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Coupe du Monde de bloc d’Innsbruck : un dénouement final palpitant !

Souvenez-vous de la Coupe du Monde de Brixen, qui avait lieu il y a deux semaines en Italie. Hannah Meul et Natalia Grossman s’étaient livré un duel palpitant. Dans un circuit trop dur pour le commun des mortels, l’Allemande et l’Américaine avaient été les deux seules finalistes à enchaîner les quatre blocs et un suspense insoutenable s’était installé jusque dans les dernières secondes.

Hier soir à Innsbruck, c’est exactement le même scénario qui s’est produit. Hannah Meul et Natalia Grossman se sont très vite envolées en tête du classement et ont réalisé un face-à-face impressionnant tout au long de la finale.

Retour sur les finales féminines de la Coupe du Monde d’Innsbruck, qui ont mis un terme à la saison 2022 de bloc.


Bloc 1 : un premier bloc « d’échauffement »

Comme hier chez les hommes, le premier tracé des finales aura été une mise en jambes pour la plupart des finalistes. Un bloc plutôt long, composé de mouvements dynamiques, d’un croisé, et d’une fin un peu plus à doigt attendait les six finalistes.

Une à une, les grimpeuses se succèdent et atteignent le sommet en quelques secondes seulement. Toutes valideront le bloc à vue, sauf la Japonaise Saki Kikuchi, qui disputait la première finale de sa carrière hier soir.

Malgré de belles tentatives, Saki Kikuchi sera la seule grimpeuse à ne pas valider le premier bloc.

Bloc 2 : le tournant des finales

Le second tracé marquera un tournant dans cette finale féminine. Prévu pour être un triple jeté, suivi d’une fin un peu plus technique, toutes les compétitrices butent une à une dans ce bloc, peinant dès les premiers mouvements. Aucune des premières grimpeuses ne parviendra à valider la zone… Jusqu’à l’arrivée de Natalia Grossman et Hannah Meul.

Les deux grimpeuses réalisent ce qui semblait alors impossible : toutes deux shuntent la coordination prévue par les ouvreurs et atteignent le top dès leur premier essai ! Ce bloc, qui pendant de longues minutes avait envoyé au tapis la plupart des finalistes, venait d’être enchaîné à vue par l’Américaine et l’Allemande.

Dès ce second passage, ces deux grimpeuses prenaient donc une avance considérable sur le reste des finalistes. L’heure de la revanche avait sonné pour Hannah Meul, qui avait laissé s’imposer Natalia Grossman à Brixen.

Natalia Grossman prend le temps de délayer afin de s’assurer le top du bloc 2 à vue.

Bloc 3 : un duel toujours plus intense !

Et le troisième bloc n’allait faire qu’intensifier ce duel, qui s’annonçait déjà palpitant ! Si le style du bloc changeait par rapport au précédent, le scénario allait être parfaitement identique ! Direction la partie droite du mur pour faire face à une dalle, dans laquelle il fallait faire preuve d’équilibre et de patience au départ, avant de changer drastiquement de rythme pour enchaîner une coordination latérale conduisant au top.

De nouveau, les quatre dernières grimpeuses du classement provisoire n’atteignent pas la zone. Toutes parviennent à maîtriser la première partie en équilibre, mais aucune ne réussi à réaliser le double jeté latéral. Les regards étaient alors rivés sur Hannah Meul. Lors de son troisième essai, l’Allemande devenait alors la première grimpeuse à libérer ce bloc, pour le plus grand bonheur du public.

Mais Natalia Grossman allait surenchérir, en enchaînant ce bloc lors de son deuxième essai seulement. L’Américaine prenait donc une légère avance sur l’Allemande, mais toutes deux avaient accumulé une avance importante sur le reste des compétitrices. Quoi qu’il se passe dans le dernier bloc, la victoire allait se jouer entre ces deux grimpeuses.

Hannah Meul prête à changer de rythme dans le troisième bloc des finales pour venir à bout de la coordination.

Bloc 4 : le dénouement final

Le dénouement de cette saison 2022 allait avoir lieu dans le dernier bloc de cette finale autrichienne. Et c’est un passage tout en contorsion qui était proposé aux six finalistes de la soirée. Un dernier jeté vers une petite prise finale marquait le crux du bloc. Cette fois, toutes les compétitrices valideront la prise de zone. Après de belles frayeurs en chutant depuis le haut du bloc, Futaba Ito, Chaehyun Seo et Saki Kikuchi terminent la compétition sans atteindre le sommet.

Miho Nonaka parvient à tenir la dernière prise et toper le bloc, en deux essais, décrochant la troisième place du classement. Une question se posait alors : Hannah Meul allait-elle réussir à enchaîner le bloc à son tour et ainsi accentuer la pression sur Natalia Grossman. Il ne faudra pas attendre longtemps pour obtenir la réponse. Dès son deuxième essai, l’Allemande attrapera la dernière prise, trônant fièrement au sommet de ce dernier bloc.

À quelques secondes du dénouement de la saison 2022, le suspense était plus intense que jamais. Natalia Grossman devait enchaîner ce bloc en moins de trois essais si elle voulait remporter cette dernière compétition de l’année. Pourtant, comme à son habitude, l’Américaine arborait un visage calme et souriant. Au pied du bloc, elle analyse une dernière fois les mouvements, avant de se lancer. Natalia se contorsionne entre les deux volumes, jouant de toute sa technique, pour finalement aller chercher la dernière prise avec une facilité déconcertante. Elle venait d’enchaîner ce dernier bloc à vue, et de s’offrir une nouvelle médaille d’or !

Natalia Grossman, sur le point de se jeter sur la dernière prise du bloc 4, qui lui vaudra la victoire.

On ne pouvait pas vraiment voir la dernière prise. Mais comme j’adore les arquées, je me suis dit : « Si tu arrives sur la prise, alors tu as de grandes chances de la tenir ». J’ai donné tout ce que j’avais ! »

Natalia Grossman

Le podium

Natalia Grossman, qui était déjà assurée de remporter le classement général des Coupes du Monde de bloc 2022 depuis la dernière compétition, conclut cette saison de la plus belle des façons. Sur les six étapes de l’année, elle aura remporté les cinq dernières compétitions, malgré la pression de Brooke Raboutou, Miho Nonaka ou encore Hannah Meul. La seule manche qu’elle n’a pas gagnée est celle de Meiringen, qui avait été remportée par Janja Garnbret. Natalia avait alors terminé sur la deuxième marche du podium.

Je n’ai même pas encore réalisé. Je suis sans voix. »

Natalia Grossman

Il y a encore quelques jours, Hannah Meul n’avait jamais pris part à une finale de Coupe du Monde. Voilà que l’Allemande termine cette saison en beauté, en décrochant les deux dernières médailles d’argent. Et Hannah sera passée très près de la victoire, à Brixen comme à Innsbruck. Nous sommes déjà impatients de la retrouver la saison prochaine, pour de nouveaux duels palpitants face à Natalia.

Enfin, c’est Miho Nonaka qui remporte la médaille de bronze. Après un début de saison compliqué, où elle terminait 27ème à Meiringen et 8ème à Séoul, la Japonaise aura su rebondir, en rentrant ensuite dans le top 4 de toutes les autres compétitions.

Le podium de cette dernière Coupe du Monde de l’année.

Les résultats des finales

La suite du programme

Samedi 25 juin :

9h00 – 15h00 : Qualifications difficulté hommes et femmes
19h00 – 21h30 : Demi-finales difficulté hommes et femmes

Dimanche 26 juin :

19h00 – 20h00 : Finale difficulté femmes
20h15 – 21h15 : Finale difficulté hommes


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Coupe du Monde de bloc d’Innsbruck : résultats des demi-finales femmes

Coupe du Monde de bloc d’Innsbruck : résultats des demi-finales femmes

Les demi-finales féminines de la Coupe du Monde de bloc d’Innsbruck s’achèvent à l’instant. Nous connaissons maintenant les noms des six finalistes qui se disputeront une dernière fois la médaille d’or cette saison.

Résumé de ce tour particulièrement exigeant.


Fanny Gibert, maudite des finales

Fanny Gibert manque de peu les finales. Une nouvelle fois… Comme tout au long de cette saison 2022, la Championne de France reste aux portes du top 6. À Meiringen, lors de la première manche internationale, elle terminait 8ème, à une zone de la finale. Même scénario à Brixen, en Italie, où elle finissait 9ème, à une zone de la 6ème place. Aujourd’hui à Innsbruck, elle semblait encore plus proche d’accrocher cette finale dont elle rêvait tant.

Il faut dire que notre Française démarrait plutôt bien son circuit de demi-finale. À force de multiplier les tentatives, elle parvenait à enchaîner la première dalle, en six essais. Dans le bloc 2, qui nécessitait de la coordination, elle fait preuve de plus d’efficacité et l’enchaîne en seulement deux essais. Mais c’est dans le troisième passage que la finale lui échappe. Dans ce bloc à doigt, Fanny chute à deux reprises sur l’avant-dernière prise, et n’atteindra pas le top. Et ce n’est pas dans le dernier tracé qu’elle fera la différence. Comme quasiment toutes les demi-finalistes, elle devra se contenter de la prise de zone, ne parvenant pas à atteindre le sommet.

