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À partir d’avant-hierFlux principal

Amandine Loury réalise une première féminine à Buoux

Alors qu’elle fait habituellement ses gammes sur la falaise de Saint Leger avec déjà pas mal de croix au compteur, c’est à Buoux cette fois, qu’Amandine Loury est allée serrer quelques prises. Plus précisément, c’est à la baume du Brillant sonné que se situe cette ligne assez récente équipée par Adrien Boulon et déjà répétée par quelques grimpeurs dont, entre autre, Gérome Pouvreau, Manu Lopez ou encore Mathieu Bouyoud. Cotée 8c, il s’agit de la première réalisation féminine. Amandine revient avec nous sur cette nouvelle croix:

Ça y est, je viens à bout du « Saoulé sonné » 8c situé à la baume du Brillant sonné à Buoux. Une voie qui à priori pouvait bien me convenir, car très physique avec des pas durs sur bidoigts et monodoigts. Mais en fait, elle s’est avérée également conti, une filière dans laquelle j’ai des difficultés et que je n’ai pas du tout naturellement. Du coup je suis bien contente d’avoir pu concrétiser ce week end.  Je me suis fait super plaisir en grimpant dans cette voie qui raye la baume de gauche à droite. Et puis ça met la caisse ce gros dévers!! J’espère que ça sera de bonne augure pour la suite.

Le brillant sonné est un vieux secteur dont les premières voies ont été équipées par Graou il y a une vingtaine d’années. Il y en avait seulement quatre à l’époque dont « le Saoulé sonné des bouses hard », un 8b+ majeur pour l’époque au vu de l’ampleur de la ligne. Aujourd’hui, le secteur s’est développé, notamment grâce à Adri Boulon qui a relancé la dynamique d’équipement dans la baume.

D’autres équipeurs s’y sont également attelés par la suite et nous ont permis de grimper dans de nouvelles voies démentes.

Dinara Fakhritdinova devient la première Russe à entrer dans le 9ème degré

Après avoir participé à plusieurs finales de coupe du monde en 2017, on avait un peu perdu de vue la Russe Dinara Fakhritdinova. En effet, pas mal de soucis de santé l’avait éloignée du haut niveau en escalade, mais la voici de retour. Plutôt habituée des compétitions, cette fois elle revient sur le devant de la scène avec une belle croix en falaise, son premier 9a, et le premier 9a féminin Russe: « Max Factor ».

Elle revient en exclusivité pour nous sur cette performance:

J’ai essayé cette voie pour la première fois il y a 6 mois, et j’avais fait plusieurs tentatives dedans. C’était mon premier projet dans le 9ème degré: j’ai toujours admiré les filles qui atteignaient ce niveau, et je rêvais depuis longtemps de les rejoindre! J’avoue que ma petite taille (1m51) ne m’a pas facilité la tâche, je suis souvent désavantagée dans pas mal de voies, mais cette fois, tout me convenait parfaitement. Le principal problème que j’ai rencontré cette fois, c’était mon mental. Je n’avais pas assez confiance en moi, et heureusement que j’ai eu beaucoup de soutient pour dépasser tout ça.  Le jour de l’enchaînement, les étoiles étaient alignées, je me suis échauffée dans un 6b, et je me suis lancée direct dans mon projet: tout s’est bien passé, j’étais super calme, et j’ai enfin clappé le relais! Mon premier 9a!

Une belle performance donc, d’autant que nous devrions retrouver Dinara sur les prochaines étapes de coupe du monde de difficulté. À suivre donc!

Salt Lake City: Nouvelle finale pour Oriane Bertone, Manu Cornu à un cheveu…

Les demis finales de la 2ème coupe du monde de bloc de Salt Lake City viennent de s’achever, et on peut d’ores et déjà vous annoncer que notre Française Oriane Bertone participera à sa 3ème finale consécutive! Et il en aura fallu de peu pour que Manu Cornu chez les mecs la rejoigne… Retour sur ces demi finales qui nous auront encore une fois fait vibrer!


Janja Garnbret assoit son règle, Oriane Bertone confirme

On commence par parler de notre française, Oriane Bertone, qui nous refait le scénario de la semaine dernière presqu’à l’identique: Après des qualifications difficiles où elle prenait la 17ème position, suffisant pour passer au fur suivant, elle réalise un superbe circuit en demi, et se classe 3ème juste derrière la Japonaise Miho Nonaka avec toutes les deux 2 blocs au compteur. La différence se jouera dans le détail, à un essai près, au profit de la Japonaise

Tout en haut du classement de ces demies, pas de surprise, on retrouve la Slovène surmutante, Janja Garnbret, qui sera la seule à toper 3 blocs. Il sera encore difficile d’aller la chercher en finale tant elle semble avoir de la marge par rapport aux autres, avec un physique hors norme, et un mental qui ne lâche pas… Mais chaque tour est différents, et tout à l’heure les cartes seront rebattues en finale, et tout reste possible!

Janja Garnbret, sereine… | © Vladek Zumr

On retrouvera également en finale, comme la semaine dernière, les deux américaines, Brooke Raboutou et Natalia Grossman, ainsi que la Serbe Stasa Gejo qui signe son retour en finale de coupe du monde!

L’autre française en lice sur ces demies, Fanny Gibert, se contentera d’un seul bloc au top pour se classer 10ème.

Carton plein pour le Japon, Manu Cornu à un cheveu de la finale

Les Japonais ont frappé fort en demi, en plaçant 3 grimpeurs dans le top 5! Le leader de l’équipe Nippone, Tomoa Narasaki, réalise un circuit parfait en topant 4 blocs en 7 essais, rapide et efficace! L’américain Sean Bailey frappe également fort avec 4 blocs sortis, mais en 13 essais pour lui: il se place en seconde position de ces demies et sera donc en finale ce soir, devant son public…

Derrière, les autres grimpeurs à se qualifier en finale cumulent 3 blocs au compteur, tout comme Manu Cornu d’ailleurs! Mais ce dernier se contentera de la 7ème position, et donc premier non qualifié en finale. Et il s’en sera fallu de peu! En effet, Kokoro Fuji, classé 5ème, réalise le dernier bloc (son 3ème top) dans les dernières secondes! Sans ce bloc salvateur, le japonais se serait contenter de deux blocs au sommet, laissant ainsi sa place à Manu Cornu en finale. Clairement, ça ne se joue à rien, et on imagine d’ici la frustration de Manu Cornu!

