🔒
Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.
À partir d’avant-hierFlux principal

3 médailles sur le championnat d’Europe de bloc jeunes 2022

C’est à Graz, en Autriche, que se sont retrouvés les meilleurs espoirs du bloc pour en découdre sur le championnat d’Europe. Sur les 6 catégories en lice, (U16, U18, U20 filles et garçons), chaque médaille d’or revient à une nation différente, dont la France en U20 fille où Zélia Avezou rafle le titre. Derrière l’autre française Selma Elhadj Mimoune sur les qualifications et les demi-finales, Zélia n’aura laissé aucune chance finale en étant la seule à toper 3 blocs. Avec un seul bloc au compteur, Selma prend l’argent, et nous aurons donc deux françaises sur le podiums de cette catégorie.

Dans le camp tricolore, c’est le Valentinois Samuel Richard en U16 qui réalise une très belle compétition. 1er à l’issue des qualifications, 2ème sur les demi-finales, il parviendra à rester sur sa lancée en finale en montant sur la 2ème marche du podium. Max Bertone, également finaliste dans cette même catégorie, prendra la 5ème position.

Les résultats des autres français:

  • Meije Lerondel, U16 – 6ème
  • Louise Puech Yazid, U16 – 11ème
  • Thomas Lemagner, U18 – 12ème
  • Lubin Leroy, U18 – 13ème
  • Tolani Etchar, U18 – 14ème
  • Julie Roquebernou, U18 – 7ème
  • Kaina Viviand, U18 – 20ème
  • Louison Burtin, U20 – 8ème
  • Eliot Barnabé, U20 – 15ème

Kentin Boulay qui suivait les jeunes sur ce championnat d’Europe nous a livré son commentaire:

Globalement les résultats sont pas mal mais on aurait pu faire mieux, il y a eu quelques petites contre performances. Le gros point positif c’est que les jeunes sont hyper investis, ils ne sont pas là pour être en colonie de vacances, on sent qu’ils se sont fixés des objectifs et qu’ils veulent les atteindre, c’est plutôt de très bonne augure pour la suite.

Si on rentre un peu plus dans le détail, chez les minimes filles on perd Louise en demi finale mais ça se joue à pas grand chose. Il ne faut pas oublier que c’est sa première année, il faut que l’expérience rentre un peu. En finale, il fallait faire 4 blocs pour atteindre le podium, donc assez exigeant mentalement. Meije passe à côté du premier bloc, un peu physique ce qui n’est pas sa qualité première, mais elle ne se démobilise pas et sort quand même les 3 suivants. Pour les minimes garçons, Max et Sam font une très belle compétition. Max ça pêche encore un peu côté physique mais il compense par sa qualité de grimpe. Sur le dernier bloc, il ne lui manque pas grand chose et si il le faisait c’était podium voir victoire! Sam il termine 2ème, super résultats sur le papier mais il était largement capable de gagner: il fait une erreur dans la dalle et ne parvient pas à se réorganiser, et c’est dommage car il suffisait d’avoir la zone pour gagner.

Chez les cadettes, Julie Roquebernou fait une finale pour sa première année à l’internationale. Un peu dur sur la finale, il y a des petites lacunes techniques qui l’empêchent d’exprimer pleinement son potentiel. Kaina passe à côté de son tour de demi, un peu fatiguée de sa longue saison où elle était aussi sur les compétitions de diff. En cadet, c’est vraiment dommage, Lubin, Tolani et Thomas  avaient bien le niveau, mais en demi ils tombent un peu tous dans les blocs finaux, mais malheureusement c’est le jeu de la compétition, un petit manque d’engagement, ça se joue à pas grand chose.

En junior, Saula est un peu limite physiquement mais bien qu’elle compense par la technique, ça ne suffira pas pour la finale. En finale, Selma perd un peu ses moyens, le curseur d’intensité est monté un peu et elle a manqué de lucidité, surtout avec la pression de passer dernière, elle était un peu déçue de ne pas avoir eu de bonnes sensations, mais ce sont des petits réglages, on verra ce que ça donne sur les championnats du monde. Zélia quant à elle aura été impériale, un gros mental, et c’est ce qui lui permet de gagner haut la main, vraiment une très belle escalade. Chez les juniors garçons, Eliot passe à côté de sa demie avec une année pas facile suite à son retour de blessure, et pour Louison, il nous fait une très belle grimpe, il se libère mentalement et il nous fait une belle finale. Il passe à pas grand chose de monter sur le podium.

Rendez-vous dans deux ans pour les J.O de Paris 2024 !

C’est officiel : les épreuves d’escalade des Jeux Olympiques de Paris 2024 se dérouleront du 5 au 10 août.

Le décompte est lancé. Dans deux ans jour pour jour, les épreuves d’escalade des J.O de Paris 2024 seront lancés.

Si des sports débuteront dès le 24 juillet 2024, (le handball, le rugby et le football ouvriront le bal), l’escalade fera son entrée douze jours plus tard, le lundi 5 août 2024, durant six jours consécutifs !

C’est le site du Bourget, à Paris, qui accueillera les épreuves et les 68 grimpeurs olympiens (28 athlètes pour la vitesse et 40 pour le combiné bloc/difficulté). Il faut savoir que le centre d’escalade du Bourget est le seul équipement sportif construit spécifiquement pour Paris 2024, avec le Centre Aquatique Olympique de Saint-Denis. Il sera doté de six murs d’escalade, spécialement construits pour les Jeux : trois murs dédiés à l’entraînement et l’échauffement (2 indoor et 1 outdoor) et trois murs dédiés à la compétition, situés en extérieur.

6000 spectateurs pourront assister aux 4 épreuves prévues : le combiné masculin bloc/diff, le combiné féminin bloc/diff, ainsi que les épreuves de vitesse hommes et femmes.

Voici le programme complet

Lundi 5 août 2024
10h00 – 14h00
Qualifications bloc hommes et qualifications vitesse femmes
Mardi 6 août 2024
10h00 – 14h00
Qualifications bloc femmes et qualifications vitesse hommes
Mercredi 7 août 2024
10h00 – 13h15
Qualifications difficulté hommes et finales vitesse femmes
Jeudi 8 août 2024
10h00 – 13h15
Qualifications difficulté femmes et finales vitesse hommes
Vendredi 9 août 2024
10h15 – 13h20
Finales bloc/diff hommes
Samedi 19 août 2024
10h15 – 13h20
Finales bloc/diff femmes

 

Comment se procurer des places pour les Jeux Olympiques ? Un système inédit !

Dix millions de billets seront commercialisés pour les Jeux Olympiques. Mais alors comment se procurer ces places pour assister aux épreuves olympiques ? Le comité d’organisation de Paris 2024 va lancer un système inédit.

Il faudra se rendre dès décembre 2022 sur une plateforme en ligne pour s’inscrire à un tirage au sort et potentiellement se voir attribuer un créneau d’achat. Ainsi, à partir de février 2023, les plus chanceux pourront choisir leurs billets selon l’ordre établi par le tirage au sort.

Si je suis la première personne tirée au sort, j’ai accès pendant plusieurs heures à tous les billets. Si j’ai le deuxième créneau d’achat, j’ai accès à tout, moins ce qu’a acheté le premier. C’est intéressant parce que ça permet de désengorger le système en amont. Ça permet d’avoir la certitude de ce que l’on achète réellement. Les places seront centralisées mondialement sur la plateforme. »

Michaël Aloïsio, directeur général adjoint du comité d’organisation des Jeux olympiques (COJO) de Paris 2024.