Avec 2 blocs en 8 essais et 4 zones, elle se classe de nouveau 9ème de cette compétition, à quelques essais de la finale.

Fanny Gibert manque de peu le top du bloc 3, qui lui aurait permis de rentrer en finale.

Natalia Grossman survole la compétition !

Une nouvelle fois, Natalia Grossman a survolé cette demi-finale. Et l’Américaine n’est pas passée loin du circuit parfait ! Elle débute fort en s’offrant la première dalle à vue, une performance qui ne sera égalée que par la Japonaise Futaba Ito.

Mais étrangement, elle se retrouve en difficulté dans le second passage, et devra enchaîner les essais pour finalement maîtriser la dernière coordination lui permettant de valider le top. En revanche, la fin de son circuit sera tout simplement majestueuse ! Elle s’offre de nouveau un flash dans le troisième passage, qu’elle enchaîne avec une facilité légendaire, puis met tout le monde d’accord dans le dernier bloc. Alors que depuis deux heures aucune des compétitrices ne réussissait le dernier mouvement, Natalia randonne littéralement le bloc jusqu’au sommet, dès son premier essai ! Jusqu’à la fin de la compétition, elle sera la seule à l’avoir enchaîné.

Bilan de cette demi-finale pour l’Américaine : 4 blocs en 8 essais et une première place amplement méritée en ayant été l’unique grimpeuse à enchaîner tous les blocs.

Natalia Grossman, en passe de devenir la seule compétitrice à réaliser le dernier mouvement du bloc 4.

Des grimpeuses Asiatiques bien présentes !

Comme chez les hommes, l’Asie a encore frappé fort. Hier, deux Japonais et deux Coréens disputaient la finale masculine. Aujourd’hui, ce sont trois Japonaises et une Coréenne qui arrivent à rentrer dans le top 6 des demi-finales, portant à quatre le nombre de grimpeuses Asiatiques en finale ce soir.

Juste derrière l’Américaine Natalia Grossman, on retrouve la Japonaise Saki Kikuchi. Cette jeune grimpeuse de 19 ans n’est autre que la première grimpeuse à s’être élancée en demi-finale cet après-midi, après avoir décroché la dernière place qualificative lors des qualifications. On retrouve ensuite la Coréenne Chaehyun Seo, qui disputera une nouvelle finale ce soir après avoir enchaîné les trois premiers blocs du circuit. Miho Nonaka sera également de la partie, tout comme sa compatriote Japonaise Futaba Ito.

Enfin, l’Allemande Hannah Meul sera la seule grimpeuse Européenne de ces finales et tentera de remonter sur le podium, comme elle l’avait fait lors de la dernière Coupe du Monde à Brixen.

Futaba Ito disputera ce soir sa troisième finale de la saison.

Les résultats de la demi-finale

La suite du programme

Vendredi 24 juin :

19h45 – 21h30 : Finale bloc femmes

Samedi 25 juin :

9h00 – 15h00 : Qualifications difficulté hommes et femmes
19h00 – 21h30 : Demi-finales difficulté hommes et femmes

Dimanche 26 juin :

19h00 – 20h00 : Finale difficulté femmes
20h15 – 21h15 : Finale difficulté hommes


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Coupe du Monde de bloc d’Innsbruck : résumé de la finale masculine

Coupe du Monde de bloc d’Innsbruck : résumé de la finale masculine

La dernière Coupe du Monde de bloc de la saison s’est achevée sur une victoire de l’Américain Colin Duffy, à l’issue d’une finale toute particulière. Explications.

D’un point de vue des spectateurs, cette finale était spectaculaire, avec des blocs d’envergure et des mouvements d’ampleur. D’un point de vue des grimpeurs, elle ne s’est jouée que sur la moitié des blocs. Retour sur cette finale masculine d’Innsbruck.

Bloc 1 : un premier bloc trop facile

La soirée débutait par un premier bloc très court et à doigt. Seuls quatre mouvements séparaient le départ du top. Un premier passage très basique, qui ne posera de problème à aucun finaliste. Tous se succèdent et enchaînent ce bloc à vue, les uns après les autres, comme s’il s’agissait d’un bloc d’échauffement. Seul le Coréen Dohyun Lee lâchera un petit essai supplémentaire, qui sera sans conséquence sur la suite de la compétition.

Yannick Flohé dans le premier passage des finales, qui ne posera aucune difficulté aux grimpeurs

Bloc 2 : un mouvement trop difficile

À l’issue du premier tracé, quasiment tous les grimpeurs étaient à égalité. Et ce n’est pas le second passage des finales qui allait bouleverser le scénario de cette finale. Pourtant, ce bloc était très intéressant, tant visuellement que techniquement. Marqué par un gros croisé situé au milieu du bloc, c’est surtout la suite qui posera problème aux grimpeurs. Il fallait aller chercher une petite arquée, depuis une grosse prise de pied quasi lisse. Les six finalistes valideront la prise de zone dès leur premier essai, mais aucun n’arrivera à tenir cette petite arquée.

À la moitié des finales, le scénario semblait dramatique : aucun classement n’était encore effectué, et tous les grimpeurs étaient ex-aequo (sauf Dohyun Lee ayant lâché un petit essai supplémentaire dans le bloc 1).

Un mouvement de croisé/décroisé technique dans le bloc 2 des finales

Bloc 3 : la situation se débloque

Le troisième passage allait-il enfin permettre de départager les grimpeurs ? Oui. Pour ceux qui auront le flair de shunter la méthode originale prévue par les ouvreurs. Plusieurs grimpeurs tenteront de réaliser le double appui en paume initialement prévu. Mais malheureusement, aucun finaliste ne réussira ce mouvement. Les trois grimpeurs qui atteindront le top réaliseront un départ dynamique, en se stabilisant sur une micro prise qui paraissait intenable. La suite du bloc, bien qu’effrayante (un énorme jeté latéral conduisait au top) sera effectuée par tous les grimpeurs ayant validé la zone.

Ainsi, l’Américain Colin Duffy prenait la tête du classement après avoir enchaîné ce bloc en six essais. Il devançait le Coréen Dohyun Lee, qui mettra huit essais pour atteindre le top, et le Japonais Yoshiyuki Ogata, qui mettra un essai supplémentaire.

Dohyun Lee parvient à shunter le début du bloc 3 en tenant une micro prise main gauche

Bloc 4 : le plus gros bloc jamais tracé en Coupe du Monde

C’est probablement le plus gros bloc jamais tracé en finale d’une Coupe du Monde ! Les ouvreurs ont profité de la grande largeur du mur pour étaler ce passage sur plusieurs mètres latéralement. D’énormes volumes jaune et bleu ajoutaient un caractère vraiment imposant à ce bloc. Des mouvements d’ampleur étaient proposés aux grimpeurs pour conclure cette compétition, puisqu’il fallait se balancer de bi-doigts en bi-doigts, avant une fin un peu plus physique.

À ce jeu, renversement de situation ! Les trois grimpeurs qui n’avaient pas enchaîné le bloc précédent (Jongwon Chon, Kokoro Fujii et Yannick Flohé) valident tous ce dernier passage ! Puis, l’Américain Colin Duffy parvient à son tour au sommet du bloc. À ce moment-là, il était en tête du classement, étant le seul grimpeur à avoir validé trois blocs. Mais le grand favori à la victoire était le dernier concurrent à s’élancer : si Yoshiyuki Ogata enchaînait ce bloc en moins de trois essais, alors il remportait cette Coupe du Monde. Mais malgré ses multiples tentatives, le Japonais ne réussira pas à venir à bout du dernier mouvement, et devra se contenter de la médaille de bronze.

Un bloc 4 très aérien, qui sacrera l’Américain Colin Duffy pour la première fois de sa carrière

Le podium

C’est donc Colin Duffy qui remporte cette dernière Coupe du Monde de bloc de la saison. L’Américain de 18 ans, qui était rentré pour la première fois de sa carrière en finale lors de la toute première manche de l’année à Meiringen, s’offre sa première victoire mondiale.

Dans le bloc 4, je comptais les essais dans ma tête. Je savais que si Yoshi le flashait, alors il gagnait. Puis, comme il avait mis quelques essais sur le premier mouvement, j’ai commencé à réaliser que j’avais gagné la compétition et j’étais sous le choc. Et je suis toujours sous le choc !

Cette victoire signifie tout pour moi. Je n’aurais pas pu rêver d’une meilleure journée pour gagner. En tant qu’athlète, on ne peut qu’avoir la chair de poule dans cette atmosphère impressionnante. J’étais plein d’énergie et j’ai donné le meilleur de moi-même. Je n’arrive toujours pas à y croire, je suis tout simplement bouleversé ! C’est un sentiment incroyable, maintenant je veux juste profiter de la victoire.

Je ne serais pas ici sans le reste des athlètes de l’équipe américaine, le soutien et la camaraderie que je partage avec eux est un élément clé de ces expériences de Coupe du Monde. Je suis heureux qu’ils aient été là pour m’encourager et me soutenir jusqu’à la médaille d’or ».

