Vue normale

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.
À partir d’avant-hierGrimpe

Escalade et nutrition – Arrêt du sport et réconfort : quand le grignoter remplace grimper

Avec la fermeture des salles d’escalade, beaucoup d’entre nous ont perdu leur activité sportive hebdomadaire et avec elle, un précieux défouloir. Si certains ont compensé avec la course à pieds ou le vélo, d’autres se sont retrouvés privés de leur sport favori, sans rien pour évacuer le stress habituel auquel s’ajoute celui de la situation sanitaire. Dans ces circonstances, il n’est pas rare d’entendre les copains se plaindre de tomber dans le chocolat ou le comté à intervalles réguliers, comme si manger devenait le seul moyen d’obtenir sa dose de bien-être.

Lorsque nous sommes soumis à des stresseurs qui génèrent de l’anxiété ou d’autres émotions négatives comme la colère, nous sommes en réalité face à deux types de situation : soit nous pouvons mettre en place une stratégie permettant de résoudre le problème initial, soit il n’existe pas de solution immédiate. Dans ce cas, nous devons recourir à des solutions palliatives pour diminuer notre niveau d’adrénaline et de cortisol. Et avec la pandémie, l’accès à la plupart de nos solutions de réconfort nous est interdit. Chacun d’entre nous possède un répertoire d’activités réconfortantes et quand il n’y a plus de sorties entre amis, plus de cinéma, plus de shopping, plus de concert, plus d’escalade, plus rien, il reste encore la nourriture. Et ce n’est pas grave.

Il faut comprendre que ce lien entre réconfort et nourriture, nous le construisons dès la naissance. Lorsque le bébé passe en quelques heures d’un milieu aquatique, nourri-logé au chaud, lumière tamisée et sons atténués à l’environnement de la salle de naissance, son organisme est soumis à un stress intense. Or dans ses premiers instants, le bébé est aussi nourri, enveloppé dans les bras de sa mère et c’est là que la relation entre nourriture et réconfort se crée.

C’est pourquoi quand on cherche du réconfort et que toutes nos stratégies sont hors de portée, il reste encore le chocolat et le comté. Ou le saucisson. Ou les gâteaux apéro. Ou le quatre-quarts de mamie.

Un aliment réconfortant, c’est souvent un aliment gras et si possible sucré mais surtout, il est indispensable que ce soit un aliment particulièrement affectionné afin d’activer le circuit de la récompense. Ce groupe de neurones cérébraux produisent ainsi de la dopamine et des endorphines…c’est à dire les mêmes neurotransmetteurs que lorsqu’on pratique son sport préféré.

Alors c’est normal d’avoir pris du poids pendant le confinement à cause du grignotage de réconfort ? Oui, et le coeur du sujet n’est pas le nombre de kilos pris. En réalité, le plus important est de savoir si votre relation avec les aliments a changé à cause de cette crise.

L’arrêt brutal du sport n’entraîne pas immédiatement de modification de l’appétit, ce qui fait que la balance apports/dépenses énergétiques est temporairement favorable à la mise en réserve.

Mais si vous êtes un mangeur qui écoute sa régulation naturelle, qui laisse aux aliments leur chance de jouer leur rôle réconfortant Il y a de fortes chances que vous n’ayez pas faim (ou moins faim au repas) suivant un grignotage. De fait, vous ne vous forcez pas à manger et on peut parier que vous retrouverez votre affutage dès la reprise de l’escalade.

En revanche, si en plus d’avoir pris quelques kilos ce grignotage envahit votre mental, si vous vous mettez à table sans faim car « il ne faut jamais sauter un repas » ou bien « je vais manger de la salade pour annuler les rillettes » et surtout, si les aliments ne jouent pas leur rôle réconfortant mais génèrent encore plus d’anxiété, alors votre rapport à l’alimentation n’est plus serein et il vous faudra probablement un peu d’aide pour revenir en arrière.

Texte: Amandine Verchère

Mammut sort le premier bracelet connecté dédié à l’escalade!

