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Coupe du Monde de Villars : résultats des qualifications

Les qualifications de la Coupe du Monde de difficulté de Villars s’achèvent à l’instant. Les 84 hommes et 78 femmes se sont affrontés dans deux voies de qualification, qui ont permis de les départager. Les 26 meilleurs poursuivront l’aventure en demi-finale demain.

Voici les résultats complets de ce premier tour.

Un 9/10 pour l’équipe de France

Commençons par notre équipe nationale, qui a failli réaliser un sans-faute. Sur nos dix grimpeurs présents au départ, neuf décrochent leur place pour les demi-finales.

Chez les hommes, tous rentrent dans le top 26. Mais il faut plutôt regarder au bas du tableau pour retrouver nos tricolores, qui se classent entre la 16ème et la 22ème position. Ce sont nos deux jeunes espoirs Mejdi Schalck et Paul Jenft qui réalisent les meilleures performances françaises. Tous deux tombent dans les derniers mouvements des deux voies de qualification, et se classent respectivement 16ème et 17ème. Derrière, Hugo Parmentier (20ème), Romaric Geffroy et Diego Fourbet (22ème ex-aequo) se font piéger en plein dévers, dans un crux qui sera fatal à 23 autres grimpeurs ! Heureusement, ils se rattrapent dans le deuxième tracé et réussissent à sortir du dévers, de quoi remporter leur ticket pour les demi-finales.

La compétition démarre bien pour l’équipe de France © IFSC

Chez les femmes, trois de nos Françaises gagnent leur place dans le top 10 du jour ! En tête, on retrouve Manon Hily, qui avait terminé au pied du podium de cette Coupe du Monde il y a 4 ans. La Réunionnaise atteint presque le relais de la première voie de qualification, et monte très haut également dans le deuxième passage, ce qui lui permet de prendre la 7ème place. Juste derrière elle, Hélène Janicot s’empare de la 8ème position, en chutant seulement une prise plus bas dans la première voie. Belle performance également de Salomé Romain qui accroche le top 10, chutant à quelques mouvements de Manon et Hélène. Enfin, Julia Chanourdie se qualifie également pour les demi-finales. Après une belle frayeur dans le premier tracé, où elle se classait 39ème après être tombée prématurément, notre grimpeuse olympienne se rattrape dans la seconde voie et parvient finalement à se classer 20ème.

Seule Nolwenn Arc ne parvient pas à passer les portes des qualifications. Une erreur au tout début de la première voie la classait 64ème du provisoire et sa prestation dans la deuxième voie lui permet de décrocher seulement la 34ème place de cette compétition.

Ao Yurikusa, le nouveau phénomène japonais ?

Est-il la nouvelle star japonaise ? Lors de l’ouverture de la saison de difficulté la semaine dernière à Innsbruck, ce jeune grimpeur de 19 ans avait fait son apparition dans le haut du tableau. 5ème des qualifications, il avait ensuite pris la première place des demi-finales, avant de monter sur la deuxième marche du podium, décrochant sa première médaille internationale.

Etait-ce un coup de chance ? Probablement pas ! Car aujourd’hui, Ao Yurikusa s’est de nouveau illustré en prenant la première place des qualifications. Il sera l’un des rares grimpeurs à enchaîner la première voie et sera celui qui montera le plus haut dans le second tracé, atteignant presque le top. Va-t-il garder cette position tout au long de la compétition ? Nous le saurons demain !

Les Japonais ont répondu présent avec 5 grimpeurs dans le top 11 des qualifications © IFSC

Une prise seulement derrière lui, on retrouve l’Américain Colin Duffy, qui a lui aussi marqué les esprits la semaine dernière à Innsbruck. À 18 ans, il devenait le premier grimpeur de l’Histoire à remporter une Coupe du Monde de bloc et de difficulté le même week-end. Aujourd’hui, il répond de nouveau présent, en terminant une prise en dessous du Japonais. Tous les autres favoris se qualifient également, à l’image de Sean Bailey (4ème), Kokoro Fujii (5ème), Alex Megos (8ème), Yannick Flohé (10ème) ou encore Yoshiyuki Ogata (11ème).

Seuls Jakob Schubert et Stefano Ghisolfi manquaient à l’appel ce matin. Déçu de sa 5ème place à Innsbruck, l’Autrichien a décidé de faire l’impasse sur cette deuxième manche à Villars, pour revenir plus en forme à Chamonix le week-end prochain. L’Italien a quant à lui attraper le Covid-19 et est contraint de regarder cette compétition depuis chez lui.

Le top 26 masculin

Janja Garnbret n’est pas première !

Un fait tellement rare, qu’il est important de le souligner. En effet, pour une fois, Janja Garnbret n’occupe pas la première place des qualifications. Ni même la deuxième ou la troisième. Non, elle figure cette fois en 4ème position. Car pour une fois, la gravité l’a emportée sur la Slovène, qui est tombée dans sa deuxième voie de qualification. Mais rassurez-vous, elle a chuté tout au sommet de la voie, à quelques centimètres à peine de la prise finale, après avoir enchaîné la voie 1.

Malgré son top dans la voie 1, Janja Garnbret ne décroche pas la première place du classement © IFSC

Trois grimpeuses peuvent donc se targuer d’avoir fait mieux que Janja Garnbret aujourd’hui. Tout d’abord, l’Américaine Brooke Raboutou, qui aura été impériale, en étant la seule compétitrice à enchaîner les deux voies de qualification. Médaillée de bronze la semaine dernière à Innsbruck, elle pourrait bien décrocher une couleur plus scintillante demain.

Suivent ensuite l’Italienne Laura Rogora et la Coréen Chaehyun Seo, qui s’adjugent la deuxième place ex-aequo. Elles enchaîneront elle aussi la première voie de qualification, et valorisent la prise sur laquelle chutera Janja.

Le top 26 féminin

La suite du programme

Vendredi 1er juillet :

21h00 – 22h00 : Finale vitesse

Samedi 2 juillet :

10h00 – 12h30 : Demi-finales difficulté hommes et femmes
20h00 – 21h00 : Finale difficulté hommes
21h00 – 22h00 : Finale difficulté femmes


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Le record du monde de vitesse battu… à deux reprises !

Coupe du Monde de Villars : les infos clés !

Les Coupes du Monde 2022 se poursuivent cette semaine, du 30 juin au 2 juillet, dans le petit village suisse de Villars.

Après l’ouverture de la saison de difficulté le week-end dernier à Innsbruck, en Autriche, la Place du Rendez-Vous de Villars accueillera la deuxième manche de l’année, en plus de la quatrième étape de la Coupe du Monde de vitesse.

La rentrée se poursuit pour la difficulté

Au total, 324 grimpeurs – 150 femmes et 174 hommes – sont inscrits pour grimper à Villars, représentant 35 pays. Tous les regards seront tournés vers l’olympienne Janja Garnbret dans l’épreuve de difficulté, la Slovène ayant obtenu sa 33ème médaille d’or en Coupe du monde à Innsbruck. Après avoir remporté la médaille d’argent à Innsbruck, la Sud-Coréenne Chaehyun Seo, Championne du Monde en titre, sera également à surveiller de près à Villars.

Après être entré dans l’Histoire à Innsbruck en devenant le premier homme à gagner une Coupe du Monde de bloc et de difficulté le même week-end, le grimpeur américain Colin Duffy tentera de remporter une nouvelle médaille à Villars. Bien qu’il n’ait pas réussi à monter sur le podium dans sa ville natale à Innsbruck, l’Autrichien Jakob Schubert, médaillé de bronze olympique et Champion du Monde de difficulté, pourrait également voir son nom en haut du tableau d’affichage ce week-end.

© IFSC

Les Coupes du Monde de vitesse reprennent !

Après trois Coupes du Monde de vitesse en mai – une à Séoul et deux à Salt Lake City – la saison de vitesse a marqué une pause d’un mois. Cependant, les grimpeurs les plus rapides du monde retourneront sur le mur ce week-end. Et une question plane dans l’air alpin : Villars verra-t-il l’établissement d’un nouveau record du monde de vitesse ?

L’olympienne polonaise Aleksandra Miroslaw et l’Indonésien Kiromal Katibin ont chacun établi non pas un, mais deux records du monde depuis le début de la saison. Lors de la première Coupe du Monde de vitesse de l’année à Séoul, Miroslaw a établi un nouveau record de 6,64 secondes, battant le précédent record du monde de 6,84 secondes, qu’elle avait établi aux Jeux Olympiques de Tokyo. Cependant, à Salt Lake City, l’olympienne a frappé le buzzer en 6,53 secondes, établissant ainsi son troisième record du monde consécutif. Katibin a arrêté le chrono à 5,17 secondes à Séoul. Puis, à Salt Lake City, l’Indonésien a battu son précédent temps avec un nouveau record de 5,10 secondes, réalisant également son troisième record du monde.