Colin Duffy

Il devance Dohyun Lee, qui avait terminé au pied du podium lors de la dernière Coupe du Monde en Italie. Le Coréen de 19 ans est lui aussi l’une des révélations de cette saison 2021. Il décroche sa première médaille mondiale.

Enfin, c’est Yoshiyuki Ogata qui remporte le bronze. Le Japonais aura réalisé une saison sensationnelle en montant sur le podium de cinq des six étapes internationales. Il remporte donc aisément le classement général des Coupes du Monde de bloc 2022.

Le podium de cette dernière Coupe du Monde de bloc de l’année

Les résultats complets des finales

La suite du programme

Vendredi 24 juin :

13h00 – 15h30 : Demi-finale bloc femmes
19h45 – 21h30 : Finale bloc femmes

Samedi 25 juin :

9h00 – 15h00 : Qualifications difficulté hommes et femmes
19h00 – 21h30 : Demi-finales difficulté hommes et femmes

Dimanche 26 juin :

19h00 – 20h00 : Finale difficulté femmes
20h15 – 21h15 : Finale difficulté hommes


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Coupe du Monde de bloc d’Innsbruck : résultats des demi-finales hommes

Coupe du Monde de bloc d’Innsbruck : résultats des demi-finales hommes

Les demi-finales masculines de la Coupe du Monde de bloc d’Innsbruck viennent de s’achever sous le soleil autrichien. Un circuit de quatre blocs aux styles bien différents attendait les vingt grimpeurs, qui n’avaient qu’un objectif en tête : faire partie des six meilleurs pour se qualifier en finale.

Voici le résumé de ces demi-finales.


Un premier top 10 pour Sam Avezou

À 13h00, il était le premier des vingt demi-finalistes à s’élancer. Ayant trusté la dernière place qualificative de son groupe hier, Sam Avezou était le premier grimpeur à nous faire découvrir les blocs cet après-midi. Et notre Français commençait plutôt bien son circuit ! Après avoir passé six essais à tenter de maîtriser le jeté du bloc 1, il parvient à atteindre le top lors de son tout dernier essai, alors qu’il lui restait moins de dix secondes au compteur.

Il ne réussit pas à réitérer cette performance dans le second tracé, plus physique, et devra se contenter de la prise de zone. En revanche, il s’offre un nouveau top dans le bloc 3, qu’il enchaîne en seulement trois essais. Malheureusement, il lutte dans la dernière dalle, sans parvenir à atteindre le sommet, et devra une nouvelle fois se contenter de la zone.

Avec 2 blocs en 9 essais et 4 zones, Sam restera un long moment dans le top 6 du classement provisoire, mais terminera finalement la compétition à la 9ème place. Un beau top 10, qui marque la meilleure performance de sa carrière en Coupe du Monde.

Sam Avezou dans le premier bloc des demi-finales

L’un des plus beaux runs des demi-finales, signé Mathieu Ternant

Le scénario de cette demi-finale aura été tout autre pour Mathieu Ternant. Cinquième des qualifications hier, son résultat laissait entrevoir de grands espoirs. Mais à l’inverse de Sam Avezou, l’Ardéchois est en difficulté dans le début du circuit. Il mettra cinq essais pour réussir le jeté du premier bloc, mais n’arrivera pas à concrétiser jusqu’au top. Dans le second passage plus physique, Mathieu souffre et n’atteint pas la zone. Toujours pas de top dans le bloc 3, seule la zone lui sera validée.

En revanche, dans le dernier bloc, Mathieu Ternant fait sensation ! Cette dalle finale aura mis les nerfs de tous les grimpeurs à rude épreuve. Notamment le dernier mouvement, qui consistait à réaliser un réta précaire, pour aller chercher la micro-prise finale, tournée en inversé. Un à un, tous les compétiteurs se cassent les dents sur ce dernier mouvement. Mais Mathieu signera l’un des plus beaux runs de cette demi-finale, en réalisant ce dernier mouvement, qui semblait impossible.

Deux autres grimpeurs seulement réussiront à toper ce bloc : le Britannique Maximillian Milne et le Japonais Rei Kawamata, qui, comme notre Français, n’auront enchaîné aucun des trois blocs précédents.

Malheureusement, la performance de Mathieu Ternant ne suffira pas à le faire rentrer en finale. Avec 1 bloc en 6 essais et 3 zones, il prend la 18ème place de cette Coupe du Monde.

Mathieu Ternant réalise le mouvement que 17 autres grimpeurs ne réussiront pas

L’Asie domine !

Les grimpeurs asiatiques ont très largement dominé ce circuit. En tête du classement, on retrouve la star Japonaise Yoshiyuki Ogata. Déjà premier des qualifications hier après avoir signé un impressionnant flash des cinq blocs, il truste de nouveau la première place des demi-finales. Il vient à bout du premier jeté à vue (et sera d’ailleurs le seul grimpeur à réaliser cette performance), puis, enchaîne le second bloc en deux essais, avant de terminer le bloc 3 à vue. Seul le dernier mouvement de la dalle finale le mettra en difficulté.

Derrière lui, on retrouve son coéquipier Japonais Kokoro Fujii, qui enchaîne lui aussi les trois premiers blocs, en 5 essais. Les deux grimpeurs Coréens Dohyun Lee et Jongwon Chon prennent aussi leur ticket pour les finales, portant à quatre le nombre de grimpeurs asiatiques présent dans le top 6.

Ce sont l’Américain Colin Duffy et l’Allemand Yannick Flohé (vainqueur de la dernière Coupe du Monde à Brixen), qui complète la liste des finalistes, enchaînant eux aussi les trois premiers passages.

Yannick Flohé, au sommet du bloc 2, le plus physique de cette demi-finale

Les résultats des demi-finales

La suite du programme

Jeudi 23 juin :

13h00 – 15h30 : Demi-finale bloc hommes
19h45 – 21h30 : Finale bloc hommes

Vendredi 24 juin :

13h00 – 15h30 : Demi-finale bloc femmes
19h45 – 21h30 : Finale bloc femmes

Samedi 25 juin :

9h00 – 15h00 : Qualifications difficulté hommes et femmes
19h00 – 21h30 : Demi-finales difficulté hommes et femmes

Dimanche 26 juin :

19h00 – 20h00 : Finale difficulté femmes
20h15 – 21h15 : Finale difficulté hommes


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Le débriefing de Micka Mawem sur la Coupe du Monde d’Innsbruck

Coupe du Monde d’Innsbruck : le gros rendez-vous de la semaine !

C’est l’un des plus gros rendez-vous de l’année ! Cette semaine, les meilleurs grimpeurs de la planète se retrouvent dans la Mecque de l’escalade indoor : Innsbruck en Autriche.

Du 22 au 26 juin, des centaines de compétiteurs venus du monde entier s’affronteront lors de la sixième Coupe du Monde de bloc et la première Coupe du Monde de difficulté de la saison. Voici les principales informations concernant cette compétition.

Le coup d’envoi sera donné ce matin à 9h00 avec les qualifications de la Coupe du Monde de bloc, suivies des demi-finales et des finales le jeudi et le vendredi. Le week-end sera consacré à la première Coupe du Monde de difficulté de la saison.

Après avoir remporté le trophée à Brixen, en Italie, il y a deux semaines, l’Américaine Natalia Grossman tentera de décrocher la cinquième médaille d’or consécutive de cette saison. La Japonaise Miho Nonaka, l’Américaine Brooke Raboutou et notre Française Oriane Bertone tenteront de monter sur le podium également.

Chez les hommes, les coéquipiers japonais Yoshiyuki Ogata et Tomoa Narasaki sont les deux favoris pour le titre mondial. Kokoro Fujii, Mejdi Schalck et Maximillian Milne tenteront tous de se hisser parmi les trois premiers.

Le vainqueur du classement général de la Coupe du Monde de diff en 2021, l’Italien Stefano Ghisolfi, sera au départ à Innsbruck pour cette première Coupe du Monde en 2022. Chez les femmes, la médaillée d’or de Tokyo 2020, Janja Garnbret, fera son retour sur le circuit après avoir remporté l’épreuve d’ouverture de la Coupe du Monde de bloc à Meiringen, en Suisse, puis fait une pause pour le reste de la saison de bloc.

© IFSC

L’équipe de France

Bloc Difficulté
Oriane Bertone Romaric Geffroy
Fanny Gibert Hugo Parementier
Flavy Cohaut Lucas Dufros
Agathe Calliet Mejdi Schalck
Mickael Mawem Diego Fourbet
Sam Avezou Julia Chanourdie
Mathieu Ternant Oriane Bertone
Manon Hily
Hélène Janicot
Nolwenn Arc

Le programme

Mercredi 22 juin :

9h00 – 16h00 : Qualifications bloc hommes et femmes

Jeudi 23 juin :

13h00 – 15h30 : Demi-finale bloc hommes
19h45 – 21h30 : Finale bloc hommes

Vendredi 24 juin :

13h00 – 15h30 : Demi-finale bloc femmes
19h45 – 21h30 : Finale bloc femmes

Samedi 25 juin :

9h00 – 15h00 : Qualifications difficulté hommes et femmes
19h00 – 21h30 : Demi-finales difficulté hommes et femmes

Dimanche 26 juin :

19h00 – 20h00 : Finale difficulté femmes
20h15 – 21h15 : Finale difficulté hommes

Live

Cette année, les phases finales ne sont plus à suivre gratuitement sur YouTube en Europe, l’IFSC ayant signé un contrat avec la chaîne payante Eurosport.