Course à pied, vélo, ski, marche, à chaque activité sportive correspond un tracker d’activité. Toutes ces montres et bracelets existent pour pouvoir suivre son entrainement et sa progression, mais leur succès est surtout lié à leur interface communautaire en enregistrant nos performances sur des réseaux sociaux sportif et en montrant à tout le monde qu’on court vite et bien…

L’escalade était jusqu’à présent dépourvue de ce genre de matériel bien que la discipline « escalade » soit présente depuis un moment sur Strava et ses concurrents.

Il fallait combler ce manque et c’est Mammut qui s’en chargera le premier avec son Mammut Climbax!

Avec son nouveau produit disponible à partir de l’été 2021, Mammut révolutionne l’équipement de l’escalade. En tant que premier « trackeur » d’escalade au monde, Mammut Climbax permet à chaque athlète d’enregistrer ses propres données d’escalade et de se comparer aux autres grimpeurs. Deux bracelets enregistrent les données de mouvements telles que les mètres verticaux, le nombre de mouvements d’escalade, l’utilisation de la main droite ou gauche, ainsi que les temps d’escalade active et de pause. Les données collectées permettent aux grimpeurs de comparer leurs propres performances avec celles de leur partenaire d’escalade ou de la communauté, et de se mesurer les uns aux autres lors des compétitions. Pour Stefan Hauser, le chef de projet senior, le Mammut Climbax est une valeur ajoutée pour la communauté de grimpeur :

Mammut Climbax réunit notre compétence numérique, notre expertise en matière d’escalade et, surtout, le désir de créer un produit qui couvre entièrement les besoins de chaque grimpeur – du débutant au pro – et qui renforce la communauté.
De plus, pour renforcer la précision et la pertinence, le tracker a été développé en collaboration avec des athlètes professionnels, en tenant compte des besoins spécifiques de l’escalade.

Pour l’occasion, Mammut remporte même un précieux ISPO Gold Award pour son bracelet. Nous ne manquerons pas de vous donner nos impressions dès que nous aurons vu et essayé le produit!

Nico Januel ouvre une nouvelle ligne extrême à Bleau !

Nico Januel vient de réaliser la première ascension d’un nouveau bloc extrême à Bleau ! Après plus d’une dizaine de sessions de travail, il ouvre « Le sens de la fête », qu’il cote 8B+.

Ce bloc, situé au secteur de la Dame Jouanne, débute sur une série de petites prises, qui permettent d’arriver au crux, qui consiste à dynamiser sur un plat en sortie qui aura donné du fil à retordre à Nico.

Tellement content de réaliser enfin l’un de mes projets de l’hiver. Une belle ligne avec des mouvements vraiment cool et un dernier plat incroyable ! Tant d’essais pour le tenir mais qu’est-ce que c’est bon quand ça tient enfin !
J’espère que de nombreux grimpeurs l’essayeront, faites juste attention à la première prise de talon qui est assez fragile (pas besoin de la brosser 100 fois/session) »
  • Voici la vidéo de son ascension:

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Nico Januel (@nicojanuel)

Janja Garnbret et Domen Skofic grimpent la grande voie artificielle la plus longue du monde

Découvrez en images un projet fou avec Janja Garnbret et Domen Skofic qui grimpent la grande voie artificielle la plus haute du monde. Au programme, 360m d’escalade sur 13 longueurs allant du 7b au 8b+ sur la « Slovenia’s Trbovlje Power Station ».

Produit par Redbull, les images sont aussi magnifiques qu’impressionnantes, on vous laisse découvrir tout ça juste ici. 

Un petit extrait pour vous mettre en haleine:

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par JANJA GARNBRET (@janja_garnbret)

Pas de plan B, les Jeux Olympiques de Tokyo auront bien lieu cet été

Le Japon a fermement démenti des rumeurs selon lesquelles une annulation des Jeux Olympiques de Tokyo, déjà reportés l’an dernier à cause de la pandémie, serait envisagée.

« Il n’y a aucune raison de croire que les Jeux olympiques à Tokyo ne s’ouvriront pas le 23 juillet » affirme Thomas Bach,  président du Comité International Olympique.

