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Nao Monchois répète La Moustache qui fâche 9a+ – Nao Monchois repeats La Moustache qui fâche 9a+

4 août 2022 à 21:01

Privé de compétition internationale cet été en raison d’une contre-perf aux championnats de France, Le compétiteur français originaire de Besançon Nao Monchois rebondit et vient de réaliser son premier 9a+ à Entraygues, dans le Briançonnais, avec “La moustache qui fâche”. C’est la 6ème ascension de cette voie d’endurance de force sur une vingtaine de mouvements très puissants. Nao avait déjà réalisé du 9a avec “La cadre nouvelle version” il y a deux ans. Voici sa réaction avec en bonus une vidéo sympa dans la voie.

“J’ai effectué 3 petits trips pour la faire, un de 4 sessions pour bien repérer les méthodes, un de 3 jours où j’ai commencé à mettre de bons essais et enfin un dernier de 3 sessions pour finir le boulot ! Au début, je faisais à peu près tous les mouvements mais je subissais trop en doigts pour espérer tous les enchaîner. C’est pourquoi je me suis un peu entraîné dans ce domaine pour moins subir intrinsèquement. Sinon, j’ai continué à faire pas mal de bloc à côté pour garder la patate, et j’aimais bien faire des grosses journées pour maintenir un bon volume en me finissant dans “Sankukaï” (une voie à côté de la moustache).
La voie s’appelle ainsi en référence à une moustache de sika dans Sankukaï, le 8c+ connu de Entraygues. Pour la petite histoire, une arquée similaire avait cassé et ainsi Olivier Fourbet (un local) avait sculpté cette moustache de sika pour garder l’effort hyper homogène de cette voie. Il y a toujours un débat sur la possibilité de l’enlever pour que la voie soit entièrement naturelle (hormis les prises renforcées), cela rendrait l’effort beaucoup plus bloc mais apparemment cela marchera quand même. Bientôt un référendum au pied de la voie !

Photo : Arthur Ternant


Deprived of international competitions this summer due to a poor showing at the French nationals, the competitor from Besançon Nao Monchois is back on the rocks and just freed his first 9a+ at Entraygues in the Briançonnais with “La moustache qui fâche”. This is the 6th ascent of this short power endurance route (around 20 moves). Nao previously climbed a 9a with “Le cadre nouvelle version” two years ago at Céüse. Here are his thoughts and a cool video of the line as a bonus (click on the image .

“I made 3 short trips to do it, one of 4 sessions to check the betas, one of 3 days where I started to put some solid goes in and finally a last one of 3 sessions to finish the job! At the beginning, I was doing almost all the moves but suffered too much in terms of finger strength to hope to link them all. That’s what I focused on in training to suffer less. Otherwise, I kept doing a lot of bouldering to stay in shape, and I liked to do big days to maintain a good endurance base, ending my days up in “Sankukaï” (a route next to “La moustache”). The route is so called in reference to a sika mustache in Sankukaï, the 8c+ known to Entraygues. For the record, a small crimp had broken and Olivier Fourbet (a local) sculpted this sika mustache to keep the hyper homogeneous effort of this route. There is always a debate on the possibility of removing it in order to keep the route entirely natural (apart from the reinforced holds), it would make the effort much more bouldery, but apparently it would still work. Soon there’ll be a referendum at the crag!”

Photo: Arthur Ternant

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Premier 9a+ pour Nao Monchois avec « La Moustache qui fâche » (interview et vidéo)

Alors que la saison de compétition s’est arrêtée plus tôt que prévue pour Nao Monchois après un raté sur les championnats de France où il terminait en 19ème position, le chemin de la falaise était tout trouvé. Entraîné et bien en forme actuellement, il vient de cocher son tout premier 9a+ avec « la moustache qui fâche » à Entraygues. Nous sommes donc allés à sa rencontre pour e savoir un peu plus sur cette belle croix ainsi que sur ses futurs projets… 


Salut Nao, comment vas-tu?

Je vais très bien ! Heureux et soulagé d’avoir réussi à concrétiser dans cette voie.