Ce sera pour une prochaine fois pour Manu Cornu | © Vladek Zumr

Le jeune Mejdi Schalck ne réitérera pas son exploit de la semaine dernière mais s’adjuge tout de même une très belle 9ème place

Les résultats complets femmes

Les résultats complets hommes

La suite du programme

Épreuve
Horaires Salt Lake City

Horaires France

Finale bloc hommes
Dimanche 30/05: 17h00

Lundi 31/05: 1h00

Finale bloc femmes
Dimanche 30/05: 18h30

Lundi 31/05: 2h30

 

Nao Monchois et Salomé Romain nous parlent de leur sélectif de diff à Troyes

Faute de championnats de France, le week-end dernier avait lieu un sélectif pour l’équipe de France de difficulté à Troyes. Les meilleurs diffeux de l’hexagone avaient fait le déplacement: Salomé Romain remporte le sélectif chez les femmes, tandis que Nao Monchois prenait la 3ème position! Une belle performance pour ces deux grimpeurs, qui reviennent pour nous sur ce premier sélectif de la saison en diff…

On commence par Nao Monchois:

Impressions ?

Déjà, quel plaisir d’enfin remettre le baudrier en compétition! Le format de la compétition était assez stressant car nous avions une seule voie de qualification pour accéder à la finale, ce qui ne laissait aucune marge de manœuvre.

Qualifs

La qualification, aux alentours de 8b se décomposait d’une première partie « physique basique » et d’un fin en dièdre où on pouvait se caler, donc plus à gestion. Vu le profil peu déversant du mur, les ouvreurs ont dû jouer sur d’autres critères que le physique, comme la prise de risque, des pieds plats ou pas situés là où on le souhaitait,… À ce jeu, quelques favoris passent à côté. Heureusement pour moi, cela se passe bien et je me qualifie en première position que je partage avec le poto Hugo Parmentier.

Finale

La finale, autour de 8b+, était dans le même thème, physique et prise de décision en bas et à placement en haut. Paul (Jenft) et Adrien (Lemaire) s’en sortent le mieux dans ce passage, avec de superbes combats et à la clé, prenant au passage leur place pour les coupes du monde d’Innsbruck et Villars. Je termine pour ma part 3ème, un peu insatisfait mais c’est le jeu, les autres étaient plus forts ce jour là.

le COVID change quelque chose ?

Il est vrai que la pandémie a eu un impact sur le déroulement des compétitions. Comme partout, on doit porter le masque en permanence, sauf quand on grimpe. En isolement, il y a maintenant un timing d’échauffement à respecter pour accéder au pan d’échauffement et ainsi éviter les attroupements. Au final, c’est plutôt mieux qu’avant : on ne se marche plus dessus dans la salle d’échauffement et on a exactement l’heure de notre passage, ce qui est très agréable.

En tout cas, un grand merci au club Dévers Troyes d’avoir super bien organisé tout ça malgré les contraintes ! Un grand merci également à mes partenaires : la Fondation INP, Lasportiva, Beal, Grandes heures nature, myléore et PlanetGrimpe.

Et enfin le retour de Salomé Romain, victorieuse de ce sélectif:

Les compétitions nous manquent à tous donc c’est sûr que chaque compétition qu’on fait, on en profite à fond même si c’est un sélectif avec toute le pression qui va avec ! Ce selectif était un enjeu vraiment très important pour moi car avec mon raté sur la coupe du monde de Briancon l’été dernier je n’avais aucune sélection pour la nouvelle saison. Alors pas le choix, il fallait aller chercher sa victoire pour assurer sa place en équipe de France.

C’est chose faite ! Je suis vraiment heureuse et fier de cette première place qui récompense mes entraînements de cette année. J’ai vécu des choses très difficiles ces derniers mois comme la perte de nombreux êtres chers et aussi beaucoup de fatigue dû au rendu de mon mémoire de fin d’étude aujourd’hui !
Je crois que des fois il est bon de se féliciter et de se dire que cette place est méritée. C’est ce que je ressens !
Vivement les coupes du monde !

Étre écolo jusqu’au bout du pad, c’est possible avec SNAP

– Publi-communiqué –

Fabriquer des beaux pads, des vêtements techniques et des sacs fabriqués avec des matériaux à impact limité sur la planète, tel était le nouveau rêve de SNAP.

La marque qui fête cette année ses 25 ans, s’est fait connaître avec son côté rebelle et ses innovations : premier crash pad pliable en 4, le quarterpounder, ses légendaires pizzas, ses premières dégaines à doigt fil en France… En 2017 elle a pris un nouveau tournant, celui de l’éco-conception.

Comment un crash pad ou un sac peut-il être écolo ? Quelles sont les matières utilisées pour que le matos reste sûr et résistant ? Quelles sont les matières à favoriser quand on choisit des vêtements eco-friendly?

Des crash pads et sacs en bouteilles en plastique recyclées

Le grand challenge avec la grimpe c’était de réussir à faire des crash pads et des sacs robustes malgré l’abandon des matériaux classiques très polluants. Le tissu doit être souple, résistant, facile à nettoyer… La solution du polyester recyclée s’est vite imposée: au lieu d’utiliser un polyester standard à base de pétrole, SNAP a développé ses toiles de crash pad et de sacs à base de bouteilles en plastiques recyclées. Elles sont réduites en pastilles, fondues et transformées en fibre recyclée qui servira à créer du tissu. Il faut un peu plus de vingt-cinq bouteilles pour obtenir un mètre de Polyester 900 denier. Vous pourrez désormais vous targuer d’avoir un crash pad ou un sac en bouteilles en plastique recyclées !

Des vêtements stretch et écolo, pour la ville comme pour la grimpe

Tout le monde a un petit T-shirt en coton bio dans sa garde-robe, maintenant, ça devient presque un basique et tant mieux ! Mais comment ça se passe pour les pantalons ?

A force de recherches pour allier l’élasticité et la robustesse, la formule magique est apparue dans un mélange de coton bio, de polyester recyclé et d’elasthanne. SNAP a développé un tissu bi-stretch aux propriétés bien moins polluantes qu’un tissu standard, et fait ses marques avec le succès de son pantalon signature, le chino, idéal au quotidien, en ville pour aller travailler ou pour aller grimper !


Les produits SNAP chez notre boutique partenaire CHULLANKA

Résultats du dernier sélectif seniors pour l’équipe de France de diff

Comme pour le bloc, les championnats de France étant annulés, plusieurs sélectifs sont organisés en difficulté pour tenter décrocher un ticket pour l’équipe de France et les premières échéances internationales: en effet, la saison va être lancée rapidement avec la première étape de diff qui se déroulera à Innsbruck du 23 au 26 juin prochain.

Le Week-end dernier, quelques uns des meilleurs grimpeurs de diff se sont donc donnés rendez-vous à Troyes pour en découdre, et chez les femmes c’est Salomé Romain qui s’impose, tandis que chez les hommes Paul Jenft continue d’impressionner en décrochant la pole position!

Prochain rendez-vous pour les seniors, le 12 juin à Voiron!

