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Une FA en 8B+ pour Killian Chabrier à Bleau

Ça n’arrive plus si souvent à Bleau et encore moins au secteur du cul du chien, mais le bloqueur en forme du moment, Killian Chabrier, vient de libérer un nouveau bloc encore jamais réalisé « Jack under the box » qu’il propose à 8B+.

voici son commentaire pour Planetgrimpe:

Le départ debout « Jack in the Box » à été ouvert il y a longtemps mais a peu été répété, ce bloc a un peu disparu de la circulation. On ne savait pas trop où il démarrait et passait dans ce fameux « Entre Toit »  au Cul de Chien. Début Mars Tim Reuser à enchainé et a publié une vidéo de ce bloc. Ca m’a beaucoup motivé d’aller essayer ce départ qui est dans mon pur style, un 8A+ sur 1 mouv avec un départ sur deux inverses où il faut envoyer loin dans une règle. Camille Coudert à repéré la ligne et m’a dit qu’un départ bas était faisable, qu’il avait fait tous les mouvs pour rejoindre le debout, et que ça serait surement une ligne bien dure.
Lors de ma première séance j’ai fait  le debout en quelques runs puis j’ai essayé le bas ou je ne bougeais pas beaucoup. Lors de ma 2ème séance j’ai réussi a caler tout le bas et suis tombé deux fois dans le crux du 8A+ complètement cuit physiquement.

Sur ma 3ème séance j’ai enchainé en fin d’échauffement le crux du bas et du debout à la suite, puis au premier runs j’enchaine cette pure ligne.
Pour la cotation je pense que le bas rajoute un gros 8A bien physique au 8A+ du debout, donc je propose 8B+ pour cette ligne. Surement la ligne la plus physique que j’ai essayé à Bleau. Avis au répétiteurs de venir essayer cette ligne pour donner leur avis !

Pourquoi nous n’achèterons pas le nouveau topo du Saussois

Une fois n’est pas coutume, c’est un sujet pour le moins épineux que nous allons aborder, celui des topos privés, qui concurrencent les topos fédéraux, le tout souvent sans aucun retour financier pour l’équipement ou l’entretien des falaises présentées dans le dit topo.

C’est actuellement ce qui fait polémique pour le nouveau topo du Saussois, un topo privé sorti il y a quelques semaines, alors même que le comité départemental de l’Yonne travaille également sur une nouvelle version de ce même topo, avec une sortie prévue pour l’été 2021.

Petit historique pour le Saussois…

En 1982, Thierry Fagard (qui a équipé une bonne partie des voies au Saussois) réalise un nouveau topo pour remplacer celui datant de 1971, afin d’y ajouter toutes les nouvelles voies équipées, mais également de passer le topo aux cotations « Escalade libre ».

En 1994 avec le COSIROC (association qui s’occupe de la défense des sites escalade), une nouvelle édition du topo du Saussois voit le jour.

En 2008 le comité FFME Yonne, en charge de l’entretien et du rééquipement du Saussois et des Rochers du Parc, édite un nouveau topo: toutes les recettes sont entièrement reversées à l’entretien des falaises.

En 2021 le comité prépare une nouvelle version du topo, sortie prévue été 2021, avec les nouvelles voies le bon nom des itinéraires, un travail en lien avec Thierry Fagard et les différents BE de l’Yonne qui oeuvrent depuis des années au Saussois.

Qu’en est-il du nouveau topo privé?

Ce nouveau topo privé, certes joliment réalisé, ne manque pourtant pas d’erreurs…: des oublis de voies, des erreurs de cotation, et la mise en lumière d’un autre secteur qui n’est pas entretenu et donc dangereux (le site de Voutenay).

Au delà de ces erreurs, qui peuvent également apparaître dans les topos « officiels », le problème majeur reste que les recettes de ce topo privé n’iront pas (ou peu) dans les poches du comité, quid donc des moyens pour l’entretien des sites… Alors oui, il n’est pas interdit en tant qu’acteur privé de se lancer dans l’édition de topo, mais est-ce bien moral? Chacun placera le curseur de l’éthique là où il l’entend. Pour notre part nous n’achèterons pas ce topo du Saussois privé car nous croyons fermement qu’il faut soutenir les acteurs locaux qui oeuvrent dans le développement des falaises. Alors oui, nous patienterons, et en attendant, pour les plus pressés, le topo de 2008 reste une très bonne base et est disponible au café Mailly le Château, boutique FFME ou vous pouvez également le demander au Comité Territorial FFME Yonne.

Notons également que l’histoire risque fort de se répéter en Bourgogne, avec la falaise de Saffres qui vient d’être totalement rééquipée et qui risque de s’offrir pour l’occasion… 2 topos (Un fédéral et un privé) !

Les questions à se poser…

Malgré tout, l’une des questions à se poser, c’est le pourquoi de l’émergence de ces topos privés aux 4 coins de la France… Ne nous leurrons pas, si ce genre de topo voit le jour régulièrement, c’est irrémédiablement qu’il y a une demande, demande qui n’est pas satisfaite par l’offre actuelle. En effet, il est parfois difficile, voir impossible de se procurer un topo sur certaines falaises, ou alors, quand c’est possible, les topos sont parfois complètement obsolètes.

Cette situation presque grotesque qui intervient au Saussois (et qui n’est malheureusement pas un cas isolé) met en lumière un échec généralisé de notre activité. Comment a-t-on pu en arriver là?

Les réponses sont multiples et propres à chaque territoire mais nous ne pouvons faire abstraction de la responsabilité collective qui nous incombe. Dans ce « nous » nous n’oublierons pas d’intégrer les fédérations qui aujourd’hui nous poussent à faire un bilan forcément très mitigé sur la gestion de nos falaises. 

Comment est-ce possible que certaines fédérations locales aient si peu de moyen? Le comité de la Côte d’Or se bat depuis des années contre le fameux « topo des anglais ». Un topo à but lucratif donc, et financé aussi par de la pub de nos marques préférées (Mammut, Beal, Petzl, Urban Rock, La Sportiva, Deep Eyes, Boreal, Mountain Hardwear, Five Ten, …). Une liste de mécènes à faire pâlir tous les comités départementaux… Le procès de ce topo a été fait des centaines de fois sur les forums et aux pieds des voies. Mais quelle alternative existe-t-il vraiment? Le constat est que l’on doit s’offusquer de la présence de ce topo « privé » mais n’oublions surtout pas de s’offusquer des conditions qui nous ont conduit à cette situation: la fédération locale n’a visiblement pas (plus?) les moyens financiers et humains pour proposer une alternative… Et face à ce constat, il ne nous reste que deux solutions: trouver des bonnes âmes ou le privé…

Et puis, ne minimisons surtout pas notre échec dans notre pédagogie, dans nos transmissions des savoirs, des savoir-être… Nous pouvons nous plaindre du syndrome du « grimpeur-consommateur » mais qu’avons nous fait pour changer cela? Comment est-ce possible que des grimpeurs ne soient pas au courant des rouages et de tout ce qui se cache et se joue derrière une falaise « équipée »? Mais tout simplement parce que personne ne leur a jamais dit… Bien sur qu’il existera toujours des gens pour profiter des failles du système mais je peux vous assurer que beaucoup de mauvais comportements sont le fruit de la méconnaissance. 