Le calendrier complet de la saison 2022

  • 1re étape (du 8 au 10 avril) : Meiringen (Suisse) – bloc
  • 2e étape (du 6 au 8 mai) : Séoul (Corée du Sud) – bloc et vitesse
  • 3e étape (du 20 au 22 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc et vitesse
  • 4e étape (du 27 au 29 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc et vitesse
  • 5e étape (du 10 au 12 juin) : Brixen (Italie) – bloc
  • 6e étape (du 22 au 26 juin) : Innsbruck (Autriche) – bloc et difficulté
  • 7e étape (du 30 juin au 2 juillet) : Villars (Suisse) – difficulté et vitesse
  • 8e étape (du 8 au 10 juillet) : Chamonix (France) – difficulté et vitesse
  • 9e étape (du 22 au 23 juillet) : Briançon (France) – difficulté
  • 10e étape (du 2 au 3 septembre) : Koper (Slovénie) – difficulté
  • 11e étape (du 24 au 2 septembre) : Jakarta (Indonésie) – difficulté et vitesse
  • 12e étape (du 30 septembre au 2 octobre) : Wujiang (Chine) – difficulté et vitesse
  • 13e étape (du 6 au 9 octobre) : Chongqing (Chine)
  • 14e étape (le 31 octobre) : Japon (lieu à définir)

Coupe du Monde de Salt Lake City : le résumé des finales

La quatrième Coupe du Monde de bloc de la saison s’est achevée cette nuit à Salt Lake City, dans l’Utah, aux États-Unis, et a une nouvelle fois sacré Natalia Grossman et Yoshiyuki Ogata.

Une quatrième victoire à domicile pour Natalia Grossman !

L’année dernière, Natalia Grossman, qui faisait ses premiers pas sur la scène internationale, avait réussi le pari fou de remporter les deux étapes qui se jouaient chez elle, à Salt Lake City. Après avoir de nouveau décroché la médaille d’or cette année lors de la première manche américaine, une question se posait : allait-elle réussir l’exploit de remporter la deuxième étape, et ainsi s’imposer pour la quatrième fois sur ses terres ?

La réponse est… Oui ! Natalia Grossman ne laisserait pour rien au monde une autre compétitrice s’imposer devant son public. Pourtant, la jeune Américaine de 20 ans revient de loin. Elle entrait en finale avec une quatrième place inhabituelle pour elle.

Et le premier bloc ne laissait pas présager une victoire de sa part. En effet, dans le premier passage technique des finales, elle zippe à plusieurs reprises sur un petit pied, et mettra quatre essais avant d’atteindre le sommet, quand la plupart des autres grimpeuses le réaliseront à vue. Avant-dernière du classement provisoire à l’issue du premier bloc, la victoire semblait encore lointaine.

Mais finalement, Natalia Grossman sera la seule athlète capable de résoudre les quatre blocs de finale. C’est notamment dans le dernier tracé qu’elle fera toute la différence. Ce quatrième bloc était le plus difficile et mêlait mouvements physiques et tenue de petites prises. Alors que toutes les finalistes se cassent une à une les dents sur ce bloc, ne parvenant pas à atteindre le sommet dans les quatre minutes imparties, Natalia Grossman soulève la foule en réalisant ce bloc à vue !

Honnêtement, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre en arrivant ce week-end. Je voulais réussir à m’imposer de nouveau, mais je n’étais sûre de rien. Il y avait tellement de choses qui n’allaient pas que je voulais abandonner dans cette dernière manche, je pensais que c’était fini après le premier bloc, et c’était difficile de rester positive. Mais j’ai réussi ! »

La jeune femme de 20 ans remporte donc sa quatrième victoire à domicile et sa troisième médaille d’or consécutive de la saison.

Natalia Grossman, au sommet du dernier bloc des finales, qu’elle sera la seule à réaliser © IFSC

Un podium quasi-identique au week-end dernier

La semaine dernière, Natalia Grossman s’était imposée lors de la première étape de Salt Lake City, devançant sa compatriote Brooke Raboutou et la Japonaise Miho Nonaka. Cette nuit, ces trois grimpeuses sont de nouveau remontées sur le podium. Natalia Grossman a conservé sa place sur la plus haute marche, mais Brooke Raboutou et Miho Nonaka ont échangé leur place.

Les deux grimpeuses ont été départagées au nombre d’essais, toutes deux ayant enchaîné les trois premiers blocs de finale. La médaillée d’argent de Tokyo 2020, la Japonaise Miho Nonaka, aura mis cinq essais, décrochant l’argent. La deuxième Américaine engagée dans ces finales, Brooke Raboutou, a remporté le bronze, mettant seulement une tentative de plus que la Japonaise.

© IFSC

Futaba Ito, deuxième Japonaise en lice, s’est classée quatrième avec trois tops et quatre zones. Participant à leur première finale de Coupe du Monde de bloc, la Coréenne Chaehyun Seo et l’Israélienne Ayala Kerem ont respectivement terminé cinquième et sixième de cette compétition.

Les résultats de la finale femmes

Une nouvelle victoire japonaise chez les hommes

L’équipe japonaise a décroché sa troisième médaille d’or de la saison, sur quatre étapes de Coupe du Monde, grâce à un troisième grimpeur différent. Après que Tomoa Narasaki et Kokoro Fujii aient respectivement remporté l’or à Meiringen et à Séoul, Yoshiyuki Ogata est monté sur la plus haute marche du podium cette nuit à Salt Lake City, remportant la troisième médaille d’or de sa carrière.

Cette année, je me suis classé deuxième lors de la première Coupe du Monde à Meiringen, puis troisième à Séoul et deuxième de nouveau la semaine dernière. Je rêvais de monter sur la plus haute marche du podium et je suis très heureux que ce soit enfin arrivé !

Mais cette finale masculine était très serrée. À la fin du dernier bloc, le Japonais Yoshiyuki Ogata comptabilisait exactement le même score que le Slovène Anze Peharc. Tous deux avaient réussi à enchaîner les quatre blocs en cinq essais et validé les quatre zones en cinq essais également. C’est donc le résultat des demi-finales qui a départagé ces deux grimpeurs. Mieux classé d’une place seulement, c’est Yoshiyuki Ogata qui est monté sur la plus haute marche du podium, devant Anze Peharc.

© IFSC

Kokoro Fujii a complété le podium, enchaînant lui aussi tous les blocs de finale, en neuf essais.

Au pied du podium, on retrouve l’olympien sud-coréen Jongwon Chon, qui termine quatrième avec trois tops et quatre zones, tandis que Rei Kawamata, représentant également le Japon, a pris la cinquième place avec trois blocs et trois zones. Participant à sa toute première finale de Coupe du Monde, le local de l’étape Ross Fulkerson, a terminé en sixième position, avec deux tops et quatre zones.

Les résultats de la finale hommes

Prochaine étape dans deux semaines, à Brixen, en Italie.

Le calendrier complet de la saison 2022

  • 1re étape (du 8 au 10 avril) : Meiringen (Suisse) – bloc
  • 2e étape (du 6 au 8 mai) : Séoul (Corée du Sud) – bloc et vitesse
  • 3e étape (du 20 au 22 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc et vitesse
  • 4e étape (du 27 au 29 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc et vitesse
  • 5e étape (du 10 au 12 juin) : Brixen (Italie) – bloc
  • 6e étape (du 22 au 26 juin) : Innsbruck (Autriche) – bloc et difficulté
  • 7e étape (du 30 juin au 2 juillet) : Villars (Suisse) – difficulté et vitesse
  • 8e étape (du 8 au 10 juillet) : Chamonix (France) – difficulté et vitesse
  • 9e étape (du 22 au 23 juillet) : Briançon (France) – difficulté
  • 10e étape (du 2 au 3 septembre) : Koper (Slovénie) – difficulté
  • 11e étape (du 24 au 2 septembre) : Jakarta (Indonésie) – difficulté et vitesse
  • 12e étape (du 30 septembre au 2 octobre) : Wujiang (Chine) – difficulté et vitesse
  • 13e étape (du 6 au 9 octobre) : Chongqing (Chine)
  • 14e étape (le 31 octobre) : Japon (lieu à définir)

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Coupe du Monde de Salt Lake City : voici les noms des finalistes !

Coupe du Monde de Salt Lake City : voici les noms des finalistes !

Les demi-finales de la deuxième Coupe du Monde de Salt Lake City viennent de s’achever. Nous connaissons maintenant les noms des douze grimpeurs qui participeront à la finale de cette quatrième manche de la saison.

Ayala Kerem, la surprise israélienne !

Chez les femmes, cette jeune grimpeuse de 20 ans a créé la surprise, en s’emparant de la première place des demi-finales. Ayala Kerem, numéro 30 mondiale, a tout simplement réussi à enchaîner tous les blocs de ce circuit plutôt corsé. Et l’Israélienne l’a fait avec une régularité exemplaire : que ce soit dans les deux dalles, la coordination ou le bloc le plus physique, elle mettra dans chaque passage deux essais pour arriver au sommet, comptabilisant un score final de quatre blocs en huit essais.

