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Coupe du Monde de Brixen : les résultats des demi-finales

Après les qualifications hier, la Coupe du Monde de Brixen se poursuit aujourd’hui, avec une journée réservée aux dames. Au programme : les demi-finales et finales féminines. Les 20 grimpeuses ayant obtenu leur ticket pour les demi-finales viennent tout juste de s’affronter. Voici les résultats.

Fanny Gibert à quelques places de la finale…

Nos espoirs français reposaient uniquement sur les épaules de Fanny Gibert. Il faut dire qu’après la journée qu’elle nous faisait vivre hier, nos attentes étaient grandes. En effet, elle avait tout bonnement décroché la première place des qualifications, en enchaînant tous les blocs avec une grande aisance.

Mais ce matin, la Championne de France en titre aura plus de mal à s’exprimer dans ce circuit. Elle enchaîne les deux premiers blocs en cinq essais, ce qui était déjà plus élevé que les six meilleures. Mais c’est notamment dans le bloc 3, le plus physique, que Fanny voit la finale lui échapper. En effet, elle reste bloquée sur les premiers mouvements, et ne parvient pas à atteindre la zone. À ce moment-là, la finale était déjà hors de portée pour notre Française. Elle termine toutefois la compétition en beauté, en enchaînant le dernier passage complexe sur volumes, ce qui lui permettra de rentrer dans le top 10, avec une 9ème place à la clé.

Fanny Gibert au sommet du bloc 4 des demi-finales

Grossman/Nonaka : un duel palpitant

Dans le haut du tableau, Nathalia Grossman et Miho Nonaka nous ont offert une véritable démonstration. Toutes deux médaillées lors des deux dernières étapes à Salt Lake City, la victoire ce soir se jouera clairement entre ces deux grimpeuses ce soir, tant leur niveau semble plus élevé que les autres compétitrices.

Pourtant, Miho Nonaka semblait en difficulté hier. Elle prenait l’avant-dernière place qualificative de son groupe, se classant 17ème du général. Elle était donc l’une des premières grimpeuses à nous faire découvrir les blocs ce matin. Et quelle démonstration de la Japonaise ! Alors que les premières demi-finalistes luttent dans les blocs, elle randonne complètement le circuit : elle enchaîne le premier bloc à vue, puis fait de même dans le deuxième bloc. Dans le bloc 3, le plus dur de la compétition, elle impressionne encore plus, l’enchaînant de nouveau à vue. Dans le dernier tracé, elle ne lâche qu’un petit essai, avant d’en venir à bout.

Miho Nonaka démarrait fort la compétition en enchaînant le premier bloc à vue

Avec 4 blocs en 5 essais, Miho Nonaka restera un long moment en tête du classement. Jusqu’à l’arrivée de la numéro 1 mondiale, Nathalia Grossman. L’Américaine réalise exactement le même début de circuit que la Japonaise, réalisant les trois premiers blocs à vue, avec une facilité déconcertante. Le visage aux lèvres, elle s’élançait alors dans le dernier tracé des demi-finales. Pouvait-elle faire mieux que Miho Nonaka ? Bien sûr ! Elle enchaînera le dernier bloc à vue également, et prendra donc la tête du classement.

Pour la petite anecdote, Nathalia Grossman n’est encore pas tombée une seule fois depuis le début de cette compétition. Hier, elle réalisait déjà un sans-faute en enchaînant tous les blocs à vue. Une performance qu’elle a réitérée ce matin en demi-finale. Peut-elle marquer l’Histoire en faisant de même ce soir en finale ?

Nathalia Grossman n’est encore pas tombée une seule fois de la compétition 

Des outsideuses qui s’invitent à la fête

Parmi les six meilleures de la matinée, trois d’entre elles n’avaient encore jamais participé à une demi-finale, et quatre disputeront leur première finale ce soir !

Ainsi, en troisième place, on retrouve l’Allemande Hannah Meul, qui prend une belle revanche sur son début de saison. En effet, lors de la première Coupe du Monde à Meiringen, elle prenait la 7ème place et terminait aux portes de sa première finale mondiale. Cette fois, elle rentre dans le top 6 en réalisant la troisième meilleure performance de la journée, enchaînant 3 blocs en 4 essais.

Les trois grimpeuses suivantes n’avaient encore jamais disputé de demi-finale de leur carrière. Et pour cette grande première, elles s’en sortent très bien, en se qualifiant pour leur première finale ! C’est le cas de la Japonaise Serika Okawachi, de la Chinoise Zhilu Lui et de la Japonaise Anon Matsufuji, qui comptent toutes les trois 3 blocs en 6 essais.

Les résultats des demi-finales

Le programme

Samedi 11 juin :

11h00 – 13h15 : Demi-finales femmes
20h00 – 22h00 : Finales femmes

Dimanche 12 juin :

11h00 – 13h15 : Demi-finales hommes
19h00 – 21h00 : Finales hommes


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Pourquoi ces quatre Français ne participent pas à la Coupe du Monde de Brixen ?

Coupe du Monde de Brixen : Mathieu Ternant et Micka Mawem en demi-finale !

Deux de nos grimpeurs tricolores se sont qualifiés pour les demi-finales cet après-midi, lors des qualifications masculines de la Coupe du Monde de bloc de Brixen, en Italie.

Après les qualifications féminines ce matin, 97 hommes, répartis en deux groupes, prenaient d’assaut le fronton de bloc de Brixen. Leur objectif ? Faire partie des vingt meilleurs, pour poursuivre la compétition.

Top 10 pour Mathieu Ternant, top 20 pour Micka Mawem

Dans le clan français, la meilleure performance de la journée revient à Mathieu Ternant. Qualifié pour cette Coupe du Monde suite à ses excellents résultats sur le circuit européen, le grimpeur Ardéchois se classe 7ème des qualifications. Il faut dire que l’atmosphère italienne semble particulièrement bien lui convenir, puisqu’il y a un mois, il montait sur le podium de la Coupe d’Europe de Brixen, décrochant la médaille d’argent.

Aujourd’hui, c’est un Mathieu Ternant particulièrement efficace qui est monté sur les tapis. Il enchaînera les trois premiers passages en cinq essais, étant l’un des grimpeurs les plus rapides à vaincre ces trois blocs. S’il bute dans le quatrième tracé (se contentant de la prise de zone) il confirme sa bonne forme du moment en enchaînant le dernier bloc à vue, de quoi prendra la 4ème place de son groupe et la 7ème position du classement général.

Dans l’autre groupe, Micka Mawem réalise une bonne entrée en matière, enchaînant le premier bloc en deux essais. Mais il fait ensuite face à quelques difficultés dans les deux tracés suivants, plus physiques. Heureusement, il parvient à enchaîner le bloc 4 après sept essais, et boucle son circuit de qualification en beauté, en toppant le dernier bloc en quatre essais. Il décroche ainsi la 15ème place du jour, se qualifiant pour la suite de la compétition.

Sam Avezou, troisième grimpeur français engagé dans cette Coupe du Monde, termine 23ème, avec un bloc et cinq zones et loupe de peu les demi-finales.

Hamish McArthur et Yannick Flohé aux commandes

La tête du classement est occupée par le grimpeur britannique Hamish McArthur et l’Allemand Yannick Flohé. Le premier enchaîne trois blocs en six essais et valide les cinq zones, quand le second réalise un circuit parfait en enchaînant les cinq blocs du circuit en seulement huit essais.

Notons également la présence des deux Japonais Kokoro Fujii et Yoshiyuki Ogata, qui se prennent chacun la deuxième place de leur groupe.

Le top 20 des qualifications

+ Les résultats complets

La suite du programme

Samedi 11 juin :

11h00 – 13h15 : Demi-finales femmes
20h00 – 22h00 : Finales femmes

Dimanche 12 juin :

11h00 – 13h15 : Demi-finales hommes
19h00 – 21h00 : Finales hommes


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Coupe du Monde de Brixen : Fanny Gibert en tête des qualifications !

Pourquoi ces quatre Français ne participent pas à la Coupe du Monde de Brixen ?

Alors que la Coupe du Monde de bloc de Brixen débute aujourd’hui, nous avons appris que quatre Français figurant sur les listes de départ sont finalement absents de la compétition. Voici pourquoi.

Oriane Bertone, blessée puis malade

Actuellement troisième du classement général des Coupes du Monde 2022, Oriane Bertone, que tout le monde attendait sur cette cinquième manche de la saison, a décidé au dernier moment de ne pas se rendre à Brixen.

Après avoir participé aux deux Coupes du Monde américaines, Oriane s’est légèrement blessée au doigt. Elle a donc préféré se reposer quelque temps, avant de reprendre le chemin de l’entraînement. Puis, le jour de renfiler ses chaussons, la jeune grimpeuse de 17 ans est tombée malade, retardant de nouveau son retour sur le mur. N’ayant pas grimpé depuis la dernière Coupe du Monde de Salt Lake City, Oriane a pris la décision de faire l’impasse sur Brixen, pour se reposer et retourner s’entraîner, afin d’arriver en forme pour la Coupe du Monde qui aura lieu à Innsbruck,  du 22 au 26 juin.

Une déchirure au biceps pour Manu Cornu

La décision de ne pas participer à la Coupe du Monde de Brixen est intervenue encore plus tard pour Manu Cornu. En effet, le Français est bel et bien en Italie, aux côtés des autres membres de l’équipe de France. Mais ayant ressenti une douleur au bras lors de son dernier entraînement mardi, Manu est allé passer une échographie ce matin, pendant que les femmes disputaient les qualifications. Verdict : cette douleur s’avère être une déchirure au biceps gauche.

Afin de ne pas aggraver encore plus sa blessure, Manu a donc décidé de ne pas s’aligner au départ des qualifications de cette Coupe du Monde cet après-midi, afin de se soigner et de revenir en forme le plus vite possible.

Mejdi Schalck et Paul Jenft préparent la saison de difficulté

Mejdi Schalck et Paul Jenft étaient eux aussi sélectionnés pour la Coupe du Monde de Brixen, et figuraient sur les listes de départ. Mais nos deux Français, qui ont tous les deux participé aux deux dernières étapes mondiales à Salt Lake City, ont préféré se reposer et ne pas se rendre en Italie.

D’une part, leur voyage aux États-Unis a été intense, d’autre part, ils préparent la saison de difficulté, qui débute dans quelques jours seulement à Innsbruck. Lors de cette compétition, ils devraient d’ailleurs prendre part aux épreuves de bloc mais aussi de difficulté.