Aujourd’hui, les topos sont la cible de nombreuses dérives et malheureusement, c’est le marché et lui seul qui décidera du sort de ceux-ci. Que chacun fasse le procès de ce qu’il jugera bon ou non pour notre activité mais n’oubliez pas que nous avons le devoir d’informer plus que de critiquer. La prochaine fois que vous rencontrerez un topo « non légitime » ou une pile de feuilles imprimées d’un topo téléchargé, prenez le temps d’informer son propriétaire pour qu’il retrouve (ou trouve) l’envie de faire une bonne action.

Oriane Bertone et Nicolas Collin remportent les BlokGames!

Le Week-End dernier, Block’Out Metz accueillait une compétition d’un nouveau genre, le 1er événement digital de grimpe en live. Co-organisé avec BlokCorp, cet événement a rassemblé 14 athlètes francophones, dont un belge et un canadien. Le samedi, les grimpeurs ont testé les 8 blocs proposés (4 pour les filles et 4 pour les mecs) avant de s’affronter dimanche après-midi durant un live sur Instagram commenté par notre speaker préféré : Christopher.

Nicolas Collin, vainqueur des BlokGames, et Flavy Cohaut qui termine deuxième chez les femmes se confient sur l’événement :

« Du coup au niveau de mon ressenti général sur la compétition, je me suis super bien amusé ! Le format était très propice au partage et la convivialité avec les autres grimpeurs. Il y avait une top ambiance et c’est vraiment cool de pouvoir vivre des moments comme ça ! Au niveau de l’organisation, c’était top ! Tout était bien réglé pour les athlètes, on avait juste à grimper et le reste était pris en charge. Les blocs étaient ouverts avec des nouvelles prises, c’était intéressant de grimper sur ces prises et volumes et c’est un avantage d’avoir pu les apprivoiser en avant-première ! »

« Alors déjà le format était super cool et intéressant, ça change de d’habitude ! Les blocs étaient classes avec des nouvelles prises!! Sinon pour l’organisation, on était aux petits soins et l’ambiance était démente !! »

Les résultats femmes et hommes

1 – Oriane Bertone
2 – Flavy Cohaut
3 – Naile Meignan
4 – Mailys Piazzalunga
5 – Clothilde Morin
6 – Kintana Iltis
7 – Solene Moreau

1 – Nicolas Collin
2 – Victor Baudrand
3 – Antoine Girard
4 – Killian Chabrier
5 – Émilien Casado
6 – Alistair Duval
7 – Arsène Duval

Les replays de l’événement

Tous les replays sont disponibles en rediffusion sur le compte Instagram BlokCorp.

Remerciements

Enfin, merci à tous les partenaires sans qui cet événement n’aurait pas pu avoir lieu :

Et rendez-vous prochainement pour, pourquoi pas, une nouvelle édition…

Championnat d’Europe jeunes à Perm (Russie): Premières médailles françaises

Après une longue pause forcée, les meilleurs jeunes Européens peuvent à nouveau s’affronter pour le titre de champion d’Europe dans les 3 discipline à Perm en Russie.

On commence par la difficulté dont les finales cadets et juniors avaient lieu aujourd’hui. Et on peut dire que les tricolores auront brillé puisqu’on retrouve un français sur le podium dans chaque catégorie…

En cadette, Saula Lerondel nous gratifie d’une très belle finale et se classe sur la 3e marche du podium, toute proche d’ailleurs de venir convoiter la médaille d’or, qu’elle laissera finalement filer à la Tchèque Marketa Janosova.

Saula nous confiait au sujet de son podium:

C’est mon premier podium sur un championnat d’Europe et ce n’est tellement pas la même satisfaction qu’une coupe d’Europe ! Surtout après cette longue période sans compet je suis tellement contente que le travail paye!

Chez les cadets, notre français Mejdi Schalck était attendu, et il aura pleinement assumé son statut de favoris en remportant haut la main ce championnat d’Europe de difficulté avec presque 10 mouvements de plus que son dauphin, le Belge Hannes Van Duysen qui monte sur la seconde marche du podium.

Du côté des juniors filles, c’est Camille Pouget qui a fait forte impression après un gros combat en finale. Première ex-aequo en finale avec la slovène Lucija Tarkus, le résultat de la demi finale jouera en faveur de cette dernière, laissant tout de même le luxe à Camille de prendre le titre de vice championne d’Europe! Notons également la belle performance d’Agathe Calliet, 9ème des demi, et donc toute proche de prendre son ticket pour la finale.

Enfin, on termine avec les juniors garçons, où Paul Jenft réalise THE run, en étant le seul à toper la voie de finale. Si en demi il avait été dominé par le jeune mutant Espagnol Alberto Gines Lopez qui cumule déjà plusieurs podiums en coupe du monde seniors, il aura pris une belle revanche en finale, de bon augure pour la suite de la saison internationale… Toujours côté français, excellente performance également de Diego Fourbet qui termine à la 6ème place, Joshua Fourteau se classe quant à lui 16ème.

Résultats cadettes et cadets

Résultats juniors filles et garçons

Le replays des finales

Restez connectés jusqu’à mercredi sur PG, avec encore des épreuves de bloc de vitesse, et de diff pour les minimes…

Saula Lerondel: « J’étais prête pour cette compétition »

Alors qu’elle vient de décrocher la médaille de bronze sur le championnat d’Europe de diff jeune dans la catégorie cadette, Saula Lerondel a répondu à quelques questions après sa finale… 


Ça fait quoi de reprendre part à des compétitions, après toute cette période incertaine liée au covid ?

Ça fait tellement plaisir de reprendre les compétitions même si j’avais fais les sélectifs et Meiringen ce n’était pas la même chose de remettre le baudrier en compet. Le premier run n’était pas très bon, je n’ai pas mis de rythme, j’étais un peu tendue mais au fur et à mesure des runs j’ai réussi à me remettre dedans et en finale je me suis lâchée. Après un bon fight, des petits cris et une erreur d’Alexandra (première des demies) je me suis retrouvée sur le podium!

C’est ta première médaille internationale depuis 2019, qu’est ce que ça fait de remonter sur le podium ?

C’est mon premier podium sur un championnat d’Europe et ce n’est tellement pas la même satisfaction qu’une coupe d’Europe! Surtout après cette longue période sans compet je suis tellement contente que le travail paye…

Comme tu nous le disais, il y a quelque jours tu prenais part à la coupe du monde de Meiringen, l’une de tes premières expérience senior à l’international. As tu tiré des leçons de cette compétition, que tu as appliquées ce week-end en Russie ?

C’était une coupe du monde de bloc donc je dirais que cette compet m’a beaucoup apporté pour le bloc, j’ai surtout pu me situer au niveau international senior. Ici, en jeune c’est quand même bien différent, le style d’ouverture n’est pas du tout le même.

Comment as-tu abordé ce championnat d’Europe (physiquement et mentalement) ?

J’étais prête pour cette compétition, peut être plus entraînée en bloc qu’en diff. Je suis arrivée assez « décontractée » parce que je veux juste me faire plaisir et réussir à mettre en place ce que j’ai pu voir à l’entraînement avec Coco ma coach! Je n’ai pas subi mentalement, j’avais un bon stress et une envie d’aller toujours plus haut, de réussir à grimper comme Mejdi et Paulo !