L’Israélienne Ayala Kerem confirmera-t-elle en finale ce soir ? © IFSC

Elle devance ainsi de manière inattendue la locale de l’étape, Brooke Raboutou, qui avait trusté la deuxième place du podium le week-end dernier. Ce soir, la jeune Américaine de 21 ans aura été l’une des grimpeuses les plus efficaces dans ce circuit de demi-finale : elle enchaînera trois des quatre blocs à vue et fera preuve de persévérance dans le deuxième bloc, qu’elle validera au bout de six essais.

Enfin, c’est la Japonaise Miho Nonaka qui ajoute son nom à ce trio de tête, en ayant elle aussi tenu la dernière prise de tous les blocs de la soirée. Médaillée de bronze la semaine dernière, elle pourrait bien renouer avec le podium cette nuit.

Natalia Grossman, grande favori de la compétition, tentera de décrocher une nouvelle victoire devant son public. Seul le troisième bloc de la demi-finale, un passage très physique sur volumes, lui résistera. Elle prend la quatrième place de ce tour, enchaînant les trois autres blocs en cinq essais.

Une finale sans Français

Malheureusement, cette quatrième étape mondiale de la saison se déroulera sans grimpeur tricolore. Nos deux Français présents en demi-finale ont manqué de peu leur qualification.

Le suspens était entier pour Oriane Bertone. Après un bon début de circuit où elle enchaînait la première dalle à vue, puis la coordination du deuxième tracé en quatre essais, elle ne parviendra pas à dompter les mouvements physiques du troisième bloc.

Notre jeune Française n’avait donc pas le choix : si elle voulait disputer la finale, elle devait impérativement enchaîner le dernier passage, qui nécessitait équilibre, précision et technique dans la pose de pieds. Après deux essais infructueux, elle parvient à tenir la zone lors de son essai suivant, mais chute quelques secondes plus tard dans le dernier mouvement. Alors qu’il ne lui restait plus que trente secondes au compteur, Oriane repartait pour un ultime essai, mais de nouveau, la dernière prise lui échappait des doigts. Comme la semaine dernière, elle termine donc aux portes des finales.

Oriane Bertone, après avoir touché du bout des doigts la dernière prise du bloc 4, qui l’aurait propulsée en finale

Scénario quasi-similaire chez les hommes, où Paul Jenft a manqué de peu le top 6. Après s’être qualifié de justesse pour les demi-finales, il était l’un des premiers grimpeurs à nous faire découvrir les blocs de la soirée.

Notre Français enchaînera la première dalle à vue, puis usera de sa grande taille et de son allonge pour shunter deux des blocs suivants, pour le plus grand bonheur du commentateur. À la fin de sa prestation, il comptabilisera trois blocs en quatre essais, comme cinq autres grimpeurs. Les positions 6 à 10 seront donc déterminées par rapport au nombre d’essais mis dans les blocs. Ayant enchaîné les trois passages en neuf essais, il termine 9ème tandis qu’avec seulement deux essais de moins, le coréen Jongwon Chon se qualifie pour les finales.

Cinq grimpeurs au coude-à-coude chez les hommes

Chez les hommes, cinq grimpeurs réussiront à enchaîner les quatre blocs de la demi-finale, et seuls trois essais séparent le premier du cinquième. Avantage au Japonais Kokoro Fujii, qui aura été le plus rapide pour topper tous les blocs, réalisant l’intégralité du circuit en sept essais.

Derrière lui, on retrouve un autre Japonais, Yoshiyuki Ogata, qui mettra un essai de plus que son compatriote, tout comme le Slovène Anze Peharc. Ensuite, c’est le jeune Américain Ross Fulkerson qui fait des étincelles, rentrant pour la première fois de sa carrière en finale d’une Coupe du Monde, après avoir enchaîné les quatre blocs en neuf essais. Enfin, c’est un autre Japonais, Rei Kawamata, qui complète ce quintette, mettant dix essais pour réaliser les quatre blocs.

Yoshiyuki Ogata n’a encore pas manqué un podium cette saison © IFSC

Suprématie asiatique

Les grimpeurs asiatiques auront une nouvelle fois réalisé une incroyable demi-finale. Sur les douze finalistes, sept sont asiatiques.

Les Japonais seront représentés par deux grimpeuses chez les femmes, Miho Nonaka et Futaba Ito, et trois grimpeurs chez les hommes, Kokoro Fujii, Yoshiyuki Ogata et Rei Kawamata.

La Corée revient en force sur cette Coupe du monde ! Après que Dohyun Lee ait dominé les qualifications, deux de ses compatriotes ont décroché leur place en finale : Chaehyun Seo, habituée à briller sur la scène internationale en difficulté, disputera sa première finale mondiale en bloc tandis que Jongwon Chon renoue avec un top 6, lui qui n’avait plus participé à une finale depuis l’étape de Vail en 2019.

Les résultats de la demi-finale féminine

Les résultats de la demi-finale masculine

La suite du programme (heures françaises)

Décalage horaire oblige, les épreuves auront lieu principalement en pleine nuit en France, comme la semaine dernière. D’ailleurs, le programme est exactement le même que le week-end dernier. Voici les dates et heures des épreuves, heures françaises.

Dimanche 29 mai :

19h00 – 21h15 : Demi-finales bloc femmes et hommes

Lundi 30 mai :

2h00 : Finale hommes puis finale femmes


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Nouvelle Coupe du Monde de bloc Salt Lake City : résultats des qualifications

Nouvelle Coupe du Monde de bloc Salt Lake City : résultats des qualifications

Cette nuit se déroulaient les qualifications de la deuxième Coupe du Monde de bloc de Salt Lake City. Les 53 femmes et 71 hommes ont été répartis en deux groupes, et chacun a fait face à un circuit de cinq blocs. Le but ? Faire partie du top 20, et ainsi se qualifier pour la suite de la compétition. Deux de nos trois Français engagés ont réussi, et disputeront la demi-finale ce soir.

Résumé de ce tour de qualification, qui a vu émerger quelques surprises.

Mejdi Schalck, premier de la compétition la semaine dernière, premier non qualifié ce week-end

Chez les hommes, les regards étaient rivés sur le vainqueur du week-end dernier, Mejdi Schalck. Le jeune Français de 18 ans avait créé l’exploit en remportant la première Coupe du Monde de sa carrière. Dans une interview qu’il nous avait accordée avant de prendre le départ de cette nouvelle manche, Mejdi nous confiait ne pas ressentir de pression supplémentaire par rapport à son résultat de la semaine dernière : « Je vais juste me faire plaisir et prendre de l’expérience, j’ai encore beaucoup à apprendre ! ».

Toutefois, cette deuxième manche américaine a tenu à nous rappeler à quel point les compétitions de bloc sont aléatoires. Il est tout à fait possible de gagner une Coupe du Monde et de ne pas passer les qualifications le week-end suivant. C’est ce qu’il s’est passé cette nuit pour Mejdi Schalck.


Lire aussi | Mejdi Schalck nous dit tout sur sa première victoire en Coupe du Monde


Comme la plupart des grimpeurs de son groupe, il réussira à enchaîner les deux premiers blocs du circuit. Mais il lutte dans les deux passages suivants, n’atteignant pas le top, ni même la zone du bloc 4. C’est d’ailleurs ce qui lui coûtera sa place en demi-finale. Car même s’il enchaîne le cinquième et dernier tracé, il termine 21ème, et premier non qualifié pour la suite de la compétition. Une première pour lui, qui a toujours réussi à passer en demi-finale de toutes les Coupes du Monde de bloc auxquelles il a participé.

Médaillé d’or la semaine dernière, Mejdi Schalck est le premier non qualifié pour les demi-finales ce week-end © Vladek Zumr

Paul Jenft, qualifié de justesse !

Notre deuxième Français engagé sur cette compétition, Paul Jenft, flirte lui aussi avec la barre du top 20, mais termine du bon côté. Lui prend la dernière place qualificative pour les demi-finales.

Il réalise un magnifique début de circuit, enchaînant les trois premiers passages à vue. Puis, comme Mejdi, le bloc 4 lui résiste et il ne réussira pas à valider la zone. Enfin, il n’atteint pas le top du dernier tracé, mais valide la prise de zone après quatre essais. Ses trois blocs réalisés à vue et ses quatre zones de validées lui permettent de décrocher la 19ème place et de se qualifier pour les demi-finales, qui auront lieu ce soir.

Paul Jenft représentera la France en demi-finale ce soir © Vladek Zumr

Les asiatiques aux commandes

Devant, les grimpeurs asiatiques dominent chez les hommes, avec sept grimpeurs dans le top 11. Le trio de tête est composé de deux Coréens et d’un Japonais.

À la première place du premier groupe, on retrouve un jeune grimpeur coréen de 19 ans, Dohyun Lee. Lui qui réalisait le meilleur résultat de sa carrière lors de la Coupe du Monde de Séoul, décrochant la 10ème place, aura été le grimpeur le plus fort cette nuit. Il réalise les cinq blocs de qualification en neuf essais, signant la meilleure performance.