Miroslaw n’étant pas inscrit à Villars, l’attention se portera sur ses coéquipières Aleksandra et Natalia Kalucka. Natalia est l’actuelle Championne du Monde de vitesse, tandis que sa sœur Aleksandra est montée sur le podium lors des trois Coupes du Monde de vitesse de la saison.

© IFSC

L’équipe de France

Vitesse Difficulté
Capucine Viglione Julia Chanourdie
Aurélia Sarisson Hélène Janicot
Victoire Andrier Manon Hily
Lison Gautron Nolwenn Arc
Sarah Vouaux Salomé Romain
Manon Lebon Mejdi Schalck
Guillaume Moro Paul Jenft
Yann Le Clercq Romaric Geffroy
Pierre Rebreyend Diego Fourbet
Marius Payet Gaboriaud Hugo Parmentier

Le programme

Jeudi 30 juin :

15h00 – 16h30 : Qualification vitesse

Vendredi 1er juillet :

9h00 – 17h00 : Qualification difficulté hommes et femmes
21h00 – 22h00 : Finale vitesse

Samedi 2 juillet :

10h00 – 12h30 : Demi-finales difficulté hommes et femmes
20h00 – 21h00 : Finale difficulté hommes
21h00 – 22h00 : Finale difficulté femmes

Live

Cette année, les phases finales ne sont plus à suivre gratuitement sur YouTube en Europe, l’IFSC ayant signé un contrat avec la chaîne payante Eurosport.

Le calendrier complet de la saison 2022

  • 1re étape (du 8 au 10 avril) : Meiringen (Suisse) – bloc
  • 2e étape (du 6 au 8 mai) : Séoul (Corée du Sud) – bloc et vitesse
  • 3e étape (du 20 au 22 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc et vitesse
  • 4e étape (du 27 au 29 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc et vitesse
  • 5e étape (du 10 au 12 juin) : Brixen (Italie) – bloc
  • 6e étape (du 22 au 26 juin) : Innsbruck (Autriche) – bloc et difficulté
  • 7e étape (du 30 juin au 2 juillet) : Villars (Suisse) – difficulté et vitesse
  • 8e étape (du 8 au 10 juillet) : Chamonix (France) – difficulté et vitesse
  • 9e étape (du 22 au 23 juillet) : Briançon (France) – difficulté
  • 10e étape (du 2 au 3 septembre) : Koper (Slovénie) – difficulté
  • 11e étape (du 24 au 2 septembre) : Jakarta (Indonésie) – difficulté et vitesse
  • 12e étape (du 30 septembre au 2 octobre) : Wujiang (Chine) – difficulté et vitesse
  • 13e étape (du 6 au 9 octobre) : Chongqing (Chine)
  • 14e étape (le 31 octobre) : Japon (lieu à définir)

Un nouveau circuit du Championnat de France !

Le circuit national évolue ! La FFME a pris la décision d’ajouter une compétition sélective supplémentaire entre les championnats régionaux et le Championnat de France. Explications.

Pourquoi une nouvelle compétition nationale ?

La FFME nous indique que cette compétition supplémentaire sélective pour le Championnat de France est due à « la diversité des motivations, de l’accroissement du niveau général de pratique en compétition ainsi que de l’évolution du haut et du très haut niveau, et afin de permettre l’augmentation du nombre de compétiteurs et de compétitrices, ainsi que du nombre d’épreuves. »

Les avantages

Cette étape sélective ajoutée entre les championnats régionaux et le championnat de France aurait plusieurs avantages selon la fédération française :

  • Des championnats de France plus homogènes en termes de niveau
  • Une augmentation des quotas entre les championnats régionaux et la nouvelle étape
  • Un nouvel échelon de sélection directe
  • Deux nouvelles possibilités d’organiser une épreuve d’envergure nationale
  • Une compétition de plus pour les validations d’expérience d’officiels N2 (juges et ouvreurs)

Ce niveau intermédiaire concerne uniquement les Championnats de France de difficulté et de bloc, jeunes et seniors. Le circuit de qualification pour le Championnat de France U12-U14, les championnats de France de vitesse, vétérans et para-escalade reste inchangé.

Quel est le nouveau circuit national ?

Etape 1 : Championnats départementaux
Etape 2 : Championnat régionaux
Etape 3 : Epreuve sélective intermédiaire (nouveau)
Etape 4: Championnat de France

Cette épreuve sélective intermédiaire sera organisée sur chacun des regroupements de ligues A et B :

Plus en détails, comment ça marche ?

Plus de détails sur cette étape sélective intermédiaire :

  • 70 compétiteurs par catégorie et par genre,
  • Le même format par discipline et pour l’ensemble des catégories,
  • Des formats adaptés afin de pouvoir accueillir les catégories jeunes et senior sur un même week-end (facilité d’organisation).
Bloc Difficulté
  • Qualif contest essais limités 8 à 15 blocs
  • Finale circuit à vue (4 blocs / 4′)
  • Quota finale = 10
  • Qualif 2 ou 3 voies flash
  • Finales 1 voie à vue
  • Quota finale = 10

 

Championnats de France :

  • Une limitation du nombre de compétiteurs aux championnats de France, tout en conservant une garantie de trois places minima issues de l’épreuve sélective intermédiaire
  • 50 compétiteurs par genre pour le championnat de France senior ; 60 compétiteurs par catégorie et par genre pour le championnat de France jeunes
  • Utilisation des formats internationaux pour préparer nos athlètes

Jeunes :

Bloc Difficulté
Format coupe d’Europe :
  • Qualif circuit flash (5 blocs / 4′)
  • Finale circuit à vue (4 blocs / 4′)
  • Quota finale = 10
Format coupe d’Europe :
  • Qualif 2 voies flash
  • Finale 1 voie à vue
  • Quota finale = 10

 

Senior :

Bloc Difficulté
Format coupe du monde :
  • Qualif circuit à vue (5 blocs / 5′)
  • Demi-finale circuit à vue (4 blocs / 5′)
  • Finale circuit à vue (4 blocs / 4′)
  • Quota demi-finale et finale = 20 et 6
Format coupe du monde :
  • Qualif 2 voies flash
  • Demi-finale 1 voie à vue
  • Finale 1 voie à vue
  • Quota demi-finale et finale = 26 et 8

Janja Garnbret toujours au sommet et Colin Duffy incroyable sur la coupe du monde de diff à Innsbruck

On s’attendait à des finales à la hauteur de l’événement pour cette première étape de coupe du monde de difficulté de l’année, on n’aura pas été déçu…

Janja Garnbret toujours surpuissante avec une 33ème médaille d’or en coupe du monde

Alors qu’elle annonçait faire une pause sur le circuit de coupe du monde de bloc cette année, la voici de retour sur cette première étape de difficulté. Et pour l’occasion elle masterise littéralement la finale en mettant plus de 10 mouvements à ses principales rivales: elle sera en effet la seule à passer un énorme crux en milieu de voie en retenant un balan dont elle seule a le secret, juste magique!

C’est génial d’être de retour! Je pense que c’était une bonne décision de faire une pause sur la saison de bloc, j’ai pu me reposer et je reviens plus en forme que jamais. Mais je ne vais pas vous mentir, j’étais nerveuse ce week-end car je n’avais pas fait de compétition de diff depuis quelques temps, mais j’ai adoré cette pression, c’est juste top de revenir sur le devant de la scène! – Janja Garnbret

Derrière, Chaehyun Seo, Brooke Raboutou et Laura Rogora chutent toute sur ce fameux crux, et c’est au temps qu’elles seront départagées, à l’avantage de la Coréenne qui prend la médaille d’argent et l’américaine la médaille de bronze.

Notons également la grosse contre performance de l’autrichienne Jessica Pilz qui semblait pourtant très en forme, mais qui se contentera de la dernière place de ces finales avec une zipette de main en début de voie.

Doublé historique pour Colin Duffy

Chez les hommes, on s’attendait à une bataille très rude en finale, et il était bien difficile de pronostiquer à qui reviendrait la médaille d’or. Et bien c’est l’Américain Colin Duffy qui réalise l’exploit en devenant le premier homme à remporter au sein d’un même événement une coupe du monde de bloc et une coupe du monde de difficulté. Jusqu’à présent, seulement 2 femmes avaient réussi ce challenge: Janja Garnbret l’année dernière sur cette même étape d’Innsbruck, et Sandrine Levet à Edinbourgh en 2003. Déjà lors des JO, Colin Duffy semblait faire partie de cette nouvelle ère de l’équipe Américaine, mais avec ce doublé, plus de doute, il sera un sérieux prétendant cette année à ne surtout pas négliger.