Tu viens d’enchaîner ton premier 9a+, « la moustache qui fâche », raconte-nous comment s’est passé l’ascension le jour J?

Déjà, je dois avouer que la veille, j’hésitais à aller dans la voie ce jour là 😅. Des amis lyonnais allait à la Saume et j’étais partagé entre découvrir un nouveau spot qui avait l’air incroyable et finir le Proj’. Au bout d’un moment, je me suis dit : « arrête de réfléchir, c’est ton rêve, bouge toi et fonce! ». A l’échauffement, je me sentais bien dans mon corps et mes sensations mais pas forcément au poil physiquement. J’ai arrêté de réfléchir et ça l’a fait au premier essai de la journée, après un fight mythique.

Peux-tu nous décrire la voie?

Après un 7a d’approche, c’est de la pure endurance de force sur une quinzaine de mouvement, suivi directement de 2 dégaines de 8a+ (7b selon les briançonnais, j’y crois pas une seconde 🙃). Les mouvements sont très physiques, et nécessite une bonne tenue de prise si tu veux enchainer.

Pourquoi avoir choisi cette voie?

C’est la première année depuis 8 ans que je ne fais pas de compétitions internationales. J’avais à coeur de transférer mon entrainement dans autre chose, et c’est justement pour son effort que j’ai choisi la moustache. C’est une voie qui fait progresser, tu peux te battre dedans et mettre beaucoup de runs dans la journée. Les 3 premiers sont dans une optique d’enchainement, et les 2 derniers pour le fitness. C’était également mon rêve de grimper du 9a+ dans ma vie, sûrement parce qu’il y a tellement de voies mythiques de cette cot. Pour certains, il n’y a pas plus de symbolique à grimper du 9a ou 9a+. Pour ma part, c’est un accomplissement.

Parle nous du processus de travail pour en venir à bout.

J’ai travaillé cette voie avec Yannis Gautier, un fort grimpeur briançonnais. C’était hyper motivant d’être à 2 pour échanger les méthodes, et s’encourager. En tout, j’ai mis 10 séances pour enchainer cette voie. Les 4 premières, je me faisais clairement massacrer, j’avais du mal à empiler 4 mouvements d’affilé. Les 4 suivantes, c’était le jour et la nuit, je tombais tout le temps dans la fin et progressais à chaque essai. Cela m’a vraiment motivé de savoir que j’étais capable de faire du dur. Elles m’ont laissé espérer de la faire vite. La 9ème était la plus dure mentalement. C’est la seule séance où je n’ai pas progressé dans la voie, et je m’attendais (peut-être trop) à la faire. La 10ème était la bonne!

T’es tu entrainé spécifiquement pour cette voie?

Oui et non, l’effort de cette voie correspond parfaitement à ce que l’on peut retrouver en compétition, du coup on peut dire que je me suis entrainé toute l’année dans cette optique. J’ai juste continué à faire de la force doigts et bras à côté, la rési je la faisais déjà dans la voie.

Quels sont tes futurs projets en falaise?

En loupant mes championnats de france, je me suis offert sans le vouloir l’opportunité de faire tous les projets dehors dont je rêvais. Cela va prendre plusieurs formes : de la grande voie dure (Voie Petit au grand Capucin par exemple,…), du bloc en Suisse, du à vue en falaise,… J’ai pleins d’idées ! J’essaie juste d’équilibrer tout ca pour continuer à progresser et à m’entrainer.

Et en compétition?

Je pense qu’il ne faut pas tout jeter parce que j’ai loupé une compétition. Cela n’a pas marché cette année, mais je suis toujours aussi motivé pour aller faire des finales et des podiums en Coupe du monde de diff. Dès septembre, je vais reprendre sérieusement l’entraînement pour la compet et espère concrétiser l’année prochaine.

Un dernier mot à ajouter?

Un grand merci à mes partenaires pour leur soutien: Planetgrimpe, Lasportiva, Beal, la Fondation INP, Grandes Heures Nature, Myléore et Climbup. Nous allons sortir une vidéo de la voie avec Climb’up, allez y jeter un coup d’oeil!