Depuis le début, la quête de l’escalade vers les Jeux Olympiques est une véritable montagne russe. En 2013, la discipline a d’abord été refusée pour les Jeux de Tokyo en 2020. Les grimpeurs ont eu une seconde chance lorsqu’une nouvelle règle a permis au pays hôte d’ajouter de nouveaux sports à l’attrait local et international. Vingt-six sports se sont portés candidats. L’escalade a été acceptée, ainsi que quatre autres disciplines seulement. En 2019, poursuivant sur sa lancée, le Comité Olympique a voté à l’unanimité l’inclusion de l’escalade aux Jeux Olympiques de Paris de 2024, allant même jusqu’à offrir deux médailles pour nos trois disciplines. Puis la pandémie a frappé et les Jeux de 2020 ont été reportés à 2021. Et depuis le début du mois, de nombreux articles ont jeté le doute sur la possibilité que les Jeux soient maintenus cet été.

Les Jeux de Tokyo définitivement annulés ?

Tout d’abord, le 11 janvier, suite à une étude réalisée au Japon, l’Associated Press a rapporté que « 80% des Japonais estiment que les Jeux Olympiques de Tokyo devraient être annulés ou reportés, ou pensent qu’ils n’auront pas lieu ». Les résultats de cette étude ont été publiés quatre jours après que la région de Tokyo ait été mise en quarantaine en raison d’un pic des cas de COVID-19. Le Japon ne devrait pas commencer à vacciner les habitants avant la fin du mois de février. Le gouvernement avait prévu de finir de vacciner les 126 millions de personnes du pays un mois avant les Jeux, mais a depuis fait marche arrière.

Puis, nouveau coup de tonnerre la semaine dernière. AU micro de la BBC, Keith Mills, le vice-président du Comité d’Organisation des Jeux Olympiques de 2012 à Londres, a déclaré qu’il s’attendait à ce que les Jeux soient annulés cette année: « En regardant la pandémie sévir dans le monde entier, en Amérique du Sud, en Amérique du Nord, en Afrique et à travers l’Europe, cela semble peu probable », a-t-il déclaré. « Si j’étais à la place du Comité Organisateur à Tokyo, je ferais des plans pour une annulation et je suis d’ailleurs sûr qu’ils ont envisagé des plans pour une annulation. Je pense qu’ils vont attendre la dernière minute au cas où la situation s’améliorerait considérablement, au cas où les vaccinations se dérouleraient plus vite que nous l’espérons tous ».

Près de 80% des Japonais estiment qu’il faut reporter, voire carrément annuler, les prochains Jeux Olympiques de Tokyo.

Enfin, et surtout, le journal britannique The Times a cité une source anonyme affirmant que les responsables japonais ont déjà décidé d’annuler les Jeux. « Le gouvernement japonais a conclu en privé que les Jeux olympiques de Tokyo devront être annulés à cause du coronavirus, et l’accent est maintenant mis sur la sécurisation des Jeux pour la ville au cours de la prochaine année disponible, 2032 », peut-on lire dans l’article. « Selon un membre haut placé au pouvoir, un accord a été passé sur le fait que les Jeux, déjà reportés d’un an, sont condamnés. L’objectif est maintenant de trouver un moyen de sauver la face en annonçant l’annulation, ce qui laisse ouverte la possibilité que Tokyo soit l’hôte des Jeux à une date ultérieure. Personne ne veut être le premier à le dire », a déclaré cette source.

Combien coûterait une annulation ?

Le mois dernier, les organisateurs des J.O ont réévalué le budget de l’événement à 13 milliards d’euros, soit 2,3 milliards d’euros de plus que l’estimation précédente, notamment à cause des coûts du report et des mesures sanitaires. L’addition finale devrait être encore élevée, faisant de Tokyo 2020 les Jeux Olympiques d’été les plus chers de l’Histoire.

D’après une étude effectuée par Katsuhiro Miyamoto, professeur émérite de sciences économiques dans une université japonaise, le report des Jeux équivaudrait à un manque à gagner de 35,6 milliards d’euros. Des Jeux à huis clos seraient synonymes d’une perte de 19 milliards pour le Japon, tandis que la perte s’élèverait à 11 milliards d’euros au cas où le nombre de spectateurs serait réduit de moitié.

Une annulation aurait également des conséquences plus impactantes pour les fédérations sportives. Beaucoup de fédérations nationales et internationales se retrouveraient en danger financièrement, car certaines dépendent de l’argent que leur verse le CIO.