© Jan Virt/IFSC

Juste derrière on retrouve le japonais Ao Yurikusa qui signe un premier podium en coupe du monde avec une belle médaille d’argent, suivi d’un autre américain, Jesse Grupper. Ni Jakob Schubert (5ème), ni Alex Megos (8ème) ne seront parvenus à aller chercher le podium, c’est dire si le niveau de cette finale était relevé!

 

Résultats des demi-finales de la coupe du monde de diff à Innsbruck

Suite et fin de cette journée de coupe du monde de difficulté. Après les qualifications ce matin, les 26 meilleurs femmes et hommes avaient rendez-vous ce soir pour s’affronter en demi-finale.

5 femmes au Top de la voie

Chez les femmes, elles seront 5 à atteindre le TOP. Sans surprise on retrouve les 2 superstars des qualifications Janja Garnbret et Jessica Pilz, accompagnées par Brooke Raboutou, Chaehyun Seo et Laura Rogora. Natalia Grossman décroche aussi son ticket pour la finale en terminant 6ème après avoir chuté sur le dernier mouvement. Natsuki Tanii et Vita Lukan seront également parmi les 8 finalistes de demain.

Notre seule française en lice pour les demi-finales, Manon Hily, n’aura pas réussi à créer l’exploit. Une belle prestation, une belle 10ème place, mais il en manquait un peu pour espérer prendre sa place en finale. Peu importe, cette première étape est de bon augure pour la suite, et on espère voire Manon monter en puissance sur les prochains événements.

Pas de Top chez les hommes, les favoris en finale

Chez les messieurs, aucun ne sera parvenu à valider la prise finale, et les meilleures performances reviennent à l’Américain Jesse Grupper et le Japonais Ao Yurikusa. En 3ème position de ces demi-finales on retrouve un 2ème Américain, Colin Duffy, décidément très en forme! Le local de l’étape, Jakob Schubert, se place 4ème, ex-aequo avec le slovène Luka Potocar et l’allemand Yannick Flohé. Deux autres Japonnais prennent leur ticket pour la finale: Taisei Homma et Satone Yoshida. Enfin, Alex Megos passe tout juste ce tour de demi-finale, avec une 8ème place. Si il avait été assez impressionnant en qualification, l’Allemand a semblé manquer de jus sur ces demi.

Côté français, nous avions les yeux rivés sur Romaric Geffroy, mais il se laisse emporter par un balan mal maîtrisé. Il terminera 24ème. Mejdi Schalck, l’autre tricolore en demi, termine à une honorable 13ème place après 2 pipettes qui lui auront couté cher.

La suite du programme

Dimanche 26 juin :

19h00 – 20h00 : Finale difficulté femmes
20h15 – 21h15 : Finale difficulté hommes

 

Ils seront 3 à défendre la France en demi-finale de la CDM de diff à Innsbruck

Après l’étape de bloc il y a quelques jours, le temple de l’escalade accueille désormais l’étape de difficulté. Depuis ce matin, les qualifications frappaient sur Innsbruck, et tous les favoris semblent au rendez-vous. Côté tricolores, ils seront 3 à se hisser dans les 26 premiers pour décrocher un ticket en demi-finale.

Janja Garnbret au coude à coude avec Jessica Pilz

On commence avec les femmes où nous attendions tous le retour de la Slovène, Janja Garnbret, qui, après une petite pause sur les étapes de bloc, et de retour sur le circuit de difficulté. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle n’aura pas déçu! Elle tope ses 2 voies de qualifications et se propulse ainsi directement de demi-finale. Mais attention, l’Autrichienne Jessica Pilz, qui était un peu moins sur le devant de la scène depuis quelques temps, nous a fait une démonstration d’escalade en sortant elle aussi ses deux voies de qualifications. En jouant à domicile, l’Autrichienne parviendra-t-elle à garder le cap jusqu’en finale? Réponse dans quelques heures…

Dans le haut du classement féminin, on retrouve bien évidemment la jeune mutante coréenne Chaehyun Ses qui se positionne à la 3ème position, mais également les grimpeuses qui dominent le circuit de coupe du monde de bloc, et notamment les 2 américaines Brooke Raboutou (3ème) et Natalia Grossman (6ème). L’Italienne Laura Rogora est également de la partie avec une belle 3ème position, tout comme Mia Krampl (6ème). La belle surprise nous vient de note française, Manon Hily, qui, après avoir déroché sa sélection sur les championnats de France de difficulté (où elle s’offrait le titre de vice championne de France), semble plus en forme que jamais en décrochant une très belle 8ème place sur ces qualifications!

Du côté des autres tricolores, c’est un peu la douche froide… Hélène Janicot termine 33ème, Oriane Bertone 35ème, Julia Chanourdie 47ème et Nolwen Arc 49ème.

Vers un duel Megos / Schubert ? Pas si sûr…

Chez les hommes, aucun grimpeurs ne parviendra à toper les 2 voies de qualifications. En tête de leur groupe respectif, on retrouve l’Allemand Alex Megos et l’Autrichien Jakob Schubert. Mais globalement on ne peut pas dire que les 2 leaders dominent largement les qualifications… En effet, les grimpeurs qui suivent sont tout proches, et les demi finales promettent d’ores et déjà d’être très serrées. Dans le haut du classement on retrouvera entre autre l’Allemand Yannick Flohé qui remportait d’ailleurs sa première étape de coupe du monde de bloc à Brixen il y a une dizaine de jours, l’Américain Colin Duffy qui sort tout juste d’une victoire sur l’étape de bloc il y a 2 jours ici même, le jeune japonais Ao Yurikusa, ou encore l’autre Américain Sean Bailey.

Tout comme chez les femmes, une belle surprise tricolore est à noter: Le champion de France en titre, Romaric Geffroy réalise une très belle prestation et s’adjuge la 9ème place de ces qualifications, tout proche des leaders de la discipline. On retrouvera à ses côtés un autre français en demi finale, Mejdi Schalck qui termine 21ème des qualifications. Lucas Dufros se contentera quant à lui de la 45ème place, Diego Fourbet 51ème et Hugo Parmentier 69ème.

Ce que l’on peut retenir de ces qualifications de cette première étape de difficulté de l’année, c’est que bon nombre de leaders en bloc sont également dans le top niveau en difficulté… L’effet du combiné bloc/diff pour les JO de Paris 2024 commencerait-il déjà à avoir des effets? Probable!

La suite du programme

Samedi 25 juin :

19h00 – 21h30 : Demi-finales difficulté hommes et femmes

Dimanche 26 juin :

19h00 – 20h00 : Finale difficulté femmes
20h15 – 21h15 : Finale difficulté hommes

Coupe du Monde d’Innsbruck : le gros rendez-vous de la semaine !

C’est l’un des plus gros rendez-vous de l’année ! Cette semaine, les meilleurs grimpeurs de la planète se retrouvent dans la Mecque de l’escalade indoor : Innsbruck en Autriche.

Du 22 au 26 juin, des centaines de compétiteurs venus du monde entier s’affronteront lors de la sixième Coupe du Monde de bloc et la première Coupe du Monde de difficulté de la saison. Voici les principales informations concernant cette compétition.

Le coup d’envoi sera donné ce matin à 9h00 avec les qualifications de la Coupe du Monde de bloc, suivies des demi-finales et des finales le jeudi et le vendredi. Le week-end sera consacré à la première Coupe du Monde de difficulté de la saison.

Après avoir remporté le trophée à Brixen, en Italie, il y a deux semaines, l’Américaine Natalia Grossman tentera de décrocher la cinquième médaille d’or consécutive de cette saison. La Japonaise Miho Nonaka, l’Américaine Brooke Raboutou et notre Française Oriane Bertone tenteront de monter sur le podium également.

Chez les hommes, les coéquipiers japonais Yoshiyuki Ogata et Tomoa Narasaki sont les deux favoris pour le titre mondial. Kokoro Fujii, Mejdi Schalck et Maximillian Milne tenteront tous de se hisser parmi les trois premiers.

Le vainqueur du classement général de la Coupe du Monde de diff en 2021, l’Italien Stefano Ghisolfi, sera au départ à Innsbruck pour cette première Coupe du Monde en 2022. Chez les femmes, la médaillée d’or de Tokyo 2020, Janja Garnbret, fera son retour sur le circuit après avoir remporté l’épreuve d’ouverture de la Coupe du Monde de bloc à Meiringen, en Suisse, puis fait une pause pour le reste de la saison de bloc.