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Coupe du Monde de Brixen : Fanny Gibert en tête des qualifications !

Coupe du Monde de Brixen : Fanny Gibert en tête des qualifications !

La Coupe du Monde de Brixen a démarré fort ce matin pour l’équipe de France : Fanny Gibert s’est hissée à la première place des qualifications, réalisant un circuit quasi parfait !

5 blocs en 6 essais : c’est le score final de Fanny Gibert, qui termine la matinée à la première place des qualifications de la Coupe du Monde de bloc de Brixen, en Italie.

Frustrée de ne pas avoir été sélectionnée pour les Coupes du Monde de Salt Lake City, notre Championne de France en titre a rappelé à tout le monde qu’elle faisait bel et bien partie des meilleures grimpeuses mondiales. Un circuit de qualification qui correspond bien à ses qualités physiques, associé à sa bonne forme du moment, lui permettent de truster la première place de son groupe.

La Réunionnaise aura fait preuve d’efficacité, en enchaînant les deux premiers blocs à vue, puis en lâchant seulement un essai dans le bloc 3. Elle terminera son circuit en beauté, en venant à bout des deux derniers blocs à vue.

Démonstration de Fanny Gibert dans le bloc 4 des qualifications :

Nathalia Grossman, toujours indétrônable

Dans l’autre groupe, c’est la numéro 1 mondiale qui prend la tête, en étant encore plus efficace que notre Française. Nathalia Grossman ne sera pas tombée une seule fois ce matin, puisqu’elle réalisera tous les blocs à vue. Une performance qu’elle sera la seule à accomplir.

L’Américaine ne cesse de nous impressionner. Elle a remporté les trois dernières Coupes du Monde et semble de nouveau bien partie pour s’imposer en Italie !

Agathe Calliet non loin du top 20

Agathe Calliet, 18 ans, prenait ce matin le départ de la première Coupe du Monde de bloc de sa carrière. Vainqueur de la Coupe d’Europe il y a quelques semaines, la jeune grimpeuse française termine aux portes des demi-finales. Elle enchaîne 3 blocs en 11 essais et valide 5 zones, ce qui lui vaudra la 25ème place de la compétition. Quelques essais de moins dans les blocs et Agathe se serait qualifiée pour les demi-finales.

Enfin, la troisième Française engagée dans cette compétition, Flavy Cohaut, termine à la 43ème place, validant 2 blocs et 4 zones.

Oriane Bertone, qui figurait pourtant sur les listes de départ, a finalement pris la décision de ne pas se déplacer à Brixen. Cliquez ici pour en savoir plus sur ce choix.

Le top 20 des qualifications

+ Les résultats complets

Le programme

Vendredi 10 juin :

9h00 – 15h30 : Qualifications femmes
16h30 – 22h00 : Qualifications hommes

Samedi 11 juin :

11h00 – 13h15 : Demi-finales femmes
20h00 – 22h00 : Finales femmes

Dimanche 12 juin :

11h00 – 13h15 : Demi-finales hommes
19h00 – 21h00 : Finales hommes


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Coupe du Monde de Brixen : les infos sur cette étape italienne

Coupe du Monde de Brixen : les infos sur cette étape italienne

Après les deux Coupes du Monde consécutives qui se sont déroulées le mois dernier à Salt Lake City, aux États-Unis, les meilleurs grimpeurs de la planète reviennent en Europe pour disputer ce week-end la cinquième manche de la saison.

La ville italienne de Brixen accueillera cette nouvelle étape, qui débute ce vendredi 10 juin et se termine dimanche 12 juin 2022.

La Coupe du Monde de bloc de Brixen est la première compétition internationale à se dérouler en Italie depuis les Championnats du Monde jeunes d’Arco en 2019. C’est aussi la première Coupe du Monde à se tenir dans le pays depuis 2018. En outre, c’est la première fois que Brixen accueille une étape mondiale, n’ayant auparavant accueilli que des compétitions européennes, dont la Coupe d’Europe de bloc en mai dernier.

Les forces en présence

Près de 200 grimpeurs – 87 femmes et 109 hommes – participeront à la compétition ce week-end, représentant 34 pays et territoires différents. Parmi les athlètes à suivre, citons l’Américaine Natalia Grossman, qui est montée sur le podium des quatre premières Coupes du Monde de la saison, remportant l’or dans trois d’entre elles. Sa compatriote Brooke Raboutou a préféré faire l’impasse sur cette compétition, après un mois de mai particulièrement épuisant. En revanche, la Japonaise Miho Nonaka sera présente et tentera de conserver sa place sur le podium, après avoir remporté deux médailles lors des deux étapes américaines.

Chez les hommes, le Japonais Yoshiyuki Ogata sera à surveiller ! Il a remporté la médaille d’or lors de la dernière Coupe du Monde à Salt Lake City, en plus d’être monté sur le podium lors des trois Coupes du Monde précédentes. Ses coéquipiers Kokoro Fujii et l’olympien Tomoa Narasaki peuvent eux aussi aller décrocher l’or ce week-end, chacun ayant remporté deux médailles jusqu’à présent cette saison.

L’équipe de France

Du côté de l’équipe de France, qui dit étape européenne, dit sélection plus importante. La FFME avait décidé de n’envoyer que trois grimpeurs sur les deux dernières manches à Salt Lake City. Ce week-end à Brixen, ils seront dix à porter le maillot bleu.

Chez les hommes, on retrouvera ainsi nos deux jeunes talents Mejdi Schlack et Paul Jenft, qui ont fait sensation aux USA. Mejdi remportait sa toute première victoire en Coupe du Monde lors de la première compétition, à seulement 18 ans. Manu Cornu et Micka Mawem feront leur retour et sont bien décidés à disputer leur première finale de la saison. Enfin, Sam Avezou prendra le départ de cette compétition, tout comme Mathieu Ternant, qui montait sur le podium de Brixen il y a quelques jours à peine lors de la Coupe d’Europe.

Chez les femmes, Oriane Bertone manquait de peu les finales à Salt Lake City. À Brixen, elle compte bien donner le meilleur d’elle-même pour faire partie du top 6. Elle sera aux côtés de Fanny Gibert, qui a hâte de s’aligner de nouveau au départ d’une Coupe du Monde, tout comme Flavy Cohaut. Enfin, après avoir brillé sur le circuit européen cette saison (et être montée sur le podium à Brixen), Agathe Calliet prendra part à la première Coupe du Monde de bloc de sa carrière.

Le programme

Vendredi 10 juin :

9h00 – 15h30 : Qualifications femmes
16h30 – 22h00 : Qualifications hommes

Samedi 11 juin :

11h00 – 13h15 : Demi-finales femmes
20h00 – 22h00 : Finales femmes

Dimanche 12 juin :

11h00 – 13h15 : Demi-finales hommes
19h00 – 21h00 : Finales hommes

Live

Cette année, les phases finales ne sont plus à suivre gratuitement sur YouTube en Europe, l’IFSC ayant signé un contrat avec la chaîne payante Eurosport.

Le calendrier complet de la saison 2022

  • 1re étape (du 8 au 10 avril) : Meiringen (Suisse) – bloc
  • 2e étape (du 6 au 8 mai) : Séoul (Corée du Sud) – bloc et vitesse
  • 3e étape (du 20 au 22 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc et vitesse
  • 4e étape (du 27 au 29 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc et vitesse
  • 5e étape (du 10 au 12 juin) : Brixen (Italie) – bloc
  • 6e étape (du 22 au 26 juin) : Innsbruck (Autriche) – bloc et difficulté
  • 7e étape (du 30 juin au 2 juillet) : Villars (Suisse) – difficulté et vitesse
  • 8e étape (du 8 au 10 juillet) : Chamonix (France) – difficulté et vitesse
  • 9e étape (du 22 au 23 juillet) : Briançon (France) – difficulté
  • 10e étape (du 2 au 3 septembre) : Koper (Slovénie) – difficulté
  • 11e étape (du 24 au 2 septembre) : Jakarta (Indonésie) – difficulté et vitesse
  • 12e étape (du 30 septembre au 2 octobre) : Wujiang (Chine) – difficulté et vitesse
  • 13e étape (du 6 au 9 octobre) : Chongqing (Chine)
  • 14e étape (le 31 octobre) : Japon (lieu à définir)

Il coince son genou dans une fissure et n’arrive plus à l’enlever !

Une histoire insolite, qui nous rappelle le film « 127 Heures » !

Alors qu’il grimpait dans « Tabu » 6c, une célèbre fissure large de plusieurs centimètres située en Suède, un grimpeur local a trouvé un coincement de genou à l’intérieur de cette fissure, lui permettant de se reposer en lâchant  les deux mains. Mais voilà que quelques délayages plus tard, au moment de repartir dans la voie, ce grimpeur suédois n’a pas réussi à retirer son genou du repos qu’il venait de trouver.

Il était bel et bien coincé, ne parvenant pas à débloquer son genou de la roche. Après de longues minutes à tenter de se sortir de cette situation par lui même, en vain, les secours ont été alertés. Ils ont dû percer des trous dans la roche afin de casser le granite, pour libérer le grimpeur de ce coincement de genou. Au total, il sera resté dans sa position de repos pendant plus de six heures !

Heureusement, le grimpeur s’en sort indemne… Toutefois, pas sûr qu’il refasse un coincement de genou de sitôt !

Source : 8a.nu

Jonathan Siegrist libère un nouveau 9b aux US

Un nouveau 9b vient de fleurir à travers le monde ! Son nom ? « Event Horizon ». On le doit à Jonathan Siegrist, célèbre falaisiste américaine de 36 ans, qui vient d’en signer la première ascension !

C’est dans le secteur 5G, près de Las Vegas, que Jonathan Siegrist a une nouvelle fois frappé. « Event Horizon » est en fait une arrivée directe de « Nu World », un 9a+ que l’Américain a ouvert en 2020.

« Je me sentais plus en forme que jamais après mon retour d’Espagne, alors en ajoutant à cela un peu d’entraînement, je me suis directement mis au travail sur ce monstre », a déclaré Siegrist. « C’était un réel plaisir de débloquer les méthodes et de me mettre au défi dans cette voie, pourtant, j’étais assez convaincu que je n’aurais pas le temps de l’enchaîner avant de rentrer. »

La voie comporte trois sections difficiles. La première est un pas de bloc long et exigeant. La suivante est un crux sur de petites arquées. Et la dernière, un passage technique rési, sans repos jusqu’au relais.