Le 27 aout, direction The Roof Rennes pour le « Contest de OUF » (Ouvert Uniquement par des Femmes)

Le « Contest de OUF » (Ouvert Uniquement par des Femmes) est un événement ouvert à tous·tes et pour tous les niveaux, pour lequel nous souhaitons montrer que l’ouverture n’est pas qu’une affaire de mecs, et que les filles en ont derrière la visseuse.

Pour l’occasion, l’équipe sera composée de Marine et Magda, 2 ouvreuses résidentes de la salle rennaise, et des deux ouvreuses indépendantes Manon Coueste et Kenza Slamti.

Le contest se déroulera par équipes de 3, où la mixité est encouragée et valorisée dans le calcul des points, avec un format de finale où les membres de chaque équipe choisissent chacun(e) 2 blocs parmi les 6 proposés. Ainsi, pas de blocs dédiés « hommes » ou « femmes », mais des essais mis tantôt par des femmes, tantôt par des hommes. Nous avons déjà testé ce format et il offre un sacré spectacle !

Les infos pratiques :

TAB 2022: François Kaiser et Cloé Coscoy sur la plus haute marche du podium

Nouvelle année et donc inévitablement nouvelle édition pour le traditionnel Tout à Bloc de l’Argentier la Bessée. Une fois de plus, le TAB aura tenu ses promesses, avec une belle ambiance, de nombreux compétiteurs (1080 sur les différentes compétitions de la semaine), et un show final digne de ce nom devant un public toujours aussi nombreux.

Côté résultats, commençons par les femmes où la finale se sera jouée dans les détails. En effet, les 5 premières du classement topent 3 blocs sur 4, mais avantage au trio de tête avec 4 zones validées contre 3 pour les autres. Pour départager ce fameux trio, vous vous en doutez ce sont les essais qui vont entrer en piste. Et à ce petit jeu, c’est une américaine qui prend les devants, Cloé Coscoy, qui sera la seule à toper 3 blocs à vue! Maëlys  Agrapart, avec un essai de plus, prendra la médaille d’argent. Enfin, c’est la jeune et prometteuse Lily Abriat qui repartira avec le bronze.

Chez les hommes, François Kaiser n’aura laissé aucune chance à ses adversaires… Après des qualifications rondement menée, il continue sur sa lancée en finale en étant le seul à venir à bout des 4 blocs proposés. Le Niçois Pierre Le Cerf se contentera de 3 blocs pour prendre tout de même une belle médaille d’argent, et c’est le Slovène  Anze Peharc qui complètera le podium avec 2 blocs au compteur.

Jakob Schubert, impérial sur le RockMaster d’Arco !

La 35ème édition des RockMasters s’est achevée dans une ambiance survoltée à Arco. Pour rappel, il s’agit de la plus vieille compétition d’escalade, toujours en activité. Chaque année, les meilleurs grimpeurs de la planète se réunissent pour s’affronter dans deux épreuves au format unique au monde.

La première épreuve, nommée le KO Boulder, consiste en un circuit de quatre blocs, où les moins bons grimpeurs sont éliminés au fil des passages. La seconde épreuve est l’une des plus mythiques au monde : deux voies identiques sont tracées sur le mur de difficulté d’Arco et le premier arrivé au sommet l’emporte.

À ce jeu, Jakob Schubert, qui participait à sa première compétition post Covid, a été impérial. Il sera le grimpeur à monter le plus haut, le plus vite et le plus fort, remportant les deux épreuves consécutivement. Chez les femmes, sa compatriote Jessica Pilz s’est imposée dans l’épreuve des duels, tandis que c’est la Coréenne Chaehyun Seo qui a décroché l’or en bloc.

Retour en détail sur cette compétition.


Le KO Boulder

Dès le début de la journée, l’Autrichien Jakob Schubert, quadruple Champion du Monde, médaillé de bronze olympique et sept fois vainqueur du classement général de la Coupe du Monde, donnait le ton : il remportait l’épreuve du KO Boulder, une compétition de bloc unique en son genre. Au fil des blocs, les grimpeurs ayant réalisé les moins bonnes performances sont éliminés.

Ce sont les femmes qui ouvraient le bal, à 12h30. Dans le premier passage, les grimpeuses emploient toutes une méthode différente et atteignent le top. À l’issue de ce premier bloc, la Slovène Vita Lukan et la Serbe Stasa Gejo sont éliminées. C’est l’heure du deuxième bloc. L’Ukrainienne Ievgeniia Kazbekova, coachée par son père Serik (médaillé d’argent de la Coupe du Monde de bloc en 1999), tombe lors de son premier essai, tout comme l’Italienne Camilla Moroni. Le public s’enflamme quand Laura Rogora atteint le top du bloc, après un beau combat. Le troisième bloc est le plus physique et Ievgeniia Kazbekova est éliminée. En revanche Jessica Pilz, Laura Rogora et Chaehyun Seo n’en font qu’une bouchée et atteignent le sommet : ce sont les trois dernières compétitrices en lice. Le dernier bloc sera décisif ! Première tentative ratée pour Rogora et Pilz, tandis que Seo flashe le bloc avec un calme désarmant. Alors que Pilz chute de nouveau lors de son deuxième essai, Rogora atteint le sommet à son tour.

C’est donc Chaehyun Seo qui remporte le KO Boulder, devant Laura Rogora et Jessica Pilz.

Participer au Rock Master était un rêve et je me suis beaucoup amusée. Je suis si fière d’avoir enchaîné tous les blocs  ! Voyons ce qui se passera dans l’épreuve de difficulté. »

Chaehyun Seo

Chez les hommes, la compétition de bloc fut un grand spectacle, avec de nombreuses surprises : les ouvreurs avaient rendu la tâche difficile aux grimpeurs. L’Ukrainien Fedir Samoilov est le seul à flasher le premier bloc. Le Slovène Nicolai Uznik, appelé pour remplacer Adam Ondra qui se remet du Covid-19, enchaîne à son tour le passage, tout comme le Tchèque Martin Stranik. Le deuxième bloc est plus difficile : l’Italien Michael Piccolruaz et Fedir Samoilov sont éliminés. Jakob Schubert continue sa série de tops et s’envole sur le troisième tracé. Stefano Ghisolfi et Filip Schenk zippent, mais finissent par passer. Le deuxième Slovène de la compétition, Luka Potocar, est éliminé. Dans le dernier bloc, tout se jouera au nombre d’essais. Le jeune Filip Schenk atteint le sommet en deux essais, mais Jakob Schubert surenchérit en flashant le bloc, remportant ainsi la victoire.

Je suis tellement heureux, je me sentais en bonne forme et confiant. J’espère remporter mon deuxième trophée ce soir, le format des duels est un peu spécial, mais je suis prêt à prendre tous les risques pour gagner. »

Jakob Schubert

Duel

Jakob Schubert faisait référence à l’épreuve des duels, au cours de laquelle les grimpeurs s’affrontent face à face dans une voie très déversante, qui vaut 7b+ pour les femmes et 7c+ pour les hommes.

Chez les hommes, le duel final a opposé l’Autrichien Jakob Schubert à l’Italien Michael Piccolruaz, deux grimpeurs qui se connaissent bien après avoir été longtemps en colocation. Le combat s’annonçait légendaire ! Le local de l’étape rêvait de ce duel et espérait bien prendre sa revanche après s’être classé deuxième l’an dernier. Mais Jakob Schubert sera imbattable. Durant ce run de finale, il signe le temps le plus rapide de toute la compétition (1’01 »), remportant la victoire.

En petite finale, l’Italien Filip Schenk s’impose face au Tchèque Martin Stranik, empochant la médaille de bronze.