Jeu concours: Gagne ta paire de chaussons Boostic by Scarpa

Cette année, PG continue avec ses partenaires de vous proposer de nombreux jeux concours avec toujours des beaux lots à remporter… Cette fois, on vous propose de gagner votre paire de chaussons Scarpa avec le modèle Boostic.

Ce que contiendra votre lot:

  • Une paire de chaussons Boostic by Scarpa
  • Des goodies Scarpa

Comment tenter de gagner cette paire de chaussons? 

Rien de plus simple…

Tirage au sort le dimanche 30 mai 2021 pour désigner le vainqueur.

Mejdi Schalck et Oriane Bertone prennent leur ticket pour la finale!

Les demi-finales de la deuxième étape de Coupe du Monde de bloc de la saison viennent de s’achever, et on peut d’ores et déjà féliciter nos deux jeunes de l’équipe de France, encore cadet(te)s, Oriane Bertone et Mejdi Schalck qui prennent leur ticket pour la finale! Juste énorme!

Les Américaines dominent les demis chez les femmes, Oriane Bertone signe sa seconde finale

Chez les femmes, ce sont pour le moment les américaines qui mènent la danse, avec en tête, Natalia Grossman qui sera la seule à toper les 4 blocs des demis, et le tout en 6 petits essais… Après une médaille de bronze sur l’étape de Meiringen, l’Américaine nous prouve qu’il ne s’agissait pas d’un coup de chance, mais qu’elle compte bien a contraire faire parti du haut niveau mondial en bloc… En 2ème position, on retrouve sa compatriote, qualifiée pour les JO, Brooke Raboutou qui nous aura gratifié d’une belle demi finale.

La japonaise Miho Nonaka, qui avait dominé les qualifications, se contentera cette fois de la 5ème position. Pourtant bien parti avec les 3 premiers blocs en 4 essais, elle butera sur le dernier problème sans même atteindre la zone. On retrouvera également en finale les Autrichiennes Jessica Pilz (4ème) et Johana Farber (3ème), et notre Française Oriane Bertone! Après des qualifs pas simples pour notre jeune cadette, elle a su se remettre en scelle pour aller décrocher son ticket pour sa deuxième finale de coupe du monde! N’ayant plus rien à perdre, on a hâte de la voir évoluer en finale, avec pourquoi pas, un second podium? Réponse dans quelques heures…

Notre autre française qui était au départ des demis, Fanny Gibert, topera 2 blocs (comme Oriane), mais un nombre d’essai un peu plus important ne lui permettra pas de s’aligner en finale: elle termine 9ème du général.

Kokoro Fuji prend les commandes de la compétition, Mejdi Schalck décroche son premier ticket pour une finale de coupe du monde

Chez les hommes, les demis étaient gratinées, avec des blocs bien tassés niveau difficulté… La preuve, 4 des 6 grimpeurs qualifiés en finale ne réaliseront qu’un seul des blocs de l demi… Le Japonais Kokoro Fuji, seul au monde sur ces demis, s’octroie quant à lui 3 tops, sans laisser de chance à Adam Ondra qui se contentera de 2 blocs seulement. Le premier bloc aura laissé des traces, avec un départ retord, avec seulement 4 grimpeurs qui auront validé la zone, dont Kokoro Fuji…

À noter le retour en forme de l’Autrichienne Jakob Schubert, après un raté sur Meiringen, il prend son ticket pour la finale en se classant 4ème de ces demis. On retrouvera également en finale les Slovènes Gregor Vezonik et Anze Peharc, ainsi que notre jeune français encore cadet, Mejdi Schalck! On connaissait son énorme potentiel, on attendait de voir comment il pouvait venir bousculer la hiérarchie mondiale, le voici pour la toute première fois de sa très jeune carrière en finale de coupe du monde. Un grand bravo!

Micka Mawem, qui était également au départ de ces demis, termine 10ème, avec pourtant un bon départ avec la zone du premier bloc à vue! Il ne réussira hélas pas à toper l’un des blocs suivants, se contentant à chaque fois de la zone.

La suite du programme (heures françaises)

Dimanche 23 mai:

1h00: Finale femmes
2h30: Finale hommes

Le replay des demis finales

Graviteo continue de grimper!

Publi Communiqué

Graviteo propose un catalogue de stages d’escalade dans le Sud de la France et dans les Pyrénées : le prochain avec Cédric Lachat et Caroline Minvielle à Saint-Léger-du-Ventoux ! L’entreprise située au cœur des Pyrénées continue d’innover et de se démarquer.


Saint-Laurent-de-Neste, le 18 mai 2021 : Nous sommes heureux chaque année de proposer des nouveautés. En 2015 nous participions au lancement du stage escalade avec Dani Andrada et Serge Castéran, en 2019 nous proposions une offre de location de vans aménagés. En 2021, nous rajoutons à notre catalogue escalade une nouvelle collaboration avec Cédric Lachat et Caroline Minvielle.

« Pas de bras, pas de chocolat » un drôle de nom pour un stage ?

Bastien Gerland nous répond:

Oui c’est un clin d’œil à Cédric Lachat avec qui j’ai dû négocier pour laisser un titre pareil ! (NDLR : référence au chocolat suisse pour ceux qui n’auraient pas suivi). Ce titre montre qu’on ne se prend pas au sérieux tout en faisant les choses sérieusement. C’est également un jeu de mots qui pourrait laisser penser que le contenu du stage consiste seulement à faire des tractions pendant trois jours ; or c’est tout le contraire que proposent Cédric Lachat et Caroline Minvielle. Leur approche est de lier l’intensité de grimpe au mental. C’est un concept que je partage totalement en tant que grimpeur.

Actuellement, Graviteo propose uniquement la partie encadrement du stage, dans le respect des normes sanitaires. L’entreprise espère pouvoir à nouveau proposer ses formules de stage habituelles avec hébergement et restauration. Pour le stage de Cédric et Caroline, retrouvez toutes les informations sur notre site.

Plus que quelques places du 28/05/2021 au 30/05/2021 et du 18/06/2021 au 20/06/2021.

Ticket d’entrée : 6c et âge minimum : 16 ans.

Graviteo c’est quoi?

  • Graviteo existe depuis 2014 dans les Hautes-Pyrénées (1 h de Toulouse)
  • Une offre de location de vans aménagés pour des vacances itinérantes et flexibles.
  • Son équipe invente un tourisme à taille humaine, proche de la nature et des gens
  • C’est un service client réactif, authentique, à l’écoute de ses clients
  • C’est un réseau de plus de 50 partenaires locaux
  • Des stages sur-mesure à partir d’une personne (engagement privé)

L’équipe de Graviteo

Toutes les Infos

Vertical’Art s’installe à Paris Chevaleret, à 100 m de Station F

Vertical’Art ouvre sa neuvième salle le 9 juin prochain dans le 13ème arrondissement de Paris. Un nouveau spot idéal pour pratiquer l’escalade dans un esprit convivial.