Parle nous de ce run en finale, où tu chutes à seulement une prise de la victoire

Franchement je ne m’attendais pas du tout à faire podium parce que j’ai fait 7 des demies-finales et je me voyais faire 4ème avant le run de la Bulgare qui fait une erreur. Alors bien sûr je me dis que j’aurais pu mieux faire et peut-être que j’aurais pu tenir cette prise où beaucoup chutent chez les juniors aussi mais il faut savoir apprécier chaque victoire. Je n’ai jamais trop réussi à m’exprimer en compétition et cette année ça a l’air de mieux marcher alors je suis contente de chaque étape que j’arrive à franchir et je pense qu’il ne faut pas aller trop vite. J’ai encore le temps de ramener la médaille d’or!

Comment est l’ambiance au sein de cette équipe de france jeunes ?

L’ambiance est superbe! On est soudés et là pour encourager les copains qui grimpent. On a fait le voyage avec les bloqueurs et les vitesseux alors c’est encore plus une équipe et ce n’est que le début de cette aventure ! Préparez vous!

Camille Pouget: « Dans mes derniers mouvs, j’ai donné tout ce que j’avais »

Après avoir décroché le titre de vice championne d’Europe de diff en junior hier, Camille Pouget nous a livré ses impressions avant de se lancer sur l’épreuve de bloc… 


Trop contente d’avoir pu m’exprimer au maximum sur la finale de ce championnat d’Europe ! Ça commençait vraiment mal pourtant: dans toute la première section je n’arrivais pas à rentrer dans la voie, je n’arrivais pas à mettre du rythme et je me sentais stressée. Du coup j’avais du mal à avancer et j’ai eu l’impression que je pouvais tomber à tout moment. C’est en me reposant longtemps sur la section du milieu que j’ai pu me reconcentrer et récupérer de la lucidité. Finalement la troisième partie se prêtait bien au fight puisque c’était des petits mouvs avec des prises assez franches. Dans mes derniers mouvs, j’ai donné tout ce que j’avais ! C’était génial…

Les voies proposées étaient vraiment longues (entre 40 et 50 mouvs !) et pour le coup, je me suis beaucoup entraînée sur des voies plus intenses mais bien plus courtes aussi. Je n’avais pas conscience que ce mur serait aussi haut donc j’ai manqué de rési sur chaque run pour pouvoir concrétiser. En qualif et en demi, j’ai eu du mal à me mettre des gros fights et c’est ce qui fait que je termine deuxième (ex-aequo en finale, on a été départagées sur les demi finales avec la Slovène Lucija Tarkus). J’aurais pu gagner le titre si j’avais fait deux prises de plus en demi. Mais honnêtement elles étaient mieux préparées que moi pour ce style de grimpe…

C’était mon dernier championnat d’Europe jeune en diff et je suis fière de l’avoir clôturé par un mega combat, aux côtés de l’équipe de France qui m’a vraiment poussée vers le haut ! Maintenant place au championnat d’Europe de bloc, une première pour moi, j’ai mega hâte !

Paul Jenft: « Je n’étais pas le meilleur sur le papier mais ça fait parti du sport »

Paul Jenft, tout juste champion d’Europe jeune en diff, nous fait à son tour un commentaire sur sa compétition…

Le championnat d’Europe est vraiment une compétition que j’apprécie car jusque-là tous ceux auxquels j’ai participé se sont super bien passés, j’ai toujours un bon feeling sur cette compétition. Même si ce n’était pas l’objectif principal de ma saison j’avais vraiment à cœur d’arriver en forme pour me faire plaisir au maximum. Jusqu’au début de la compétition j’avais quelques doutes sur mon niveau en diff parce que je m’étais vraiment concentré sur le bloc sur ce début de saison. Tous ces doutes ont vite disparu à l’échauffement, j’avais de supers sensations et je sentais que je n’étais pas loin de mon niveau de forme max.

J’ai abordé les finales sereinement car j’étais dans la meilleure position possible, je n’avais pas la pression du résultat et en même temps je savais que j’avais les capacités d’aller jouer dans le haut de la voie et de me faire super plaisir. J’avais une motivation supplémentaire car j’avais entendu dans l’isolement que Mejdi était monté très haut. C’est toujours motivant de faire mieux que son partenaire d’entrainement pour pouvoir le taquiner après !

J’ai donc décidé de prendre le plus de risque possible, quitte à tomber très bas, mais au moins je ne pourrai rien regretter. La stratégie a été payante puisque j’ai réussi à enchainer la voie après un gros combat, j’étais complètement mort mais j’étais vraiment content de ce que j’avais fait !

Après ça j’étais persuadé que j’allais finir deuxième (et j’étais déjà bien content) car je pensais qu’Alberto Gines Lopez allait faire la voie bien plus facilement que moi. C’est dommage pour lui car c’était le plus fort aujourd’hui et quelques erreurs lui ont couté le titre. Je suis quand même hyper content parce que j’ai donné tout ce que j’avais, j’ai fait la compétition parfaite ! Je n’étais pas le meilleur sur le papier mais ça fait parti du sport, il y a des moments où l’on manque de chance et d’autre où les étoiles s’alignent.

En tout cas je suis vraiment hyper motivé pour le bloc, j’ai hâte de grimper !

2 médailles françaises en vitesse sur les championnats d’Europe jeunes

Alors que les premières finales de difficulté se sont jouées dimanche dernier à Perm en Russie à l’occasion des championnats d’Europe jeunes, hier c’était au tour des grimpeurs de vitesse de faire le show, et pour l’occasion, nous pouvons compter 2 nouvelles médailles dans le camp tricolore une en or, et une en bronze.

Manon Lebon sur la troisième marche du podium

Si nous n’avions pas de représentants chez les minimes, ce n’était pas le cas en cadette, avec Manon Lebon, qui, après une défaite en demi, jouera la 3ème place en petite finale pour finalement venir décrocher la médaille de bronze avec un run à 8,51. Le meilleur temps de la compétition en cadette est détenu par la nouvelle vice championne d’Europe en titre, l’Italienne Beatrice Colli qui signe un chrono à 8,27 en qualif.

Manon Lebon au départ… | © Climbing federation of Russia

Chez les cadets, ils étaient trois grimpeurs à représenter la France. Seul Thibaud Desloges accèdera aux phases finales, avant de chuter en 1/4 de finale: il terminera tout de même à une belle 8ème place. Derrière, Marius Payet Gaboriaud termine 12è avec un temps en qualification à 7,19 tandis que Téo Payet se classe 16ème avec un chrono à 7,61. En finale, c’est l’allemand Leander Carmanns qui s’imposera en 6,36.

Capucine Viglione, championne d’Europe !

Du côté des juniors femmes, Capucine Viglione était attendue avec le statut de favorite: vice championne d’Europe jeune en 2019, plusieurs départs en coupe du monde, la jeune française avait à coeur de réussir, et elle n’aura pas manqué son rendez-vous puisqu’elle décroche le titre de championne d’Europe junior! En plus de s’imposer en finale face à l’italienne Giulia Randi (qui chutera), elle détient le meilleur chrono de la compétition dans sa catégorie avec un très beau score de 7,58 lors des qualifs.