La victoire est aussi autrichienne chez les femmes. Le duel final entre Vita Lukan et Jessica Pilz est spectaculaire. Durant toute l’ascension, les deux grimpeuses sont au coude-à-coude. Elles sont si proches que seule 0,4 secondes les sépare à l’arrivée, au profit de Jessica Pilz.

C’était super amusant ! Je me suis sentie lente pendant les qualifications, mais ensuite je me suis améliorée petit à petit. »

Jessica Pilz

Opposée à l’Italienne Camilla Moroni, c’est la Coréenne Chaehyun Seo qui a remporté la course à la médaille de bronze.

Sélection de l’équipe de France pour les Championnats d’Europe de Munich

La FFME vient de publier la composition de l’équipe de France pour les Championnats d’Europe de Munich 2022. Cette compétition sera la première grande répétition du nouveau format olympique avant les J.O de Paris 2024.

Pour de nombreux grimpeurs, il s’agit de LA compétition de l’année 2022 : du 11 au 18 août, Munich accueillera le Championnat d’Europe d’escalade. Tous les meilleurs compétiteurs de la planète seront présents à ce grand rendez-vous. Pour cause, il s’agit de la première compétition internationale officielle ou le nouveau format olympique sera testé.

Ainsi, en plus de proposer les trois disciplines individuellement, une médaille supplémentaire sera attribuée au nouveau format combiné bloc/difficulté.

Au total, seize athlètes de l’équipe de France feront le déplacement à Munich et cinq d’entre eux s’aligneront à la fois au départ de l’épreuve de bloc et de difficulté : Oriane Bertone, Mejdi Schalck, Paul Jenft, Sam Avezou et Mickaël Mawem.

Bloc

Femmes Hommes
Oriane Bertone Mejdi Schalck
Fanny Gibert Paul Jenft
Flavy Cohaut Sam Avezou
Agathe Calliet Manu Cornu
Micka Mawem

Difficulté

Femmes Hommes
Oriane Bertone Mejdi Schalck
Manon Hily Paul Jenft
Hélène Janicot Sam Avezou
Micka Mawem

Vitesse

Femmes Hommes
Capucine Viglione Bassa Mawem
Aurélia Sarisson Guillaume Moro
Pierre Rebreyend

Replay : les demi-finales et finales de la Coupe du Monde de Briançon

Retrouvez les replays de la quatrième Coupe du Monde de difficulté de la saison, qui se déroulait à Briançon, du 22 au 23 juillet 2022.

Regardez les demi-finales et finales la Coupe du Monde de difficulté de Briançon :

Cliquez sur les images pour accéder aux replays. (Il faut maintenant vous inscrire sur la plateforme de l’Olympic Channel afin de pouvoir lire les vidéos. Mais le service reste toujours gratuit).

Finales 

Demi-finales

 

Coupe du Monde de Briançon : voici les noms des vainqueurs !

Les finales de la Coupe du Monde de Briançon 2022 ont tenu toutes leurs promesses ! Au terme d’une magnifique soirée, deux grimpeurs ont décroché la médaille d’or, devant des milliers de spectateurs français, ayant donné de la voix dans le Parc des Sports de Briançon.

Qui sont les vainqueurs de cette quatrième Coupe du Monde de la saison ? On vous dit tout !

Super Grupper !

Il aura réalisé le Grand Chelem sur cette compétition en s’imposant dès les qualifications. Jesse Grupper, 25 ans, remporte la première Coupe du Monde de sa carrière, au terme d’un combat MÉMORABLE. Si tous les finalistes passeront le jeté à deux mais avec facilité, ils font face à un violent pas de bloc à la sortie du dévers. Il faut faire preuve d’une force incroyable pour croiser sur une petite prise et enchaîner sur la suivante. Si bien que personne n’arrive à dépasser ce mouvement. Pas même les Allemands Yannick Flohé et Alex Megos, qui semblaient pourtant particulièrement puissants ce soir.

Mais c’était sans compter sur l’Américain Jesse Grupper, qui a survolé la journée d’hier. Il prenait la première place des qualifications et des demi-finales, s’élancer en dernière position ce soir. Un peu moins fluide que ses prédécesseurs, il parvient tout de même à atteindre l’endroit fatidique à tous les autres compétiteurs… Et à le dépasser ! Jesse serre les dents, lutte de toutes ses forces, et avance encore un mouvement, puis deux, avant d’être rattrapé par la gravité à bout de force.

Après avoir terminé troisième à Villars, puis deuxième à Innsbruck, Jesse Grupper atteint le Graal en s’offrant pour la première fois de sa carrière la médaille d’or. Les trois grimpeurs suivants seront départagés suite aux résultats des demi-finales. À ce jeu, le Japonais Taisei Homma, actuel leader du classement général des Coupes du Monde 2022, monte sur la deuxième marche du podium, devant l’Allemand Alex Megos.

Les résultats de la finale masculine

Pas de top, mais une victoire pour Janja Garnbret

Chez les femmes, Janja Garnbret a enfin récupéré son trône ! Après avoir laissé échappé la première place lors des qualifications et des demi-finales, la Slovène met tout le monde d’accord dans le tracé final. Comme nous l’avait confié Yann Genoux, ouvreur sur cette compétition, la difficulté augmentait au fil des mouvements. Et tout s’est joué dans les derniers mouvements !

Les deux Américaines Brooke Raboutou et Natalia Grossman, restent inséparables et chutent au même endroit, à trois mouvements du top. La Coréenne Chaehyun Seo surenchérit en montant encore d’une prise. Mais c’est finalement la reine de l’escalade mondiale Janja Garnbret qui réalisera la meilleure prestation. Après un début de voie géré à la perfection, elle chute en réalisant le jeté final, touchant du bout des doigts la dernière prise.

La Slovène de 23 ans continue ainsi sur sa lancée. Depuis le début de la saison, elle a remporté toutes les Coupes du Monde auxquelles elle a participé, et compte bien réaliser une année parfaite, en trustant toutes les médailles d’or. Ainsi, pour la quatrième fois consécutive, l’hymne slovène a résonné dans le Parc des Sports de Briançon. Derrière elle on retrouve Chaehyun Seo, suivie de Natalia Grossman.

Les résultats de la finale féminine


Lire aussi

Interview : Yann Genoux, ouvreur à Briançon, décrypte les voies de finale de ce soir !

 

Interview : Yann Genoux, ouvreur à Briançon, décrypte les voies de finale de ce soir !

Les finales de la Coupe du Monde de Briançon sont sur le point de débuter ! Mais avant, nous avons rencontré Yann Genoux, ouvreur sur cette compétition. Origine de Bourgogne, il s’est expatrié en Angleterre, où il vit depuis 2004. Après s’être formé pendant des années au métier d’ouvreur, il est maintenant ouvreur international depuis quatre ans.

À quelques minutes du dénouement de cette compétition, il nous parle des voies de finale et des particularités de cette Coupe du Monde de Briançon.


Comment se déroule la compétition pour vous ?

En qualification, on avait serré la vis, mais on a eu un bon classement, les grimpeurs ont été bien départagés. Donc en demi-finale, on s’est permis de jouer un peu plus. Chez les femmes, c’est resté très dur, mais chez les hommes, on a essayé de créer un peu de spectacle. Donc d’une manière générale, on est plutôt satisfait du déroulement de cette compétition.

Chaque année à Briançon, nous avons le droit à des voies plutôt old-school, très rési et à doigt. Est-ce le cas de ces finales ?

Cette fois-ci, pas vraiment chez les femmes. Je n’ai pas ouvert la voie de finale féminine, mais je l’ai bien sûr essayée à plusieurs reprises, et c’est un style un peu différent. Il va y avoir des mouvements sympas, on a fait le choix d’utiliser des grosses prises, un peu plus fuyantes. Chez les mecs, en effet, il va falloir serrer les prises !