Dans l’autre groupe, c’est le Japonais Keita Dohi qui s’impose. La semaine dernière, il prenait la dernière place qualificative des qualifications. Cette nuit, il renversait la tendance en trustant la première place de son groupe, enchaînant lui aussi les cinq blocs.

Notons que Tomoa Narasaki, actuellement deuxième du classement général des Coupes du Monde, n’a pas pu prendre part à cette nouvelle étape de Salt Lake City. Après avoir terminé aux portes des finales la semaine dernière, il a été testé positif au Covid-19, devant donc être isolé.

Le top 20 des qualifications masculines

+ Les résultats complets

Une belle diversité de grimpeuses dans le top 10

À l’inverse chez les femmes, on ne peut pas dire qu’une nation ait particulièrement dominé les qualifications de cette Coupe du Monde de bloc. En effet, les six meilleures grimpeuses viennent de six pays différents.

En tête du classement, une Allemande de 26 ans créée la surprise : Afra Hönig, présente sur la scène internationale depuis plus de dix ans, réalise l’un des plus beaux circuits de sa carrière. La 23ème mondiale parvient à enchaîner les quatre premiers blocs à vue, avant de lâcher un seul essai dans le dernier bloc, terminant la journée avec 5 blocs en 6 essais. Personne ne fera mieux qu’elle.

Dans l’autre groupe, c’est Miho Nonaka qui s’empare de la première place. La Japonaise, qui n’était plus montée sur un podium de Coupe du Monde de bloc depuis près de quatre ans, rompait sa malédiction le week-end dernier, en décrochant la médaille de bronze. Délestée de cette pression, elle semble de retour au plus haut niveau puisqu’elle validera un à un les cinq blocs de qualification, en un total de onze essais, ce qui lui vaudra la meilleure performance de son groupe de qualification.

Miho Nonaka semble de retour au plus haut niveau © Vladek Zumr

Mais quand est-il des deux talentueuses Américaines, qui trustaient les deux premières places du podium le week-end dernier ? Pas de panique, Natalia Grossman et Brooke Raboutou sont toujours au rendez-vous et compte bien réitérer leur performance. La numéro 1 mondiale, Natalia, enchaîne les cinq blocs en huit essais et décroche la troisième place des qualifications, tandis que sa compatriote, Brooke, prend la huitième place avec cinq blocs en quatorze essais.

Il est intéressant de noter que les six finalistes de la semaine dernière font toutes partie du top 12 des qualifications ce week-end.

Une troisième place pour Oriane Bertone

Aborder cette compétition avec « un peu plus de réflexion et de concentration ». C’est l’objectif que s’était fixé Oriane Bertone, après avoir terminé 7ème (et première non qualifiée pour les finales) de la Coupe du Monde de Salt Lake City le week-end dernier.

Il semblerait que notre Française ait réussi à mettre en place ce qu’elle désirait lors de ce premier tour de qualification. Car de la concentration, Oriane en a fait preuve cette nuit. La jeune Réunionnaise de 17 ans est venue à bout de tous les blocs de qualification, se payant même le luxe d’enchaîner les trois premiers à vue ! Elle mettra seulement un essai supplémentaire dans le bloc suivant pour atteindre la prise finale et trois essais au total pour venir à bout du cinquième et dernier passage des qualifications.

Son score final (huit essais pour valider les cinq blocs) lui permet de décrocher la troisième place des qualifications, soit exactement la même position qu’elle occupait le week-end dernier après le premier tour de la compétition.

Le top 20 des qualifications féminines

+ Les résultats complets

La suite du programme (heures françaises)

Décalage horaire oblige, les épreuves auront lieu principalement en pleine nuit en France, comme la semaine dernière. D’ailleurs, le programme est exactement le même que le week-end dernier. Voici les dates et heures des épreuves, heures françaises.

Samedi 28 mai :

4h00 : Finales vitesse femmes et hommes
17h00 – 21h30 : Qualification bloc femmes
23h30 – 5h00 : Qualification bloc hommes

Dimanche 29 mai :

19h00 – 21h15 : Demi-finales bloc femmes et hommes

Lundi 30 mai :

2h00 : Finale hommes puis finale femmes


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Journée historique à Salt Lake City : deux nouveaux records du monde de vitesse !

Journée historique à Salt Lake City : deux nouveaux records du monde de vitesse !

La deuxième Coupe du Monde de Salt Lake City démarre fort : en vitesse, l’Indonésien Katibin Kiromal et la Polonaise Aleksandra Miroslaw ont de nouveau battu le record du monde ! 

Katibin Kiromal explose de nouveau son propre record du monde !

5,10 secondes. Cette nuit, l’Indonésien Katibin Kiromal a battu son propre record du monde en signant un temps de 5,10 secondes. Il a établi la vitesse la plus rapide sur le mur de 15 mètres, pour la troisième fois au cours de ces 12 derniers mois. Là où d’autres luttent pour grappiller des centièmes de seconde, Katibin parvient à espacer ses records mondiaux de près d’un dixième de seconde à chaque fois !

L’Indonésien a fait mieux que les 5,17 secondes qu’il avait établi lors de la Coupe du Monde de Séoul au début du mois, et a également pris la première place du classement des qualifications.

La barre des 5 secondes bientôt franchit ?

Il y a encore un an, en mai 2021, le record du monde était encore de 5,48 secondes. Il était détenu par l’Iranien Reza Alipourshenazandifar depuis plus de quatre ans, et personne ne semblait pouvoir détrôner son record.

Pourtant, la Coupe du Monde de Salt Lake City 2021 allait marquer un tournant. Katibin Kiromal parvenait à établir un nouveau temps de référence en signant un run en 5,25 secondes. Lors de cette même compétition, son compatriote Leornardo Veddriq frappait encore plus fort en améliorant déjà ce chrono, signant un nouveau record du monde grâce à ses 5,20 secondes.

Katibin Kiromal reprenait possession du record mondial au début de la saison 2022, lors de la première Coupe du Monde de vitesse, à Séoul. Il parvenait à frapper le buzzer en 5,17 secondes.

Il améliore de nouveau ce week-end, en réalisant cette fois un temps de 5,10 secondes. La barre des 5 secondes, qui semblait impensable il y a encore quelque temps, se rapproche de plus en plus. À quand le premier chrono en 4,99 secondes ?

L’historique des records du monde de vitesse masculin

Date Temps (s) Grimpeur Lieu
27 mai 2022 5,10 Katibin Kiromal Salt Lake City, USA
6 mai 2022 5,17 Katibin Kiromal Séoul, Corée du Sud
28 mai 2021 5,20 Leornardo Veddriq Salt Lake City, USA
28 mai 2021 5,25 Katibin Kiromal Salt Lake City, USA
30 avril 2017 5,48 Reza Alipourshenazandifar Nanjing, Chine
12 septembre 2014 5,60 Danyil Boldyrev Gijon, Espagne
31 août 2014 5,73 Libor Hroza Arco, Italie
13 octobre 2012 5,88 Evgenii Vaitcekhovskii Xinning, Chine
13 octobre 2012 6,07 Evgenii Vaitcekhovskii Xinning, Chine

Aleksandra Miroslaw pulvérise le record du monde de vitesse féminin !

Peu après que l’Indonésien Katibin Kiromal ait signé un nouveau record du monde de vitesse chez les hommes, un autre moment historique a eu lieu lors de cette deuxième manche de Coupe du Monde de Salt Lake City.

Dans la deuxième course de son tour de qualification, la Polonaise Aleksandra Miroslaw a grimpé la voie en 6,53 secondes et a établi son troisième record du monde consécutif !

Aleksandra Miroslaw a d’abord battu les 6,96 secondes établies par la Russe Iulia Kapliina lors des finales des Jeux Olympiques de Tokyo 2020, où elle avait arrêté le chrono en 6,84 secondes. Puis, lors de l’épreuve de vitesse inaugurale de la saison 2022, la Coupe du Monde de Séoul, la grimpeuse polonaise a battu son propre temps et fixé la barre à 6,64 secondes.

Cette nuit, elle améliorait de nouveau son temps de plus d’un dixième de seconde, atteignant les 6,53 secondes !

L’historique des records du monde de vitesse féminin

Date Temps (s) Grimpeuse Lieu
27 mai 2022 6,53 Aleksandra Miroslaw Salt Lake City, USA
6 mai 2022 6,64 Aleksandra Miroslaw Séoul, Corée du Sud
6 août 2021 6,84 Aleksandra Miroslaw Tokyo, Japon
21 novembre 2020 6,96 Iuliia Kaplina Moscou, Russie
19 octobre 2019 6,99 Aries Susanti Rahayu Xiamen, Chine
26 avril 2019 7,10 YiLing Song Chongqing, Chine
22 avril 2018 7,32 Anouck Jaubert Moscou, Russie
22 juillet 2017 7,32 Iuliia Kaplina Wroclaw, Pologne
30 avril 2017 7,38 Iuliia Kaplina Nanjing, Chine
23 avril 2017 7,46 Iuliia Kaplina Chongqing, Chine

Une victoire de plus pour Aleksandra Miroslaw !