Capucine nous a livré ses impressions après sa finale:

J’étais très stressée, c’était dur de reprendre les compétitions par une competition aussi importante que les championnats d’Europe après 1 an et demi d’entraînement…

J’ai battu mon record en qualif en faisant 7.58, c’était incroyable! Mais ça m’a aussi mis la pression pour la suite!

Après les qualifs c’est une autre compétition qui commence, et honnêtement pas la plus facile pour moi mais j’ai bien assuré mes deux premières runs! Et enfin en finale je fais une erreur au départ qui aurait pu me coûter ma place mais je me suis battue et ça a payé !

On termine avec les juniors garçons où seul Gaetan Petri prenait le départ pour l’équipe de France. Il terminera 10ème avec un chrono à 6,73.

Résultats minimes filles et garçons

Résultats cadettes et cadets

Résultats juniors filles et garçons

Restez connectés, la suite du programme arrive bientôt …!

Nico Pelorson nous raconte l’histoire de l’enchaînement de « Soudain seul »

Fin mars, le bloqueur français Nico Pelorson réalisait « Soudain seul » à Bleau, version en départ assis de « Big Island » que Simon Lorenzi libérait quelques semaines plus tôt en estimant la cotation à 9A bloc. Malgré les 2 ans de travail acharné, Nico proposait de ramener la cotation à 8C+, et de manière très humble puisque son argument principal était de dire que d’autres grimpeurs ont fait des blocs plus durs que lui dans le monde. Ne se considérant ainsi pas comme l’un des meilleurs bloqueurs du monde, Nico ne pouvait se résoudre à laisser la cotation à 9A. 

Pour en apprendre un peu plus sur le long chemin qui a mené Nico Pelorson à la réalisation de ce bloc mythique, nous sommes allés à sa rencontre. 


Quand as-tu mis les chaussons la toute première fois dans « Big Island » ? Quel a été le processus pour venir à bout de la version en 8C ?

La première fois, c’était en 2018. A cette époque, je voulais faire le départ debout du bloc en 8C. Je l’ai réussi en 3 séances alors je me suis dit que je pouvais être un bon candidat pour le départ assis qui était à l’époque un projet.

Qu’est-ce qui t’attirait dans ce bloc ?

Déjà j’adore l’endroit ! C est une petite placette ensoleillée qui comporte un gros bloc (Big Island) qui, lui, est à l’ombre. En plus, le bloc est vraiment sympa a travailler. Ce n’est pas un bloc d’un unique mouvement où l’on fait que échouer au même endroit. Là, le mouvement le plus dur du bloc doit avoisiner le 7B bloc (je sais c’est dur à croire mais c’est bel et bien vrai).

Après avoir enchaîné le 8C, tu as tout de suite pensé à te lancer dans la version en départ assis ? Pourquoi ?

Trouver un bloc pile dans son niveau max (ni trop dur, ni trop facile) n’est pas chose facile. Après avoir fait le départ debout, je savais que j’avais au moins les capacités pour me battre dans un tel projet compte tenu du fait que les mouvements permettant d’aller du départ assis au départ debout avaient pour réputation d’être plus simples que ceux du départ debout.

© Arthur Delicque

Cette version assise aura été ton projet pendant 2 ans, comment fait-on mentalement pour tenir aussi longtemps? Qu’est-ce qui a été le plus difficile pour toi ?

On peut aussi voir ça comme 2 ans à essayer l’un des plus beaux blocs du monde dans un endroit paradisiaque…en réalité c’était plutôt sympa. C’était ma p’tite routine d’aller à Big, mettre mes petits essais, discuter avec les potes qui essaient aussi le bloc. Le plus dur peut etre, c’était sur la fin quand j’étais très proche de le faire et que les températures commençaient doucement à remonter. Là, je n’avais quand même pas envie de repasser une troisième année dedans.

Tu as l’air d’être plutôt attiré par les projets sur la durée, et moins par les réalsiations à-vue ou flash, expliques nous…

Oui j’aime bien accomplir des gros projets qui demandent de l’investissement. La fructification de tout l’investissement, c’est ce qui me procure le plus de bonheur. Et puis dans un gros projet comme ça, simplement le fait d’aller un peu plus haut que la fois dernière, ça me rend tout aussi content que d’enchaîner quelque chose de difficile. Après, le à-vue, même en bloc, j’adore aussi. Grimper a l’instinct, faire ce qui nous semble logique… c’est trop cool! Le flash je suis moins fan mais plutôt bon dans l’exercice je pense.

Après l’enchaînement de « Soudain seul », qu’est-ce que tu t’es dit ? Qu’est-ce que tu as ressenti ?

Un immense bonheur bien sûr. Après, je crois que j’ai mis quelques minutes à réaliser l’affaire. C’était tellement devenu une routine d’aller au bloc, de rentrer bredouille en se demandant sur le chemin du retour quel jour je pourrais y retourner… Là, se dire que ça y est, le bloc est fait et je n’allais plus retourner à cet endroit, ça m’a fait un peu bizarre.

Dans l’une de tes vidéos on voit que la première personne que tu veux prévenir après l’enchaînement, c’est ta maman, pourquoi ?

Elle m’emmenait grimper partout quand j’étais p’tit pour me faire plaisir alors il faut bien dire qu’une grande partie de mon niveau actuel, je lui dois. Pouvoir grimper beaucoup en étant jeune, c’est tellement important pour développer des qualités qui persistent je pense. Et puis je trouve ça stylé d’appeler la darone plus que d’appeler une énième personne qu’on voit souvent !

© Arthur Delicque

Lors de cet appel à ta maman, tu parles cotation, et on t’entend lui dire « non mais maman, c’est très dur mais je sais qu’il y en a qui ont fait plus dur que ça », d’où vient cette humilité ? Tu ne te considères donc pas comme l’un des meilleurs bloqueurs de la planète ?

Je ne suis pas forcément humble mais plutôt réaliste et franc quand à mes capacités et sur le fait que je doute fort que « Soudain seul » soit le bloc le plus dur du monde (ou un de ceux…). J’ai reçu beaucoup de critiques sur le fait que je décot’ le bloc. A titre personnel, je n’ai aucun intérêt à décoter un tel bloc. Je serais bien plus reconnu (et riche !!!) en disant que je suis le seul à avoir fait deux 9A bloc (« Soudain seul » et « Nokpote only »). Mais ce n’est pas la vérité et je le sais très bien au fond de moi alors je préfère être franc avec moi même. Du reste, je ne sais pas comment je me considère. Je suis ma p’tite vie où je fais les p’tits blocs qui me motivent, je finis mes études de kiné, je m’entoure de ceux qui comptent pour moi… je ne me prends pas trop la tête avec ce genre de question.

Penses-tu pouvoir encore repousser tes limites ? As-tu un nouveau projet en tête ?

Je pense pouvoir faire un peu plus dur, notement en voie. D’ailleurs, je compte m’investir plus dans les les voies dès mes études de kiné sur Paris terminées (dans 1 mois!!!). Mon prochain projet : la Dura Dura (9b+). J’y ai passé deux semaines cet hiver et c’est assez prometteur.

Un dernier mot à ajouter ?

« On n’écoute pas les critiques… faut jamais écouter les critiques ! »

Soja omniprésent : quelles conséquences pour la santé du sportif ?