Toutes les infrastructures des Jeux de Tokyo ont déjà été construites et sont prêtes à accueillir les sportifs cet été.

Les organisateurs démentent les rumeurs !

Jusqu’à présent, le Comité International Olympique a déclaré que les Jeux se poursuivraient comme prévus. Dans une déclaration, ils ont qualifié l’histoire du Times de « catégoriquement fausse »:

Certaines informations circulant aujourd’hui prétendent que le gouvernement du Japon a conclu en privé que les Jeux Olympiques de Tokyo seront annulés à cause du coronavirus. Ceci est catégoriquement faux.

Lors d’une réunion de la commission exécutive du CIO en juillet dernier, il a été convenu que la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Tokyo 2020 se tiendrait le 23 juillet de cette année, et le programme et les sites des Jeux ont été reprogrammés en conséquence. Toutes les parties concernées travaillent ensemble pour préparer des Jeux réussis cet été.

Nous mettrons en œuvre toutes les contre-mesures possibles contre la COVID-19 et continuerons à travailler étroitement avec le CIO, le Comité d’Organisation de Tokyo 2020 et le gouvernement métropolitain de Tokyo dans nos préparatifs pour que les Jeux se déroulent cet été en toute sécurité.

Avec ses partenaires et amis japonais, le CIO se concentre et s’engage pleinement à assurer le succès des Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo 2020 cette année. »

« Il n’y a pas de plan B » annonce Thomas Bach, président du CIO

Le président du CIO, Thomas Bach, a déclaré qu’« il n’y a aucune raison de croire que les Jeux Olympiques à Tokyo ne s’ouvriront pas le 23 juillet dans le stade olympique de Tokyo. C’est pourquoi il n’y a pas de plan B et c’est pourquoi nous sommes pleinement engagés à faire en sorte que ces Jeux soient sûrs et réussis », admettant cependant qu’un nombre limité de spectateurs, voire un huis clos, restaient des options envisageables.

Le CIO devrait annoncer plus en détail les mesures de sécurité COVID-19 qui seront déployées pour les Jeux Tokyo au début de cette année, et une décision concernant l’autorisation ou non des spectateurs à assister aux Jeux sera annoncée d’ici la fin du printemps.

Le relais de la flamme olympique devrait commencer le 25 mars, tandis que les Jeux se dérouleront du 23 juillet au 8 août.

Les salles d’escalade ne rouvriront pas avant avril selon l’UDSE

Reçu ce jeudi 28 Janvier à Matignon, l’Union Des Salles d’Escalade a indiqué que les salles d’escalade ne rouvriraient pas leurs portes avant le mois d’avril 2021.

Alors qu’un troisième confinement plane au-dessus de nos tête, l’Union Des Salles d’Escalade (UDSE) était reçue à Matignon hier, par M. Meuris, conseiller éducation et sport du Premier Ministre, afin de faire le point sur la situation des salles d’escalade. Et malheureusement, les nouvelles ne sont pas bonnes pour nos salles d’escalade…

Pas de réouverture avant avril, ni en salle privée, ni en club.

Suite aux échanges avec M. Meuris, il ne faut pas compter sur une reprise, une ré-ouverture des salles d’escalade et des salles de sport, avant le mois d’avril.

La reprise des activités pour les enfants, en club ne se fera pas non plus avant avril, idem pour les scolaires, pas de stage non plus pour les vacances de février. La raison principale est le variant anglais, très contaminant, et les enfants qui sont vecteur du virus.

Une reprise avec un masque sportif obligatoire ?

D’après le communiqué de l’UDSE, « le masque pose problème, car il faudrait l’imposer à toutes les disciplines sportives, en intérieur comme en extérieur. Et aujourd’hui, le gouvernement ne se sent pas capable d’annoncer l’obligation du masque pour tous ceux qui font du footing ou du sport en extérieur. Le coût du masque est également rédhibitoire. »

Des aides financières pour les salles d’escalade ?

Concernant les aides pour les salles d’escalade, voici ce que rapporte l’UDSE: « Pour l’annulation du plafond de 1 million de chiffre d’affaires mensuel afin d’ obtenir « l’aide pour la prise en charge des charges fixes » le conseiller est très optimiste. Cette aide est soumise à l’approbation de la commission européenne il s’agit d’harmoniser les politiques européennes en matière d’aide aux entreprises, la discussion est en cours actuellement on devrait avoir des nouvelles d’ici la fin de la semaine.