Venez découvrir la deuxième salle parisienne du groupe à voir le jour, plus d’un an après le succès de Vertical’Art Pigalle. Avec un espace impressionnant de 2000 m2, c’est la plus grande salle d’escalade parisienne, restaurant et bar. Plus de 250 blocs aux profils variés sont à réaliser : ils sont renouvelés tous les mois par nos ouvreurs pour offrir à nos grimpeurs un challenge hors du commun. Du débutant curieux au grimpeur confirmé, le bloc est adapté à tous les niveaux et convient à tous les âges. Pour les « P’tits Durs » qui souhaitent venir grimper, un espace enfants – à partir de 4 ans – leur est entièrement consacré pour s’amuser en toute sécurité.

Pour compléter vos sessions de grimpe, un espace forme avec une Training Board et un Pan Güllich est mis à votre disposition pour gagner en force, gainage et explosivité. Une Moonboard inclinée à 45° vous permettra de tester des mouvements et de les partager avec les grimpeurs du monde entier. Retrouvez également une salle de renforcement musculaire pour améliorer votre condition physique.

Pour vous relaxer, un espace yoga et bien-être sera accessible pour suivre des cours de yoga à la carte. Différents types de yoga sont dispensés, comme le vinyasa ou le hatha, pour canaliser votre énergie avec des exercices de respiration. Pratiqué en complément de l’escalade, c’est un allié des grimpeurs pour travailler le mental et booster ses performances. Venez découvrir la pratique du yoga dans votre nouveau lieu de vie urbain.

A Vertical’Art Paris Chevaleret, il est possible de s’inscrire à des cours d’escalade adultes et enfants pour progresser et passer à la couleur supérieure. Des stages d’apprentissage ou de perfectionnement encadrés par des moniteurs diplômés d’Etat sont organisés tout au long de l’année.

Pour ceux qui souhaitent profiter de l’ambiance chill de ce nouveau repère, notre restaurant bar authentique vous reçoit en famille, entre collègues pour un afterwork bien arrosé, ou simplement entre amis. Rafraîchissez-vous avec une sélection de bières pression et de bières locales, puis laissez-vous tenter par les plats faits maison du Chef. Engagé localement, notre restaurant bar vous propose à la carte des produits frais et de saison. Vous êtes les bienvenus !

Stay Calm and Go Climb:

  • Une salle de 2000 m2, restaurant bar, terrasse
  • 250 blocs à réaliser
  • Un espace enfants accessible dès 4 ans
  • Un espace training pour rester affûté
  • Une Moonboard connectée pour grimper avec le monde entier
  • Un espace yoga pour vous ressourcer entre deux sessions de grimpe

le site officiel de la salle 

CAMP vous emmène à l’aventure depuis chez vous avec les CAMP e-xpériences

– Publi communiqué –

La team CAMP s’invite chez vous en live..

Envie de vous évader pendant cette période toujours compliquée ? Envie de partir à l’aventure depuis votre canapé ? Intéressés pour découvrir des exploits en montagne ou comment on se prépare pour un exploit ? En quête d’Échanges afin de pouvoir poser vos questions à des experts passionnés ?

Avec les Camp e-expériences nous vous proposons des conférences interactives en Live où vous pourrez échanger directement avec les athlètes Camp autour d’aventures en montagne ou de sujets techniques.

Camp vous permet d’aller à la rencontre des acteurs de ces aventures formidables où des experts vous racontent leurs aventures et vous donnent leurs conseils pour vous préparer pour vos propres aventures. Découvrez comment ils ont réussi à se dépasser et les conseils pour des expéditions réussies en montagne. Autant de sujets passionnants que d’intervenants passionnés prêts à vous faire voyager en montagne sur toile de fond de leurs exploits : passés, actuels ou futurs.

CAMP e-xpérience #2: Solo hivernal dans les Drus avec Charles Dubouloz | 10 juin à 19h30

Comme deuxième CAMP e-xpérience, vous pourrez découvrir l’exploit de l’hiver 2020 où Charles Dubouloz est parti seul à l’attaque des Drus en solo. Un solo hivernal sur une des montagnes les plus emblématiques de Chamonix, en effet pas d’expédition lointaine en cette période de crise sanitaire, mais il y a toujours des aventures à mener dans les montagnes autours de chez soi !

Grimper en solo l’une des montagnes les plus emblématiques de Chamonix, qui plus est en hiver, quelle idée ! En effet il n’a pas choisi la montagne la plus facile, en s’attaquant aux Drus par la voie Pierre Allain : 3733m de haut, 830m de grimpe verticale et 3 jours intenses :

Je décide d’aller aux Drus, seul pour 2, 3 ou 4 jours qu’importe. A partir de ce moment tout est clair, le processus est enclenché. »

Solo hivernal dans les Drus ? C’est le défi que s’est lancé Charles Dubouloz. Une histoire de dépassement de soi, de passion et d’un peu de folie qui l’ont mené jusqu’en haut de ce mythique sommet. Il viendra nous raconter son aventure, sa préparation et ses ressentis. Une occasion d’échanger autour de cet exploit et de poser directement vos questions à Charles.

Un récit passionnant sur une expédition hors du commun, cette deuxième e-xpérience se déroulera en direct en suivant le fil suivant :

  1. Charles se présentera dans un premier temps, afin de mieux cerner son parcours et qu’est ce qui l’a poussé à tenter cet exploit
  2. Il nous racontera en suivant son aventure, sa préparation et sa réussite
  3. Une partie d’échange vous sera dédiée afin que vous puissiez poser vos questions à Charles

Vous voulez en savoir plus sur le solo en montagne ? Voilà quelques questions et sujet que vous pourrez aborder avec cet alpiniste exceptionnel :

  • Pourquoi partir tout seul ?
  • Quelle sont les précautions à prendre quand on part ?
  • Quand savoir quand on est prêt à partir seul ?
  • Quelles sont les difficultés de cette expédition ?
  • Mentalement comment faire pour appréhender l’aventure ?

Que vous soyez débutant, néophyte ou expert dans un domaine, vous pourrez échanger avec nos guides et athlètes durant ces lives. Une opportunité unique de pouvoir poser toutes les questions que vous souhaitez à des experts de la montagne. Un format inédit de conférences interactives, qui vous rapproche de ces alpinistes parfois inaccessibles toujours perchés au sommet d’une montagne.

Il viendra nous raconter son aventure, sa préparation et ses ressentis. Une occasion d’échanger autour de cet exploit et de poser directement vos questions à Charles.