« J’étais persuadé que si je passais les deux premiers pas de blocs, j’arriverais à terminer la voie. » Le premier pas de bloc est l’équivalent d’un 8B bloc, tandis que le second vaut 7C+/8A.

« En réalité, lorsque l’essai parfait est arrivé, je me battais jusqu’à la mort dans les derniers mètres. Je hurlais et je me demande encore comment je tenais dans les derniers mouvements. »

Il s’agit du quatrième 9b que Jonathan Siegrist enchaîne, son premier datant de 2018. Au total, l’Américain de 36 ans compte maintenant plus de 70 voies dans le neuvième degré.

Angie Scarth-Johnson enchaîne son deuxième 9a… à seulement 18 ans !

La jeune grimpeuse australienne Angie Scarth-Johnson, 18 ans seulement, a signé la première ascension féminine de « Victimas Perez », le second 9a de sa carrière !

Elle n’a que 18 ans mais vient déjà de clipper le relais de son deuxième 9a ! Angie Scarth-Johnson avoue vivre « un véritable rêve ».

À 17 ans seulement, elle rentrait l’an dernier dans le neuvième degré en enchaînant « Victimas del Futur » 9a. Voilà que quelques mois plus tard, elle confirme dans le niveau, en réalisant cette fois « Victimas Perez ». Ce 9a de Margalef, libéré par Ramon Julian en 2008, remonte le célèbre dévers de Raco de Finestra, en connectant « Samfaina » 9a à « Mejorando Imagen » 9a également, en passant par une traversée imaginée par Chris Sharma.

Cette voie ultra résistante, enchaînée par les plus grands falaisistes, comme Iker Pou, Daniel Woods, Jorge Diaz Rullo, Adam Ondra ou encore Alex Megos, compte plus de 60 mouvements. Angie Scarth-Johnson aura passé plus de 50 séances à travailler la voie, tombant à 15 reprises dans le tout dernier mouvement !

Un de mes plus grands rêves 😍 Après être tombée de nombreuses fois sur ce dernier mouvement pendant des semaines, j’ai enfin pu enchaîner cette voie, c’est incroyable ! 🙃

Il y a quelques semaines, j’ai remarqué que la température grimpait plus vite que la normale pour cette période de l’année, mais je ne voulais pas laisser tomber cette voie pour cette saison. Alors, j’ai persisté et j’ai décidé de faire des allers-retours réguliers à Margalef quand les conditions s’y prêtaient, ce qui signifiait donc se lever tôt et planifier mes journées en fonction de la météo 💨

Mon plan maintenant, c’est de m’entraîner pour Céüse, afin de continuer le combat dans mes projets 😄💪

Merci à tous ceux qui m’ont aidé tout au long du chemin❤🥰 »

L’année dernière, Scarth-Johnson est devenue la première Australienne à grimper un 9a, avec « Victimas del Futur » à Margalef. À 9 ans, elle enchaînait son premier 8b, une année avant de devenir la plus jeune grimpeuse de l’Histoire à enchaîner un 8c, à l’âge de 10 ans. Elle s’est ensuite rendue en Amérique du Nord où elle a réalisé « Lucifer » 8c+ à Red River Gorge, à 12 ans, avant de clipper le relais de son premier 9a cinq ans plus tard.

Nolwenn Arc et Romaric Geffroy, champions de France de difficulté 2022

Pour l’un, c’est un premier titre de champion de France. Pour l’autre, c’est une deuxième couronne nationale. Romaric Geffroy et Nolwenn Arc se sont imposés hier, en finale des Championnats de France de difficulté.

Une victoire qui se joue dans les dernières secondes pour Nolwenn Arc

Chez les femmes, nos yeux étaient rivés sur le chrono lors du passage de Nolwenn Arc. La jeune grimpeuse de 22 ans ne dérogera pas à son style de grimpe habituel : tout le long du tracé, elle contrôle et assure chacun de ses mouvements, quitte à laisser de précieuses secondes défiler. Si bien qu’à quelques secondes de la fin du temps imparti, Nolwenn était encore bien loin de la gagne.

La Choletaise, qui n’avait plus le temps de profiter des endroits de repos, accélérait et parvenait à dépasser la prise 47, qui aura fait tomber la moitié des finalistes avant elle. La nouvelle championne de France, avançait encore un peu, puis, rattrapée par le temps, elle se précipitait et chutait.

Déjà sacrée championne de France en 2017 alors qu’elle n’avait que 17 ans, Nolwenn remporte donc le deuxième titre national de sa carrière.

C’est mon deuxième titre, mais c’est toujours aussi beau ! Les voies étaient longues sur cette compétition et je sais qu’il faut que je continue à travailler sur ma rapidité d’exécution même si j’ai déjà beaucoup progressé sur la prise de risque et en dynamisme. Quand j’ai tourné la tête et que j’ai vu qu’il restait qu’une minute j’ai eu un peu peur, je me suis dit « oulaaaa ». C’était un vrai plaisir de grimper ici, alors un grand merci aux ouvreurs ! Je me suis fait super plaisir, je me suis éclatée ! « 

Les trois grimpeuses suivantes étant tombées au même endroit, ce sont les résultats des demi-finales qui les départageront. Ainsi, c’est Manon Hily qui s’offre le titre de vice championne de France, devant Julia Chanourdie, qui participait à sa première compétition depuis les Jeux Olympiques.

Les résultats de la finale femme

Une prise qui fait toute la différence dans le tracé masculin !

Chez les hommes, bien malin était celui capable de prédire le grand gagnant de cette édition 2022, tant le plateau était dense. On savait que le combat allait être serré, et ce fut le cas. La victoire s’est jouée à une prise près ! C’est Romaric Geffroy qui s’impose, en étant le grimpeur à monter le plus haut dans cette voie de finale très intense. C’est un véritable rêve qui se réalise pour le grimpeur de Chambéry, qui avoue avoir du mal à y croire

Ça me fait bizarre, j’ai du mal à réaliser ! Je me suis entraîné fort cette saison après quelques années passées en falaise, notamment avec le Roc aventure programme. Je m’y suis remis à fond avec l’objectif de revenir en Coupe du Monde, avec le rêve de devenir champion de France même si je n’imaginais pas pouvoir le faire. C’est fait, c’est extraordinaire. »

© FFME

Une prise en dessous, c’est Hugo Parmentier qui monte sur la deuxième marche du podium, devant Lucas Dufros, qui s’offrait la première place des qualifications la veille.

Les résultats de la finale homme


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Championnat de France de difficulté : résultats des qualifications !

La première journée de compétition est maintenant terminée à Laval. Depuis 10h00 ce matin, les 170 meilleurs grimpeurs Français s’affrontaient dans les deux voies de qualifications du Championnat de France de difficulté.

Les deux tracés étaient particulièrement exigeants, tant chez les hommes que chez les femmes, avec une voie 1 technique et résistante, et une voie 2 un peu plus physique.

Hélène Janicot truste la pole position

Chez les femmes, c’est Hélène Janicot qui se hisse au sommet du classement des qualifications. La tenante du titre sera la seule à clipper le relais de la voie 1, et chutera au sommet du deuxième tracé.

Elle devance Nolwenn Arc, qui à l’inverse, sera la seule à enchaîner la voie 2. Dans la première voie de qualification, la jeune grimpeuse de 22 ans se fera arrêter au temps ce qui lui vaudra la deuxième place du classement. À la deuxième place ex-aequo on retrouve la Réunionnaise Manon Hily, qui ne clippera le relais d’aucune des voies, mais qui chutera juste sous le top.

Enfin, Salomé Romain et Camille Pouget, toutes deux grandes favoris à la médaille d’or, répondent présent en se classant respectivement 4ème et 5ème des qualifications.

Un double top pour Lucas Dufros !

Chez les hommes, seul un grimpeur parviendra à enchaîner les deux voies de qualification. Son nom ? Lucas Dufros. Ce jeune grimpeur de 19 ans, qui remportait le classement général des Coupes de France de difficulté, s’offre la première place du jour en réalisant des qualifications parfaites : il clippera le relais des voies 1 et 2.

Derrière lui, on retrouve sept grimpeurs à la deuxième place ex-aequo : Thomas Ballet, Jérémy Bonder, Arsène Duval, Romaric Geffroy, Victor Guillermin, Nao Monchois et Hugo Parmentier enchaînent tous la première voie de qualification, et chutent au même endroit dans le deuxième tracé, atteignant la prise 48.


Les résultats complets ici


La suite du programme

Dimanche 05 juin 2022

09h30 – 12h00 :Demi-finales hommes et femmes
14h50 – 15h40 : Finale femmes
16h00 – 16h50 : Finale hommes

Live

Les finales seront retransmises en direct et gratuitement sur Youtube ! Rendez-vous donc demain, à partir de 14h30 pour suivre le dénouement de ce Championnat de France 2022 !

Découvrez les voies de qualification du Championnat de France de difficulté !

C’est aujourd’hui que démarre le Championnat de France de difficulté 2022, à Laval. Découvrez sans plus attendre les voies de qualification dans lesquelles vont s’affronter les 170 meilleurs grimpeurs du territoire.

Voie Femme 1

Voie Femme 2

Voie Homme 1

Voie Homme 2

Le programme complet de la compétition

Samedi 04 juin 2022

10h00 – 17h30 : Qualifications hommes et femmes

Dimanche 05 juin 2022

09h30 – 12h00 :Demi-finales hommes et femmes
14h50 – 15h40 : Finale femmes
16h00 – 16h50 : Finale hommes


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Interview : Jérémy Bonder, bien déterminé à décrocher le titre de Champion de France de diff

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Alors que le Championnat de France de difficulté 2022 est sur le point de débuter, nous avons rencontré Jérémy Bonder, afin de recueillir ses impressions à quelques heures seulement du lancement de la compétition.

On ne présente plus le Lottois de 30 ans. Présent en équipe de France de bloc depuis plus de dix ans, il compte de nombreux départs en Coupe du Monde et déjà trois titres de Champion de France de bloc. Mais depuis peu, Jérémy Bonder s’est tourné vers la difficulté, une discipline dans laquelle il prend plaisir à progresser.