Nao Monchois enchaîne son second 9a avec « Porn*graphie » à Céüse !

Nao Monchois vient de clipper le relais de « Porn*graphie », 9a à Céüse. Il s’agit de la troisième ascension de cette voie, après Alex Megos et Hugo Parmentier.

L’été dernier, Alex Megos libérait « Porn*graphie », 9a à Céüse. Située juste à côté de la célèbre « Bibliographie », deuxième 9c de l’Histoire de l’escalade, cette voie détient les mêmes traits de caractère que sa voisine de droite: intense, résistante et très à doigts.

En octobre, Hugo Parmentier réalisait la première répétition de cette voie, après avoir commencé à la travailler durant l’été. C’est maintenant au tour de Nao Monchois d’en venir à bout, qui devient ainsi le deuxième grimpeur de la Team PG à atteindre le sommet de cette ligne. Il s’agit de sa deuxième voie dans le neuvième degré après « Le Cadre », un autre 9a de Céüse, qu’il enchaînait il y a tout juste un an.

Nao revient en exclusivité pour nous sur cette performance:

Cette voie n’a pas spécialement d’ampleur vue de loin, mais quand on s’en rapproche, la ligne est hyper logique avec ses deux gros trous finaux. C’est une voie ludique, plaisante à grimper, avec de la résistance sur des prises incroyables. Elle se décompose en deux sections. Une première partie bien intense, à doigts, suivie d’une mauvaise décontraction avec deux prises moyennes et un genou. Et enfin, une dernière envolée très résistante avec un petit pas final qui peut vite devenir psychologique.

Depuis quelques années, je m’investis à 1000% dans la compétition, mais j’ai un lien unique avec la falaise, j’adore ça. J’ai donc l’habitude d’y aller après les échéances ou des moments où j’ai besoin de souffler, pour joindre l’utile à l’agréable. Céüse est d’autant plus un lieu unique de par les moments que j’y ai vécu.

Les trois premiers jours dans la voie étaient juste après un gros cycle d’entraînement. Je n’étais donc pas dans les meilleures dispositions. Fatigué et un peu blessé au doigt, je n’avais aucune chance de la faire à ce moment-là. Après le sélectif à Troyes le week-end dernier suivi d’une semaine de partiels, j’avais trop envie d’y retourner ce week-end dans un esprit de concrétisation. Tu sais que tu es en forme et que t’en es capable, ça dépend que de toi! C’est ce que j’adore dans le travail de voies dures, ce petit challenge avec toi-même. Nous étions une dizaine de copains dans la voie et il y avait donc une superbe énergie, où tout le monde assurait, partageait ses méthodes… Et avec un peu de chance, ça l’a fait.

Pour avoir un aperçu de la voie, regardez la vidéo du poto Hugo Parmentier, en bas de cet article !

Un grand merci à mes partenaires Lasportiva, Beal, la Fondation INP, le Festival Grandes Heures nature et Myléore. »

  • Les images d’Hugo Parmentier au travail dans la voie, lors de son dernier essai infructueux, juste avant son run d’enchaînement:

Nao Monchois et Salomé Romain nous parlent de leur sélectif de diff à Troyes

Faute de championnats de France, le week-end dernier avait lieu un sélectif pour l’équipe de France de difficulté à Troyes. Les meilleurs diffeux de l’hexagone avaient fait le déplacement: Salomé Romain remporte le sélectif chez les femmes, tandis que Nao Monchois prenait la 3ème position! Une belle performance pour ces deux grimpeurs, qui reviennent pour nous sur ce premier sélectif de la saison en diff…

On commence par Nao Monchois:

Impressions ?

Déjà, quel plaisir d’enfin remettre le baudrier en compétition! Le format de la compétition était assez stressant car nous avions une seule voie de qualification pour accéder à la finale, ce qui ne laissait aucune marge de manœuvre.