Réservez votre vendredi 10 juin à 19h30, prenez d’ores et déjà votre place :

De nombreux sujets seront abordés lors des futurs live : comment bien se préparer pour le Mont Blanc à la journée ou 11j seule dans une paroi pour El Cap en solo par Julia Virat: un exploit. Ne ratez pas ces rendez-vous, afin de parler montagne avec ces athlètes CAMP experts dans leur domaine. Restez connectés d’autres aventures sont prévues et vous n’allez pas être déçus !

Eliot Barnabé et Lily Abriat décrochent un podium sur la coupe d’Europe de bloc jeunes à Graz

Les compétitions se poursuivent pour les jeunes: après les championnats d’Europe il y a deux semaines, place à une étape de coupe d’Europe de bloc qui se déroulait à Graz en Autriche. Si sur les championnats d’Europe les français raflaient 4 titres Européens (cadettes, cadets, juniors filles et garçons), cette fois, la marseillaise n’aura retentit qu’une seule fois. Normal me direz-vous puisque sur les 4 champions d’Europe en titre un seul était présent sur cette étape de coupe d’Europe.

En minime, chez les filles, la jeune Lily Abriat prend la médaille d’argent, méritée au regard de sa prestation tout au long de la compétition. Belle performance également de Meije Lerondel qui se classe 4ème au terme d’une finale où le podium se sera joué aux essais… Chez les garçons, Kito Martini termine 5ème, Max Bertone 8ème et Ulysse Teillier Charraud 16ème.

Du côté des cadettes, Zélia Avezou n’aura pas réitéré sa belle performance des championnats d’Europe où elle décrochait le titre. Elle se contentera tout de même d’une belle 6ème place, juste derrière Selma Elhadj Mimoune qui prendra la 5ème position à 2 essais du podium. Notons également que Saula Lerondel, sur le podium des championnats d’Europe, n’a pas pris le départ de cette étape de coupe d’Europe. En cadet, Mejdi Schalck étant absent, le premier français, Lubin Leroy, se classe 7ème et Tristan d’Anterroches 13ème.

 

On termine enfin par la catégorie des juniors, où, chez les filles, Kintana Iltis et Agathe Calliet se classent respectivement 4ème et 5ème à quelques essais du podium. La championne d’Europe en titre, Nailé Meignan, n’était pas présente, et ce n’était pas le cas d’Eliot Barnabé, 3ème des championnats d’Europe, qui est venu ici « prendre sa revanche » en dérochant la seule médaille d’or de l’équipe de France jeune sur cette étape. Arthur Lebris terminera 4ème, et Diego Fourbet  22ème.

Les replays des finales

« Grimpeuses »: lancement de la vente des billets

Communiqué

En 2021, « Grimpeuses » revient plus motivée que jamais, avec 2 évènements, l’un à La Capelle-Masmolène dans le Gard, les 11 et 12 septembre, l’autre, et c’est une nouveauté, à Paris, les 28-29 aout!

« Grimpeuses », c’est 2 journées à chaque évènement, pour les femmes, grimpeuses confirmées comme débutantes, qui ont envie de grimper en se dépassant, avec des présentations de rêve, des coaches inspirantes, des tables rondes sur des sujets aussi variés que « l’entraînement, revenir après une pause », « Grimpeuse et Maman », « les troubles alimentaires, une réalité en escalade dont il faut parler »…une soirée délicieuse… Bref, voilà 2 évènements qui devraient vous donner la patate pour démarrer l’année 2021-2022!!

En espérant vous voir bientôt à La Capelle ou sur Paris!

Corinne Theroux: « En diff et en bloc, la France est la 2ème nation mondiale chez les jeunes »

Après un championnat d’Europe jeunes qui a vu briller nos français avec pas moins de 12 médailles dont 7 titres de champion d’Europe (4 en bloc, 1 en vitesse et 2 en diff), nous avons posé quelques questions à Corinne Theroux, entraîneur national en charge de l’équipe de France jeune de diff.


Qu’as-tu pensé de ces excellents résultats sur ce championnat d’Europe ?

Pour les grimpeurs que j’ai en stage ou qui sont sur le pôle, c’est excellent en bloc comme en diff. Toutes les nations d’Europe étaient là (à part les anglais) donc on peut dire qu’ils ont pu se frotter aux meilleurs jeunes du moment. Pour l’équipe de France Diff, dont j’ai la charge : deux titres, une médaille d’argent et une de Bronze.

C’est mieux qu’attendu car nous n’étions que sept participants suite aux contraintes sanitaires du moment.

Nos jeunes sont bien préparés et ils ont un style différent des autres pays : engagés, combatifs et rapides. Ils prennent plus de risques et rythment leur grimpe.

C’est notre axe de travail depuis quelques années maintenant et ils commencent à en voir les effets. Prendre des risques, accélérer, c’est l’escalade actuelle (celle du futur?).

Et sans oublier que ce sont des grimpeurs très joueurs, Paul et Mejdi ont passé toute la compétition à compter les points entre eux….

Penses-tu que le niveau européen chez les jeunes reflète le niveau mondial ?

En diff et en bloc, la France est la 2ème nation mondiale derrière les japonais et devant les américains, depuis 3 ans maintenant. Le but est de passer première place (le jeu et le plaisir aussi).

Mais il ne faut pas se relâcher et continuer le travail : avec le projet olympique, de nouvelles nations commencent à pointer leur nez comme la Bulgarie ou les Tchèques, par exemple.

Quels sont les axes de progression selon toi pour cette équipe ?

Les axes de progression sont à individualiser. Pour chaque sportif, il faudra insister sur les points faibles et renforcer leurs qualités.

Voilà les grandes lignes du travail que l’on fait avec les jeunes :

  • Grimper à 100 %, tout donner (n’avoir ni excuse, ni regret)
  • Se faire plaisir (mais presque toujours on se fait du mal)
  • Vitesse élevée (parfois max).
  • Rythme et cadence élevés, accélération fréquente, freinage parfois nécessaire
  • Attaquer systématiquement (défendre le plus rarement possible > culture de la prise de risque)
  • Etre combatif (encore un mouv + une prise de plus + …)
  • Reculer le seuil de la douleur.
  • Tout donner (l’énergie économisée, la force économisée, ne servent plus à rien une fois au relais)

Que penses-tu de faire faire aux jeunes leurs armes en sénior ?

Nous emmenons un maximum de jeunes sur les compétitions internationales pour qu’ils se forment et apprenent le métier. Pour les meilleurs, vivre des expériences internationales chez les Séniors est obligatoire mais en faisant des choix, sans en faire trop pour laisser le temps de s’entraîner, de progresser et de se ressourcer.

Faire des allers/retours entre Jeunes et Séniors est nécessaire pour se positionner dans les deux disciplines en vu des Jeux et pour continuer à jouer la gagne !