Reconnu pour la qualité de ses protéines, le soja est entré progressivement dans les garde-manger pour ensuite coloniser les cantines en remplacement de la viande, y compris dans certaines écoles maternelles. Du côté des sportifs, le soja est un ingrédient devenu quasiment incontournable des compléments alimentaires promettant performance ou meilleure récupération.
Il faut dire que lorsqu’il entre dans la composition d’un complément, son origine végétale est systématiquement mise en avant tandis que le marketing se charge d’indiquer « naturel » et « végétarien », deux termes qui sont fortement connotés « sans danger », voire « santé ».

Pourtant, le soja et ses dérivés sont soupçonnés d’entraîner des perturbations importantes du système endocrinien chez les hommes comme chez les femmes. Dans les années 70, les premières études portant sur le soja se sont focalisées sur sa richesse en isoflavones – qu’on nomme aussi phyto-oestrogènes – et leur intérêt dans la prévention de l’ostéoporose et du cancer du sein.
Cependant, des études complémentaires ont montré que ces composés ont la capacité de bloquer ou favoriser la sécrétion d’œstrogènes en fonction des differents tissus ou organes concern’s, des doses et de l’âge des sujets concernés. En d’autres termes, la consommation de soja a la capacité de perturber le système endocrinien, ce qui a conduit l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) à recommander d’éviter la consommation de soja et de ses dérivés par les femmes enceintes et les enfants de moins de trois ans.

La population générale ainsi que les sportifs sont tout autant concernés par les perturbateurs endocriniens, la recommandation auprès des populations dites vulnérables étant simplement un principe de précaution de base.
L’étude Siepmann et son équipe, parue en 2011 dans la revue scientifique Nutrition met en évidence le lien entre la consommation de grandes quantités de soja et les troubles de l’érection [1]. Une étude plus ancienne, menée par Kalman en 2007 et complétée par les travaux de Borrione publiés en 2012 dans le Journal of the International Society of Sports Nutrition [2], montre que le taux d’oestrogènes est anormalement augmentés chez les sportifs [3] qui consomment des suppléments alimentaires à base de soja. Ce dernier conclut d’ailleurs sur la nécessité d’engager des études à moyen et long terme afin d’en connaître la toxicité et les dommages sur les organes.

En effet, les cancers hormono-dépendants et les anomalies de la fertilité sont des processus longs à se mettre en place, il suffit de se pencher sur le scandale du Distilbène pour en avoir un aperçu[4].
Actuellement, la difficulté d’émettre des préconisations pour toutes les catégories de population provient en premier lieu du mode d’action des oestrogènes et donc des isoflavones, dont l’effet ne peut être prédit qu’en connaissant la dose circulant dans l’organisme.  Les études parlent de la consommation d’une « grande quantité de soja » or il est quasiment impossible d’estimer la teneur moyenne en phyto-oestrogènes des aliments contenant du soja. En effet, la variation peut aller de 1 à 100 entre deux produits issus du même lot de fabrication. En cause : les procédés industriels de fabrication qui réduisent le temps de trempage des fèves de soja.

Le trempage et le rinçage sont des habitudes traditionnelles qui, on le sait aujourd’hui, évacuent les isoflavones. Cela explique d’ailleurs comment les populations asiatiques ont pu consommer du soja pendant des siècles sans problème particulier. Mais actuellement, on peut par exemple retrouver jusqu’à l’équivalent d’un comprimé de pilule contraceptive dans 15 ml (une cuiller à soupe) d’huile de soja, ce qui est loin d’être anecdotique. De plus, la consommation de soja n’est pas forcément aussi évidente que le fait de manger un curry au tofu ou d’ajouter des fèves d’edamame dans sa salade. Parfois la consommation est indirecte, notamment lorsque les animaux qui finissent dans nos assiettes ont été nourris aux tourteaux de soja[5]. En résumé, même un grimpeur non végétarien peut se retrouver avec des doses de phyto-oestrogènes ingérées qu’il ne soupçonne pas.
Raison de plus pour sensibiliser à cette problématique les sportifs qui sont de plus en plus nombreux à se tourner vers des alternatives à la viande ou celles et ceux qui recherchent une amélioration de leurs performances via des compléments alimentaires. Comme souvent, la juste mesure pour limiter les apports en isoflavones est sans doute l’étude attentive de la composition des produits manufacturés pour éviter l’effet cumulatif lié aux dérivés du soja (farine, huile, isolats de protéines, lécithine, etc) utilisés comme additifs ou ingrédients et la consommation d’aliments transformés le plus possible à la maison afin de réserver au soja une place visible sous forme de tofu, yaourt ou boisson et donc plus facilement maîtrisable.

Texte: Amandine Verchère


[1] Hypogonadism and erectile dysfunction associated with soy product consumption, Siepmann et al., Nutrition, 2011

[2] Borrione, P., Rizzo, M., Quaranta, F. et al. Consumption and biochemical impact of commercially available plant-derived nutritional supplements. An observational pilot-study on recreational athletes. J Int Soc Sports Nutr 9, 28 (2012). https://doi.org/10.1186/1550-2783-9-28

[3] L’hormone est présente chez les hommes comme les femmes, seules les quantités diffèrent, ainsi que le cycle de production.

[4] Le Distilbène est un oestrogène de synthèse qui a été beaucoup utilisé pour prévenir les fausses-couches https://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-distilbene-des-consequences-sur-trois-generations_15002.html

[5] Voir l’étude menée par Que choisir https://www.quechoisir.org/comparatif-preparations-a-base-de-soja-n67055/

4 titres de champion d’Europe de bloc jeunes: Paul Jenft, Mejdi Schlack, Nailé Meignan et Zelia Avezou

Les championnats d’Europe jeunes se sont terminés en apothéose pour l’équipe de France, avec 6 nouvelles médailles dont 4 en or, rien que ça… La relève est assurée, il n’y a pas de doute. Pour rappel, comme sur les autres disciplines, aucun minime n’était engagé en bloc, voici donc un retour pour les autres catégories.

On commence avec les cadettes où les françaises ont brillé: Saula Lerondel repart avec une nouvelle médaille de bronze après celle décrochée en difficulté il y a quelques jours, tandis que Zélia Avezou prend la plus haute marche du podium au terme d’une belle finale où elle sera la seule à toper 3 blocs! Pour rappel, en 2019, lorsqu’elle était minime, Zélia était repartie avec la médaille d’argent du championnat d’Europe jeunes. Là voilà donc plutôt très bien lancée sur la scène internationale du bloc.

En cadet, Mejdi Schalck double la mise après son titre en difficulté dimanche! Impressionnant de facilité, il n’aura laissé aucune chance à ses adversaires en étant le seul à cocher les 4 blocs de la finale… Clairement, Mejdi devrait dominer sa catégorie dans les mois et années qui arrivent, et on espère également le voir percer chez ses aînés en seniors, à l’instar d’Oriane Bertone qui a d’ores et déjà sévi lors de la dernière étape de coupe du monde. Concernant les autres français en lice, Justin Boukandja Bathol termine 10ème, Amaury Cabezas 21ème.