Peux-tu nous décrire les voies de ce soir ? 

J’ai ouvert la voie homme avec Alberto Gnerro, le chef ouvreur. La voie commence par un petit skate, il n’est pas très dur, mais c’est rigolo, ça met un peu la pression d’entrée de jeu. Ensuite, la voie est assez dure très vite. À la moindre déconcentration, c’est facile de se louper et de zipper, il faut donc vraiment bien grimper dès le début. Après, il y a un double jeté, qui permet de  rentrer dans la partie la plus déversante. Ensuite, on attaque une section où deux méthodes sont possibles : un 360° en no-foot, ou alors une méthode plus dure, plus statique, avec des pointes, contrepointes et des talons. Et enfin, la dernière partie est très rési, avec un dernier jeté pour atteindre le relais.

Chez les femmes, ça commence plutôt tranquille. Aucune grimpeuse ne devrait tomber avant le premier tiers du toit, à l’endroit où il y a un mouvement dynamique. Et après, la voie augmente en intensité au fil des mouvements, c’est de plus en plus rythmé, de plus en plus dur.

Yann Genoux, en train d’assurer Alberto Gnerro, le chef ouvreur, pendant le calage des voies.

Vous avez passé l’après-midi à recaler les voies de finale, pourquoi avoir fait autant de réglages à la dernière minute ? 

Il faut savoir que l’ouverture pour la Coupe du Monde de Briançon est un peu spéciale. Ils organisent une Coupe de France jeunes de difficulté la semaine avant, du coup on ouvre dès la première semaine de juillet. On trace les voies, on les essaye, on les cale, puis on note les prises. Ensuite l’équipe d’ouvreurs de la Coupe de France arrive, et fait pareil. Nous on revient et on remet les prises sur le mur, mais ce n’est pas évident de s’y retrouver au milieu de toutes les marques.

Ensuite, le format à Briançon est aussi un peu spécial : les demi-finales s’enchaînent tout de suite après les qualifications. Donc pendant notre semaine de pré-ouverture début juillet, on a passé plus de temps à caler les demi-finales, comme on savait qu’on n’aurait pas le temps de le faire le jour J. Par contre pour les finales c’est différent, on sait qu’on a du temps, on a toute la journée pour les remonter sur le mur, regrimper dedans et les caler.

Est-ce que le récent coup de gueule de Janja Garnbret a influencé votre ouverture ?

Oui ça a joué. On s’est dit « bon ok, elle veut des voies dures, on va lui donner ce qu’elle demande ». En anglais il y a une expression qui dit « be careful what you wish for ». Mais je suis aussi d’accord avec elle, c’est vrai que ce n’est pas l’idéal quand il y a quatre tops en finale comme à Chamonix.


Lire aussi

Coupe du Monde de Briançon : des demi-finales exigeantes !

 

Coupe du Monde de Briançon : des demi-finales exigeantes !

À l’image des qualifications, les demi-finales de la Coupe du Monde de Briançon étaient très exigeantes ! Le nombre de tops est resté le même : seuls deux grimpeurs parmi les 52 demi-finalistes ont réussi à clipper le relais ce soir.

Résumé de ces demi-finales.

Une première place japonaise chez les femmes

Pour le moment, la première place du classement résiste à Janja Garnbret. Deuxième des qualifications, elle termine de nouveau deuxième de la demi-finale, zippant de la main droite à seulement un mouvement du top.

La tête du classement est occupée par la Japonaise Natsuki Tanii, qui réalise une saison parfaite. La jeune nippone de 18 ans a réussi à se qualifier à toutes les finales de la saison, décrochant même la médaille d’argent lors des World Games la semaine dernière. Ce soir, elle a frôlé le top, réalisant la meilleure performance féminine des demi-finales.

Natsuki Tanii, prête à réaliser le jeté final.

Derrière, toutes les favoris passent en finale sans encombre : la Coréenne Chaehyun Seo tombe un mouvement sous Janja Garnbret, tandis que Laura Rogora, Natalia Grossman, Brooke Raboutou et Vita Lukan se tiennent à une prise d’écart. Enfin, c’est la Japonaise Ryu Nakagawa qui complète la liste des finalistes.

Deux tops chez les hommes

Si la dernière partie de la voie aura particulièrement malmené les demi-finalistes, deux grimpeurs ont réussi à atteindre le top. Le Slovène Luka Potocar, 4ème à Innsbruck et Chamonix, aura réalisé un run incroyable en étant le premier à libérer la voie. Grimpant la voie avec une facilité déconcertante, il passera là où tous les autres grimpeurs chutaient avant lui, jusqu’à attraper la dernière prise.

Dernier compétiteur à s’élancer, c’est ensuite Jesse Grupper qui a clippé le relais de la voie, couronnant en beauté cette demi-finale. Déjà premier des qualifications, l’Américain de 25 ans conserve sa première place et s’élancera en tant que favori demain soir.

Jesse Grupper mène depuis le début de la compétition.

Le Japonais Taisei Homma réalise également une belle prestation. Il sera le premier à atteindre les derniers mouvements de la voie, chutant juste avant le top. Il termine 3ème des demi-finales.

Derrière, c’est très serré : neuf grimpeurs tombent sur le même mouvement, consistant à remonter très haut une inversée, pour croiser sur un volume, à quatre mouvements du top. Tous ceux qui valoriseront cette inversée passeront en finale : Alex Megos, Yannick Flohé, Colin Duffy, Filip Schenk, Hamish McArthur et Yoshiyuki Ogata.

Une finale en France, sans français

Vous l’aurez compris, si aucun nom français n’est apparu ci-dessus, c’est que la finale se disputera sans grimpeur tricolore demain. Très proche de rentrer dans le top 8 à Chamonix, Hélène Janicot et Manon Hily font de nouveau partie des premières grimpeuses non qualifiées. Toutes deux livrent un beau combat et chuteront sur des mouvements d’épaule à la sortie du dévers. Elles terminent respectivement 11ème et 12ème des demi-finales. Camille Pouget chute quelques prises plus bas et prend la 18ème place.

Malgré un beau run, Manon Hily ne rentre pas dans le top 8 de la soirée.

Chez les hommes, il fallait monter très haut pour espérer décrocher sa place en finale. Pour sa première Coupe du Monde, Jules Marchaland impressionne et grimpe de manière très détendue dans la voie. Si bien qu’il atteint la sortie du dévers et chute à trois mouvements de la fameuse inversée. Il termine 15ème, juste devant le deuxième français engagé dans cette demi-finale, Sam Avezou. Finaliste à Chamonix, il ne réitère malheureusement pas son exploit et prend la 16ème place du classement.

Les résultats de la demi-finale féminine

Les résultats de la demi-finale masculine

La suite du programme

Samedi 23 juillet :

20h00 – 21h00 : Finale hommes
21h00 – 22h00 : Finale femmes


Lire aussi

Coupe du Monde de Briançon : les résultats des qualifications

 

Coupe du Monde de Briançon : les résultats des qualifications

Deux semaines après l’étape de Chamonix, 164 grimpeurs se retrouvaient de nouveau sous le soleil français, pour disputer la Coupe du Monde de Briançon, au coeur des Hautes-Alpes.

Si les conditions estivales ont été les mêmes qu’à Chamonix, le scénario de ces qualifications briançonnaises a en revanche été bien différent. Les deux tops de la journée contrastent avec les 57 tops qu’il y avait eus lors des qualifications de la première manche française.

Après plus de sept heures non-stop de qualification, retour sur cette journée chaude et intense au Parc des Sports de Briançon.

Janja voulait des voies dures ? Elle a été servie !