Un dernier mot à ajouter ?

Passer une semaine avec les trois équipes était une première. Je crois que cela a renforcé cette cohésion d’équipe qui me tient à cœur depuis le début….

Merci à la fédération, à Benjamin Bouissou, Fabien Viguier et aux collègues de la Vitesse et du bloc (Esther Bruckner, Clément Cailleux, Kentin Boulay, Alban Levier).

Bravo et merci aussi aux jeunes qui nous ont donné tellement d’émotions…

Une étoile nous a tous suivi tout au long de cette semaine, elle a dû adorer.

4 titres de champion d’Europe de bloc jeunes: Paul Jenft, Mejdi Schlack, Nailé Meignan et Zelia Avezou

Les championnats d’Europe jeunes se sont terminés en apothéose pour l’équipe de France, avec 6 nouvelles médailles dont 4 en or, rien que ça… La relève est assurée, il n’y a pas de doute. Pour rappel, comme sur les autres disciplines, aucun minime n’était engagé en bloc, voici donc un retour pour les autres catégories.

On commence avec les cadettes où les françaises ont brillé: Saula Lerondel repart avec une nouvelle médaille de bronze après celle décrochée en difficulté il y a quelques jours, tandis que Zélia Avezou prend la plus haute marche du podium au terme d’une belle finale où elle sera la seule à toper 3 blocs! Pour rappel, en 2019, lorsqu’elle était minime, Zélia était repartie avec la médaille d’argent du championnat d’Europe jeunes. Là voilà donc plutôt très bien lancée sur la scène internationale du bloc.

En cadet, Mejdi Schalck double la mise après son titre en difficulté dimanche! Impressionnant de facilité, il n’aura laissé aucune chance à ses adversaires en étant le seul à cocher les 4 blocs de la finale… Clairement, Mejdi devrait dominer sa catégorie dans les mois et années qui arrivent, et on espère également le voir percer chez ses aînés en seniors, à l’instar d’Oriane Bertone qui a d’ores et déjà sévi lors de la dernière étape de coupe du monde. Concernant les autres français en lice, Justin Boukandja Bathol termine 10ème, Amaury Cabezas 21ème.

On passe chez les juniors, et on commence par les femmes où Nailé Meignan signe un très beau retour sur la scène internationale en raflant le titre de championne d’Europe! Après presque 2 ans de pause, la voici donc de retour à haut niveau pour notre plus grand plaisir. Les autres françaises engagées n’ont pas du tout démérites, Agathe Calliet termine 4ème, Camille Pouget 5ème, et Kintana Iltis 7ème! Si on fait les comptes, 4 françaises se classent dans le Top 8 en bloc, une très belle performance donc pour l’équipe de France, qu’il faudra confirmer à l’échelle mondiale lors des championnats du monde cet été, en Russie également.

On termine avec les juniors garçons, où la encore la France brille sur la plus haute marche du podium. Tout comme Mejdi, Paul Jenft double la mise après sa victoire en difficulté, le voilà également en or sur l’épreuve du bloc. Eliot Barnabé signe également une très belle performance en prenant la médaille de bronze, 2 français sur le podium là encore qu’il faudra confirmer sur les prochaines échéances internationales.

 

 

 

Soja omniprésent : quelles conséquences pour la santé du sportif ?

Reconnu pour la qualité de ses protéines, le soja est entré progressivement dans les garde-manger pour ensuite coloniser les cantines en remplacement de la viande, y compris dans certaines écoles maternelles. Du côté des sportifs, le soja est un ingrédient devenu quasiment incontournable des compléments alimentaires promettant performance ou meilleure récupération.
Il faut dire que lorsqu’il entre dans la composition d’un complément, son origine végétale est systématiquement mise en avant tandis que le marketing se charge d’indiquer « naturel » et « végétarien », deux termes qui sont fortement connotés « sans danger », voire « santé ».

Pourtant, le soja et ses dérivés sont soupçonnés d’entraîner des perturbations importantes du système endocrinien chez les hommes comme chez les femmes. Dans les années 70, les premières études portant sur le soja se sont focalisées sur sa richesse en isoflavones – qu’on nomme aussi phyto-oestrogènes – et leur intérêt dans la prévention de l’ostéoporose et du cancer du sein.
Cependant, des études complémentaires ont montré que ces composés ont la capacité de bloquer ou favoriser la sécrétion d’œstrogènes en fonction des differents tissus ou organes concern’s, des doses et de l’âge des sujets concernés. En d’autres termes, la consommation de soja a la capacité de perturber le système endocrinien, ce qui a conduit l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) à recommander d’éviter la consommation de soja et de ses dérivés par les femmes enceintes et les enfants de moins de trois ans.

La population générale ainsi que les sportifs sont tout autant concernés par les perturbateurs endocriniens, la recommandation auprès des populations dites vulnérables étant simplement un principe de précaution de base.
L’étude Siepmann et son équipe, parue en 2011 dans la revue scientifique Nutrition met en évidence le lien entre la consommation de grandes quantités de soja et les troubles de l’érection [1]. Une étude plus ancienne, menée par Kalman en 2007 et complétée par les travaux de Borrione publiés en 2012 dans le Journal of the International Society of Sports Nutrition [2], montre que le taux d’oestrogènes est anormalement augmentés chez les sportifs [3] qui consomment des suppléments alimentaires à base de soja. Ce dernier conclut d’ailleurs sur la nécessité d’engager des études à moyen et long terme afin d’en connaître la toxicité et les dommages sur les organes.

En effet, les cancers hormono-dépendants et les anomalies de la fertilité sont des processus longs à se mettre en place, il suffit de se pencher sur le scandale du Distilbène pour en avoir un aperçu[4].
Actuellement, la difficulté d’émettre des préconisations pour toutes les catégories de population provient en premier lieu du mode d’action des oestrogènes et donc des isoflavones, dont l’effet ne peut être prédit qu’en connaissant la dose circulant dans l’organisme.  Les études parlent de la consommation d’une « grande quantité de soja » or il est quasiment impossible d’estimer la teneur moyenne en phyto-oestrogènes des aliments contenant du soja. En effet, la variation peut aller de 1 à 100 entre deux produits issus du même lot de fabrication. En cause : les procédés industriels de fabrication qui réduisent le temps de trempage des fèves de soja.