S’entraînant depuis de nombreux mois, il se rend ce week-end à Laval dans le but de décrocher le titre national, bien qu’il soit blessé au doigt.

Rencontre avec l’un des favoris à la médaille d’or.


Salut Jérémy ! Tout d’abord, comment te sens-tu à quelques jours seulement du Championnat de France de difficulté 2022 ?

Je me sens super excité ! Ça fait maintenant huit mois que j’attends cette échéance, même si ces dernières semaines ne se sont pas passées comme je l’aurais souhaité.

Oui car tu t’es récemment blessé au doigt, peux-tu nous expliquer comment cela est arrivé ? 

Oui, je me suis malheureusement blessé au doigt il y a cinq semaines, lors d’un séjour au pôle France de Voiron. C’est arrivé lors de mon dernier essai, durant la dernière heure, de la dernière journée de mon stage. En tombant dans mon circuit de rési, j’ai senti qu’il s’était passé quelque chose dans mon doigt. Il a gonflé et c’est devenu impossible pour moi de resserrer une prise.

C’était parti pour une série d’examens : échographies, IRM, mésothérapie, etc. Au début, j’ai essayé de trouver un équilibre pour continuer à grimper, mais je me suis vite aperçu que ce n’était pas possible, alors j’ai dû faire deux semaines de repos total.

La semaine dernière, j’ai refait une IRM et on voyait que les poulies A2 et A3 étaient encore enflammées. Malgré ces complications, j’ai pris la décision de participer à ce Championnat de France, même si ces dernières semaines n’ont pas été optimales en terme d’entraînement.

Mais ce Championnat de France est important pour moi, car il permet de se sélectionner sur des compétitions internationales. C’est ce pour quoi je m’entraîne durant toute l’année, alors je ne me voyais pas faire l’impasse sur cette échéance. Je sais que ça va être dur, je sais que je ne suis pas dans de tops conditions, mais j’ai envie d’aller jouer, d’aller me battre dans les voies. Je sais le risque que je prends d’aggraver ma blessure, et peut-être que ça ne va pas marcher, peut-être que je ne vais pas me sélectionner en équipe de France, mais au moins je n’aurais pas de regret : j’aurais tenté, et après il sera temps de prendre soin de mon doigt et de se remettre à l’entraînement pour préparer une nouvelle saison. Ça fait partie des aléas du haut niveau et je l’accepte.

Blessé au doigt, Jeremy Bonder sait qu’il n’est pas dans de parfaites conditions © Aurèle Bremond

Tu as terminé 3ème du classement général des Coupes de France, après notamment une belle médaille d’or lors de la première étape à Besançon. Peux-tu revenir sur ces quelques compétitions que tu as faites ?

Il était important pour moi de participer à ce circuit de Coupes de France pour acquérir de l’expérience. J’ai beaucoup d’expérience en bloc, mais très peu en difficulté, et il est essentiel d’avoir des sensations et des repères afin de pouvoir régler la machine.

La saison commençait bien pour moi en effet avec cette victoire à Besançon, malgré quelques petites erreurs. Sur les autres échéances, j’avais encore des choses à régler, afin de réaliser en compétition ce que j’arrivais à faire en entraînement. D’où l’intérêt de participer à toutes ces compétitions.

J’aurais voulu prendre part à la dernière manche à Troyes, pour jouer le classement général, mais mon doigt ne m’a pas permis de pouvoir participer à cette compétition. J’ai préféré me reposer afin de me donner le plus de chance possible pour le Championnat de France ce week-end.


Je veux juste aller me régaler et me mettre des combats dans les voies qui seront ouvertes, en espérant que mon doigt me laisse le plaisir d’aller m’amuser. »


Tu as déjà un gros passé de compétiteur en bloc, avec de nombreuses années passées en équipe de France, et une multitude de départs en Coupe du Monde. D’où t’es venue cette envie de te reconvertir dans la difficulté ?

Le bloc a beaucoup évolué ces dernières années, avec des ouvertures beaucoup plus gymniques, basées sur de la coordination. Moi, ça fait maintenant plus de dix ans que je fais du haut niveau, et j’ai du mal à m’exprimer dans ce style là. Ce n’est pas ce que j’ai appris à faire il y a dix ans, ce n’est pas non plus ce qui correspond à mes qualités physiques et à mon gabarit.

J’avais aussi besoin de renouveau. J’ai toujours soif d’apprendre, je prends toujours plaisir à progresser, et c’est ce que j’ai trouvé en me mettant à la diff.

La persévérance et la combativité font partie des grandes qualités de Jérémy Bonder © Maxime Naegely

Tu as déjà été trois fois Champion de France de bloc. Que représenterait un titre de Champion de France de difficulté ?

J’avoue que ce titre de Champion de France de difficulté, c’est quelque chose qui m’anime au plus profond de moi. C’est un véritable rêve que j’ai. L’atteindre serait tout simplement magnifique. J’ai déjà été Champion de France de diff en catégorie jeune. L’être en catégorie senior serait d’autant plus fabuleux. C’est quelque chose que j’aimerais m’offrir, je travaille dur pour ça et j’y pense tous les jours.

Cette année, tu as décidé d’axer ta préparation sur la difficulté uniquement. Pourquoi ce choix ?

Je suis quelqu’un qui s’investit à 1000% dans ce que je fais, je ne fais pas les choses à moitié. Pour pouvoir compenser mon manque d’expérience en difficulté, il fallait que je travaille encore plus dur, et que je laisse un peu le bloc de côté, même si j’ai quand même participé à quasiment toutes les compétitions (Coupes de France + Championnat de France). C’est tout de même important pour moi de garder contact avec cette discipline, en vue des Jeux Olympiques et de ce nouveau combiné bloc/difficulté.

Grâce à l’expérience que j’ai en bloc, en quelques semaines ou quelques mois, je peux vite me remettre à mon plus haut niveau. Par contre en difficulté, j’ai tellement de choses à apprendre, tant physiquement que techniquement, qu’il fallait que je m’y consacre à fond. C’est un choix qui est réfléchi et que j’assume totalement.

Cette saison, Jeremy Bonder a décidé de se consacrer à la difficulté © Mélanie Cannac

Dans quel état d’esprit vas-tu aborder ce Championnat de France de difficulté ?

J’aborde ce Championnat de France sereinement. À cause de mon doigt, ces dernières semaines ne se sont pas passées comme je l’espérais. Mais je prends ça comme une chance, une chance de pouvoir participer à ce Championnat de France. Je veux juste aller me régaler et me mettre des combats dans les voies qui seront ouvertes, en espérant que mon doigt me laisse le plaisir d’aller m’amuser.


Bien évidemment, je pense aux J.O, avec mes dix ans d’expérience en bloc, je jouerai ma carte sur le combiné bloc/diff à fond. »


Tu es maintenant papa d’un petit garçon depuis 8 mois. J’imagine que cet événement a bouleversé ta vie. Comment as-tu géré ce changement ?

C’est sûr que l’arrivée d’un enfant dans la vie d’un couple crée un énorme chamboulement. D’autant plus quand on a un projet sportif comme le mien, avec beaucoup de déplacements, la nécessité d’avoir une bonne hygiène de vie, et notamment de bien dormir, pour bien récupérer. C’est clair que ça fait un sacré changement dans la routine que j’avais depuis plusieurs années.

Il faut trouver un nouveau rythme, une nouvelle manière de fonctionner. Il faut un petit temps d’adaptation, mais c’est quelque chose de merveilleux et je souhaite à tout le monde de vivre ça. Quand tu as passé une dure journée d’entraînement, que tu récupères ton enfant le soir chez la nounou et qu’il est tout content de te voir, c’est une sensation unique.

J’adore ce nouveau rôle de papa, c’est comme l’entraînement : tu te remets en cause tous les jours. Ça fait relativiser sur beaucoup de choses. Quand mon entraînement ou que ma compétition ne s’est pas bien passée, j’arrive plus facilement à passer à autre chose quand je retrouve ma femme et mon petit bout de 8 mois. Je me rends compte qu’il y a aussi plein de belles choses dans la vie, et qu’il n’y a pas que l’escalade.

J’ai vécu beaucoup de beaux moments dans ma vie, mais l’arrivée de Maé a été l’une des plus belles choses qui me soient arrivées.

L’arrivée de son fils, Maé, a littéralement bouleversé ses habitudes © Arthur Delicque

Depuis quelques mois, c’est Romain Desgranges, qui fut l’un des meilleurs compétiteurs du monde, qui t’entraîne. Il était notamment connu pour être un véritable bourreau de l’entraînement. Comment cela se passe-t-il ?

En effet, j’ai la chance d’apprendre tous les jours aux côtés de Momo et de profiter de toutes ses années de compétition. Bien plus que mon entraîneur, c’est devenu mon ami, avec qui j’échange et je prends plaisir à passer du temps. On vit une belle aventure humaine ensemble.

Oui, c’est un véritable bourreau d’entraînement, mais ça colle à ma personnalité : je kiffe autant m’entraîner qu’être en compétition. Quand tu as de gros objectifs comme lui a eu, ou comme j’ai, s’entraîner dur est inévitable.

Quels sont tes objectifs cette saison ? Et à plus long terme, les J.O de Paris 2024 sont-ils dans ta ligne de mire ?

Comme toutes les autres saisons, je veux continuer à apprendre, à progresser, à élever mon niveau. Bien sûr, ce Championnat de France est un objectif important, car comme je le disais, je n’ai jamais remporté un titre de Champion de France de diff, et ça serait tout simplement incroyable de le faire. Cette compétition sert aussi de sélectif pour aller disputer des compétitions à l’international et un des objectifs que je me suis fixé cette année c’est de participer à une finale de Coupe du Monde.

Ensuite, étape après étape, je veux être capable de disputer plusieurs finales mondiales, puis d’aller accrocher un podium, avant de remporter une victoire. Bien évidemment, je pense aux J.O, avec mes dix ans d’expérience en bloc, je jouerai ma carte sur le combiné bloc/diff à fond.

Porter haut les couleurs de la France, tel est l’objectif de Jeremy Bonder © Jan Virt

Toi qui comptes des dizaines de départs en Coupe du Monde, que penses-tu de notre nouvelle génération de Français (Oriane Bertone, Mejdi Schalck, Paul Jenft) qui brille déjà à l’international ? 