Pour les salles qui ont été créées depuis la crise, pas de Fonds De Solidarité au programme. Nous ne savons toujours pas si oui ou non, une période de référence de chiffre d’affaires sera demandée à ces nouvelles salles pour les faire bénéficier de la prise en charge des charges fixes.

Je vous laisse imaginer notre position, nous comptons aujourd’hui dans nos rangs, 14 salles qui sont dans cette situation, et aucune solution concrète.

Pour ces 14 salles et particulièrement pour deux d’entre elles, indépendantes et dont les gérants TNS ne touchent aucune aide l’UDSE va prendre contact avec les chambres de commerce et les DIRECCTE, ainsi qu’avec le Ministre des PME et TPE.

Nous espérons que nos courriers et nos demandes de rendez vous aboutiront rapidement et qu’une solution sera trouvée. »

Il va donc encore falloir faire preuve de patience avant de refranchir les portes d’une salle d’escalade…

On The Wall: des séjours escalade en falaise dans le quart sud-est

Deux DE, une nouvelle entreprise qui propose des séjours en falaise, voilà ce qui vous attend avec « On the Wall ». Mais qui se cache derrière cette nouvelle société? Ce sont les deux instigateurs qui nous répondent…

Rémy et moi-même, Olivier, avons décidé de nous unir mais pas dans la vie. Lorsqu’on aime passionnément, cela devait fatalement arriver…  Après 8 mois de labeur, notre enfant précoce émerge des limbes de nos cerveaux et entre dans la vie carnassière du web.

Notre bébé s’appelle « On the Wall » et propose des stages d’escalade en falaise (au début on pensait le nommer On the Wall Again mais c’était un peu long). Tous les grimpeurs sont conviés à lui rendre visite, il accepte de nombreuses personnes autour de son berceau sans broncher.

Mais, au juste, qui sommes-nous et que signifie ce mystérieux premier paragraphe?

Nous aimons tous deux l’escalade, passionnément. Rémy depuis ses 18 ans où il a commencé à se familiariser avec les salles parisiennes puis bien sûr à Fontainebleau. Un déménagement salutaire pour Grenoble l’a rapproché de falaises fort fréquentables et, de falaises en grandes voies, à passer son diplôme d’état d’escalade, il y a 5 ans. Pour ma part, ayant des parents grimpeurs, mon avenir était tout tracé, même s’il m’a fallu 25 ans pour le comprendre (et un passage par l’Education Nationale). Toujours est-il qu’en 2015, je me décide à entrer en formation de « moniteur d’escalade » et j’y rencontre une belle bande d’amoureux du caillou qui passent leur temps libre à squatter au pied des falaises. L’un d’eux est Rémy, évidemment, avec qui j’aurai tout le temps de faire plus ample connaissance au cours d’une grande voie mémorable (Deux Ages à Presles) où nous triompherons avec l’art, la manière et un orage au-dessus de la tête.

Le diplôme en poche, nous nous installons respectivement dans le Vercors et en Ardèche. Nous y travaillons saisonnièrement au printemps et en été avec les touristes de passage qui veulent essayer les falaises locales. Le reste du temps, nous grimpons beaucoup, près de chez nous et parfois bien plus loin (la Jordanie pour le dernier voyage en date).

Nous aimons grimper, c’est certain, mais on aime bien transmettre aussi. Alors, depuis mars dernier, on travaille assidument à créer ce site internet (surtout lorsqu’on est confinés).  Aujourd’hui, il est bichonné et mis en ligne et nous attendons avec  impatience nos premiers grimpeurs.

Nos encadrements, le printemps et l’été, sont concentrés sur la découverte de l’escalade en demi-journée. Aussi, nous avions terriblement envie de nous diversifier en proposant des séjours destinés à des personnes grimpant déjà (certaines en salle, d’autres en falaise). La palette de stages proposés est donc vaste tant il y a de choses à apprendre. Les sites de pratique se situent dans le quart sud-est : Corse, Calanques, Verdon, Ardèche et Vercors même si nous envisageons d’organiser quelques séjours plus exotiques.