Le trempage et le rinçage sont des habitudes traditionnelles qui, on le sait aujourd’hui, évacuent les isoflavones. Cela explique d’ailleurs comment les populations asiatiques ont pu consommer du soja pendant des siècles sans problème particulier. Mais actuellement, on peut par exemple retrouver jusqu’à l’équivalent d’un comprimé de pilule contraceptive dans 15 ml (une cuiller à soupe) d’huile de soja, ce qui est loin d’être anecdotique. De plus, la consommation de soja n’est pas forcément aussi évidente que le fait de manger un curry au tofu ou d’ajouter des fèves d’edamame dans sa salade. Parfois la consommation est indirecte, notamment lorsque les animaux qui finissent dans nos assiettes ont été nourris aux tourteaux de soja[5]. En résumé, même un grimpeur non végétarien peut se retrouver avec des doses de phyto-oestrogènes ingérées qu’il ne soupçonne pas.
Raison de plus pour sensibiliser à cette problématique les sportifs qui sont de plus en plus nombreux à se tourner vers des alternatives à la viande ou celles et ceux qui recherchent une amélioration de leurs performances via des compléments alimentaires. Comme souvent, la juste mesure pour limiter les apports en isoflavones est sans doute l’étude attentive de la composition des produits manufacturés pour éviter l’effet cumulatif lié aux dérivés du soja (farine, huile, isolats de protéines, lécithine, etc) utilisés comme additifs ou ingrédients et la consommation d’aliments transformés le plus possible à la maison afin de réserver au soja une place visible sous forme de tofu, yaourt ou boisson et donc plus facilement maîtrisable.

Texte: Amandine Verchère


[1] Hypogonadism and erectile dysfunction associated with soy product consumption, Siepmann et al., Nutrition, 2011

[2] Borrione, P., Rizzo, M., Quaranta, F. et al. Consumption and biochemical impact of commercially available plant-derived nutritional supplements. An observational pilot-study on recreational athletes. J Int Soc Sports Nutr 9, 28 (2012). https://doi.org/10.1186/1550-2783-9-28

[3] L’hormone est présente chez les hommes comme les femmes, seules les quantités diffèrent, ainsi que le cycle de production.

[4] Le Distilbène est un oestrogène de synthèse qui a été beaucoup utilisé pour prévenir les fausses-couches https://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-distilbene-des-consequences-sur-trois-generations_15002.html

[5] Voir l’étude menée par Que choisir https://www.quechoisir.org/comparatif-preparations-a-base-de-soja-n67055/

Nico Pelorson nous raconte l’histoire de l’enchaînement de « Soudain seul »

Fin mars, le bloqueur français Nico Pelorson réalisait « Soudain seul » à Bleau, version en départ assis de « Big Island » que Simon Lorenzi libérait quelques semaines plus tôt en estimant la cotation à 9A bloc. Malgré les 2 ans de travail acharné, Nico proposait de ramener la cotation à 8C+, et de manière très humble puisque son argument principal était de dire que d’autres grimpeurs ont fait des blocs plus durs que lui dans le monde. Ne se considérant ainsi pas comme l’un des meilleurs bloqueurs du monde, Nico ne pouvait se résoudre à laisser la cotation à 9A. 

Pour en apprendre un peu plus sur le long chemin qui a mené Nico Pelorson à la réalisation de ce bloc mythique, nous sommes allés à sa rencontre. 


Quand as-tu mis les chaussons la toute première fois dans « Big Island » ? Quel a été le processus pour venir à bout de la version en 8C ?

La première fois, c’était en 2018. A cette époque, je voulais faire le départ debout du bloc en 8C. Je l’ai réussi en 3 séances alors je me suis dit que je pouvais être un bon candidat pour le départ assis qui était à l’époque un projet.

Qu’est-ce qui t’attirait dans ce bloc ?

Déjà j’adore l’endroit ! C est une petite placette ensoleillée qui comporte un gros bloc (Big Island) qui, lui, est à l’ombre. En plus, le bloc est vraiment sympa a travailler. Ce n’est pas un bloc d’un unique mouvement où l’on fait que échouer au même endroit. Là, le mouvement le plus dur du bloc doit avoisiner le 7B bloc (je sais c’est dur à croire mais c’est bel et bien vrai).

Après avoir enchaîné le 8C, tu as tout de suite pensé à te lancer dans la version en départ assis ? Pourquoi ?

Trouver un bloc pile dans son niveau max (ni trop dur, ni trop facile) n’est pas chose facile. Après avoir fait le départ debout, je savais que j’avais au moins les capacités pour me battre dans un tel projet compte tenu du fait que les mouvements permettant d’aller du départ assis au départ debout avaient pour réputation d’être plus simples que ceux du départ debout.

© Arthur Delicque

Cette version assise aura été ton projet pendant 2 ans, comment fait-on mentalement pour tenir aussi longtemps? Qu’est-ce qui a été le plus difficile pour toi ?

On peut aussi voir ça comme 2 ans à essayer l’un des plus beaux blocs du monde dans un endroit paradisiaque…en réalité c’était plutôt sympa. C’était ma p’tite routine d’aller à Big, mettre mes petits essais, discuter avec les potes qui essaient aussi le bloc. Le plus dur peut etre, c’était sur la fin quand j’étais très proche de le faire et que les températures commençaient doucement à remonter. Là, je n’avais quand même pas envie de repasser une troisième année dedans.

Tu as l’air d’être plutôt attiré par les projets sur la durée, et moins par les réalsiations à-vue ou flash, expliques nous…

Oui j’aime bien accomplir des gros projets qui demandent de l’investissement. La fructification de tout l’investissement, c’est ce qui me procure le plus de bonheur. Et puis dans un gros projet comme ça, simplement le fait d’aller un peu plus haut que la fois dernière, ça me rend tout aussi content que d’enchaîner quelque chose de difficile. Après, le à-vue, même en bloc, j’adore aussi. Grimper a l’instinct, faire ce qui nous semble logique… c’est trop cool! Le flash je suis moins fan mais plutôt bon dans l’exercice je pense.

Après l’enchaînement de « Soudain seul », qu’est-ce que tu t’es dit ? Qu’est-ce que tu as ressenti ?

Un immense bonheur bien sûr. Après, je crois que j’ai mis quelques minutes à réaliser l’affaire. C’était tellement devenu une routine d’aller au bloc, de rentrer bredouille en se demandant sur le chemin du retour quel jour je pourrais y retourner… Là, se dire que ça y est, le bloc est fait et je n’allais plus retourner à cet endroit, ça m’a fait un peu bizarre.

Dans l’une de tes vidéos on voit que la première personne que tu veux prévenir après l’enchaînement, c’est ta maman, pourquoi ?

Elle m’emmenait grimper partout quand j’étais p’tit pour me faire plaisir alors il faut bien dire qu’une grande partie de mon niveau actuel, je lui dois. Pouvoir grimper beaucoup en étant jeune, c’est tellement important pour développer des qualités qui persistent je pense. Et puis je trouve ça stylé d’appeler la darone plus que d’appeler une énième personne qu’on voit souvent !