Je trouve ça tout simplement merveilleux ! Je fais partie de la vieille génération, je suis plus proche de la fin de ma carrière que du début, même si je me souhaite encore plein de belles années et plein de beaux résultats.

Mais je suis ravi de voir que la jeune génération est présente et que la relève est assurée. Je leur souhaite beaucoup de réussite, il faut avoir peur de rien et se donner tous les moyens d’atteindre ses rêves. Continuez à élever le drapeau bleu/blanc/rouge au plus haut niveau mondial et le plus souvent possible !

Interview : Nolwenn Arc se confie avant le Championnat de France de difficulté

Alors que le Championnat de France de difficulté 2022 débute demain à Laval, nous sommes allés à la rencontre de Nolwenn Arc, l’une des prétendantes sérieuses à la couronne.

Le titre ? Nolwenn l’a déjà remporté, en 2017, alors qu’elle n’avait que 17 ans. « Je crois que je n’ai jamais autant pleuré en montant sur un podium que lors de cette victoire », nous avoue-t-elle. Cinq ans plus tard, et après deux années passées sans Championnat de France pour cause de pandémie, la jeune grimpeuse originaire de Cholet est prête à aller récupérer ce trophée.

À 24 heures du lancement de la compétition française la plus prestigieuse, rencontre avec Nolwenn Arc, stressée mais impatiente de revivre cet événement qui lui a tant manqué.


Salut Nolwenn ! Tout d’abord, comment te sens-tu à quelques jours seulement du Championnat de France 2022 ?

Sincèrement ? Stressée, c’est certain. Nous n’avons pas eu de Championnat de France depuis 2019, et j’attends et me prépare pour cette compétition depuis plusieurs mois. Elle fait partie de mes objectifs de cette saison, même si les Coupes du Monde restent prioritaires évidemment !

Mais j’ai surtout hâte… Je fais confiance à l’organisation de la Mayenne pour nous faire vivre un évènement incroyable, et je rêve de vibrer de nouveau sur ce mur ! On se prépare toute l’année pour quelques jours seulement, mais c’est justement tout ce parcours, avec cet accomplissement au bout, qui est si beau !

Je ne peux promettre de résultats, mais je me sens prête. J’ai tout mis en place, je me suis énormément entraînée. Et surtout, j’ai envie de jouer, de me faire plaisir, de grimper libérée ! Et ça, ce n’est que de mon ressort !

Tu as remporté le classement général des Coupes de France, en montant sur tous les podiums de la saison et en terminant par une belle médaille d’or à Troyes. Peux-tu revenir sur ces quelques compétitions que tu as faites ? 

Venir un maximum sur les Coupes de France est important pour moi. Elles me permettent de me mettre en condition de compétition, avec toute sa gestion. Mais au-delà de ça, j’aime venir jouer sur ces évènements qui permettent de découvrir de nouveaux murs, avec des belles ouvertures, variées, ainsi que d’explorer de nouvelles villes, de partager des moments avec les autres grimpeurs, bénévoles, spectateurs… ! D’ailleurs, je tenais à remercier les organisateurs et les ouvreurs sur ces Coupes, qui ont eu à coeur de nous faire de belles compétitions, avec des voies exigeantes. Venir sur ces compétitions était donc une part importante dans ma préparation.

Les compétitions préparatoires se sont très bien déroulées pour Nolwenn Arc, qui termine première du classement des Coupes de France © Guillaume Bouju

Ces résultats te mettent-ils en confiance avant ce week-end ? 

Je suis parfaitement consciente que tout le monde ne participe pas aux Coupes de France, et que le niveau ne sera pas le même sur le Championnat de France, puis bien sûr, à l’international ! Sur chaque Coupe, j’ai pu constater de petits axes d’amélioration à peaufiner, et c’est ça que je recherchais. Je suis une bosseuse, une perfectionniste. J’ai donc essayé de mettre des choses en place pour régler ces points !

Parallèlement, j’ai vu aussi des points positifs évidemment, et ces résultats me montrent que je suis capable. Et oui, ça met en confiance.


Ce dont je rêve, c’est de parvenir à grimper avec 100 % de mes capacités, de pouvoir tout donner, et sans regret. Je suis une passionnée ! Que la meilleure gagne ! »


Tu as un bon souvenir de Laval, puisque c’est là-bas, lors de ta dernière compétition internationale en date, que tu remportais la médaille de bronze sur la Coupe d’Europe de difficulté en octobre 2021. Qu’est-ce que ça te fait de retourner sur ce mur ? 

Le mur de Laval est vraiment très beau, et j’ai vécu une compétition riche en émotions. Surtout en demi-finale, où j’ai réussi à totalement libérer mon escalade, en étant complètement dans l’instant présent, lucide dans ma grimpe, mais déconnectée du monde extérieur. C’est cette sensation que je cherche en difficulté, ce moment où j’ai les antennes dans tous les sens, où je me sens libre, en train de danser avec la voie. Des souvenirs comme ça, on en a peu. Donc oui, retourner sur ce mur me fait rêver, et j’attends ce moment !

Il y a quelques mois, Nolwenn Arc montait sur le podium de la Coupe d’Europe de difficulté organisée à Laval © Guillaume Bouju

Tu as déjà été sacrée championne de France en 2017. Que représenterait un nouveau titre de Championne de France de difficulté ? 

Je crois que je n’ai jamais autant pleuré en montant sur un podium que lors de cette victoire à 17 ans. C’était une compétition extraordinaire, c’était inattendu, c’était si beau. Être championne de France à nouveau, j’en rêve. C’est un titre, un très beau titre, et un honneur !

Ce dont je rêve, c’est de parvenir à grimper avec 100 % de mes capacités, de pouvoir tout donner, et sans regret. Je suis une passionnée ! Que la meilleure gagne !


J’ai peur, je suis stressée, c’est un fait. Pourquoi ? Parce que ça me tient à coeur tout simplement ! »


Comment se sont déroulés tes entraînements ces derniers temps ? Te sens-tu bien en forme ? 

Cette année, je me suis vraiment beaucoup entraînée. J’ai mis en place de nouvelles choses, afin de diversifier ma pratique et résoudre mes problématiques, notamment avec le parkour grâce à Thomas Dudoué, que je remercie grandement, car c’est un coach en or ! J’ai également fait un peu de préparation mentale. Et ce évidemment, en plus de ma pratique quotidienne, qui alterne sur différentes salles avec comme QG principaux Vertical’Art Nantes, Innsbruck chez mon frère… et mon garage !

Dernièrement, je suis montée sur Paris pour un gros week-end d’entraînements dans différentes salles, et ce, entre amis, dont Guillaume Bouju, photographe professionnel et ami de longue date…  La forme est là, je me sens prête. Après ce seront les voies, mes décisions au moment T, mon état de forme et d’esprit sur chaque tour qui feront la différence !

Nolwenn Arc s’est entraînée de longs mois pour arriver en forme ce week-end © Guillaume Bouju

Justement, dans quel état d’esprit vas-tu aborder ce Championnat de France ?

Plaisir… et bataille ! Je rêve de vibrer, de vivre un moment riche en émotions, d’avoir des étoiles plein les yeux.
J’aime grimper, j’aime les compétitions, même si la pression est fortement présente. Je suis super motivée, j’ai envie, j’ai les crocs. Je suis prête à me battre. Prise après prise.


Un jour, on m’a dit : « à chacun son parcours pour son propre sommet ». Je ne sais pas jusqu’où j’irai, je ne me fixe ni limites, ni objectifs. »


Tu disais avoir une pression « surdimensionnée » lors du dernier sélectif équipe de France à Voiron. Mentalement, as-tu mis des choses en place pour gérer cette pression en compétition ?

Je suis de nature stressée, mais ce stress est aussi un grand moteur ! Je ne cherche pas à le canaliser ou à le gérer. Je l’accepte. J’ai peur, je suis stressée, c’est un fait. Pourquoi ? Parce que ça me tient à coeur tout simplement ! J’ai envie de bien faire, pour moi, mais aussi pour tous les gens qui me soutiennent. Je sais qu’ils ne seraient pas déçus de moi, mais j’ai envie de les faire rêver avec moi. Ils m’aident à aller au bout de mes projets, de mes rêves. Et du fond du coeur, je leur dis merci. Alors je vais jouer aussi avec ce stress !

Le fait de venir sur les Coupes de France me permet justement d’apprendre à le gérer, à le transformer en quelque chose de positif. Venez un moment en isolement/transit avec moi, vous verrez, je suis inarrêtable en paroles ! Extérioriser me fait du bien.

Gérer le stress fait partie du quotidien des sportifs de haut niveau © Guillaume Bouju

Quels sont tes objectifs cette saison ? 

Cette saison, j’ai plusieurs objectifs. Le plus important est d’intégrer une finale en Coupe du Monde, puis d’aller y jouer ! Évidemment, j’aimerais également en faire une aux Championnats d’Europe ! Le Championnat de France en est également un. Il me tient d’autant plus à coeur qu’il offre une sélection pour les Coupes du Monde d’Innsbruck et de Villars. Mon grand frère habitant à Innsbruck, cette sélection m’importe beaucoup. Je vais régulièrement chez lui m’entraîner, nous avons partagé des moments forts ensemble, et je ne dirais pas non d’en vivre un à nouveau ! Chaque Coupe du Monde est une incroyable nouvelle aventure ! Et ça vaut le coup de s’investir pleinement pour ça. Je ne suis pas prête à arrêter de me battre pour ! Vous pouvez encore compter sur moi un moment… !

Un jour, on m’a dit : « à chacun son parcours pour son propre sommet ». Je ne sais pas jusqu’où j’irai, je ne me fixe ni limites, ni objectifs. Je suis passionnée, je sais ce que je veux, et je me battrai pour. Allons voir où la route me mènera !

Les Jeux Olympiques sont dans le viseur de Nolwenn Arc © Guillaume Bouju

Et à plus long terme, les J.O. de Paris 2024 sont-ils dans ta ligne de mire ? 

Paris 2024 ? Los Angeles 2028 ? J’aime le bloc, j’aime la difficulté, j’aime grimper. Alors pourquoi pas ? Je suis bien allée à aux Jeux Olympiques de la jeunesse à Buenos Aires en faisant 18 secondes en vitesse !