© IFSC

L’équipe de France

Bloc Difficulté
Oriane Bertone Romaric Geffroy
Fanny Gibert Hugo Parementier
Flavy Cohaut Lucas Dufros
Agathe Calliet Mejdi Schalck
Mickael Mawem Diego Fourbet
Sam Avezou Julia Chanourdie
Mathieu Ternant Oriane Bertone
Manon Hily
Hélène Janicot
Nolwenn Arc

Le programme

Mercredi 22 juin :

9h00 – 16h00 : Qualifications bloc hommes et femmes

Jeudi 23 juin :

13h00 – 15h30 : Demi-finale bloc hommes
19h45 – 21h30 : Finale bloc hommes

Vendredi 24 juin :

13h00 – 15h30 : Demi-finale bloc femmes
19h45 – 21h30 : Finale bloc femmes

Samedi 25 juin :

9h00 – 15h00 : Qualifications difficulté hommes et femmes
19h00 – 21h30 : Demi-finales difficulté hommes et femmes

Dimanche 26 juin :

19h00 – 20h00 : Finale difficulté femmes
20h15 – 21h15 : Finale difficulté hommes

Live

Cette année, les phases finales ne sont plus à suivre gratuitement sur YouTube en Europe, l’IFSC ayant signé un contrat avec la chaîne payante Eurosport.

Le calendrier complet de la saison 2022

  • 1re étape (du 8 au 10 avril) : Meiringen (Suisse) – bloc
  • 2e étape (du 6 au 8 mai) : Séoul (Corée du Sud) – bloc et vitesse
  • 3e étape (du 20 au 22 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc et vitesse
  • 4e étape (du 27 au 29 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc et vitesse
  • 5e étape (du 10 au 12 juin) : Brixen (Italie) – bloc
  • 6e étape (du 22 au 26 juin) : Innsbruck (Autriche) – bloc et difficulté
  • 7e étape (du 30 juin au 2 juillet) : Villars (Suisse) – difficulté et vitesse
  • 8e étape (du 8 au 10 juillet) : Chamonix (France) – difficulté et vitesse
  • 9e étape (du 22 au 23 juillet) : Briançon (France) – difficulté
  • 10e étape (du 2 au 3 septembre) : Koper (Slovénie) – difficulté
  • 11e étape (du 24 au 2 septembre) : Jakarta (Indonésie) – difficulté et vitesse
  • 12e étape (du 30 septembre au 2 octobre) : Wujiang (Chine) – difficulté et vitesse
  • 13e étape (du 6 au 9 octobre) : Chongqing (Chine)
  • 14e étape (le 31 octobre) : Japon (lieu à définir)

Découvrez les noms des nouveaux champions de France de difficulté jeunes

C’est fait, nous connaissons désormais le nom des nouveaux champions de France de difficulté jeunes 2022!

Ludivine Baldi et Max Bertone dominent les U16

Alors que Lison Bernuz dominait la compétition jusqu’aux demi-finales, elle n’aura pas réussi à concrétiser en finale en terminant seulement 7ème. Ludivine Balbi en profite pour prendre l’or, est assez largement par rapport à ses adversaires. Julia Noel et Sophia Douglas complètent le podium. Chez les garçons, on attendait une finale serrée, et c’est finalement Max Bertone qui décroche le titre en étant le seul à toper la voie. Les deux Valentinois Samuel Richard et Pierre Marzullo complètent le podium.

Lily Abriat et Sam Poullain en or chez les U18

La finale féminine des U18 était on ne peut plus serrée. Alicia Simon termine 4ème avec une perf à 34, Julie Roquebernou prend le bronze avec 34+, tandis que Lily Abriat et Octavie Calliet valident la prise 35. Ex-aequo sur cette finale, c’est Lily Abriat qui remporte le titre au regard de son meilleur résultat en demi. Octavie Calliet prend donc la médaille d’argent.

Chez les garçons, il était 1er des demi-finales et confirme en finale en signant une très belle prestation: Sam Poullain rafle le titre de champion de France de diff jeune 2022! Maho Normand et Mattéo Soulé prennent respectivement l’argent et le bronze.

Selma Elhadj Mimoune et Younes Aubert Masmoudi sur la plus haute marche en U20

Chez les filles, c’est sans surprise une victoire de Selma Elhadj Mimoune qui aura dominé la compétition de fond en comble. Loubna Fougeres et Lisa Doudou complèteront le podium, à plus de 4 prises de la nouvelle championne de France.

Enfin chez les garçons, un gros cru aura laissé la plupart des finalistes sur le carreau. La plupart sauf Younes Aubert Masmoudi qui réalise la plus belle performance avec une prestation à 32+. Jordi Poles (26+) et Mael Grenier (26+) montent sur la 2ème et 3ème marche du podium.

 

Résultats des demi finales des championnats de France de difficulté jeunes

Ce matin se tenaient les demi finales des championnats de France de difficulté jeunes. Il fallait entrer dans les 8 pour espérer un ticket pour les finales de cet après midi.

Alors quels sont les leaders de ces demies?

Chez les U16, Lison Bernuz et Samuel Richard prennent la tête du classement. Du côté des U18, chez les filles, elles sont deux à chuter sur le même mouvement, Lily Abriat et Julie Roquebernou, la finale s’annonce donc très serrée. Chez les garçons, Sam Poullain réalise le run parfait en étant le seul à toper, laissant quelques pointures derrières lui… Enfin, en U20, Selma Elhadj Mimoune continue de truster la première place chez les filles, tandis que chez les garçons Jordi Poles et Mael Grenier réalisent la même perf en demie.

Les favoris des championnats de France jeunes de diff tiennent la barre en qualifs.

Beaucoup de compétitions en ce moment comme vous pouvez le constater… Pendant que les meilleurs bloqueurs s’affrontent sur la coupe du monde de Brixen, les meilleurs jeunes diffeurs de l’hexagone se sont donnés rendez-vous au Pouzin pour tenter de décrocher le titre de champion de France de difficulté jeunes 2022.

Hier avait lieu la journée de qualifications et les principaux favoris s’en sortent plutôt bien… Chez les U16 filles, Lison Bernuz prend la pôle position, tandis que chez les garçons Samuel Richard et Max Bertone topent tous les 2 leurs deux voies de qualifications.

Du côté des U18 filles, Kaina Viviand, Lily Abriat et Louna Deshayes prennent respectivement les trois premières places des qualifications. Chez les garçons, ils sont 3 à occuper la première place: Tolani Etchar, Victor Guillermin et Maho Normand.

Enfin, chez les U20, du côté féminin, c’est sans surprise Selma Elhadj Mimoune qui occupe la première position en étant la seule à toper les deux voies de qualifications. Chez les garçons, c’est Tanguy Merard qui mène la danse avec 2 tops également.

En ce moment même se jouent les demi-finales avant les finales qui se dérouleront cet après midi. Restez connectés!

Nolwenn Arc et Romaric Geffroy, champions de France de difficulté 2022

Pour l’un, c’est un premier titre de champion de France. Pour l’autre, c’est une deuxième couronne nationale. Romaric Geffroy et Nolwenn Arc se sont imposés hier, en finale des Championnats de France de difficulté.

Une victoire qui se joue dans les dernières secondes pour Nolwenn Arc

Chez les femmes, nos yeux étaient rivés sur le chrono lors du passage de Nolwenn Arc. La jeune grimpeuse de 22 ans ne dérogera pas à son style de grimpe habituel : tout le long du tracé, elle contrôle et assure chacun de ses mouvements, quitte à laisser de précieuses secondes défiler. Si bien qu’à quelques secondes de la fin du temps imparti, Nolwenn était encore bien loin de la gagne.

La Choletaise, qui n’avait plus le temps de profiter des endroits de repos, accélérait et parvenait à dépasser la prise 47, qui aura fait tomber la moitié des finalistes avant elle. La nouvelle championne de France, avançait encore un peu, puis, rattrapée par le temps, elle se précipitait et chutait.

Déjà sacrée championne de France en 2017 alors qu’elle n’avait que 17 ans, Nolwenn remporte donc le deuxième titre national de sa carrière.

C’est mon deuxième titre, mais c’est toujours aussi beau ! Les voies étaient longues sur cette compétition et je sais qu’il faut que je continue à travailler sur ma rapidité d’exécution même si j’ai déjà beaucoup progressé sur la prise de risque et en dynamisme. Quand j’ai tourné la tête et que j’ai vu qu’il restait qu’une minute j’ai eu un peu peur, je me suis dit « oulaaaa ». C’était un vrai plaisir de grimper ici, alors un grand merci aux ouvreurs ! Je me suis fait super plaisir, je me suis éclatée ! « 

Les trois grimpeuses suivantes étant tombées au même endroit, ce sont les résultats des demi-finales qui les départageront. Ainsi, c’est Manon Hily qui s’offre le titre de vice championne de France, devant Julia Chanourdie, qui participait à sa première compétition depuis les Jeux Olympiques.

Les résultats de la finale femme

Une prise qui fait toute la différence dans le tracé masculin !