L’esprit des stages est de pouvoir transmettre ce qui nous anime devant un bout de caillou et de rendre chacun autonome dans sa pratique. C’est pourquoi, nous privilégions des stages d’au moins trois jours. Cela permet de prendre le temps d’appréhender la falaise, un approfondissement des techniques de sécurité (et aussi de mieux se connaître !).

Au plaisir donc de vous présenter notre enfant et surtout de se rencontrer en falaise!

LaMec: centre de formation d’excellence

Antoine Girard, qu’on connaît pour ses récentes belles coches en bloc, nous par le de son spot d’entraînement, fait maison, qui répond au doux nom de « LaMec »…


L’ancêtre du pan tel qu’on le connaît aujourd’hui a été érigé en l’an 2015 après JC. A cette date, le nom « La Mecque » désignait encore seulement un lieu de culte et pas encore un haut lieu de grimpe.

À cette époque seul un comité très restreint de personnes grimpait sur le pan qui n’avait pas beaucoup d’atouts pour attirer d’autres amateurs de varappe. Du haut de nos 1m50, les 3m de dévers nous paraissaient largement suffisants pour s’entraîner. On va dire qu’à cette période nous n’avions pas de grande exigences, l’escalade dans les petites SAE du coin était pour nous le seul critère de référence.

Quelques années passèrent et en 2018 après une surchauffe du cerveau pendant les révisions du BAC j’ai décidé de refaire l’intégralité de mon pan… Le matin : bricolage et l’après-midi : révision. À partir de ce moment là, les habitués ont été fidélisés et de nouveaux grimpeurs ont commencé à montrer les premiers signes d’une addiction sévère. C’est à peu près à cette période que le nom de La Mecque a été donné. Il me semble que c’est un des nouveaux arrivant qui a sorti la phrase : « c’est la Mecque de l’escalade ici », et c’est resté. Toutefois, pour des raisons de copyright et pour ainsi éviter que s’abatte sur nous la colère divine, nous avons jugé plus raisonnable de changer l’orthographe : c’est ainsi qu’est né le label « LaMec », le nom actuel de la structure. Avec cette nouvelle appellation d’origine contrôlée, LaMec s’est mis à créer toute sorte de produits dérivés, de la fabrication de prises d’escalade de luxe à l’organisation des LaMec Rockstars, jusqu’à lancer récemment son propre studio de production spécialisé dans les blockbusters à gros budget. Son professionnalisme et ses splendides effets spéciaux ont permis à LaMec de créer une secte qui compte à ce jour plus de 600 adeptes…

Arrivés en 2020, année du Covid (le changement d’orthographe n’aura donc pas suffi à éviter la colère divine…) qui marque un véritable tournant pour LaMec, avec une forte augmentation de la fréquentation, la signature de nouveaux partenariats et la création d’une dalle en plus du pentu principal. Les contributions apportées par chacun nous ont aussi permis d’ajouter un mobilier de qualité au abord du pan qui fait aujourd’hui la joie de nos fessiers en plus de renforcer la convivialité du lieu. Et puis vint ce fameux petit trip en Suisse, et la rouste dans « Off The Wagon » qui m’a fait remettre en question le sens de ma vie… Pourquoi une dalle ? Deux semaines après cette révélation, cette dalle absurde était remplacée par un panneau à 45° et une proue pour donner naissance au plus incroyable spraywall de France. Depuis ce nouvel agrandissement, de nombreuses personnes souhaitent venir s’entraîner à LaMec… Peut-être en raison du manque de structures similaires dans les nombreuses salles de bloc françaises ?

A ce jour LaMec est ouvert à tous et permet à de nombreux grimpeurs d’Auvergne/Rhône-Alpes de venir s’entraîner. Une bonne émulation est présente et tout le monde est bien accueilli si tant est qu’il ne s’aventure pas à poser une lolotte et ou un genou, car ce genre de gestuelle diabolique est banni du Saint Pan…

Allez nous suivre sur Instagram pour connaître la suite des aventures :

Pour cette fin d’article, on vous laisse avec une vidéo mettant en scène nos talents de cinéastes et d’acteurs à l’occasion de cette 3ème extension du pan.

❌
❌