Qualifs

La qualification, aux alentours de 8b se décomposait d’une première partie « physique basique » et d’un fin en dièdre où on pouvait se caler, donc plus à gestion. Vu le profil peu déversant du mur, les ouvreurs ont dû jouer sur d’autres critères que le physique, comme la prise de risque, des pieds plats ou pas situés là où on le souhaitait,… À ce jeu, quelques favoris passent à côté. Heureusement pour moi, cela se passe bien et je me qualifie en première position que je partage avec le poto Hugo Parmentier.

Finale

La finale, autour de 8b+, était dans le même thème, physique et prise de décision en bas et à placement en haut. Paul (Jenft) et Adrien (Lemaire) s’en sortent le mieux dans ce passage, avec de superbes combats et à la clé, prenant au passage leur place pour les coupes du monde d’Innsbruck et Villars. Je termine pour ma part 3ème, un peu insatisfait mais c’est le jeu, les autres étaient plus forts ce jour là.

le COVID change quelque chose ?

Il est vrai que la pandémie a eu un impact sur le déroulement des compétitions. Comme partout, on doit porter le masque en permanence, sauf quand on grimpe. En isolement, il y a maintenant un timing d’échauffement à respecter pour accéder au pan d’échauffement et ainsi éviter les attroupements. Au final, c’est plutôt mieux qu’avant : on ne se marche plus dessus dans la salle d’échauffement et on a exactement l’heure de notre passage, ce qui est très agréable.

En tout cas, un grand merci au club Dévers Troyes d’avoir super bien organisé tout ça malgré les contraintes ! Un grand merci également à mes partenaires : la Fondation INP, Lasportiva, Beal, Grandes heures nature, myléore et PlanetGrimpe.

Et enfin le retour de Salomé Romain, victorieuse de ce sélectif:

Les compétitions nous manquent à tous donc c’est sûr que chaque compétition qu’on fait, on en profite à fond même si c’est un sélectif avec toute le pression qui va avec ! Ce selectif était un enjeu vraiment très important pour moi car avec mon raté sur la coupe du monde de Briancon l’été dernier je n’avais aucune sélection pour la nouvelle saison. Alors pas le choix, il fallait aller chercher sa victoire pour assurer sa place en équipe de France.

C’est chose faite ! Je suis vraiment heureuse et fier de cette première place qui récompense mes entraînements de cette année. J’ai vécu des choses très difficiles ces derniers mois comme la perte de nombreux êtres chers et aussi beaucoup de fatigue dû au rendu de mon mémoire de fin d’étude aujourd’hui !
Je crois que des fois il est bon de se féliciter et de se dire que cette place est méritée. C’est ce que je ressens !
Vivement les coupes du monde !

Nao Monchois enchaîne son premier 8B+ bloc (+ vidéo!)

Spécialiste de la diff, Nao Monchois commence également depuis quelques temps à s’entraîner en bloc, et visiblement ça paye! Il vient tout simplement de réaliser son premier 8B+ bloc avec l’enchaînement de « Sleepless » à Rioupéroux! Pour l’occasion, il nous laisse ses impressions en exclusivité:

C’est un bloc plutôt long d’une dizaine de mouvement avec des arquées correctes en épaules ce qui me convient plutôt bien. L’effort plutôt endurant sans mouvement « extrême » m’a permis de m’en sortir avec le petit côté diffeux…

La stratégie mise en place depuis le début de l’année avec mon entraîneur Mike Fuselier était d’aller dehors 1 fois par semaine lorsque cela était possible. Ça sort la tête, c’est utile pour l’entraînement, et surtout, c’est pas comme en salle, un beau run est un run d’enchaînement, et rien d’autre!

L’enchaînement était assez rigolo, je suis actuellement en plein cycle de résistance pour préparer la saison de difficulté et cela faisait 2 week-ends que l’on allait dans ce bloc pour se changer les idées avec michmich (Mathieu Miquel). J’étais tout proche la dernière session et du coup j’ai décalé mes séances de la journée pour une session express avant d’aller se massacrer les avant-bras sur le grand mur à voiron. Levé tôt, 2h pour s’échauffer, mettre le run et feu à voiron ! Le coup de poker a fonctionné!