Chez les hommes, bien malin était celui capable de prédire le grand gagnant de cette édition 2022, tant le plateau était dense. On savait que le combat allait être serré, et ce fut le cas. La victoire s’est jouée à une prise près ! C’est Romaric Geffroy qui s’impose, en étant le grimpeur à monter le plus haut dans cette voie de finale très intense. C’est un véritable rêve qui se réalise pour le grimpeur de Chambéry, qui avoue avoir du mal à y croire

Ça me fait bizarre, j’ai du mal à réaliser ! Je me suis entraîné fort cette saison après quelques années passées en falaise, notamment avec le Roc aventure programme. Je m’y suis remis à fond avec l’objectif de revenir en Coupe du Monde, avec le rêve de devenir champion de France même si je n’imaginais pas pouvoir le faire. C’est fait, c’est extraordinaire. »

© FFME

Une prise en dessous, c’est Hugo Parmentier qui monte sur la deuxième marche du podium, devant Lucas Dufros, qui s’offrait la première place des qualifications la veille.

Les résultats de la finale homme


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Des demi-finales bien tassées sur le championnat de France de difficulté senior 2022

Après une grosse journée de qualification hier, les 26 meilleurs femmes et hommes se sont retrouvés ce matin pour affronter de nouveau le mur de Laval à l’occasion des demi-finales. Autant vous dire que ce n’était pas une mince affaire, preuve en est, aucun top ne sera réalisé sur ces demies!

Nolwen Arc mène la danse chez les femmes

2ème ex-aequo à l’issue de qualifications, Nolwen Arc prend la pôle position de la compétition sur ces demie finales en allant plus haut que toutes ses adversaires (49+). Si les principales favorites passent cette étape sans encombre (Julia Chanourdie 4ème, Salomé Romain 6ème, Hélène Janicot 3ème ou encore Manon Hily 2ème), quelques surprises sont tout de même à noter… Tout d’abord, une mauvaise surprise pour Camille Pouget, l’outsider de la compétition qui était prête à venir bouleverser la hiérarchie en place, ne parviendra pas à se hisser en finale, elle se classe à la 10ème position, première non qualifiée. Du côté des bonnes surprises, on notera la très belle performance de Lucie Vaillant Bultel qui prend son ticket pour la finale en se classant 5ème des demi-finales. Ça passe également pour Valentine Mangin (8ème). Enfin, nous retrouverons également Ina Plassoux Djiga en finale avec une belle 7ème place sur ces demies.

Jeremy Bonder en tête des demi-finales

Chez les hommes, c’est Jeremy Bonder qui réalise la meilleure performance (35+). Il est talonné de très près par Lucas Defros et Romaric Geffroy qui chutent à une prise du leader. Arsène Duval et Diego Fourbet prennent également leur billet pour la finale en se classant respectivement 4ème et 5ème de ces demies. Alistair Duval et Adrien Lemaire réalisent une spectaculaire remontée: classés 20 et 22ème à l’issue des qualifications, ils réussissent à se remettre dedans et on les retrouvera en finale ce soir! Ça passe tout juste pour Hugo Parmentier, l’un des favoris de l’épreuve, qui, après s’être classé 2ème des qualifications, prend la 8ème position de ces demies. Enfin notons quelques déceptions: Thomas Ballet tout d’abord qui prenait la 2ème position des qualifications, et qui ne parvient pas à réitérer cette belle performance en demi et termine 11ème de la compétition. 2ème également en qualification, Nao Monchois aura vécu une demie plus difficile et se classe 19ème.

La suite du programme

14h50 – 15h40 : Finale femmes
16h00 – 16h50 : Finale hommes

Les finales à suivre en live

Les finales seront retransmises en direct et gratuitement sur Youtube ! Rendez-vous donc demain, à partir de 14h30 pour suivre le dénouement de ce Championnat de France 2022 !

Championnat de France de difficulté : résultats des qualifications !

La première journée de compétition est maintenant terminée à Laval. Depuis 10h00 ce matin, les 170 meilleurs grimpeurs Français s’affrontaient dans les deux voies de qualifications du Championnat de France de difficulté.

Les deux tracés étaient particulièrement exigeants, tant chez les hommes que chez les femmes, avec une voie 1 technique et résistante, et une voie 2 un peu plus physique.

Hélène Janicot truste la pole position

Chez les femmes, c’est Hélène Janicot qui se hisse au sommet du classement des qualifications. La tenante du titre sera la seule à clipper le relais de la voie 1, et chutera au sommet du deuxième tracé.

Elle devance Nolwenn Arc, qui à l’inverse, sera la seule à enchaîner la voie 2. Dans la première voie de qualification, la jeune grimpeuse de 22 ans se fera arrêter au temps ce qui lui vaudra la deuxième place du classement. À la deuxième place ex-aequo on retrouve la Réunionnaise Manon Hily, qui ne clippera le relais d’aucune des voies, mais qui chutera juste sous le top.

Enfin, Salomé Romain et Camille Pouget, toutes deux grandes favoris à la médaille d’or, répondent présent en se classant respectivement 4ème et 5ème des qualifications.

Un double top pour Lucas Dufros !

Chez les hommes, seul un grimpeur parviendra à enchaîner les deux voies de qualification. Son nom ? Lucas Dufros. Ce jeune grimpeur de 19 ans, qui remportait le classement général des Coupes de France de difficulté, s’offre la première place du jour en réalisant des qualifications parfaites : il clippera le relais des voies 1 et 2.

Derrière lui, on retrouve sept grimpeurs à la deuxième place ex-aequo : Thomas Ballet, Jérémy Bonder, Arsène Duval, Romaric Geffroy, Victor Guillermin, Nao Monchois et Hugo Parmentier enchaînent tous la première voie de qualification, et chutent au même endroit dans le deuxième tracé, atteignant la prise 48.


Les résultats complets ici


La suite du programme

Dimanche 05 juin 2022

09h30 – 12h00 :Demi-finales hommes et femmes
14h50 – 15h40 : Finale femmes
16h00 – 16h50 : Finale hommes

Live

Les finales seront retransmises en direct et gratuitement sur Youtube ! Rendez-vous donc demain, à partir de 14h30 pour suivre le dénouement de ce Championnat de France 2022 !

Découvrez les voies de qualification du Championnat de France de difficulté !

C’est aujourd’hui que démarre le Championnat de France de difficulté 2022, à Laval. Découvrez sans plus attendre les voies de qualification dans lesquelles vont s’affronter les 170 meilleurs grimpeurs du territoire.

Voie Femme 1

Voie Femme 2

Voie Homme 1

Voie Homme 2

Le programme complet de la compétition

Samedi 04 juin 2022

10h00 – 17h30 : Qualifications hommes et femmes

Dimanche 05 juin 2022

09h30 – 12h00 :Demi-finales hommes et femmes
14h50 – 15h40 : Finale femmes
16h00 – 16h50 : Finale hommes


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Interview : Jérémy Bonder, bien déterminé à décrocher le titre de Champion de France de diff

Interview : Jérémy Bonder, bien déterminé à décrocher le titre de Champion de France de diff

Alors que le Championnat de France de difficulté 2022 est sur le point de débuter, nous avons rencontré Jérémy Bonder, afin de recueillir ses impressions à quelques heures seulement du lancement de la compétition.

On ne présente plus le Lottois de 30 ans. Présent en équipe de France de bloc depuis plus de dix ans, il compte de nombreux départs en Coupe du Monde et déjà trois titres de Champion de France de bloc. Mais depuis peu, Jérémy Bonder s’est tourné vers la difficulté, une discipline dans laquelle il prend plaisir à progresser.

S’entraînant depuis de nombreux mois, il se rend ce week-end à Laval dans le but de décrocher le titre national, bien qu’il soit blessé au doigt.

Rencontre avec l’un des favoris à la médaille d’or.


Salut Jérémy ! Tout d’abord, comment te sens-tu à quelques jours seulement du Championnat de France de difficulté 2022 ?

Je me sens super excité ! Ça fait maintenant huit mois que j’attends cette échéance, même si ces dernières semaines ne se sont pas passées comme je l’aurais souhaité.

Oui car tu t’es récemment blessé au doigt, peux-tu nous expliquer comment cela est arrivé ? 

Oui, je me suis malheureusement blessé au doigt il y a cinq semaines, lors d’un séjour au pôle France de Voiron. C’est arrivé lors de mon dernier essai, durant la dernière heure, de la dernière journée de mon stage. En tombant dans mon circuit de rési, j’ai senti qu’il s’était passé quelque chose dans mon doigt. Il a gonflé et c’est devenu impossible pour moi de resserrer une prise.