On passe chez les juniors, et on commence par les femmes où Nailé Meignan signe un très beau retour sur la scène internationale en raflant le titre de championne d’Europe! Après presque 2 ans de pause, la voici donc de retour à haut niveau pour notre plus grand plaisir. Les autres françaises engagées n’ont pas du tout démérites, Agathe Calliet termine 4ème, Camille Pouget 5ème, et Kintana Iltis 7ème! Si on fait les comptes, 4 françaises se classent dans le Top 8 en bloc, une très belle performance donc pour l’équipe de France, qu’il faudra confirmer à l’échelle mondiale lors des championnats du monde cet été, en Russie également.

On termine avec les juniors garçons, où la encore la France brille sur la plus haute marche du podium. Tout comme Mejdi, Paul Jenft double la mise après sa victoire en difficulté, le voilà également en or sur l’épreuve du bloc. Eliot Barnabé signe également une très belle performance en prenant la médaille de bronze, 2 français sur le podium là encore qu’il faudra confirmer sur les prochaines échéances internationales.

 

 

 

Corinne Theroux: « En diff et en bloc, la France est la 2ème nation mondiale chez les jeunes »

Après un championnat d’Europe jeunes qui a vu briller nos français avec pas moins de 12 médailles dont 7 titres de champion d’Europe (4 en bloc, 1 en vitesse et 2 en diff), nous avons posé quelques questions à Corinne Theroux, entraîneur national en charge de l’équipe de France jeune de diff.


Qu’as-tu pensé de ces excellents résultats sur ce championnat d’Europe ?

Pour les grimpeurs que j’ai en stage ou qui sont sur le pôle, c’est excellent en bloc comme en diff. Toutes les nations d’Europe étaient là (à part les anglais) donc on peut dire qu’ils ont pu se frotter aux meilleurs jeunes du moment. Pour l’équipe de France Diff, dont j’ai la charge : deux titres, une médaille d’argent et une de Bronze.

C’est mieux qu’attendu car nous n’étions que sept participants suite aux contraintes sanitaires du moment.

Nos jeunes sont bien préparés et ils ont un style différent des autres pays : engagés, combatifs et rapides. Ils prennent plus de risques et rythment leur grimpe.

C’est notre axe de travail depuis quelques années maintenant et ils commencent à en voir les effets. Prendre des risques, accélérer, c’est l’escalade actuelle (celle du futur?).

Et sans oublier que ce sont des grimpeurs très joueurs, Paul et Mejdi ont passé toute la compétition à compter les points entre eux….

Penses-tu que le niveau européen chez les jeunes reflète le niveau mondial ?

En diff et en bloc, la France est la 2ème nation mondiale derrière les japonais et devant les américains, depuis 3 ans maintenant. Le but est de passer première place (le jeu et le plaisir aussi).

Mais il ne faut pas se relâcher et continuer le travail : avec le projet olympique, de nouvelles nations commencent à pointer leur nez comme la Bulgarie ou les Tchèques, par exemple.

Quels sont les axes de progression selon toi pour cette équipe ?

Les axes de progression sont à individualiser. Pour chaque sportif, il faudra insister sur les points faibles et renforcer leurs qualités.

Voilà les grandes lignes du travail que l’on fait avec les jeunes :

  • Grimper à 100 %, tout donner (n’avoir ni excuse, ni regret)
  • Se faire plaisir (mais presque toujours on se fait du mal)
  • Vitesse élevée (parfois max).
  • Rythme et cadence élevés, accélération fréquente, freinage parfois nécessaire
  • Attaquer systématiquement (défendre le plus rarement possible > culture de la prise de risque)
  • Etre combatif (encore un mouv + une prise de plus + …)
  • Reculer le seuil de la douleur.
  • Tout donner (l’énergie économisée, la force économisée, ne servent plus à rien une fois au relais)

Que penses-tu de faire faire aux jeunes leurs armes en sénior ?

Nous emmenons un maximum de jeunes sur les compétitions internationales pour qu’ils se forment et apprenent le métier. Pour les meilleurs, vivre des expériences internationales chez les Séniors est obligatoire mais en faisant des choix, sans en faire trop pour laisser le temps de s’entraîner, de progresser et de se ressourcer.

Faire des allers/retours entre Jeunes et Séniors est nécessaire pour se positionner dans les deux disciplines en vu des Jeux et pour continuer à jouer la gagne !

Un dernier mot à ajouter ?

Passer une semaine avec les trois équipes était une première. Je crois que cela a renforcé cette cohésion d’équipe qui me tient à cœur depuis le début….

Merci à la fédération, à Benjamin Bouissou, Fabien Viguier et aux collègues de la Vitesse et du bloc (Esther Bruckner, Clément Cailleux, Kentin Boulay, Alban Levier).

Bravo et merci aussi aux jeunes qui nous ont donné tellement d’émotions…

Une étoile nous a tous suivi tout au long de cette semaine, elle a dû adorer.

« Grimpeuses »: lancement de la vente des billets

Communiqué

En 2021, « Grimpeuses » revient plus motivée que jamais, avec 2 évènements, l’un à La Capelle-Masmolène dans le Gard, les 11 et 12 septembre, l’autre, et c’est une nouveauté, à Paris, les 28-29 aout!

« Grimpeuses », c’est 2 journées à chaque évènement, pour les femmes, grimpeuses confirmées comme débutantes, qui ont envie de grimper en se dépassant, avec des présentations de rêve, des coaches inspirantes, des tables rondes sur des sujets aussi variés que « l’entraînement, revenir après une pause », « Grimpeuse et Maman », « les troubles alimentaires, une réalité en escalade dont il faut parler »…une soirée délicieuse… Bref, voilà 2 évènements qui devraient vous donner la patate pour démarrer l’année 2021-2022!!

En espérant vous voir bientôt à La Capelle ou sur Paris!

Eliot Barnabé et Lily Abriat décrochent un podium sur la coupe d’Europe de bloc jeunes à Graz

Les compétitions se poursuivent pour les jeunes: après les championnats d’Europe il y a deux semaines, place à une étape de coupe d’Europe de bloc qui se déroulait à Graz en Autriche. Si sur les championnats d’Europe les français raflaient 4 titres Européens (cadettes, cadets, juniors filles et garçons), cette fois, la marseillaise n’aura retentit qu’une seule fois. Normal me direz-vous puisque sur les 4 champions d’Europe en titre un seul était présent sur cette étape de coupe d’Europe.

En minime, chez les filles, la jeune Lily Abriat prend la médaille d’argent, méritée au regard de sa prestation tout au long de la compétition. Belle performance également de Meije Lerondel qui se classe 4ème au terme d’une finale où le podium se sera joué aux essais… Chez les garçons, Kito Martini termine 5ème, Max Bertone 8ème et Ulysse Teillier Charraud 16ème.

Du côté des cadettes, Zélia Avezou n’aura pas réitéré sa belle performance des championnats d’Europe où elle décrochait le titre. Elle se contentera tout de même d’une belle 6ème place, juste derrière Selma Elhadj Mimoune qui prendra la 5ème position à 2 essais du podium. Notons également que Saula Lerondel, sur le podium des championnats d’Europe, n’a pas pris le départ de cette étape de coupe d’Europe. En cadet, Mejdi Schalck étant absent, le premier français, Lubin Leroy, se classe 7ème et Tristan d’Anterroches 13ème.

