frustration possible quand c’est toi-même qui pilote ton entraînement.   

Ce « check-up corporel » permet d’être au clair sur ce que tu veux que t’apporte la prochaine série, la prochaine voie,… c’est là le plus intéressant à mes yeux. Nos séances varient des fois de presque 1h en fonction de nos états. 

2 – l’entraînement, c’est TOUJOURS plaisant

Selon Natalia, le fait de se « forcer » à faire des séances qui entament notre corps sur le plus long terme est mentalement très éprouvant. Elle préfère la régularité, s’entraîner toujours beaucoup mais avec de l’efficacité et de l’envie; plutôt que de se baver dessus pour finir son cycle et de s’engouffrer ensuite dans un repos complet. Elle pense que cela permet d’avoir moins de fluctuations mentale et physique, ce qui est bénéfique à long terme. 

Encore une fois, cela ne veut pas dire une voie par jour, il y a un équilibre à trouver qui dépend de chacun. Et certains diront que de très gros entraînements “à muerte” sont plus bénéfiques à long terme,… peut – être 😉 

Voici un graphique grossièrement caricaturé de cette vision. 

En résumé, une superbe expérience où j’ai mis plein de nouvelles choses dans ma boîte à outils! J’espère que ce petit récit pourra inspirer d’autres personnes. N’hésitez pas à me contacter si vous avez des questions, j’essaierai d’y répondre par rapport au peu que j’ai vu.

Un grand merci à mes partenaires et à ma famille de me permettre de vivre des expériences comme celle-ci.

Ce qui change pour la finale olympique homme suite à la blessure de Bassa Mawem

Encore sous le coup de la déception et de la tristesse pour Bassa Mawem qui ne pourra pas grimper sur les finales olympiques de demain suite à sa blessure, nous nous sommes tout de même interrogés sur les conséquences que cela pouvait avoir sur l’épreuve de vitesse de demain, et plus globalement sur le classement général du combiné…

Pour rappel, lors des finales, sur l’épreuve de vitesse, le moins bon temps des qualifications affronte le meilleur temps. Demain, Bassa aurait donc dû affronter Adam Ondra. Bassa ne pouvant grimper, Adam grimpera seul et sera qualifié directement en demi-finale de la vitesse (selon l’IFSC). Il finira donc au pire, 4ème de l’épreuve, ce qui est plutôt un bon point pour lui qui n’est pas du tout spécialiste de la vitesse et qui aurait certainement pu terminer bon dernier de cette épreuve. Il passerait donc de la 8ème à la 4ème position (en supposant qu’il perde la demi finale et la petite finale), ce qui lui permettrait de diviser son score total sur les 3 disciplines par deux.

Pour donner un exemple, si Adam termine 8 en vitesse, 3 en bloc et 2 en diff, son score total est de 48.  En revanche, si il se positionne 4 en vitesse en gardant les mêmes places sur les autres disciplines, son score total sera de 24… Un bel avantage donc pour Adam qui n’aurait pas pu espérer une telle place en vitesse.

Un autre grimpeur qui pourrait également profiter de la blessure de Bassa n’est autre que l’Américain Colin Duffy. En 1/4 contre l’Espagnol Alberto Gines Lopez il ne devrait pas avoir trop de difficulté à atteindre les demis sauf erreur ou faux départ. Et en demi, au lieu de rencontrer Bassa, il se retrouverait face au moins bon performer de la vitesse, Adam Ondra! De belles chance donc pour l’Américain de se retrouver en finale!

Concernant Micka, il lui faudra d’abord affronter son côté de tableau avant de pouvoir espérer « profiter » de la non participation de son frère. En effet, si Micka gagne son quart de finale face à Coleman, il a de forte de chance de se retrouver en demi face à l’un des plus rapides du circuit, à savoir Tomoa Narasaki. En imaginant que Micka surmonte cet obstacle (et il en est capable au vu de ses performances d’hier), ce n’est qu’en finale qu’il se retrouverait avantagé en affrontant l’américain Duffy, avec, pour le coup, de bonnes chances de victoire. Et une première place en vitesse serait déjà un gros point de marqué pour la suite de la compétition!

Alors oui, tout n’est que supposition, mais une chose est sûre, la non participation de Bassa aux finales va rebattre les cartes. Pour mieux comprendre, voici le tableau des finales de vitesse demain.

On ne le répètera jamais assez, nous sommes là sur des prédictions, et au regard de la journée d’hier, les JO sont définitivement LA compétition où tout peut arriver! Alors rendez-vous demain pour le dénouement de ces premiers JO d’escalade…

Pourquoi Bassa Mawem ne déclare pas forfait?

Hier, lors de la voie de difficulté, Bassa Mawem se blessait gravement au biceps gauche (rupture totale du tendon inférieur), et depuis les rumeurs vont bon train. Nous vous l’annoncions un peu plus tôt ce matin, Bassa Mawem ne déclare pas forfait et se présentera aux finales demain même si il ne peut pas grimper. Il s’agit d’une volonté personnelle de Bassa d’être présent le jour J sur le site de la compétition, rien de plus.

Et pour répondre à certaines rumeurs:

Non, en se présentant en finale, Bassa n’enlève pas une chance de repêchage au 9ème grimpeur des qualifications, en l’occurence Alex Megos. En effet, selon le règlement de l’IFSC, aucun repêchage n’est prévu dans ce genre de situation, que Bassa déclare forfait ou non. Ils seront donc demain, quoiqu’il arrive, 7 grimpeurs à tenter de décrocher la première médaille olympique de l’histoire de l’escalade, Bassa se classera quant à lui 8ème, et aura réalisé l’un de ses rêves, entrer en finales des JO avec son frère Micka.

Il déclarait ce matin à la FFME:

C’est dur bien sûr, j’ai tout de suite senti que c’était une grosse blessure. Mais c’est comme ça, il faut l’accepter. Nous ressentions beaucoup de poids sur nos épaules, ce n’était pas évident à gérer. Ma famille, mon club, ma fédération et toute la communauté de l’escalade comptaient sur nous et je pense qu’on a fait une belle démonstration. Nous avions dit que nous donnerions tout et nous nous y sommes tenus. Avec, en prime, un résultat qui est à la hauteur de nos ambitions. Malheureusement, pour moi en tant qu’athlète, c’est fini pour ces Jeux, mais je vais maintenant porter Micka pour qu’il aille toucher notre rêve de médaille olympique et soutenir Anouck et Julia dans leur quête. On était à fond depuis le début du projet olympique, on le restera, à deux, jusqu’à la fin !

Et pour finir une vidéo postée par les frères sur les réseaux:

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