C’était parti pour une série d’examens : échographies, IRM, mésothérapie, etc. Au début, j’ai essayé de trouver un équilibre pour continuer à grimper, mais je me suis vite aperçu que ce n’était pas possible, alors j’ai dû faire deux semaines de repos total.

La semaine dernière, j’ai refait une IRM et on voyait que les poulies A2 et A3 étaient encore enflammées. Malgré ces complications, j’ai pris la décision de participer à ce Championnat de France, même si ces dernières semaines n’ont pas été optimales en terme d’entraînement.

Mais ce Championnat de France est important pour moi, car il permet de se sélectionner sur des compétitions internationales. C’est ce pour quoi je m’entraîne durant toute l’année, alors je ne me voyais pas faire l’impasse sur cette échéance. Je sais que ça va être dur, je sais que je ne suis pas dans de tops conditions, mais j’ai envie d’aller jouer, d’aller me battre dans les voies. Je sais le risque que je prends d’aggraver ma blessure, et peut-être que ça ne va pas marcher, peut-être que je ne vais pas me sélectionner en équipe de France, mais au moins je n’aurais pas de regret : j’aurais tenté, et après il sera temps de prendre soin de mon doigt et de se remettre à l’entraînement pour préparer une nouvelle saison. Ça fait partie des aléas du haut niveau et je l’accepte.

Blessé au doigt, Jeremy Bonder sait qu’il n’est pas dans de parfaites conditions © Aurèle Bremond

Tu as terminé 3ème du classement général des Coupes de France, après notamment une belle médaille d’or lors de la première étape à Besançon. Peux-tu revenir sur ces quelques compétitions que tu as faites ?

Il était important pour moi de participer à ce circuit de Coupes de France pour acquérir de l’expérience. J’ai beaucoup d’expérience en bloc, mais très peu en difficulté, et il est essentiel d’avoir des sensations et des repères afin de pouvoir régler la machine.

La saison commençait bien pour moi en effet avec cette victoire à Besançon, malgré quelques petites erreurs. Sur les autres échéances, j’avais encore des choses à régler, afin de réaliser en compétition ce que j’arrivais à faire en entraînement. D’où l’intérêt de participer à toutes ces compétitions.

J’aurais voulu prendre part à la dernière manche à Troyes, pour jouer le classement général, mais mon doigt ne m’a pas permis de pouvoir participer à cette compétition. J’ai préféré me reposer afin de me donner le plus de chance possible pour le Championnat de France ce week-end.


Je veux juste aller me régaler et me mettre des combats dans les voies qui seront ouvertes, en espérant que mon doigt me laisse le plaisir d’aller m’amuser. »


Tu as déjà un gros passé de compétiteur en bloc, avec de nombreuses années passées en équipe de France, et une multitude de départs en Coupe du Monde. D’où t’es venue cette envie de te reconvertir dans la difficulté ?

Le bloc a beaucoup évolué ces dernières années, avec des ouvertures beaucoup plus gymniques, basées sur de la coordination. Moi, ça fait maintenant plus de dix ans que je fais du haut niveau, et j’ai du mal à m’exprimer dans ce style là. Ce n’est pas ce que j’ai appris à faire il y a dix ans, ce n’est pas non plus ce qui correspond à mes qualités physiques et à mon gabarit.

J’avais aussi besoin de renouveau. J’ai toujours soif d’apprendre, je prends toujours plaisir à progresser, et c’est ce que j’ai trouvé en me mettant à la diff.

La persévérance et la combativité font partie des grandes qualités de Jérémy Bonder © Maxime Naegely

Tu as déjà été trois fois Champion de France de bloc. Que représenterait un titre de Champion de France de difficulté ?

J’avoue que ce titre de Champion de France de difficulté, c’est quelque chose qui m’anime au plus profond de moi. C’est un véritable rêve que j’ai. L’atteindre serait tout simplement magnifique. J’ai déjà été Champion de France de diff en catégorie jeune. L’être en catégorie senior serait d’autant plus fabuleux. C’est quelque chose que j’aimerais m’offrir, je travaille dur pour ça et j’y pense tous les jours.

Cette année, tu as décidé d’axer ta préparation sur la difficulté uniquement. Pourquoi ce choix ?

Je suis quelqu’un qui s’investit à 1000% dans ce que je fais, je ne fais pas les choses à moitié. Pour pouvoir compenser mon manque d’expérience en difficulté, il fallait que je travaille encore plus dur, et que je laisse un peu le bloc de côté, même si j’ai quand même participé à quasiment toutes les compétitions (Coupes de France + Championnat de France). C’est tout de même important pour moi de garder contact avec cette discipline, en vue des Jeux Olympiques et de ce nouveau combiné bloc/difficulté.

Grâce à l’expérience que j’ai en bloc, en quelques semaines ou quelques mois, je peux vite me remettre à mon plus haut niveau. Par contre en difficulté, j’ai tellement de choses à apprendre, tant physiquement que techniquement, qu’il fallait que je m’y consacre à fond. C’est un choix qui est réfléchi et que j’assume totalement.

Cette saison, Jeremy Bonder a décidé de se consacrer à la difficulté © Mélanie Cannac

Dans quel état d’esprit vas-tu aborder ce Championnat de France de difficulté ?

J’aborde ce Championnat de France sereinement. À cause de mon doigt, ces dernières semaines ne se sont pas passées comme je l’espérais. Mais je prends ça comme une chance, une chance de pouvoir participer à ce Championnat de France. Je veux juste aller me régaler et me mettre des combats dans les voies qui seront ouvertes, en espérant que mon doigt me laisse le plaisir d’aller m’amuser.


Bien évidemment, je pense aux J.O, avec mes dix ans d’expérience en bloc, je jouerai ma carte sur le combiné bloc/diff à fond. »


Tu es maintenant papa d’un petit garçon depuis 8 mois. J’imagine que cet événement a bouleversé ta vie. Comment as-tu géré ce changement ?

C’est sûr que l’arrivée d’un enfant dans la vie d’un couple crée un énorme chamboulement. D’autant plus quand on a un projet sportif comme le mien, avec beaucoup de déplacements, la nécessité d’avoir une bonne hygiène de vie, et notamment de bien dormir, pour bien récupérer. C’est clair que ça fait un sacré changement dans la routine que j’avais depuis plusieurs années.

Il faut trouver un nouveau rythme, une nouvelle manière de fonctionner. Il faut un petit temps d’adaptation, mais c’est quelque chose de merveilleux et je souhaite à tout le monde de vivre ça. Quand tu as passé une dure journée d’entraînement, que tu récupères ton enfant le soir chez la nounou et qu’il est tout content de te voir, c’est une sensation unique.

J’adore ce nouveau rôle de papa, c’est comme l’entraînement : tu te remets en cause tous les jours. Ça fait relativiser sur beaucoup de choses. Quand mon entraînement ou que ma compétition ne s’est pas bien passée, j’arrive plus facilement à passer à autre chose quand je retrouve ma femme et mon petit bout de 8 mois. Je me rends compte qu’il y a aussi plein de belles choses dans la vie, et qu’il n’y a pas que l’escalade.

J’ai vécu beaucoup de beaux moments dans ma vie, mais l’arrivée de Maé a été l’une des plus belles choses qui me soient arrivées.

L’arrivée de son fils, Maé, a littéralement bouleversé ses habitudes © Arthur Delicque

Depuis quelques mois, c’est Romain Desgranges, qui fut l’un des meilleurs compétiteurs du monde, qui t’entraîne. Il était notamment connu pour être un véritable bourreau de l’entraînement. Comment cela se passe-t-il ?

En effet, j’ai la chance d’apprendre tous les jours aux côtés de Momo et de profiter de toutes ses années de compétition. Bien plus que mon entraîneur, c’est devenu mon ami, avec qui j’échange et je prends plaisir à passer du temps. On vit une belle aventure humaine ensemble.

Oui, c’est un véritable bourreau d’entraînement, mais ça colle à ma personnalité : je kiffe autant m’entraîner qu’être en compétition. Quand tu as de gros objectifs comme lui a eu, ou comme j’ai, s’entraîner dur est inévitable.

Quels sont tes objectifs cette saison ? Et à plus long terme, les J.O de Paris 2024 sont-ils dans ta ligne de mire ?

Comme toutes les autres saisons, je veux continuer à apprendre, à progresser, à élever mon niveau. Bien sûr, ce Championnat de France est un objectif important, car comme je le disais, je n’ai jamais remporté un titre de Champion de France de diff, et ça serait tout simplement incroyable de le faire. Cette compétition sert aussi de sélectif pour aller disputer des compétitions à l’international et un des objectifs que je me suis fixé cette année c’est de participer à une finale de Coupe du Monde.