 

On termine enfin par la catégorie des juniors, où, chez les filles, Kintana Iltis et Agathe Calliet se classent respectivement 4ème et 5ème à quelques essais du podium. La championne d’Europe en titre, Nailé Meignan, n’était pas présente, et ce n’était pas le cas d’Eliot Barnabé, 3ème des championnats d’Europe, qui est venu ici « prendre sa revanche » en dérochant la seule médaille d’or de l’équipe de France jeune sur cette étape. Arthur Lebris terminera 4ème, et Diego Fourbet  22ème.

Les replays des finales

CAMP vous emmène à l’aventure depuis chez vous avec les CAMP e-xpériences

– Publi communiqué –

La team CAMP s’invite chez vous en live..

Envie de vous évader pendant cette période toujours compliquée ? Envie de partir à l’aventure depuis votre canapé ? Intéressés pour découvrir des exploits en montagne ou comment on se prépare pour un exploit ? En quête d’Échanges afin de pouvoir poser vos questions à des experts passionnés ?

Avec les Camp e-expériences nous vous proposons des conférences interactives en Live où vous pourrez échanger directement avec les athlètes Camp autour d’aventures en montagne ou de sujets techniques.

Camp vous permet d’aller à la rencontre des acteurs de ces aventures formidables où des experts vous racontent leurs aventures et vous donnent leurs conseils pour vous préparer pour vos propres aventures. Découvrez comment ils ont réussi à se dépasser et les conseils pour des expéditions réussies en montagne. Autant de sujets passionnants que d’intervenants passionnés prêts à vous faire voyager en montagne sur toile de fond de leurs exploits : passés, actuels ou futurs.

CAMP e-xpérience #2: Solo hivernal dans les Drus avec Charles Dubouloz | 10 juin à 19h30

Comme deuxième CAMP e-xpérience, vous pourrez découvrir l’exploit de l’hiver 2020 où Charles Dubouloz est parti seul à l’attaque des Drus en solo. Un solo hivernal sur une des montagnes les plus emblématiques de Chamonix, en effet pas d’expédition lointaine en cette période de crise sanitaire, mais il y a toujours des aventures à mener dans les montagnes autours de chez soi !

Grimper en solo l’une des montagnes les plus emblématiques de Chamonix, qui plus est en hiver, quelle idée ! En effet il n’a pas choisi la montagne la plus facile, en s’attaquant aux Drus par la voie Pierre Allain : 3733m de haut, 830m de grimpe verticale et 3 jours intenses :

Je décide d’aller aux Drus, seul pour 2, 3 ou 4 jours qu’importe. A partir de ce moment tout est clair, le processus est enclenché. »

Solo hivernal dans les Drus ? C’est le défi que s’est lancé Charles Dubouloz. Une histoire de dépassement de soi, de passion et d’un peu de folie qui l’ont mené jusqu’en haut de ce mythique sommet. Il viendra nous raconter son aventure, sa préparation et ses ressentis. Une occasion d’échanger autour de cet exploit et de poser directement vos questions à Charles.

Un récit passionnant sur une expédition hors du commun, cette deuxième e-xpérience se déroulera en direct en suivant le fil suivant :

  1. Charles se présentera dans un premier temps, afin de mieux cerner son parcours et qu’est ce qui l’a poussé à tenter cet exploit
  2. Il nous racontera en suivant son aventure, sa préparation et sa réussite
  3. Une partie d’échange vous sera dédiée afin que vous puissiez poser vos questions à Charles

Vous voulez en savoir plus sur le solo en montagne ? Voilà quelques questions et sujet que vous pourrez aborder avec cet alpiniste exceptionnel :

  • Pourquoi partir tout seul ?
  • Quelle sont les précautions à prendre quand on part ?
  • Quand savoir quand on est prêt à partir seul ?
  • Quelles sont les difficultés de cette expédition ?
  • Mentalement comment faire pour appréhender l’aventure ?

Que vous soyez débutant, néophyte ou expert dans un domaine, vous pourrez échanger avec nos guides et athlètes durant ces lives. Une opportunité unique de pouvoir poser toutes les questions que vous souhaitez à des experts de la montagne. Un format inédit de conférences interactives, qui vous rapproche de ces alpinistes parfois inaccessibles toujours perchés au sommet d’une montagne.

Il viendra nous raconter son aventure, sa préparation et ses ressentis. Une occasion d’échanger autour de cet exploit et de poser directement vos questions à Charles.

Réservez votre vendredi 10 juin à 19h30, prenez d’ores et déjà votre place :

De nombreux sujets seront abordés lors des futurs live : comment bien se préparer pour le Mont Blanc à la journée ou 11j seule dans une paroi pour El Cap en solo par Julia Virat: un exploit. Ne ratez pas ces rendez-vous, afin de parler montagne avec ces athlètes CAMP experts dans leur domaine. Restez connectés d’autres aventures sont prévues et vous n’allez pas être déçus !

Vertical’Art s’installe à Paris Chevaleret, à 100 m de Station F

Vertical’Art ouvre sa neuvième salle le 9 juin prochain dans le 13ème arrondissement de Paris. Un nouveau spot idéal pour pratiquer l’escalade dans un esprit convivial.

Venez découvrir la deuxième salle parisienne du groupe à voir le jour, plus d’un an après le succès de Vertical’Art Pigalle. Avec un espace impressionnant de 2000 m2, c’est la plus grande salle d’escalade parisienne, restaurant et bar. Plus de 250 blocs aux profils variés sont à réaliser : ils sont renouvelés tous les mois par nos ouvreurs pour offrir à nos grimpeurs un challenge hors du commun. Du débutant curieux au grimpeur confirmé, le bloc est adapté à tous les niveaux et convient à tous les âges. Pour les « P’tits Durs » qui souhaitent venir grimper, un espace enfants – à partir de 4 ans – leur est entièrement consacré pour s’amuser en toute sécurité.

Pour compléter vos sessions de grimpe, un espace forme avec une Training Board et un Pan Güllich est mis à votre disposition pour gagner en force, gainage et explosivité. Une Moonboard inclinée à 45° vous permettra de tester des mouvements et de les partager avec les grimpeurs du monde entier. Retrouvez également une salle de renforcement musculaire pour améliorer votre condition physique.

Pour vous relaxer, un espace yoga et bien-être sera accessible pour suivre des cours de yoga à la carte. Différents types de yoga sont dispensés, comme le vinyasa ou le hatha, pour canaliser votre énergie avec des exercices de respiration. Pratiqué en complément de l’escalade, c’est un allié des grimpeurs pour travailler le mental et booster ses performances. Venez découvrir la pratique du yoga dans votre nouveau lieu de vie urbain.

A Vertical’Art Paris Chevaleret, il est possible de s’inscrire à des cours d’escalade adultes et enfants pour progresser et passer à la couleur supérieure. Des stages d’apprentissage ou de perfectionnement encadrés par des moniteurs diplômés d’Etat sont organisés tout au long de l’année.

Pour ceux qui souhaitent profiter de l’ambiance chill de ce nouveau repère, notre restaurant bar authentique vous reçoit en famille, entre collègues pour un afterwork bien arrosé, ou simplement entre amis. Rafraîchissez-vous avec une sélection de bières pression et de bières locales, puis laissez-vous tenter par les plats faits maison du Chef. Engagé localement, notre restaurant bar vous propose à la carte des produits frais et de saison. Vous êtes les bienvenus !