Je m’entraîne beaucoup en bloc, j’adore ça. J’ai le parkour pour progresser en dynamique, j’ai des amis et une famille au top pour me soutenir, dont mon frère Kevin Arc, ouvreur et coach à Vertical’Art Nantes. J’ai une situation stable qui me permet de tout concilier, et je fais partie d’équipes au top, notamment Michelin, Vertical’Art et Gautier Supper avec Supperclimbing. Alors en avant !

Le mot de la fin ?

Je suis une passionnée, de la grimpe, de la course à pied, de l’entraînement… mais aussi de mes boulots, au sein de la diététique et d’un collège où je fais du soutien scolaire. C’est important pour moi de m’investir à 100% au sein de chaque domaine qui me tient à coeur. Alors j’ai juste envie de me faire plaisir, de profiter de chaque instant, et de me battre jusqu’au bout.

Et un grand merci, à tous mes amis, ma famille, mes équipes : Michelin, Vertical’art, Supperclimbing, tous ceux qui me suivent et soutiennent… Vous êtes au top !

Trois 8B et un 8B+ pour Michaela Kiersch à Magic Wood !

Michaela Kirsch est actuellement en grande forme en Suisse. Elle a ajouté à son carnet de croix trois 8B et un 8B+, en l’espace de quelques jours seulement.

« New Base Line », le deuxième 8B+ de sa carrière

Plus tôt ce printemps, Michaela Kirsch entrait dans le 8B+, en enchaînait « Hailstorm » à Ogden, dans l’Utah. Cette semaine, elle confirme en réalisant « New Base Line » 8B+. Ce bloc est l’un des plus emblématiques de la forêt de Magic Wood et le 8B+ qui compte le plus d’ascensions féminines au monde. Ouvert par Bernd Zangerl en 2002, il a été répété d’innombrables fois, notamment par Shauna Coxsey, Alex Puccio, Anna Stohr, Mile Heyden, Linda Sjödin, Marine Thevenet et Katie Lamb.

Pour enchaîner ce bloc, la grimpeuse Américaine n’aura eu besoin que de quatre séances. Dès sa première journée de travail, Michaela avait réussi tous les mouvements intrinsèquement. Après avoir chuté plusieurs fois au sommet, elle parviendra finalement à faire la croix, l’une des plus belles de sa carrière :

J’ai littéralement eu l’impression de vivre un rêve en me rétablissant au sommet de celui-ci 🥲🤩 »

Trois autres 8B bloc !

En plus d’avoir enchaîné « New Base Line », Michaela Kirsch est également venue à bout de quatre autres 8B à Magic Wood. Dès son premier jour sur place, l’Américaine de 27 ans donnait le ton en enchaînant « Steppenwolf » 8B en seulement une séance. Quelques jours plus tard, elle cochait « Riverbed » 8B, en quelques essais. Puis, hier, elle réalisait « One Summer In Paradise » 8B également,  après avoir aussi enchaîné « Left Hand of Darkness » 8A+.

Je ne suis pas sûr que mes récentes performances aient quelque chose à voir avec mon entraînement ou mes capacités physiques. Honnêtement, je pense que c’est plutôt étroitement lié à mon bonheur actuel. La fin de mes études et l’obtention de mon diplôme a été comme un énorme poids en moins sur mes épaules. J’ai une nouvelle liberté avec plus de temps libre, une liberté que je n’ai jamais eue.

Je suis aussi en paix avec mon corps. Ceux d’entre vous qui m’ont suivi au fil des ans savent que j’ai beaucoup lutté contre mon apparence et l’impact que cela pouvait avoir sur mes capacités en escalade. J’ai enfin l’impression de me sentir bien en moi et d’avoir accepté ma silhouette naturelle. Je me retrouve avec moi-même. Je me sens bien. »

Il faut dire que depuis quelque temps, Michaela Kirsch est particulièrement en forme. En plus d’avoir déjà enchaîné « Necessary Evil », « Lucifer » et « Golden Ticket », trois voies cotées 8c+, elle a récemment coché « Dreamcatcher », son premier 9a. Puis, le mois dernier, elle clippait le relais d’un nouveau 8c+, « Apex Predator », peu de temps après avoir obtenu son diplôme de docteur en ergothérapie.

La vidéo de Michaela Kirsch dans « Riverbed »

Découvrez l’Instinct S, la nouvelle ballerine de SCARPA

SCARPA lance l’Instinct S, l’une des ballerines les plus performantes du marché.

Nouveauté de ce printemps 2022, SCARPA a lancé l’Instinct S, l’unique ballerine de la marque italienne. Ce modèle rejoint la gamme Instinct, que l’on ne présente plus, et se veut être un nouveau chausson très sensitif, qui excellera dans de nombreux domaines, notamment en bloc.

En tant que ballerine, le nouvel INSTINCT S est le chausson le plus souple de la gamme éponyme. SCARPA a mis tout son savoir-faire en pratique pour créer cette ballerine unique, la seule de toute sa collection.

Dotée de la nouvelle technologie CTS, elle reprend les caractéristiques techniques qui ont fait le succès de la famille Instinct, comme la précision en pointe et le puissant talon, en y associant la souplesse d’une ballerine. Elle présente une forme légèrement asymétrique et un profil légèrement cambré, qui lui confère une grande diversité d’usage, et une adaptabilité à de nombreuses formes de pieds. La couverture totale de la gomme qui remonte sur le dessus du pied lui permet les crochetages en contrepointes les plus audacieux.

Particulièrement appréciable en bloc grâce à la facilité à le chausser et à le déchausser, l’Instinct S sera redoutable pour grimper en salle et conviendra parfaitement à tous les grimpeurs à la recherche de sensations, de précision et de souplesse.

Caractéristiques

Fabrication

Tige composée de plusieurs pièces fabriquées en microfibre double couche Lorenzi. Des pièces en cuir entourent les orteils et le dessous du pied. La technologie REB, qui a permis de construire la bande élastique de cette ballerine, lui garantit une grande durabilité.

Technologie

La technologie CTS est une combinaison de gommes permettant de créer un système de tension tout le long du chausson, jusque sur le cou du pied. Cela rend le chausson à la fois puissant sur les petits grattons tout en lui garantissant une grande souplesse sur les adhérences.

Le système PAF répartit uniformément la tension au niveau du talon, évitant ainsi toute pression sur le tendon d’Achille.

La technologie REB (Reinforced Elastic Band) est constituée d’élastiques puissants en PU positionnés sur le dessus du pied, elle permet un ajustement parfait du chausson sur le cou du pied, tout en garantissant un maintien parfait dans le temps.

Gomme

Vibram XS Grip 2 de 3,5 mm sur le dessous. Gomme M50 (déjà largement utilisée par SCARPA notamment sur le Drago ou le Furia S), sur la contrepointe et le talon.

Points forts

  • Ajustement parfait, effet « chaussette »
  • Souplesse et sensations

Deux médailles françaises sur la Coupe d’Europe jeunes d’Imst !

Lors de la Coupe d’Europe jeunes qui se tenait à Imst ce week-end, Meije Lerondel (U16) a remporté la première victoire de sa carrière, tandis que Victor Guillermin (U18) a décroché le bronze.

Décidément en ce moment, les week-ends sont chargés en compétition ! Entre étapes de Coupe du Monde, étapes de Coupe d’Europe et bientôt, Championnat de France (qui arrive ce week-end), les grimpeurs sont sollicités à travers le monde.

Ce week-end, en parallèle de la deuxième Coupe du Monde de Salt Lake City, se tenait la toute première étape de Coupe d’Europe jeunes de difficulté. Et quoi de mieux pour débuter la saison que le gigantesque mur d’Imst, en Autriche ? C’est là-bas que s’étaient donné rendez-vous des centaines de jeunes grimpeurs européens.

U16 : Meije Lerondel, pour la première fois au sommet du podium !

Après quatre podiums la saison dernière, tout laissait à penser que Meije Lerondel allait s’offrir une première victoire cette saison. Et la jeune grimpeuse de 15 ans l’a fait dès la première étape de difficulté de l’année. Troisième des qualifications, Meije bat les deux concurrentes devant elle en réalisant deux mouvements supplémentaires en finale. Elle remporte donc cette Coupe d’Europe, la première de sa carrière.

Louise Puech Yazid, deuxième grimpeuse Française engagée chez les U16, décrochait elle aussi sa place en finale. La jeune grimpeuse de 14 ans, qui dispute sa première saison internationale, avait brillamment remporté la Coupe d’Europe de bloc de Chambéry. Cette fois, elle prend la 8ème place de cette compétition de difficulté.

Chez les hommes, deux tricolores s’étaient également glissés en finale. Pendant que sa grande soeur, Oriane, disputait la Coupe du Monde de Salt Lake City, Max Bertone, lui, décrochait la 5ème place de cette Coupe d’Europe, chutant à seulement un mouvement du podium. Pierre Marzullo tombe au même endroit que Max, et sera départagé suite aux résultats des qualifications, prenant la 7ème place.

U18 : Victor Guillermin médaillé de bronze

Victor Guillermin est monté sur le deuxième de podium de sa carrière. Après avoir déjà décroché une médaille d’argent lors de sa dernière compétition internationale en date, la Coupe d’Europe de diff d’Augsburg en 2020, le jeune Français de 17 ans est monté sur la troisième marche du podium ce week-end à Imst. Il chute au sommet de la voie de finale, à une prise de la médaille d’argent et à cinq prises de la victoire.

Maho Normand, qui disputait sa première compétition sous les couleurs de l’équipe de France, prenait la 5ème place des qualifications et conservera sa position en finale.

Chez les femmes, Kaïna Viviand était la seule Française en finale. Toute la difficulté du tracé final se jouait au sommet, puisque les dix finalistes tombent toutes entre les prises 52 à 60. Notre jeune grimpeuse de 16 ans valorisera la prise 54 avant de chuter, décrochant la 8ème place de la compétition.

U20 : quatre Français dans le top 10

Chez les hommes, trois Français décrochaient leur ticket pour les finales : Jordi Poles, 4ème des qualifications, Tanguy Merard, 5ème des qualifications et Yannis Gautier, 10ème des qualifications. Malheureusement, ils manquent de réussite dans la voie de finale, se classant respectivement 8ème, 9ème et 10ème.

Chez les femmes, Kintana Iltis était la seule tricolore en finale. La grimpeuse de 19 ans, originaire de La Réunion, termine 6ème de cette Coupe d’Europe de difficulté.