Suite aux récentes polémiques liées à l’ouverture et aux nombreux tops lors de la Coupe du Monde de Chamonix, les ouvreurs ont décidé de serrer la vis à Briançon ! Janja Garnbret, qui avait pesté contre les ouvreurs, avait demandé des voies plus dures, pour pouvoir se battre complètement et lutter contre la gravité. Eh bien elle a été servie ! Si bien qu’elle ne parvient pas à décrocher la première place des qualifications.

C’est au contraire la Coréenne Chaehyun Seo qui truste la pole position. La jeune grimpeuse de 18 ans, médaillée de bronze à Chamonix, chute au sommet de la première voie de qualification. Elle sera la seule à arriver jusqu’au jeté final, mais ne parviendra pas à tenir la dernière prise. Mais elle se venge ensuite dans le second tracé, en parvenant cette fois à clipper le relais.

Si Janja Garnbret ne décroche pas la première place, elle se classe tout de même seconde du classement. Comme toutes les autres grimpeuses, elle se fait avoir dans la première voie et devra s’avouer vaincue face à l’intensité du tracé. En revanche, comme sa rivale Coréenne, elle parvient à atteindre le top de la voie 2, offrant au public l’un des deux seuls tops de la journée.

Derrière, les favoris répondent présent. Même si elles n’atteignent pas le sommet des voies, Laura Rogora, Brooke Raboutou et Natalia Grossman, toutes finalistes à Chamonix, parviennent à rentrer dans le top 5 du classement.

Natalia Grossman, toujours le sourire aux lèvres, disputera ce soir une nouvelle demi-finale.

1 Américain, 2 Allemands et 2 Japonais dans le top 5 masculin

Aucun homme n’aura vaincu les voies de qualification aujourd’hui. Il faut dire que deux cadors manquaient à l’appel : Jakob Schubert et Adam Ondra, pourtant inscrits sur cette compétition. Mais tous deux ont récemment attrapé le Covid-19 et sont contraints de se reposer chez eux.

L’Américain Jesse Grupper en a donc profité pour prendre la première place du classement. À 25 ans, il est l’une des révélations de cette saison 2022. Il se classait 3ème à Innsbruck et 2ème à Villars, avant de prendre la 4ème place des World Games, qui avaient lieu il y a quelques jours. Aujourd’hui, il est celui qui compte le meilleur score des qualifications, en étant le grimpeur à monter le plus haut dans la première voie.

Derrière lui, on retrouve le Japonais Satone Yoshida, qui progresse également très bien dans les deux voies. Il devance Alex Megos, d’un mouvement seulement. En quatrième place, on retrouve un autre Japonais, Ao Yurikusa, qui devance un autre Allemand, Yannick Flohé.

Alex Megos répond présent en décrochant la troisième place des qualifications.

Cinq Français gagnent leur place en demi-finale !

À Chamonix, ils étaient trois à porter le maillot bleu en demi-finale. Ce soir à Briançon, ils seront quasiment le double ! Cinq Français ont particulièrement brillé aujourd’hui, en remportant leur ticket pour les demi-finales.

Et la meilleure performance tricolore est signée Manon Hily. La Réunionnaise, qui loupait de peu la finale à Chamonix, semble très en forme ce week-end. Elle restera longtemps en tête du classement provisoire, en atteignant les dernières prises de la voie 2. Un peu plus en difficulté dans la première voie, elle décroche tout de même la 6ème place des qualifications.

Manon Hily et Nolwenn Arc analysent une dernière fois la voie avant de s’élancer.

L’année dernière, elle faisait partie de l’équipe d’ouvreurs sur cette même Coupe du Monde. Cette année, c’est en tant que compétitrice qu’Hélène Janicot vit ce Mondial de Briançon. La Française se qualifie pour sa troisième demi-finale consécutive. 11ème à Villars, puis 10ème à Chamonix, elle espère bien accrocher son premier top 8 de l’année, pour disputer une finale. Elle aura sa chance ce soir, après avoir décroché la 11ème place des qualifications.

Après avoir remporté la médaille d’argent sur la Coupe d’Europe en Slovaquie il y a seulement cinq jours, Camille Pouget revêtait de nouveau son maillot de compétiteur ce matin. La jeune grimpeuse de 19 ans a livré de gros combats dans ses deux voies de qualification, de quoi se classer 14ème des qualifications.

Chez les hommes, deux de nos tricolores arrivent à passer ce premier tour. En tête de liste, on retrouve Sam Avezou. Lui qui avait brillé à Chamonix en atteignant la finale, la première de sa carrière, semble plus motivé que jamais. Il signe la cinquième meilleure performance dans la voie 2 et chute un peu plus bas dans la première voie, se classant 13ème des qualifications.

Finaliste à Chamonix, Sam Avezou tentera ce soir de se qualifier pour une nouvelle finale face au public français.

C’est une entrée sur le circuit international réussie pour Jules Marchaland ! Lui qui dispute ce week-end la première Coupe du Monde de sa carrière, a réussi à rentrer en demi-finale. Comme Camille Pouget, il s’offrait la médaille d’argent sur la Coupe d’Europe de Žilina il y a quelques jours à peine. Un podium qui semble l’avoir galvanisé, puisqu’il se classe aujourd’hui 19ème des qualifications.

Les 26 femmes qualifiées en demi-finales

+ Les résultats complets

Les 26 hommes qualifiés en demi-finales

+ Les résultats complets

La suite du programme

Vendredi 22 juillet :

20h00 – 22h30 : Demi-finales hommes et femmes

Samedi 23 juillet :

20h00 – 21h00 : Finale hommes
21h00 – 22h00 : Finale femmes


Lire aussi

Coupe du Monde de Briançon : tout ce qu’il faut savoir sur cette deuxième manche française

 

Résultats: Coupe de France de difficulté jeunes et vétérans à Briançon

Avant d’accueillir l’étape de coupe du monde, le mur du mondial de Briançon était monopolisé pour la dernière étape de coupe de France de difficulté de la saison, avec au programme les jeunes et les vétérans.

Chez les U16, coté fille, Sophia Douglas de Chambery Escalade domine largement la compétition en étant la seule à toper la voie de demie et de finale. Chez les garçons, 3 tops en finale: Les valentinois Pierre Marzullo et Samuel Richard, accompagnés du Réunionnais Akyan Etchar. Avec une meilleure prestation en demie, c’est Pierre Marzullo qui monte sur la plus haute marche du podium.

Pour la catégorie des U18, chez les filles, Lana Bonnal survole la compétition avec un Top dans toutes les voies. Elle remporte donc logiquement la compétition. Chez les garçons, malgré 3 grimpeurs au Top en finale, Maho Normand prend l’avantage en étant le seul à sortir sa voie de demie finale.

Du côté des U20 féminines, Emily Buffard et Loubna Fougeres atteignant toutes les deux le score de 48+, c’est le top d’Emily en demie qui lui permet de remporter l’or. Chez les garçons, Yannis Gautier étant le seul à toper les 4 voies de la compétition, il monte sur la plus haute marche du podium malgré une égalité en finale.

Pour les vétérans, chez les femmes c’est Catherine Russac qui s’impose, et chez les hommes Arnaud Ceintre.

Coupe du Monde de Briançon : tout ce qu’il faut savoir sur cette deuxième manche française

La ville de Briançon s’apprête à accueillir ce week-end la quatrième Coupe du Monde de difficulté de la saison. C’est la douzième année consécutive qu’une Coupe du Monde est organisée à Briançon, la seule ville ayant organisé une compétition internationale pendant la saison 2020, marquée par la pandémie de Covid-19.