En plus d’établir un nouveau temps de référence, Aleksandra Miroslaw est de nouveau montée sur la plus haute marche du podium cette nuit.

Et on peut dire que la Polonaise aura survolé ces finales. Elle sera la seule à passer sous la barre des 7 secondes durant tous les tours de finale. En huitième de finale, elle signait un temps de 6,90 secondes, puis améliorait lors des quarts de finale, réalisant un run en 6″69. Elle passait pour la troisième fois consécutive sous la barre des 7 secondes lors des demi-finales, où elle remportera son duel en 6,73 secondes.

© IFSC

Opposée à l’Américaine Emma Hunt en finale, Aleksandra Miroslaw signe un nouveau run d’anthologie : elle passe à un centième du record du monde qu’elle venait d’établir quelques heures plus tôt lors des qualifications, frappant le buzzer en 6,54 secondes ! Un temps qui lui permet de remporter la médaille d’or, pour la troisième fois consécutive cette saison.

Du côté tricolore, c’est Capucine Viglione qui réalise une nouvelle fois la meilleure performance française de la compétition. Elle se classe 7ème de cette compétition et fait preuve de constante : depuis le début de la saison, elle est rentrée dans le top 10 lors de toutes les Coupes du Monde. Nos deux autres Françaises n’auront pas réussi à s’exprimer cette nuit. Victoire Andrier prend la 27ème place, tandis qu’Aurélia Sarisson termine 32ème après un faux départ.

© IFSC

Leornado Veddriq en or !

L’Indonésie était à l’honneur sur cette Coupe du Monde de Salt Lake City. Si Katibin Kiromal a signé un nouveau record du monde, c’est son compatriote Leornado Veddriq qui s’est imposé sur cette compétition.

En effet, après avoir pris la première place des qualifications, puis des huitièmes de finale, Katibin Kiromal, nouveau détenteur du record mondial, tentait de nouveau d’améliorer son chrono en quart de finale. Malheureusement, sa prise de risque le conduit à la chute, et la compétition s’arrêtait là pour lui.

© IFSC

En revanche, Leornado Veddriq ne commettait pas d’erreur et améliorait son chrono à chaque tour : 5,51 secondes en huitième de finale, puis 5,45 secondes en quart de finale, avant de réaliser un temps de 5,35 secondes en demi-finale, qui le conduisait en finale, face à l’Autrichien Tobias Plangger. Ce dernier chute pendant son run, ce qui laisse filer tranquillement l’Indonésien au sommet de la voie, remportant ainsi l’or pour la deuxième fois de la saison.

Du côté de l’équipe de France, Guillaume Moro et Pierre Rebreyend font preuve de constance. Respectivement 11ème et 13ème le week-end dernier, il termine cette fois 12ème et 14ème de cette étape.

Les résultats complets des finales hommes :

+ Les résultats complets

Les résultats complets des finales femmes :

+ Les résultats complets

La suite du programme (heures françaises)

Décalage horaire oblige, les épreuves auront lieu principalement en pleine nuit en France, comme la semaine dernière. D’ailleurs, le programme est exactement le même que le week-end dernier. Voici les dates et heures des épreuves, heures françaises.

Samedi 28 mai :

4h00 : Finales vitesse femmes et hommes
17h00 – 21h30 : Qualification bloc femmes
23h30 – 5h00 : Qualification bloc hommes

Dimanche 29 mai :

19h00 – 21h15 : Demi-finales bloc femmes et hommes

Lundi 30 mai :

2h00 : Finale hommes puis finale femmes


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Une nouvelle Coupe du Monde à Salt Lake City ce week-end !

Une nouvelle Coupe du Monde à Salt Lake City ce week-end !

Ce week-end, une nouvelle étape de Coupe du Monde se déroule à Salt Lake City, pour la deuxième semaine consécutive. Découvrez ci-dessous tout ce que vous devez savoir sur cette deuxième compétition américaine.

Le deuxième round de la Coupe du Monde de Salt Lake City aura lieu ce week-end, du 27 au 30 mai. Comme la semaine dernière, le bloc et la vitesse seront les deux disciplines en compétition, et une fois encore, les meilleurs grimpeurs du monde se battront pour la victoire aux États-Unis.

Bien sûr, tous les regards seront rivés sur les vainqueurs de la semaine dernière. Natalia Grossman et Mejdi Schalck pourront-ils une fois de plus se hisser au sommet du podium ? Les maestros de la vitesse Aleksandra Miroslaw et Katibin Kiromal continueront-ils à dominer ?

Que s’est-il passé la semaine dernière ? Rappel !

Comment oublier les finales de la Coupe du Monde de bloc du week-end dernier ? Pour la toute première fois de sa carrière,  notre prodige français Mejdi Schalck montait sur la plus haute marche d’un podium de Coupe du monde, à seulement 18 ans. Il parvenait à surmonter la forte concurrence des Japonais Yoshiyuki Ogata et Rei Kawamata et enchaînait les quatre blocs de finale, remportant la médaille d’or.

Chez les femmes, la favorite et locale de l’étape Natalia Grossman enflammait le public américain en réalisant quatre tops en finale. Elle décrochait de nouveau la première place du classement. L’argent est revenu à sa compatriote Brooke Raboutou et le bronze à la Japonaise Miho Nonaka, qui renouait avec un podium de Coupe du Monde après quatre ans.


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En vitesse, l’Indonésien Katibin Kiromal remportait l’or, tandis qu’un autre visage familier s’imposait chez les femmes, la Polonaise Aleksandra Miroslaw, double championne du monde, qui prenait la première place.

Les forces en présence

Chez les femmes, les Américaines Natalia Grossman et Brooke Raboutou ont réussi un doublé sur leur terre la semaine dernière. Ayant également remporté l’épreuve précédente à Séoul, Natalia Grossman est actuellement confortablement installée en tête du classement général, avec 2805 points, contre 1870 pour la Française Oriane Bertone. Il faudra également surveiller de près la Serbe Stasa Gejo et l’Italienne Camilla Moroni, qui ont toutes deux bien commencé la saison.

La première victoire de Mejdi Schalck lors de la première de ces deux rencontres américaines lui permet d’occuper la troisième place du classement général de la saison, détrônant le Japonais Kokoro Fujii. Et ce week-end représente une excellente occasion de mettre la pression sur les deux premiers leaders, les Japonais Yoshiyuki Ogata et Tomoa Narasaki, dont les 2300 et 2260 points sont légèrement supérieurs aux 2145 de notre Français. Galvanisé par sa victoire la semaine dernière, Mejdi peut-il réitérer sa performance ce week-end ?


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Un comité français toujours aussi restreint…

Cette étape de Coupe du Monde fait polémique en France. La cause ? Les critères de sélection français mis en place par la fédération. Il fallait avoir fait une finale lors des deux premières manches de la saison, à Meiringen et/ou Séoul, pour espérer partir à Salt Lake City.

Ainsi, la semaine dernière, il n’était que trois Français à prendre le départ de la compétition de bloc : Paul Jenft et Mejdi Schalck chez les hommes, tandis qu’Oriane Bertone était la seule représentante française chez les femmes. Ce week-end, l’équipe tricolore reste identique à la semaine dernière.

En vitesse, on retrouvera Victoire Andrier, Aurélia Sarisson et Capucine Viglione chez les femmes, ainsi que Pierre Rebreyend et Guillaume Moro chez les hommes.

Le programme (heures françaises)

Décalage horaire oblige, les épreuves auront lieu principalement en pleine nuit en France, comme la semaine dernière. D’ailleurs, le programme est exactement le même que le week-end dernier. Voici les dates et heures des épreuves, heures françaises.

Vendredi 27 mai :

20h15 – 23h15 : Qualifications vitesse femmes et hommes

Samedi 28 mai :

4h00 : Finales vitesse femmes et hommes
17h00 – 21h30 : Qualification bloc hommes
23h30 – 5h00 : Qualification bloc femmes

Dimanche 29 mai :

19h00 – 21h15 : Demi-finales bloc femmes et hommes

Lundi 30 mai :

2h00 : Finale hommes puis finale femmes

Live

Cette année, les phases finales ne sont plus à suivre gratuitement sur YouTube en Europe, l’IFSC ayant signé un contrat avec la chaîne payante Eurosport.

Le calendrier complet de la saison 2022

  • 1re étape (du 8 au 10 avril) : Meiringen (Suisse) – bloc
  • 2e étape (du 6 au 8 mai) : Séoul (Corée du Sud) – bloc et vitesse
  • 3e étape (du 20 au 22 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc et vitesse
  • 4e étape (du 27 au 29 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc et vitesse
  • 5e étape (du 10 au 12 juin) : Bressanone (Italie) – bloc
  • 6e étape (du 22 au 26 juin) : Innsbruck (Autriche) – bloc et difficulté
  • 7e étape (du 30 juin au 2 juillet) : Villars (Suisse) – difficulté et vitesse
  • 8e étape (du 8 au 10 juillet) : Chamonix (France) – difficulté et vitesse
  • 9e étape (du 22 au 23 juillet) : Briançon (France) – difficulté
  • 10e étape (du 2 au 3 septembre) : Koper (Slovénie) – difficulté
  • 11e étape (du 24 au 2 septembre) : Jakarta (Indonésie) – difficulté et vitesse
  • 12e étape (du 30 septembre au 2 octobre) : Wujiang (Chine) – difficulté et vitesse
  • 13e étape (du 6 au 9 octobre) : Chongqing (Chine)
  • 14e étape (le 31 octobre) : Japon (lieu à définir)

Replay : les finales de la Coupe du Monde de Salt Lake City !