Stay Calm and Go Climb:

  • Une salle de 2000 m2, restaurant bar, terrasse
  • 250 blocs à réaliser
  • Un espace enfants accessible dès 4 ans
  • Un espace training pour rester affûté
  • Une Moonboard connectée pour grimper avec le monde entier
  • Un espace yoga pour vous ressourcer entre deux sessions de grimpe

le site officiel de la salle 

Graviteo continue de grimper!

Publi Communiqué

Graviteo propose un catalogue de stages d’escalade dans le Sud de la France et dans les Pyrénées : le prochain avec Cédric Lachat et Caroline Minvielle à Saint-Léger-du-Ventoux ! L’entreprise située au cœur des Pyrénées continue d’innover et de se démarquer.


Saint-Laurent-de-Neste, le 18 mai 2021 : Nous sommes heureux chaque année de proposer des nouveautés. En 2015 nous participions au lancement du stage escalade avec Dani Andrada et Serge Castéran, en 2019 nous proposions une offre de location de vans aménagés. En 2021, nous rajoutons à notre catalogue escalade une nouvelle collaboration avec Cédric Lachat et Caroline Minvielle.

« Pas de bras, pas de chocolat » un drôle de nom pour un stage ?

Bastien Gerland nous répond:

Oui c’est un clin d’œil à Cédric Lachat avec qui j’ai dû négocier pour laisser un titre pareil ! (NDLR : référence au chocolat suisse pour ceux qui n’auraient pas suivi). Ce titre montre qu’on ne se prend pas au sérieux tout en faisant les choses sérieusement. C’est également un jeu de mots qui pourrait laisser penser que le contenu du stage consiste seulement à faire des tractions pendant trois jours ; or c’est tout le contraire que proposent Cédric Lachat et Caroline Minvielle. Leur approche est de lier l’intensité de grimpe au mental. C’est un concept que je partage totalement en tant que grimpeur.

Actuellement, Graviteo propose uniquement la partie encadrement du stage, dans le respect des normes sanitaires. L’entreprise espère pouvoir à nouveau proposer ses formules de stage habituelles avec hébergement et restauration. Pour le stage de Cédric et Caroline, retrouvez toutes les informations sur notre site.

Plus que quelques places du 28/05/2021 au 30/05/2021 et du 18/06/2021 au 20/06/2021.

Ticket d’entrée : 6c et âge minimum : 16 ans.

Graviteo c’est quoi?

  • Graviteo existe depuis 2014 dans les Hautes-Pyrénées (1 h de Toulouse)
  • Une offre de location de vans aménagés pour des vacances itinérantes et flexibles.
  • Son équipe invente un tourisme à taille humaine, proche de la nature et des gens
  • C’est un service client réactif, authentique, à l’écoute de ses clients
  • C’est un réseau de plus de 50 partenaires locaux
  • Des stages sur-mesure à partir d’une personne (engagement privé)

L’équipe de Graviteo

Toutes les Infos

Mejdi Schalck et Oriane Bertone prennent leur ticket pour la finale!

Les demi-finales de la deuxième étape de Coupe du Monde de bloc de la saison viennent de s’achever, et on peut d’ores et déjà féliciter nos deux jeunes de l’équipe de France, encore cadet(te)s, Oriane Bertone et Mejdi Schalck qui prennent leur ticket pour la finale! Juste énorme!

Les Américaines dominent les demis chez les femmes, Oriane Bertone signe sa seconde finale

Chez les femmes, ce sont pour le moment les américaines qui mènent la danse, avec en tête, Natalia Grossman qui sera la seule à toper les 4 blocs des demis, et le tout en 6 petits essais… Après une médaille de bronze sur l’étape de Meiringen, l’Américaine nous prouve qu’il ne s’agissait pas d’un coup de chance, mais qu’elle compte bien a contraire faire parti du haut niveau mondial en bloc… En 2ème position, on retrouve sa compatriote, qualifiée pour les JO, Brooke Raboutou qui nous aura gratifié d’une belle demi finale.

La japonaise Miho Nonaka, qui avait dominé les qualifications, se contentera cette fois de la 5ème position. Pourtant bien parti avec les 3 premiers blocs en 4 essais, elle butera sur le dernier problème sans même atteindre la zone. On retrouvera également en finale les Autrichiennes Jessica Pilz (4ème) et Johana Farber (3ème), et notre Française Oriane Bertone! Après des qualifs pas simples pour notre jeune cadette, elle a su se remettre en scelle pour aller décrocher son ticket pour sa deuxième finale de coupe du monde! N’ayant plus rien à perdre, on a hâte de la voir évoluer en finale, avec pourquoi pas, un second podium? Réponse dans quelques heures…

Notre autre française qui était au départ des demis, Fanny Gibert, topera 2 blocs (comme Oriane), mais un nombre d’essai un peu plus important ne lui permettra pas de s’aligner en finale: elle termine 9ème du général.

Kokoro Fuji prend les commandes de la compétition, Mejdi Schalck décroche son premier ticket pour une finale de coupe du monde

Chez les hommes, les demis étaient gratinées, avec des blocs bien tassés niveau difficulté… La preuve, 4 des 6 grimpeurs qualifiés en finale ne réaliseront qu’un seul des blocs de l demi… Le Japonais Kokoro Fuji, seul au monde sur ces demis, s’octroie quant à lui 3 tops, sans laisser de chance à Adam Ondra qui se contentera de 2 blocs seulement. Le premier bloc aura laissé des traces, avec un départ retord, avec seulement 4 grimpeurs qui auront validé la zone, dont Kokoro Fuji…

À noter le retour en forme de l’Autrichienne Jakob Schubert, après un raté sur Meiringen, il prend son ticket pour la finale en se classant 4ème de ces demis. On retrouvera également en finale les Slovènes Gregor Vezonik et Anze Peharc, ainsi que notre jeune français encore cadet, Mejdi Schalck! On connaissait son énorme potentiel, on attendait de voir comment il pouvait venir bousculer la hiérarchie mondiale, le voici pour la toute première fois de sa très jeune carrière en finale de coupe du monde. Un grand bravo!

Micka Mawem, qui était également au départ de ces demis, termine 10ème, avec pourtant un bon départ avec la zone du premier bloc à vue! Il ne réussira hélas pas à toper l’un des blocs suivants, se contentant à chaque fois de la zone.

La suite du programme (heures françaises)

Dimanche 23 mai:

1h00: Finale femmes
2h30: Finale hommes

Le replay des demis finales

Jeu concours: Gagne ta paire de chaussons Boostic by Scarpa

Cette année, PG continue avec ses partenaires de vous proposer de nombreux jeux concours avec toujours des beaux lots à remporter… Cette fois, on vous propose de gagner votre paire de chaussons Scarpa avec le modèle Boostic.

Ce que contiendra votre lot:

  • Une paire de chaussons Boostic by Scarpa
  • Des goodies Scarpa

Comment tenter de gagner cette paire de chaussons? 

Rien de plus simple…

Tirage au sort le dimanche 30 mai 2021 pour désigner le vainqueur.

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