Un total de 185 grimpeurs (102 hommes et 83 femmes), représentant 34 pays et territoires différents, s’affrontera sur le mur du Parc des Sports dès demain. Après avoir remporté la victoire à Chamonix Janja Garnbret et Adam Ondra tenteront de décrocher une nouvelle médaille à Briançon. Après son coup de gueule poussé plus tôt cette semaine contre les ouvreurs, Janja espère faire face à des voies difficiles ce week-end. Pour l’instant, elle a remporté toutes les Coupes du Monde auxquelles elle a participé, et compte bien réaliser le Grand Chelem cette saison. Adam Ondra, qui avait fait une pause des compétitions, faisait un retour victorieux à Chamonix il y a deux semaines. Il repartait avec une médaille d’or autour du cou, mais aussi… avec le Covid ! On espère que le Tchèque se sera remis sur pied et pourra se battre dans les voies, pour tenter de remporter une nouvelle victoire.

© IFSC

Le Japonais Taisei Homma est monté sur la deuxième marche du podium à Chamonix, après avoir remporté sa première médaille d’or en Coupe du monde à Villars, en Suisse, une semaine auparavant. Le grimpeur japonais pourrait-il ajouter une nouvelle médaille à sa collection ce week-end ? Les grimpeurs de l’équipe américaine sont également de sérieux prétendants au podium masculin, avec l’olympien Colin Duffy (qui est entré dans l’Histoire à Innsbruck plus tôt cette saison, en devenant le premier homme à gagner une Coupe du Monde de bloc et de difficulté le même week-end), ainsi que Jesse Grupper ou encore Sean Bailey qui ont tous deux gagné au moins une médaille cette saison.

Du côté des femmes, Laura Rogora est montée sur la deuxième marche du podium à Chamonix. Après avoir remporté sa première médaille d’or à Briançon en 2020, la jeune italienne pourrait-elle renouer avec la victoire samedi ? La Coréenne Chaehyun Seo, et les Américaines Natalia Grossman et Brooke Raboutou sont également à surveiller de près, chacune ayant remporté deux médailles depuis le début de l’année.

© IFSC

L’équipe de France de difficulté

Femmes Hommes
Lucie Vaillant  Bultel Romaric Geffroy
Hélène Janicot Jules Marchaland
Nolwenn Arc Diego Fourbet
Manon Hily Sam Avezou
Salomé Romain Hugo Parmentier
Camille Pouget Lucas Dufros
Louna Deshayes Jérémy Bonder
Valentine Mangin Arsène Duval
Ina Plassoux Djiga Alistair Duval
Adrien Lemaire

Le programme

Vendredi 22 juillet :

09h00 – 18h00 : Qualification hommes et femmes
20h00 – 22h30 : Demi-finales hommes et femmes

Samedi 23 juillet :

20h00 – 21h00 : Finale hommes
21h00 – 22h00 : Finale femmes

Live

Cette année, les phases finales ne sont plus à suivre gratuitement sur YouTube en Europe, l’IFSC ayant signé un contrat avec la chaîne payante Eurosport.

Le calendrier complet de la saison 2022

  • 1re étape (du 8 au 10 avril) : Meiringen (Suisse) – bloc
  • 2e étape (du 6 au 8 mai) : Séoul (Corée du Sud) – bloc et vitesse
  • 3e étape (du 20 au 22 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc et vitesse
  • 4e étape (du 27 au 29 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc et vitesse
  • 5e étape (du 10 au 12 juin) : Brixen (Italie) – bloc
  • 6e étape (du 22 au 26 juin) : Innsbruck (Autriche) – bloc et difficulté
  • 7e étape (du 30 juin au 2 juillet) : Villars (Suisse) – difficulté et vitesse
  • 8e étape (du 8 au 10 juillet) : Chamonix (France) – difficulté et vitesse
  • 9e étape (du 22 au 23 juillet) : Briançon (France) – difficulté
  • 10e étape (du 2 au 3 septembre) : Koper (Slovénie) – difficulté
  • 11e étape (du 24 au 2 septembre) : Jakarta (Indonésie) – difficulté et vitesse
  • 12e étape (du 30 septembre au 2 octobre) : Wujiang (Chine) – difficulté et vitesse
  • 13e étape (du 6 au 9 octobre) : Chongqing (Chine)
  • 14e étape (le 31 octobre) : Japon (lieu à définir)

 

Coup de gueule : Janja Garnbret, en colère contre… les ouvreurs !

Pour la deuxième fois cette saison, Janja Garnbret s’est exprimée sur l’ouverture des Coupes du Monde, qu’elle juge trop facile.

« C’est un manque de respect envers l’investissement de chacun », a vivement déclaré Janja Garnbret. Quelques jours après sa victoire à Chamonix, la Slovène de 23 ans a réagi suite à l’ouverture de la Coupe du Monde de Chamonix.

Des voies trop faciles ?

Quatre grimpeuses ont enchaîné la voie de finale à Chamonix, soit la moitié des finalistes. Cela signifie qu’enchaîner la voie n’était pas suffisant pour monter sur le podium. En demi-finale, quatre grimpeuses ont également atteint le sommet du tracé. Il faut dire que les tops ont été particulièrement nombreux sur cette compétition. Hommes et femmes confondus, on en dénombre près de 70 sur l’ensemble de la compétition. Un record. Certains se sont même amusés à remarquer qu’il y avait eu plus de tops en difficulté qu’en vitesse.

Janja Garnbret, qui a remporté cette étape chamoniarde, n’est pas tombée une seule fois durant tout le week-end. Elle a enchaîné toutes les voies de la compétition, des qualifications jusqu’aux finales, et n’a pas eu la sensation d’être mise au défi dans les voies.

Même si quelques jours se sont écoulés depuis la Coupe du Monde de Chamonix, le sentiment de déception concernant l’ouverture est toujours plus vif que la joie de ma victoire.

Après des mois passés à s’entraîner et à travailler sur chaque détail, chaque compétiteur veut montrer ce dont il est capable. Ce qui s’est passé à Chamonix n’est pas ce pour quoi je me suis entraînée, et, honnêtement, c’est un manque de respect envers l’investissement de chacun pour faire avancer ce sport.

Permettez-nous de montrer notre réel niveau, de lutter contre l’acide lactique et d’être pleinement satisfaits de nos victoires ! ✌🏼 »

Janja Garnbret

De nombreux grimpeurs réagissent

Suite à cette déclaration, de nombreux grimpeurs ont réagi. À commencer par Sean McColl, vice-président de la Commission des Athlètes, qui a pour but d’assurer le lien entre les compétiteurs et la fédération internationale.

C’est une honte que les membres de l’IFSC pensent encore que plusieurs tops sont meilleurs pour le spectacle, au lieu de mettre les femmes sur des voies qui les mettent réellement au défi 😕 Je suis content que tu aies exprimé ça 👏 »

Sean McColl

Notre Championne de France de bloc Fanny Gibert a elle aussi commenté le post de Janja Garnbret, en répondant :

Tout est dit ✊🏽👊🏽 Tu es la reine 😘 »

Fanny Gibert

Également interrogée sur les réseaux sociaux, l’Américaine Natalia Grossman a donné son avis sur la compétition :

Ça aurait été bien d’avoir des voies plus difficiles pour les hommes et les femmes. Il y a eu plus de 60 tops tout au long du week-end, ce qui est beaucoup trop… Nous voulons grimper plus dur !!! »

Natalia Grossman

L’équipe italienne a même identifié Alberto Gnerro, chef ouvreur de la Coupe du Monde de Briançon, qui aura lieu le week-end prochain, en lui demandant de serrer la vis afin que le scénario de Chamonix ne se reproduise pas.