Ensuite, étape après étape, je veux être capable de disputer plusieurs finales mondiales, puis d’aller accrocher un podium, avant de remporter une victoire. Bien évidemment, je pense aux J.O, avec mes dix ans d’expérience en bloc, je jouerai ma carte sur le combiné bloc/diff à fond.

Porter haut les couleurs de la France, tel est l’objectif de Jeremy Bonder © Jan Virt

Toi qui comptes des dizaines de départs en Coupe du Monde, que penses-tu de notre nouvelle génération de Français (Oriane Bertone, Mejdi Schalck, Paul Jenft) qui brille déjà à l’international ? 

Je trouve ça tout simplement merveilleux ! Je fais partie de la vieille génération, je suis plus proche de la fin de ma carrière que du début, même si je me souhaite encore plein de belles années et plein de beaux résultats.

Mais je suis ravi de voir que la jeune génération est présente et que la relève est assurée. Je leur souhaite beaucoup de réussite, il faut avoir peur de rien et se donner tous les moyens d’atteindre ses rêves. Continuez à élever le drapeau bleu/blanc/rouge au plus haut niveau mondial et le plus souvent possible !

Tout savoir sur le Championnat de France de difficulté 2022

Ce week-end, se déroulera le Championnat de France senior de difficulté, à Laval en Mayenne. Après deux ans d’absence pour cause de pandémie, cette compétition rassemblera les 170 meilleurs grimpeurs du territoire, qui viendront se disputer les titres de champion et championne de France seniors d’escalade de difficulté.

Les forces en présence

Chez les hommes, Jérémy Bonder, Pierre Le Cerf, Hugo Parmentier, Thomas Ballet, Arsène Duval ou encore Romaric Geffroy figurent parmi les grands favoris pour succéder à Manu Cornu, le tenant actuel du titre. Tandis que du côté des femmes, Hélène Janicot devra défendre sa place de championne de France, face à Julia Chanourdie, Nolwenn Arc, Camille Pouget, Manon Hily et Salomé Romain qui ont toutes leurs chances pour la détrôner.

Un show spectaculaire

Prêts à en découdre, les grimpeurs tenteront de valider leurs tickets pour la saison internationale. La rivalité entre la génération en place et les jeunes étoiles montantes, affûtées et déjà dans les starting-blocks pour Paris 2024, annonce un clash générationnel palpitant. Dans le but de proposer un show spectaculaire, les organisateurs ont mis en place des techniques de son et des jeux de lumière qui viendront sublimer les performances des athlètes. Notre speaker officiel Christopher sera au micro pour faire vivre l’évènement intensément.

Programme

Samedi 04 juin 2022

10h00 – 17h30 : Qualifications hommes et femmes

Dimanche 05 juin 2022

09h30 – 12h00 :Demi-finales hommes et femmes
14h50 – 15h40 : Finale femmes
16h00 – 16h50 : Finale hommes

Live

Les finales seront retransmises en direct et gratuitement sur Youtube ! Rendez-vous donc dimanche, à partir de 14h30 pour suivre le dénouement de ce Championnat de France 2022 !

L’historique

Le teaser de l’événement

Interview : Nolwenn Arc se confie avant le Championnat de France de difficulté

Alors que le Championnat de France de difficulté 2022 débute demain à Laval, nous sommes allés à la rencontre de Nolwenn Arc, l’une des prétendantes sérieuses à la couronne.

Le titre ? Nolwenn l’a déjà remporté, en 2017, alors qu’elle n’avait que 17 ans. « Je crois que je n’ai jamais autant pleuré en montant sur un podium que lors de cette victoire », nous avoue-t-elle. Cinq ans plus tard, et après deux années passées sans Championnat de France pour cause de pandémie, la jeune grimpeuse originaire de Cholet est prête à aller récupérer ce trophée.

À 24 heures du lancement de la compétition française la plus prestigieuse, rencontre avec Nolwenn Arc, stressée mais impatiente de revivre cet événement qui lui a tant manqué.


Salut Nolwenn ! Tout d’abord, comment te sens-tu à quelques jours seulement du Championnat de France 2022 ?

Sincèrement ? Stressée, c’est certain. Nous n’avons pas eu de Championnat de France depuis 2019, et j’attends et me prépare pour cette compétition depuis plusieurs mois. Elle fait partie de mes objectifs de cette saison, même si les Coupes du Monde restent prioritaires évidemment !

Mais j’ai surtout hâte… Je fais confiance à l’organisation de la Mayenne pour nous faire vivre un évènement incroyable, et je rêve de vibrer de nouveau sur ce mur ! On se prépare toute l’année pour quelques jours seulement, mais c’est justement tout ce parcours, avec cet accomplissement au bout, qui est si beau !

Je ne peux promettre de résultats, mais je me sens prête. J’ai tout mis en place, je me suis énormément entraînée. Et surtout, j’ai envie de jouer, de me faire plaisir, de grimper libérée ! Et ça, ce n’est que de mon ressort !

Tu as remporté le classement général des Coupes de France, en montant sur tous les podiums de la saison et en terminant par une belle médaille d’or à Troyes. Peux-tu revenir sur ces quelques compétitions que tu as faites ? 

Venir un maximum sur les Coupes de France est important pour moi. Elles me permettent de me mettre en condition de compétition, avec toute sa gestion. Mais au-delà de ça, j’aime venir jouer sur ces évènements qui permettent de découvrir de nouveaux murs, avec des belles ouvertures, variées, ainsi que d’explorer de nouvelles villes, de partager des moments avec les autres grimpeurs, bénévoles, spectateurs… ! D’ailleurs, je tenais à remercier les organisateurs et les ouvreurs sur ces Coupes, qui ont eu à coeur de nous faire de belles compétitions, avec des voies exigeantes. Venir sur ces compétitions était donc une part importante dans ma préparation.

Les compétitions préparatoires se sont très bien déroulées pour Nolwenn Arc, qui termine première du classement des Coupes de France © Guillaume Bouju

Ces résultats te mettent-ils en confiance avant ce week-end ? 

Je suis parfaitement consciente que tout le monde ne participe pas aux Coupes de France, et que le niveau ne sera pas le même sur le Championnat de France, puis bien sûr, à l’international ! Sur chaque Coupe, j’ai pu constater de petits axes d’amélioration à peaufiner, et c’est ça que je recherchais. Je suis une bosseuse, une perfectionniste. J’ai donc essayé de mettre des choses en place pour régler ces points !

Parallèlement, j’ai vu aussi des points positifs évidemment, et ces résultats me montrent que je suis capable. Et oui, ça met en confiance.


Ce dont je rêve, c’est de parvenir à grimper avec 100 % de mes capacités, de pouvoir tout donner, et sans regret. Je suis une passionnée ! Que la meilleure gagne ! »


Tu as un bon souvenir de Laval, puisque c’est là-bas, lors de ta dernière compétition internationale en date, que tu remportais la médaille de bronze sur la Coupe d’Europe de difficulté en octobre 2021. Qu’est-ce que ça te fait de retourner sur ce mur ? 

Le mur de Laval est vraiment très beau, et j’ai vécu une compétition riche en émotions. Surtout en demi-finale, où j’ai réussi à totalement libérer mon escalade, en étant complètement dans l’instant présent, lucide dans ma grimpe, mais déconnectée du monde extérieur. C’est cette sensation que je cherche en difficulté, ce moment où j’ai les antennes dans tous les sens, où je me sens libre, en train de danser avec la voie. Des souvenirs comme ça, on en a peu. Donc oui, retourner sur ce mur me fait rêver, et j’attends ce moment !

Il y a quelques mois, Nolwenn Arc montait sur le podium de la Coupe d’Europe de difficulté organisée à Laval © Guillaume Bouju

Tu as déjà été sacrée championne de France en 2017. Que représenterait un nouveau titre de Championne de France de difficulté ? 

Je crois que je n’ai jamais autant pleuré en montant sur un podium que lors de cette victoire à 17 ans. C’était une compétition extraordinaire, c’était inattendu, c’était si beau. Être championne de France à nouveau, j’en rêve. C’est un titre, un très beau titre, et un honneur !

Ce dont je rêve, c’est de parvenir à grimper avec 100 % de mes capacités, de pouvoir tout donner, et sans regret. Je suis une passionnée ! Que la meilleure gagne !


J’ai peur, je suis stressée, c’est un fait. Pourquoi ? Parce que ça me tient à coeur tout simplement ! »


Comment se sont déroulés tes entraînements ces derniers temps ? Te sens-tu bien en forme ? 

Cette année, je me suis vraiment beaucoup entraînée. J’ai mis en place de nouvelles choses, afin de diversifier ma pratique et résoudre mes problématiques, notamment avec le parkour grâce à Thomas Dudoué, que je remercie grandement, car c’est un coach en or ! J’ai également fait un peu de préparation mentale. Et ce évidemment, en plus de ma pratique quotidienne, qui alterne sur différentes salles avec comme QG principaux Vertical’Art Nantes, Innsbruck chez mon frère… et mon garage !