Tous les résultats


La prochaine Coupe d’Europe jeunes de difficulté aura lieu les 24 et 25 juin, à Ostermundigen en Suisse.

Coupe du Monde de Salt Lake City : le résumé des finales

La quatrième Coupe du Monde de bloc de la saison s’est achevée cette nuit à Salt Lake City, dans l’Utah, aux États-Unis, et a une nouvelle fois sacré Natalia Grossman et Yoshiyuki Ogata.

Une quatrième victoire à domicile pour Natalia Grossman !

L’année dernière, Natalia Grossman, qui faisait ses premiers pas sur la scène internationale, avait réussi le pari fou de remporter les deux étapes qui se jouaient chez elle, à Salt Lake City. Après avoir de nouveau décroché la médaille d’or cette année lors de la première manche américaine, une question se posait : allait-elle réussir l’exploit de remporter la deuxième étape, et ainsi s’imposer pour la quatrième fois sur ses terres ?

La réponse est… Oui ! Natalia Grossman ne laisserait pour rien au monde une autre compétitrice s’imposer devant son public. Pourtant, la jeune Américaine de 20 ans revient de loin. Elle entrait en finale avec une quatrième place inhabituelle pour elle.

Et le premier bloc ne laissait pas présager une victoire de sa part. En effet, dans le premier passage technique des finales, elle zippe à plusieurs reprises sur un petit pied, et mettra quatre essais avant d’atteindre le sommet, quand la plupart des autres grimpeuses le réaliseront à vue. Avant-dernière du classement provisoire à l’issue du premier bloc, la victoire semblait encore lointaine.

Mais finalement, Natalia Grossman sera la seule athlète capable de résoudre les quatre blocs de finale. C’est notamment dans le dernier tracé qu’elle fera toute la différence. Ce quatrième bloc était le plus difficile et mêlait mouvements physiques et tenue de petites prises. Alors que toutes les finalistes se cassent une à une les dents sur ce bloc, ne parvenant pas à atteindre le sommet dans les quatre minutes imparties, Natalia Grossman soulève la foule en réalisant ce bloc à vue !

Honnêtement, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre en arrivant ce week-end. Je voulais réussir à m’imposer de nouveau, mais je n’étais sûre de rien. Il y avait tellement de choses qui n’allaient pas que je voulais abandonner dans cette dernière manche, je pensais que c’était fini après le premier bloc, et c’était difficile de rester positive. Mais j’ai réussi ! »

La jeune femme de 20 ans remporte donc sa quatrième victoire à domicile et sa troisième médaille d’or consécutive de la saison.

Natalia Grossman, au sommet du dernier bloc des finales, qu’elle sera la seule à réaliser © IFSC

Un podium quasi-identique au week-end dernier

La semaine dernière, Natalia Grossman s’était imposée lors de la première étape de Salt Lake City, devançant sa compatriote Brooke Raboutou et la Japonaise Miho Nonaka. Cette nuit, ces trois grimpeuses sont de nouveau remontées sur le podium. Natalia Grossman a conservé sa place sur la plus haute marche, mais Brooke Raboutou et Miho Nonaka ont échangé leur place.

Les deux grimpeuses ont été départagées au nombre d’essais, toutes deux ayant enchaîné les trois premiers blocs de finale. La médaillée d’argent de Tokyo 2020, la Japonaise Miho Nonaka, aura mis cinq essais, décrochant l’argent. La deuxième Américaine engagée dans ces finales, Brooke Raboutou, a remporté le bronze, mettant seulement une tentative de plus que la Japonaise.

© IFSC

Futaba Ito, deuxième Japonaise en lice, s’est classée quatrième avec trois tops et quatre zones. Participant à leur première finale de Coupe du Monde de bloc, la Coréenne Chaehyun Seo et l’Israélienne Ayala Kerem ont respectivement terminé cinquième et sixième de cette compétition.

Les résultats de la finale femmes

Une nouvelle victoire japonaise chez les hommes

L’équipe japonaise a décroché sa troisième médaille d’or de la saison, sur quatre étapes de Coupe du Monde, grâce à un troisième grimpeur différent. Après que Tomoa Narasaki et Kokoro Fujii aient respectivement remporté l’or à Meiringen et à Séoul, Yoshiyuki Ogata est monté sur la plus haute marche du podium cette nuit à Salt Lake City, remportant la troisième médaille d’or de sa carrière.

Cette année, je me suis classé deuxième lors de la première Coupe du Monde à Meiringen, puis troisième à Séoul et deuxième de nouveau la semaine dernière. Je rêvais de monter sur la plus haute marche du podium et je suis très heureux que ce soit enfin arrivé !

Mais cette finale masculine était très serrée. À la fin du dernier bloc, le Japonais Yoshiyuki Ogata comptabilisait exactement le même score que le Slovène Anze Peharc. Tous deux avaient réussi à enchaîner les quatre blocs en cinq essais et validé les quatre zones en cinq essais également. C’est donc le résultat des demi-finales qui a départagé ces deux grimpeurs. Mieux classé d’une place seulement, c’est Yoshiyuki Ogata qui est monté sur la plus haute marche du podium, devant Anze Peharc.

© IFSC

Kokoro Fujii a complété le podium, enchaînant lui aussi tous les blocs de finale, en neuf essais.

Au pied du podium, on retrouve l’olympien sud-coréen Jongwon Chon, qui termine quatrième avec trois tops et quatre zones, tandis que Rei Kawamata, représentant également le Japon, a pris la cinquième place avec trois blocs et trois zones. Participant à sa toute première finale de Coupe du Monde, le local de l’étape Ross Fulkerson, a terminé en sixième position, avec deux tops et quatre zones.

Les résultats de la finale hommes

Prochaine étape dans deux semaines, à Brixen, en Italie.

Le calendrier complet de la saison 2022

  • 1re étape (du 8 au 10 avril) : Meiringen (Suisse) – bloc
  • 2e étape (du 6 au 8 mai) : Séoul (Corée du Sud) – bloc et vitesse
  • 3e étape (du 20 au 22 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc et vitesse
  • 4e étape (du 27 au 29 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc et vitesse
  • 5e étape (du 10 au 12 juin) : Brixen (Italie) – bloc
  • 6e étape (du 22 au 26 juin) : Innsbruck (Autriche) – bloc et difficulté
  • 7e étape (du 30 juin au 2 juillet) : Villars (Suisse) – difficulté et vitesse
  • 8e étape (du 8 au 10 juillet) : Chamonix (France) – difficulté et vitesse
  • 9e étape (du 22 au 23 juillet) : Briançon (France) – difficulté
  • 10e étape (du 2 au 3 septembre) : Koper (Slovénie) – difficulté
  • 11e étape (du 24 au 2 septembre) : Jakarta (Indonésie) – difficulté et vitesse
  • 12e étape (du 30 septembre au 2 octobre) : Wujiang (Chine) – difficulté et vitesse
  • 13e étape (du 6 au 9 octobre) : Chongqing (Chine)
  • 14e étape (le 31 octobre) : Japon (lieu à définir)

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Les demi-finales de la deuxième Coupe du Monde de Salt Lake City viennent de s’achever. Nous connaissons maintenant les noms des douze grimpeurs qui participeront à la finale de cette quatrième manche de la saison.

Ayala Kerem, la surprise israélienne !

Chez les femmes, cette jeune grimpeuse de 20 ans a créé la surprise, en s’emparant de la première place des demi-finales. Ayala Kerem, numéro 30 mondiale, a tout simplement réussi à enchaîner tous les blocs de ce circuit plutôt corsé. Et l’Israélienne l’a fait avec une régularité exemplaire : que ce soit dans les deux dalles, la coordination ou le bloc le plus physique, elle mettra dans chaque passage deux essais pour arriver au sommet, comptabilisant un score final de quatre blocs en huit essais.

L’Israélienne Ayala Kerem confirmera-t-elle en finale ce soir ? © IFSC

Elle devance ainsi de manière inattendue la locale de l’étape, Brooke Raboutou, qui avait trusté la deuxième place du podium le week-end dernier. Ce soir, la jeune Américaine de 21 ans aura été l’une des grimpeuses les plus efficaces dans ce circuit de demi-finale : elle enchaînera trois des quatre blocs à vue et fera preuve de persévérance dans le deuxième bloc, qu’elle validera au bout de six essais.

Enfin, c’est la Japonaise Miho Nonaka qui ajoute son nom à ce trio de tête, en ayant elle aussi tenu la dernière prise de tous les blocs de la soirée. Médaillée de bronze la semaine dernière, elle pourrait bien renouer avec le podium cette nuit.

Natalia Grossman, grande favori de la compétition, tentera de décrocher une nouvelle victoire devant son public. Seul le troisième bloc de la demi-finale, un passage très physique sur volumes, lui résistera. Elle prend la quatrième place de ce tour, enchaînant les trois autres blocs en cinq essais.

Une finale sans Français

Malheureusement, cette quatrième étape mondiale de la saison se déroulera sans grimpeur tricolore. Nos deux Français présents en demi-finale ont manqué de peu leur qualification.

Le suspens était entier pour Oriane Bertone. Après un bon début de circuit où elle enchaînait la première dalle à vue, puis la coordination du deuxième tracé en quatre essais, elle ne parviendra pas à dompter les mouvements physiques du troisième bloc.

Notre jeune Française n’avait donc pas le choix : si elle voulait disputer la finale, elle devait impérativement enchaîner le dernier passage, qui nécessitait équilibre, précision et technique dans la pose de pieds. Après deux essais infructueux, elle parvient à tenir la zone lors de son essai suivant, mais chute quelques secondes plus tard dans le dernier mouvement. Alors qu’il ne lui restait plus que trente secondes au compteur, Oriane repartait pour un ultime essai, mais de nouveau, la dernière prise lui échappait des doigts. Comme la semaine dernière, elle termine donc aux portes des finales.

Oriane Bertone, après avoir touché du bout des doigts la dernière prise du bloc 4, qui l’aurait propulsée en finale

Scénario quasi-similaire chez les hommes, où Paul Jenft a manqué de peu le top 6. Après s’être qualifié de justesse pour les demi-finales, il était l’un des premiers grimpeurs à nous faire découvrir les blocs de la soirée.