Les ouvreurs avaient pourtant durci les voies

Quelques minutes avant le lancement des finales de la Coupe du Monde de Chamonix, Vincent De Girolamo, ouvreur sur cette compétition, avait accepté de nous parler des voies de finale. Il nous avouait que suite aux nombreux tops en qualification et en demi-finales, l’équipe d’ouvreurs avait dû calibrer les voies afin de les rendre plus dures que prévu.

L’idée générale c’est d’établir un classement, et que le show soit là. Alors on a fait en sorte que les voies de finale soient plus dures que les demi-finales. Et une chose est sûre : elles vont l’être ! On espère qu’il y ait une grimpeuse et un grimpeur au sommet, ça serait super pour tout le monde. »

Vincent De Girolamo

Mais malgré leurs ajustements, la voie féminine est restée trop facile pour nos huit finalistes. Toutes ont dépassé le dévers principal et atteint la dernière partie, et quatre ont clippé le relais de la voie : Jessica Pilz, Chaehyun Seo, Laura Rogora et Janja Garnbret. Comme le déclare Christopher, speaker de cette Coupe du Monde, ce n’était pas l’idéal en terme de spectacle et d’ambiance.

On ne le répétera jamais assez : l’ouverture n’est pas une science exacte ! Il devient de plus en plus dur pour les ouvreurs de calibrer les voies. Tout se joue dans les détails : la moindre prise inclinée de quelques degrés différemment peut changer complètement le scénario d’une finale. On se souvient d’une édition de cette Coupe du Monde de Chamonix où aucun athlète n’avait dépassé la moitié du mur lors des finales, ce qui avait été encore pire en terme de scénario.

Un autre problème se pose également chez les femmes : comment réussir à mettre au défi Janja Garnbret, sans que la voie devienne complètement impossible pour les autres ? Il faut dire que la Slovène semble tellement au-dessus du lot, qu’il est difficile de créer une voie dans laquelle chaque compétitrice puisse s’exprimer, sans pour autant que la voie soit trop facile pour Janja, ou trop dure pour toutes les autres finalistes.

Autre problématique à laquelle les ouvreurs ont fait face : l’un des membres de l’équipe a attrapé le Covid pendant la semaine d’ouverture, comme nous le confiait Vincent De Girolamo dans son interview. De quatre ouvreurs, ils se sont retrouvé à trois, dont une stagiaire, qui ouvrait pour la première fois sur une Coupe du Monde. Ce problème d’effectif a très certainement eu des conséquences sur l’ouverture.

Il faut donc accepter que parfois, tout fonctionne parfaitement, pour le plus grand plaisir du public et des grimpeurs, et que parfois non.

Janja Garnbret veut se battre dans les voies !

En début de saison, Janja s’était déjà exprimée sur le sujet, en demandant aux ouvreurs d’ouvrir des voies dures, et challengentes, afin que chaque compétitrice puisse s’exprimer pleinement. Le mois dernier, elle avait salué le travail des ouvreurs lors de la Coupe du Monde d’Innsbruck. Elle avait remporté la victoire, mais n’avait pas réussi à topper la voie de finale, chutant à une dizaine de mouvements du sommet. C’était l’une des rares fois où l’on pouvait admirer Janja lutter contre la fatigue, les bras gorgés d’acide lactique.

C’était carrément la meilleure voie finale que je n’ai jamais grimpée. Un grand merci à l’équipe d’ouvreurs pour avoir tracé une voie si incroyable et enfin DURE 🤩 J’espère que les voies continueront à être difficiles comme ça toute la saison !!! »

Janja Garnbret

Les français couverts d’argent lors de la coupe d’Europe

Les français ont répondu présent ce weekend lors de la coupe d’Europe qui s’est déroulée en Žilina en Slovaquie.

Parmi les quatre grimpeurs tricolores chez les hommes, Jules Marchaland accède aux finales où il termine deuxième derrière le grimpeur britannique Toby Roberts, le seul à avoir topé la voie. La médaille de bronze revient à l’israelien Yuval Shelma, tandis que Pierre Le Cerf, Arsène et Alistaire Duval terminent respectivement 11, 12 et 21ème.

J’ai fait de bonnes qualifs et de bonnes demis sans faire d’erreur, ce qui m’a permis d’accéder à cette finale. À la lecture, la voie a l’air vraiment trop cool a grimper. Des belles prises, des mouvs stylés, et beaucoup beaucoup de mouvs ! Je savais que pour tirer mon épingle du jeu il ne fallait pas perdre de temps, tracer dans la voie et ne pas faire d’erreur. Je suis vraiment content, j’ai fait un run parfait, de bonnes prises de décision et un très bon rythme ce qui m’a permis de décrocher cette 2eme place !

Jules Marchaland

Chez les femmes, Clotilde Pfister (15ème) et Kintana Iltis (14ème) ne sont pas parvenues à passer les demi-finales, contrairement à leurs camarades tricolores Ina Plassoux Djiga et Camille Pouget. En finale, Ina prend la sixième place, tandis que Camille décroche la médaille d’argent grâce à son top en demi, laissant la médaille de bronze à l’italienne Ilaria Scolaris, tombée au même mouvement. La médaille d’or revient à l’autrichienne Mattea Pötzi.

Résultats finale hommes

Résultats finale femmes

World Games: Mejdi Schalck décroche le bronze en difficulté

Depuis 1981, les jeux mondiaux ont lieu l’année suivante des JO d’été, et les disciplines les plus répandues y sont présentes, dont l’escalade depuis 2005.

Cette année, quelques uns des meilleurs athlètes de la planète (12 par catégorie) avaient rendez-vous à Birmingham, en Alabama, aux États-Unis, pour en découdre sur les épreuves de vitesse, de bloc et de difficulté. Le calendrier n’étant pas des plus pratiques pour l’escalade (week-end entre la coupe du monde de Chamonix et de Briançon en France), il manquait tout de même quelques grosses tête d’affiche (Janja Garnbret pour ne citer qu’elle…). Peu importe, certain(e)s avaient fait le déplacement, dont plusieurs tricolores, et le jeune Mejdi Schalck se paye même le luxe de monter sur le podium de la difficulté…

En bloc, Miho Nonaka et Nicolas Collin en or

On commence avec le bloc féminin où la japonaise Miho Nonaka figurait clairement parmi les favorites sur le papier. Et bien elle aura tenu son rang en étant la seule à cocher 3 blocs en finale, s’adjugeant ainsi la médaille d’or de ces jeux mondiaux. Pourtant en qualification, elle se contentait de la 3ème position, laissant devant sa compatriote Nao Nakamura et l’Américaine Kylie Cullen. Pour compléter le podium de la finale, on retrouvera en argent la Slovène Katja Debevec et en bronze la japonaise Nao Nakamura. Les 2 françaises engagées, Zélia Avezou et Oriane Bertone ne se hisseront pas en finale et terminent respectivement 7ème et 10ème sur les 12 grimpeuses au départ.

Chez les hommes, c’est un japonais une fois de plus qui partait favoris, Kokoro Fuji. Si en qualifications, il remportait le round haut la main, en finale il se fait voler la vedette par le Belge Nicolas Collin. Avec tous les 2 quatre blocs au compteur, c’est le nombre d’essai qui sera déterminant au profit du Belge qui s’accorde ainsi une belle médaille d’or, laissant le japonais se contenter de l’argent. Sur la 3ème marche du podium on retrouve encore un japonais avec Yoshiyuki Ogata. Si vous faites les comptes, sur les 6 médailles possibles en bloc, 4 reviennent aux japonais!