Un grand merci à mes partenaires pour leur soutien, la Fondation INP, la Sportiva, Beal, Myleore, le festival Grandes Heures Nature.

Des hauts et des bas en 2020, mais un nouvel objectif pour Nao Monchois: les JO 2024

Après une année 2020 difficile moralement, « des montagnes russes » comme il le dit, Nao Monchois nous parle de ses nouvelles ambitions, avec notamment en ligne de mire les JO de Paris 2024. 


Alors 2020, que dire !

Je pourrais la comparer à des montagnes russes : des hauts très haut et des bas très bas. Pour sûr une année qui m’a fait grandir en temps que personne.

Que cela commençait bien! Je m’étais investi à 12000% dans les championnats d’Europe de difficulté et la première étape se déroula pour le mieux, en prenant ma place en Équipe de France lors d’un sélectif plus que stressant, car il n’y avait que 2 tickets. Malheureusement, les Championnats d’Europe furent reportés, et nous étions bien loin de nous imaginer l’ampleur du COVID.

Il s’en est suivi un 1ier confinement magique, où nous nous sommes retrouvés avec Hugo Parmentier, Mathieu Miquel, et Luce dans une grande maison à la montagne (chez ses parents), où régnait une atmosphère paisible, entre entraînements à muerte et jardinage, on se sentait comme en autarcie (presque à vivre nu caché par une feuille de vigne). Nous décidions par la suite de concrétiser notre entraînement dans un projet à Céuse, en découvrant le travail de voie : la gestion de l’état de forme, de l’envie, de la peau, des conditions, la patience (très compliqué pour moi) … tout un tas de paramètres nécessaire pour LE run. Ce n’est plus comme en compet, il faut ne faut plus « juste » s’arracher et bien se classer, il faut enchaîner la voie. Ainsi que je réalisa mon premier 9a « le cadre », en en apprenant énormément sur moi et en faisant de très belles rencontres.

Le 14 juin, la tempête

Le 14 juin, en falaise avec des amis à côté de Besancon, je descends d’une voie et regarde mon téléphone par curiosité. Une dizaine d’appels manqués de mon entraîneur Mike Fuselier, Luce est décédée sur l’approche de Tetard Park, à 2 pas de chez elle. Nous retournions par la suite passer une semaine de deuil à Céuse avec mes parents et de proches amis, lieu où nous avons vécus tant de belles choses. Malgré tout, nous passons des moments incroyablement forts. Un déferlement d’attentions, de tendresse, de soutien de la part de mes proches et amis, je ne les remercierai jamais assez.

J’aimais bien heureusement trop l’escalade et la vie pour me morfondre dans mon lit, et je me suis dit que mes hommages seraient en accomplissant de belles choses. La coupe du monde de Briancon, tenue fin août, en faisait partie. Une préparation épicée par des stages chamoniards sauce harissa extra forte chez Momo (Romain desgranges), une motivation décuplée, j’ai grimpé libéré et heureux et réalise ma première finale en Coupe du Monde.

Et 2021 alors ?

Je m’entraîne d’arrache-pied pour progresser en bloc et en difficulté en rêvant des Jeux de Paris 2024. La première partie de saison est consacrée au bloc, où je dois apprendre la gestuelle typique de la discipline et également acquérir la force et la mobilité pour être compétitif. Je travaille depuis un moment avec Williams Belle en mobilité et les effets commencent à arriver, je peux lever la papatte plus haut! 😉 Et il est certain que ce gain physique et gestuel m’apportera en difficulté, où je compte accrocher des finales et podiums internationaux (dès qu’il y en aura….) Pleins d’objectifs de progression, mais j’ai tellement hâte de revenir en compétition pour voir ce que cela donne!

En tout cas un grand merci à ma famille, mes amis, et à mes partenaires sans qui cette aventure ne serait pas possible : Planetgrimpe, La Sportiva, Beal, la Fondation INP, Grandes Heures Nature et Myleore.

  • Fin des articles
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