Dernièrement, je suis montée sur Paris pour un gros week-end d’entraînements dans différentes salles, et ce, entre amis, dont Guillaume Bouju, photographe professionnel et ami de longue date…  La forme est là, je me sens prête. Après ce seront les voies, mes décisions au moment T, mon état de forme et d’esprit sur chaque tour qui feront la différence !

Nolwenn Arc s’est entraînée de longs mois pour arriver en forme ce week-end © Guillaume Bouju

Justement, dans quel état d’esprit vas-tu aborder ce Championnat de France ?

Plaisir… et bataille ! Je rêve de vibrer, de vivre un moment riche en émotions, d’avoir des étoiles plein les yeux.
J’aime grimper, j’aime les compétitions, même si la pression est fortement présente. Je suis super motivée, j’ai envie, j’ai les crocs. Je suis prête à me battre. Prise après prise.


Un jour, on m’a dit : « à chacun son parcours pour son propre sommet ». Je ne sais pas jusqu’où j’irai, je ne me fixe ni limites, ni objectifs. »


Tu disais avoir une pression « surdimensionnée » lors du dernier sélectif équipe de France à Voiron. Mentalement, as-tu mis des choses en place pour gérer cette pression en compétition ?

Je suis de nature stressée, mais ce stress est aussi un grand moteur ! Je ne cherche pas à le canaliser ou à le gérer. Je l’accepte. J’ai peur, je suis stressée, c’est un fait. Pourquoi ? Parce que ça me tient à coeur tout simplement ! J’ai envie de bien faire, pour moi, mais aussi pour tous les gens qui me soutiennent. Je sais qu’ils ne seraient pas déçus de moi, mais j’ai envie de les faire rêver avec moi. Ils m’aident à aller au bout de mes projets, de mes rêves. Et du fond du coeur, je leur dis merci. Alors je vais jouer aussi avec ce stress !

Le fait de venir sur les Coupes de France me permet justement d’apprendre à le gérer, à le transformer en quelque chose de positif. Venez un moment en isolement/transit avec moi, vous verrez, je suis inarrêtable en paroles ! Extérioriser me fait du bien.

Gérer le stress fait partie du quotidien des sportifs de haut niveau © Guillaume Bouju

Quels sont tes objectifs cette saison ? 

Cette saison, j’ai plusieurs objectifs. Le plus important est d’intégrer une finale en Coupe du Monde, puis d’aller y jouer ! Évidemment, j’aimerais également en faire une aux Championnats d’Europe ! Le Championnat de France en est également un. Il me tient d’autant plus à coeur qu’il offre une sélection pour les Coupes du Monde d’Innsbruck et de Villars. Mon grand frère habitant à Innsbruck, cette sélection m’importe beaucoup. Je vais régulièrement chez lui m’entraîner, nous avons partagé des moments forts ensemble, et je ne dirais pas non d’en vivre un à nouveau ! Chaque Coupe du Monde est une incroyable nouvelle aventure ! Et ça vaut le coup de s’investir pleinement pour ça. Je ne suis pas prête à arrêter de me battre pour ! Vous pouvez encore compter sur moi un moment… !

Un jour, on m’a dit : « à chacun son parcours pour son propre sommet ». Je ne sais pas jusqu’où j’irai, je ne me fixe ni limites, ni objectifs. Je suis passionnée, je sais ce que je veux, et je me battrai pour. Allons voir où la route me mènera !

Les Jeux Olympiques sont dans le viseur de Nolwenn Arc © Guillaume Bouju

Et à plus long terme, les J.O. de Paris 2024 sont-ils dans ta ligne de mire ? 

Paris 2024 ? Los Angeles 2028 ? J’aime le bloc, j’aime la difficulté, j’aime grimper. Alors pourquoi pas ? Je suis bien allée à aux Jeux Olympiques de la jeunesse à Buenos Aires en faisant 18 secondes en vitesse !

Je m’entraîne beaucoup en bloc, j’adore ça. J’ai le parkour pour progresser en dynamique, j’ai des amis et une famille au top pour me soutenir, dont mon frère Kevin Arc, ouvreur et coach à Vertical’Art Nantes. J’ai une situation stable qui me permet de tout concilier, et je fais partie d’équipes au top, notamment Michelin, Vertical’Art et Gautier Supper avec Supperclimbing. Alors en avant !

Le mot de la fin ?

Je suis une passionnée, de la grimpe, de la course à pied, de l’entraînement… mais aussi de mes boulots, au sein de la diététique et d’un collège où je fais du soutien scolaire. C’est important pour moi de m’investir à 100% au sein de chaque domaine qui me tient à coeur. Alors j’ai juste envie de me faire plaisir, de profiter de chaque instant, et de me battre jusqu’au bout.

Et un grand merci, à tous mes amis, ma famille, mes équipes : Michelin, Vertical’art, Supperclimbing, tous ceux qui me suivent et soutiennent… Vous êtes au top !

Résultats des championnats de France vétérans et de la coupe de France de Troyes

Alors qu’une étape de coupe du monde frappait à Salt Lake City ce week-end, les diffeurs avaient rendez-vous à Troyes pour la dernière étape de coupe de France seniors de la saison, ainsi que pour les championnats de France vétérans.

Nolwen Arc et Lucas Dufros en or sur la coupe de France

Chez les femmes, c’est Nolwen Arc qui s’impose après avoir largement dominée la compétition. Elle en profite également pour remporter le classement général de la coupe de France de difficulté 2022 après 4 étapes (dont 3 participations). À Troyes, ce sont Lucie Vaillant Bultel et Saula Lerondel qui compléteront le podium.

Chez les hommes, c’est le Lyonnais Lucas Dufros qui monte sur la plus haute marche du podium. Il est suivi de près par Victor Guillermin et Alistair Duval. En étant l’un des rares à avoir participé aux 4 étapes, Lucas en profite tout comme Nolwen pour remporter le classement général de cette coupe de France.

Arnaud Ceintre et Lesley Ladlad champions de France vétérans

Chez les femmes, Lesley Ladlad aura dominé toute la compétition, d’abord en étant la seule à sortir les 3 voies de qualifs, puis en réalisant la meilleure performance en finale. Céline Le Dily et Nadine Rousselot complètent le podium.

Chez les hommes, le moins que l’on puisse dire c’est que le haut du classement était bien serré. En qualification, Olivier Lebreton, David Caude et Arnaud Ceintre trustent la première place ex-aequo. En finale, c’est Arnaud Ceintre qui prend l’avantage, de très peu!

 

Coupe de France de difficulté de Marseille : les résultats complets

Ce week-end se tenait à Marseille la quatrième étape de la Coupe de France de difficulté. Une grosse compétition qui a réuni près de 400 grimpeurs, des U16 aux vétérans.

Hélène Janicot imbattable !

Chez les seniors femmes, c’est Hélène Janicot qui s’impose, après avoir dominé durant toute la compétition. Première des qualifications après avoir enchaîné les deux voies, elle prendra la première place des demi-finales en étant la grimpeuse à monter le plus haut. Dernière compétitrice à s’élancer dans la voie de finale, elle fait le show en dépassant toutes les grimpeuses avant elle, et parviendra même à clipper le relais de la voie, remportant très largement la compétition.

Sur le podium on retrouve également Camille Pouget et Salomé Romain, qui chuteront au même endroit dans la voie de finale. Ayant réalisé la même performance en qualification et en demi-finale, elles seront départagées au temps, à l’avantage de Camille qui aura mis 47 secondes de moins que Salomé pour atteindre la prise 32.

Trois grimpeurs invincibles chez les hommes

Chez les hommes, les quatre voies tracées durant toute la compétition (2 voies de qualification, 1 voie de demi-finale et 1 voie de finale) n’auront pas suffi à séparer les trois premiers grimpeurs.

En effet, Nao Monchois, Arsène Duval et Thomas Ballet enchaîneront toutes les voies de cette Coupe de France, dont la voie de finale, qui ne parviendra pas à les départager. La couleur des médailles accordée à ces trois grimpeurs sera donc décidée en fonction du temps mis pour enchaîner le tracé final. Avantage à Nao Monchois, qui aura été le plus rapide en mettant seulement 3 minutes et 19 secondes pour atteindre le relais, soit 34 secondes de moins qu’Arsène Duval, qui décroche la médaille d’argent. Enfin, Thomas Ballet prend le bronze en mettant 4 minutes 25 pour arriver au sommet.

Notons qu’au lieu des huit finalistes habituels, treize grimpeurs étaient en finale, puisque tous avaient enchaîné la voie de demi-finale.


+ Les résultats complets de toutes les catégories


 

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