Côté français, on avait espoir d’une finale voire d’un podium avec nos deux jeunes superstars engagés, Paul Jenft et Mejdi Schalck, mais avec un seul bloc au compteur en qualification, il prennent respectivement la 8ème et la 9ème place du classement.

Un podium français en difficulté !

On l’attendait en bloc, c’est en difficulté qu’il se sera illustré! En effet, le jeune Mejdi Schalck décroche la seule médaille française de ces world games en escalade en montant sur la 3ème marche du podium au terme de la finale.

© France Olympique

Sur la plus haute marche du podium, c’est Sasha Lehmann qui prend l’or en étant le seul à toper la voie de finale. En argent, à nouveau un japonais Masahiro Higuchi après une très belle prestation en finale. Notons que la plupart des concurrents chuteront sur un gros crux en milieu de voie, sauf les 3 premiers qui s’en sortiront donc un peu mieux. L’autre français engagé, Paul Jenft, se contentera de la 7ème place après avoir chuté sur ce fameux crux. 

Chez les femmes, notre française Salomé Romain n’était pas loin de faire la différence. 3ème ex-aequo à l’issue des qualifs, elle ne parviendra malheureusement pas à s’exprimer suffisamment en finale et prendra la 5ème position. En haut du classement n retrouve l’Autrichienne Jessica Pilz qui prend l’or au terme d’une très belle prestation en finale. La japonaise Natsuki Tanii, 1ère des qualifications avec un top, ne réussira pas à rivaliser avec l’Autrichienne et montera sur la 2ème marche du podium. Enfin, la slovène Lana Skusek complétera le podium.

Si vous faites les comptes, nous en sommes tout de même à 6 podiums pour les japonais après les épreuves de difficulté et de bloc, rien que ça!

En vitesse, l’Indonésie et les Etats Unis mènent la danse…

Chez les femmes, c’est l’Américaine Emma Hunt qui fait le show en s’imposant en finale face à la Polonaise Natalia Patrycja avec un chrono à 7,24. Seule Française en lice, Capucine Viglione, se fera sortir en demie par cette même polonaise avant d’affronter l’allemande Franziska Ritter en petite finale. Avec un chrono à 7,38 contre 7,32 pour l’Allemande, Capucine se contentera de la 4ème place.

Chez les hommes, l’or revient à l’Indonésien Veddriq Leonardo qui signera d’ailleurs le meilleur chrono de la compétition (5,25 en demie finale). Sur la deuxième marche du podium, on retrouve son compatriote Kiromal Katibin (qui détient le record du mode actuel à 5s), suivi enfin par l’Ukrainien Yaroslav Tkach. Guillaume Moro, qui prenait le départ de cette épreuve, s’arrêtera en quart de finale en se faisant sortir par l’Indonésien médaillé d’argent, Kiromal Katibin.

Un an après sa terrible blessure aux JO, Bassa Mawem renoue avec la compétition

Encore un weekend chargé en compétitions… Alors que certains sont actuellement aux Etats Unis pour les World Games (article à venir), d’autres se sont retrouvés sur une étape de coupe d’Europe de difficulté et de vitesse à Žilina en Slovaquie. L’épreuve de vitesse étant terminée, nous avons eu le plaisir de voir le retour de Bassa Mawem à la compétition, avec une belle médaille d’argent à la clé.

Il revient pour nous sur cette compétition, et sur ses objectifs futurs…

Il y a un an je me blessais, il y a 7 mois je pouvais regrimper sur une échelle, il y a 6 mois je pouvais grimper lentement dans la voie de vitesse et il n’y a que 5 mois et demi que je peux grimper au plus vite. Je suis hyper content du rythme de ma reprise et je compte bien continuer d’évoluer vers le plus haut niveau. J’ai toujours dit que je souhaitais arrêter ma carrière au plus haut de mon niveau et c’est bien ce que je compte faire en tentant de prendre ma place aux prochains JO. La route est encore longue pour rattraper le plus haut niveau mondial mais j’y crois, j’y crois car j’ai tellement d’envie et d’énergie à donner à ce projet de vie que rien ne pourra m’arrêter.

Cette année, le plan est de faire uniquement les compétitions importantes pour moi. Championnat de France, Championnat d’Europe Puis la dernière étape de coupe du monde au pays de la vitesse « l’Indonésie » fin septembre.  Mon objectif 2022 est en terme de temps et non pas de classement. Je souhaite pour le championnat d’Europe refaire un run à 5’’45 mon actuel record puis pour l’Indonésie descendre sous les 5’’40. Je veux montrer que je suis solide et rendre fier toutes les personnes que comptent sur moi et me soutiennent.

Pour me préparer au championnat d’Europe je voulais faire une compétition de préparation d’où ma participation à la coupe d’Europe d’Innsbruck. Mais à Innsbruck la compétition ne m’a servi à rien car j’ai fait un faux départ sur mon premier run de Qualif. C’est la raison pour laquelle j’ai pris la décision de faire la coupe d’Europe de Slovaquie avant de rentrer en Nouvelle Calédonie.

Pour entrer dans les détails, la compétition à commencé par mes 2 runs de practice qui se sont mal passés. J’imagine que ça ne s’est pas vu mais le mur était hyper glissant, ce qui m’a empêché de me lâcher sur mes runs. En plein milieu de la voie j’utilise mon pied gauche en adhérence pour me propulser vers le haut et sur ce mur je ne pouvais pas l’utiliser. Très frustrant car mon souhait était de réussir à faire 5’’55. Le côté positif est que j’ai réussi à m’adapter après mes 2 runs de practice pour faire par la suite une belle compétition. Des runs réguliers qui m’ont permis d’aller jusqu’en finale et affronter mon ami espagnol Erik Noya.

J’en profite pour remercier toute ma famille dont ma future femme, Clément l’entraineur de l’équipe de France qui a fait le déplacement juste pour moi et puis tous les membres de l’équipe de France de Difficulté portée par Ben qui sont venus m’encourager tout au long de la compétition. Je transmets toute mon énergie à la diff qui porte nos couleurs en ce moment même sur cette étape de coupe d’Europe Soyez fort la team!

Les résultats des finales femmes

Les résultats des finales hommes

Replay : revivez les finales de la Coupe du Monde de Chamonix

Vous n’étiez pas à Chamonix le week-end dernier et vous rêvez de voir à quoi ressemblait les voies de finales et de demi-finales ? Alors vous êtes au bon endroit !

Voici ci-dessous les replays des phases finales la Coupe du Monde de difficulté et de vitesse de Chamonix :

(Cliquez sur les images pour accéder aux replays)

Difficulté

Finales 

Demi-finales

Vitesse

Finales

4 français en or sur la coupe du monde Handi de Villars

Au total, ce sont 7 médailles que les grimpeurs tricolores ont ramené de Suisse lors de l’étape de coupe du monde Handi de Villars: 4 en or et 3 en bronze. Retour sur ces performances toujours aussi exceptionnelles!

On commence par les médaillés d’or.

Sans surprise, dans la catégorie AU2, Solenne Piret s’impose très largement en étant la seule à toper la voie. Lucie Jarrige, dans la catégorie AL2, topera également pour s’adjuger logiquement l’or également. Roxane Heili, en catégorie B3, aura vécu une finale très serrée. D’abord notée ex-aequo avec ses adversaires, elle prend finalement la première place suite à une réclamation en s’adjugeant un petit « + » supplémentaire. Enfin, Julien Gasc (AL2) aura survolé la compétition en mettant près de 10 mouvements à ses concurrents.

Notons également les excellentes prestations de Bastien Thomas (RP3), Erwan Lievin (AU2) et Mélissa Cesarone (B3), qui prennent tous les 3 la médaille de bronze dans leur catégorie respective.

Le replay des finales

❌