© Arthur Delicque

Lors de cet appel à ta maman, tu parles cotation, et on t’entend lui dire « non mais maman, c’est très dur mais je sais qu’il y en a qui ont fait plus dur que ça », d’où vient cette humilité ? Tu ne te considères donc pas comme l’un des meilleurs bloqueurs de la planète ?

Je ne suis pas forcément humble mais plutôt réaliste et franc quand à mes capacités et sur le fait que je doute fort que « Soudain seul » soit le bloc le plus dur du monde (ou un de ceux…). J’ai reçu beaucoup de critiques sur le fait que je décot’ le bloc. A titre personnel, je n’ai aucun intérêt à décoter un tel bloc. Je serais bien plus reconnu (et riche !!!) en disant que je suis le seul à avoir fait deux 9A bloc (« Soudain seul » et « Nokpote only »). Mais ce n’est pas la vérité et je le sais très bien au fond de moi alors je préfère être franc avec moi même. Du reste, je ne sais pas comment je me considère. Je suis ma p’tite vie où je fais les p’tits blocs qui me motivent, je finis mes études de kiné, je m’entoure de ceux qui comptent pour moi… je ne me prends pas trop la tête avec ce genre de question.

Penses-tu pouvoir encore repousser tes limites ? As-tu un nouveau projet en tête ?

Je pense pouvoir faire un peu plus dur, notement en voie. D’ailleurs, je compte m’investir plus dans les les voies dès mes études de kiné sur Paris terminées (dans 1 mois!!!). Mon prochain projet : la Dura Dura (9b+). J’y ai passé deux semaines cet hiver et c’est assez prometteur.

Un dernier mot à ajouter ?

« On n’écoute pas les critiques… faut jamais écouter les critiques ! »

2 médailles françaises en vitesse sur les championnats d’Europe jeunes

Alors que les premières finales de difficulté se sont jouées dimanche dernier à Perm en Russie à l’occasion des championnats d’Europe jeunes, hier c’était au tour des grimpeurs de vitesse de faire le show, et pour l’occasion, nous pouvons compter 2 nouvelles médailles dans le camp tricolore une en or, et une en bronze.

Manon Lebon sur la troisième marche du podium

Si nous n’avions pas de représentants chez les minimes, ce n’était pas le cas en cadette, avec Manon Lebon, qui, après une défaite en demi, jouera la 3ème place en petite finale pour finalement venir décrocher la médaille de bronze avec un run à 8,51. Le meilleur temps de la compétition en cadette est détenu par la nouvelle vice championne d’Europe en titre, l’Italienne Beatrice Colli qui signe un chrono à 8,27 en qualif.

Manon Lebon au départ… | © Climbing federation of Russia

Chez les cadets, ils étaient trois grimpeurs à représenter la France. Seul Thibaud Desloges accèdera aux phases finales, avant de chuter en 1/4 de finale: il terminera tout de même à une belle 8ème place. Derrière, Marius Payet Gaboriaud termine 12è avec un temps en qualification à 7,19 tandis que Téo Payet se classe 16ème avec un chrono à 7,61. En finale, c’est l’allemand Leander Carmanns qui s’imposera en 6,36.

Capucine Viglione, championne d’Europe !

Du côté des juniors femmes, Capucine Viglione était attendue avec le statut de favorite: vice championne d’Europe jeune en 2019, plusieurs départs en coupe du monde, la jeune française avait à coeur de réussir, et elle n’aura pas manqué son rendez-vous puisqu’elle décroche le titre de championne d’Europe junior! En plus de s’imposer en finale face à l’italienne Giulia Randi (qui chutera), elle détient le meilleur chrono de la compétition dans sa catégorie avec un très beau score de 7,58 lors des qualifs.

Capucine nous a livré ses impressions après sa finale:

J’étais très stressée, c’était dur de reprendre les compétitions par une competition aussi importante que les championnats d’Europe après 1 an et demi d’entraînement…

J’ai battu mon record en qualif en faisant 7.58, c’était incroyable! Mais ça m’a aussi mis la pression pour la suite!

Après les qualifs c’est une autre compétition qui commence, et honnêtement pas la plus facile pour moi mais j’ai bien assuré mes deux premières runs! Et enfin en finale je fais une erreur au départ qui aurait pu me coûter ma place mais je me suis battue et ça a payé !

On termine avec les juniors garçons où seul Gaetan Petri prenait le départ pour l’équipe de France. Il terminera 10ème avec un chrono à 6,73.

Résultats minimes filles et garçons

Résultats cadettes et cadets

Résultats juniors filles et garçons

Restez connectés, la suite du programme arrive bientôt …!

Paul Jenft: « Je n’étais pas le meilleur sur le papier mais ça fait parti du sport »

Paul Jenft, tout juste champion d’Europe jeune en diff, nous fait à son tour un commentaire sur sa compétition…

Le championnat d’Europe est vraiment une compétition que j’apprécie car jusque-là tous ceux auxquels j’ai participé se sont super bien passés, j’ai toujours un bon feeling sur cette compétition. Même si ce n’était pas l’objectif principal de ma saison j’avais vraiment à cœur d’arriver en forme pour me faire plaisir au maximum. Jusqu’au début de la compétition j’avais quelques doutes sur mon niveau en diff parce que je m’étais vraiment concentré sur le bloc sur ce début de saison. Tous ces doutes ont vite disparu à l’échauffement, j’avais de supers sensations et je sentais que je n’étais pas loin de mon niveau de forme max.

J’ai abordé les finales sereinement car j’étais dans la meilleure position possible, je n’avais pas la pression du résultat et en même temps je savais que j’avais les capacités d’aller jouer dans le haut de la voie et de me faire super plaisir. J’avais une motivation supplémentaire car j’avais entendu dans l’isolement que Mejdi était monté très haut. C’est toujours motivant de faire mieux que son partenaire d’entrainement pour pouvoir le taquiner après !

J’ai donc décidé de prendre le plus de risque possible, quitte à tomber très bas, mais au moins je ne pourrai rien regretter. La stratégie a été payante puisque j’ai réussi à enchainer la voie après un gros combat, j’étais complètement mort mais j’étais vraiment content de ce que j’avais fait !

Après ça j’étais persuadé que j’allais finir deuxième (et j’étais déjà bien content) car je pensais qu’Alberto Gines Lopez allait faire la voie bien plus facilement que moi. C’est dommage pour lui car c’était le plus fort aujourd’hui et quelques erreurs lui ont couté le titre. Je suis quand même hyper content parce que j’ai donné tout ce que j’avais, j’ai fait la compétition parfaite ! Je n’étais pas le meilleur sur le papier mais ça fait parti du sport, il y a des moments où l’on manque de chance et d’autre où les étoiles s’alignent.

En tout cas je suis vraiment hyper motivé pour le bloc, j’ai hâte de grimper !

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