Notre Français enchaînera la première dalle à vue, puis usera de sa grande taille et de son allonge pour shunter deux des blocs suivants, pour le plus grand bonheur du commentateur. À la fin de sa prestation, il comptabilisera trois blocs en quatre essais, comme cinq autres grimpeurs. Les positions 6 à 10 seront donc déterminées par rapport au nombre d’essais mis dans les blocs. Ayant enchaîné les trois passages en neuf essais, il termine 9ème tandis qu’avec seulement deux essais de moins, le coréen Jongwon Chon se qualifie pour les finales.

Cinq grimpeurs au coude-à-coude chez les hommes

Chez les hommes, cinq grimpeurs réussiront à enchaîner les quatre blocs de la demi-finale, et seuls trois essais séparent le premier du cinquième. Avantage au Japonais Kokoro Fujii, qui aura été le plus rapide pour topper tous les blocs, réalisant l’intégralité du circuit en sept essais.

Derrière lui, on retrouve un autre Japonais, Yoshiyuki Ogata, qui mettra un essai de plus que son compatriote, tout comme le Slovène Anze Peharc. Ensuite, c’est le jeune Américain Ross Fulkerson qui fait des étincelles, rentrant pour la première fois de sa carrière en finale d’une Coupe du Monde, après avoir enchaîné les quatre blocs en neuf essais. Enfin, c’est un autre Japonais, Rei Kawamata, qui complète ce quintette, mettant dix essais pour réaliser les quatre blocs.

Yoshiyuki Ogata n’a encore pas manqué un podium cette saison © IFSC

Suprématie asiatique

Les grimpeurs asiatiques auront une nouvelle fois réalisé une incroyable demi-finale. Sur les douze finalistes, sept sont asiatiques.

Les Japonais seront représentés par deux grimpeuses chez les femmes, Miho Nonaka et Futaba Ito, et trois grimpeurs chez les hommes, Kokoro Fujii, Yoshiyuki Ogata et Rei Kawamata.

La Corée revient en force sur cette Coupe du monde ! Après que Dohyun Lee ait dominé les qualifications, deux de ses compatriotes ont décroché leur place en finale : Chaehyun Seo, habituée à briller sur la scène internationale en difficulté, disputera sa première finale mondiale en bloc tandis que Jongwon Chon renoue avec un top 6, lui qui n’avait plus participé à une finale depuis l’étape de Vail en 2019.

Les résultats de la demi-finale féminine

Les résultats de la demi-finale masculine

La suite du programme (heures françaises)

Décalage horaire oblige, les épreuves auront lieu principalement en pleine nuit en France, comme la semaine dernière. D’ailleurs, le programme est exactement le même que le week-end dernier. Voici les dates et heures des épreuves, heures françaises.

Dimanche 29 mai :

19h00 – 21h15 : Demi-finales bloc femmes et hommes

Lundi 30 mai :

2h00 : Finale hommes puis finale femmes


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Nouvelle Coupe du Monde de bloc Salt Lake City : résultats des qualifications

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Cette nuit se déroulaient les qualifications de la deuxième Coupe du Monde de bloc de Salt Lake City. Les 53 femmes et 71 hommes ont été répartis en deux groupes, et chacun a fait face à un circuit de cinq blocs. Le but ? Faire partie du top 20, et ainsi se qualifier pour la suite de la compétition. Deux de nos trois Français engagés ont réussi, et disputeront la demi-finale ce soir.

Résumé de ce tour de qualification, qui a vu émerger quelques surprises.

Mejdi Schalck, premier de la compétition la semaine dernière, premier non qualifié ce week-end

Chez les hommes, les regards étaient rivés sur le vainqueur du week-end dernier, Mejdi Schalck. Le jeune Français de 18 ans avait créé l’exploit en remportant la première Coupe du Monde de sa carrière. Dans une interview qu’il nous avait accordée avant de prendre le départ de cette nouvelle manche, Mejdi nous confiait ne pas ressentir de pression supplémentaire par rapport à son résultat de la semaine dernière : « Je vais juste me faire plaisir et prendre de l’expérience, j’ai encore beaucoup à apprendre ! ».

Toutefois, cette deuxième manche américaine a tenu à nous rappeler à quel point les compétitions de bloc sont aléatoires. Il est tout à fait possible de gagner une Coupe du Monde et de ne pas passer les qualifications le week-end suivant. C’est ce qu’il s’est passé cette nuit pour Mejdi Schalck.


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Comme la plupart des grimpeurs de son groupe, il réussira à enchaîner les deux premiers blocs du circuit. Mais il lutte dans les deux passages suivants, n’atteignant pas le top, ni même la zone du bloc 4. C’est d’ailleurs ce qui lui coûtera sa place en demi-finale. Car même s’il enchaîne le cinquième et dernier tracé, il termine 21ème, et premier non qualifié pour la suite de la compétition. Une première pour lui, qui a toujours réussi à passer en demi-finale de toutes les Coupes du Monde de bloc auxquelles il a participé.

Médaillé d’or la semaine dernière, Mejdi Schalck est le premier non qualifié pour les demi-finales ce week-end © Vladek Zumr

Paul Jenft, qualifié de justesse !

Notre deuxième Français engagé sur cette compétition, Paul Jenft, flirte lui aussi avec la barre du top 20, mais termine du bon côté. Lui prend la dernière place qualificative pour les demi-finales.

Il réalise un magnifique début de circuit, enchaînant les trois premiers passages à vue. Puis, comme Mejdi, le bloc 4 lui résiste et il ne réussira pas à valider la zone. Enfin, il n’atteint pas le top du dernier tracé, mais valide la prise de zone après quatre essais. Ses trois blocs réalisés à vue et ses quatre zones de validées lui permettent de décrocher la 19ème place et de se qualifier pour les demi-finales, qui auront lieu ce soir.

Paul Jenft représentera la France en demi-finale ce soir © Vladek Zumr

Les asiatiques aux commandes

Devant, les grimpeurs asiatiques dominent chez les hommes, avec sept grimpeurs dans le top 11. Le trio de tête est composé de deux Coréens et d’un Japonais.

À la première place du premier groupe, on retrouve un jeune grimpeur coréen de 19 ans, Dohyun Lee. Lui qui réalisait le meilleur résultat de sa carrière lors de la Coupe du Monde de Séoul, décrochant la 10ème place, aura été le grimpeur le plus fort cette nuit. Il réalise les cinq blocs de qualification en neuf essais, signant la meilleure performance.

Dans l’autre groupe, c’est le Japonais Keita Dohi qui s’impose. La semaine dernière, il prenait la dernière place qualificative des qualifications. Cette nuit, il renversait la tendance en trustant la première place de son groupe, enchaînant lui aussi les cinq blocs.

Notons que Tomoa Narasaki, actuellement deuxième du classement général des Coupes du Monde, n’a pas pu prendre part à cette nouvelle étape de Salt Lake City. Après avoir terminé aux portes des finales la semaine dernière, il a été testé positif au Covid-19, devant donc être isolé.

Le top 20 des qualifications masculines

+ Les résultats complets

Une belle diversité de grimpeuses dans le top 10

À l’inverse chez les femmes, on ne peut pas dire qu’une nation ait particulièrement dominé les qualifications de cette Coupe du Monde de bloc. En effet, les six meilleures grimpeuses viennent de six pays différents.

En tête du classement, une Allemande de 26 ans créée la surprise : Afra Hönig, présente sur la scène internationale depuis plus de dix ans, réalise l’un des plus beaux circuits de sa carrière. La 23ème mondiale parvient à enchaîner les quatre premiers blocs à vue, avant de lâcher un seul essai dans le dernier bloc, terminant la journée avec 5 blocs en 6 essais. Personne ne fera mieux qu’elle.

Dans l’autre groupe, c’est Miho Nonaka qui s’empare de la première place. La Japonaise, qui n’était plus montée sur un podium de Coupe du Monde de bloc depuis près de quatre ans, rompait sa malédiction le week-end dernier, en décrochant la médaille de bronze. Délestée de cette pression, elle semble de retour au plus haut niveau puisqu’elle validera un à un les cinq blocs de qualification, en un total de onze essais, ce qui lui vaudra la meilleure performance de son groupe de qualification.

Miho Nonaka semble de retour au plus haut niveau © Vladek Zumr

Mais quand est-il des deux talentueuses Américaines, qui trustaient les deux premières places du podium le week-end dernier ? Pas de panique, Natalia Grossman et Brooke Raboutou sont toujours au rendez-vous et compte bien réitérer leur performance. La numéro 1 mondiale, Natalia, enchaîne les cinq blocs en huit essais et décroche la troisième place des qualifications, tandis que sa compatriote, Brooke, prend la huitième place avec cinq blocs en quatorze essais.

Il est intéressant de noter que les six finalistes de la semaine dernière font toutes partie du top 12 des qualifications ce week-end.

Une troisième place pour Oriane Bertone

Aborder cette compétition avec « un peu plus de réflexion et de concentration ». C’est l’objectif que s’était fixé Oriane Bertone, après avoir terminé 7ème (et première non qualifiée pour les finales) de la Coupe du Monde de Salt Lake City le week-end dernier.

Il semblerait que notre Française ait réussi à mettre en place ce qu’elle désirait lors de ce premier tour de qualification. Car de la concentration, Oriane en a fait preuve cette nuit. La jeune Réunionnaise de 17 ans est venue à bout de tous les blocs de qualification, se payant même le luxe d’enchaîner les trois premiers à vue ! Elle mettra seulement un essai supplémentaire dans le bloc suivant pour atteindre la prise finale et trois essais au total pour venir à bout du cinquième et dernier passage des qualifications.

Son score final (huit essais pour valider les cinq blocs) lui permet de décrocher la troisième place des qualifications, soit exactement la même position qu’elle occupait le week-end dernier après le premier tour de la compétition.

Le top 20 des qualifications féminines

+ Les résultats complets

La suite du programme (heures françaises)

Décalage horaire oblige, les épreuves auront lieu principalement en pleine nuit en France, comme la semaine dernière. D’ailleurs, le programme est exactement le même que le week-end dernier. Voici les dates et heures des épreuves, heures françaises.

Samedi 28 mai :

4h00 : Finales vitesse femmes et hommes
17h00 – 21h30 : Qualification bloc femmes
23h30 – 5h00 : Qualification bloc hommes

Dimanche 29 mai :

19h00 – 21h15 : Demi-finales bloc femmes et hommes

Lundi 30 mai :

2h00 : Finale hommes puis finale femmes


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