Envie de revivre la finale sensationnelle de la Coupe du Monde de Salt Lake City, qui a vu le sacre de Mejdi Schalck ? C’est maintenant possible. Les replays des demi-finales et finales sont désormais disponibles !

Voici ci-dessous les replays des finales la Coupe du Monde de bloc et de vitesse de Salt Lake City :

(Cliquez sur les images pour accéder aux replays)

Les finales de la Coupe du Monde de bloc

Les demi-finales de la Coupe du Monde de bloc

Les finales de la Coupe du Monde de vitesse


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Sensationnel ! Mejdi Schalck remporte la Coupe du Monde de Salt Lake City !

Sensationnel ! Mejdi Schalck remporte la Coupe du Monde de Salt Lake City !

Cocoricooooo ! À seulement 18 ans, Mejdi Schalck vient de remporter la première Coupe du Monde de sa carrière, en enchaînant les quatre blocs de finale, à Salt Lake City !

Non ce n’est pas un rêve : un an jour pour jour après être monté sur son premier podium mondial, Mejdi Schalck vient de s’offrir cette nuit sa première victoire en Coupe du Monde !

Mejdi Schalck, MAJESTUEUX !

S’étant qualifié de justesse pour les finales, Mejdi Schalck était le premier grimpeur à faire face aux quatre blocs concoctés par les ouvreurs. Et dès les premières secondes de la compétition, notre Français donnait le ton : il ne passera pas plus de 40 secondes dans le premier bloc du circuit ! Il réalise la première coordination du premier coup et fait preuve d’un incroyable gainage dans les derniers mouvements, atteignant la prise finale lors de son tout premier essai. La machine Schalck était en route, et ce n’était que le début !

Mejdi Schalck au sommet du premier bloc.

Car le deuxième bloc ne lui posera quasiment aucune difficulté non plus. Après un premier essai de calage, il parvient lors de sa deuxième tentative à venir à bout des grosses boules fuyantes qui composaient ce passage. Seuls les deux Japonais, Yoshiyuki Ogata et Rei Kawata, réussiront à tenir le rythme imposé par notre Français et enchaîneront le bloc à leur tour.

À l’issue du deuxième bloc, un trio de tête se détachait donc, et Mejdi Schalck en faisait partie. Le troisième tracé n’était autre qu’une dalle, l’un des styles dans lequel notre Français excelle tout particulièrement. Toutefois, la difficulté du bloc résidait dans le dernier mouvement : un mouvement dynamique aléatoire, qui demandait une précision absolue, puisqu’il fallait viser un double monodoigt. Après trois essais où il chutera à cet endroit, le quatrième essai de Mejdi sera le bon. Notre jeune tricolore s’offrait un nouveau top, tout comme les deux Japonais, qui ne lâchaient pas l’affaire et continuaient de talonner notre Français de près.

Il fallait parfaitement viser les deux monodoigts de la prise finale.

Mais dans le dernier bloc, Mejdi met tout le monde d’accord. Un bloc au style purement américain, avec un départ face au public, suivi d’un jeté, puis d’un 360° en no-foot autour d’un bidoigt, avant de terminer par un mouvement de coordination permettant d’atteindre le sommet du bloc. Après un premier essai où il tombe sur le mouvement dynamique à la fin du bloc, Mejdi trouve une shunte lors de sa deuxième tentative : il utilise le bord gauche du mur avec son pied, lui permettant d’atteindre de manière statique l’avant-dernière prise.

En faisant pression contre le bord du mur avec son pied gauche, Mejdi Schalck shunte le dernier bloc et s’offre sa première victoire en Coupe du Monde.

La fin du bloc ne sera qu’une formalité pour lui, qui venait d’enchaîner les quatre blocs de finale ! En enchaînant ce dernier bloc en deux essais, notre Français venait de s’assurer sa toute première victoire en Coupe du Monde. Tour à tour, les autres finalistes ne parviennent pas à réaliser la même prestation que Mejdi, sauf Yoshiyuki Ogata, qui parviendra à sortir le bloc lors de son troisième essai, s’offrant la médaille d’argent derrière notre Français.

Mejdi Schalck venait donc de remporter la toute première Coupe du Monde de bloc de sa carrière, avec la manière, en enchaînant les quatre blocs de finale en seulement neuf essais. Lui qui montait sur son tout premier podium mondial il y a un an jour pour jour Salt Lake City, améliore cette année en s’adjugeant l’or.

Les résultats de la finale hommes

Le doublé américain Grossman/Raboutou

Chez les femmes, aucune finaliste n’aura réussi à contrer les deux grimpeuses américaines sur leur sol. Natalia Grossman s’offre la quatrième victoire en Coupe du Monde de sa carrière, étant la seule compétitrice à enchaîner les quatre blocs de finale. La jeune grimpeuse de 20 ans aura une nouvelle fois dominé la compétition, en étant impériale sur ce circuit de finale. Elle réalisait le premier bloc en quatre essais, avant de flasher le deuxième passage. Puis, elle enchaînait la dalle en trois essais, avant de terminer en beauté, en flashant la coordination du dernier bloc.

Je suis tellement heureuse ! Être chez moi, me sentir poussée par le public, ça donne juste une saveur encore plus particulière à cette victoire. »

Natalia Grossman

La gravité semblait n’avoir aucun effet sur Natalia Grossman dans ce circuit de finale.

Sur la deuxième marche du podium, on retrouve Brooke Raboutou, qui revient de loin. Après onze tentatives infructueuses dans le premier bloc, elle se lançait pour un ultime essai alors qu’il ne lui restait plus que 25 secondes au compteur. Mais galvanisée par son public, Brooke parvenait cette fois à atteindre la dernière prise… avec malheureusement une seconde de trop pour que le bloc lui soit comptabilisé. Déçue, elle regagnait l’isolement bredouille. Mais il en fallait plus pour décourager la jeune américaine, qui rebondira après cet échec : elle enchaîne les deux passages suivants en deux essais, avant de flasher le dernier bloc, montant sur son deuxième podium de la saison.

Brooke Raboutou, heureuse d’enchaîner le dernier bloc des finales et de monter sur le podium devant son public.

Enfin, c’est la Japonaise Miho Nonaka qui s’empare de la médaille de bronze, ayant elle aussi enchaîné les trois derniers blocs.

Les résultats de la finale femmes

Prochaine étape le week-end prochain, à Salt Lake City toujours !


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Coupe du Monde de Salt Lake City : une nouvelle finale pour Mejdi Schalck !

Coupe du Monde de Salt Lake City : une nouvelle finale pour Mejdi Schalck !

Les demi-finales de la Coupe du Monde de Salt Lake City s’achèvent à l’instant et la France sera de nouveau représentée lors des finales qui auront lieu cette nuit. Mejdi Schalck a décroché sa place pour ce qui sera la troisième finale mondiale de sa carrière !

Mejdi Schalck qualifié pour les finales !

Tout s’est joué à quelques essais seulement… Mejdi Schalck a réussi à se qualifier pour les finales de la Coupe du Monde de Salt Lake City, grâce à son efficacité dans deux blocs des demi-finales.

Notre jeune Français de 18 ans démarrait très fort la compétition dans la première dalle. Il l’enchaînait à vue, avec une aisance exceptionnelle, alors que les deux tiers des demi-finalistes n’atteindront pas le top. S’il ne parvenait pas à réaliser la coordination en no-foot du bloc 2, il réalisait un impressionnant essai dans le bloc 3 : plutôt que d’utiliser une méthode en compression, il jetait directement sur l’avant-dernière prise, avant d’atteindre le top, flashant ce bloc de nouveau. Enfin, il validait la prise de zone du bloc 4, sans parvenir à atteindre le sommet. Avec 2 blocs à vue et 3 zones, il décroche donc la sixième et dernière place qualificative pour les finales, juste devant Tomoa Narasaki, 7ème.

Mejdi Schalck au sommet du bloc 3 qui lui vaudra sa place en finale.

Jakob Schubert en puissance !

Grosse démonstration de force de Jakob Schubert sur ce tour de demi-finale. L’Autrichien sera le seul grimpeur à s’offrir tous les blocs du circuit, avec une facilité déconcertante. En effet, il ne mettra pas plus de deux essais dans les quatre blocs avant d’en venir à bout ! Il s’élancera donc en tant que grand favori en finale ce soir.

En deuxième place, on retrouve l’Allemand Yannick Flohé, qui confirme sa bonne forme du moment. Lui qui prenait la première place de son groupe de qualification hier, s’octroie aujourd’hui la seconde place du classement, avec 3 blocs en 7 essais et 4 zones.

Si la finale de cette Coupe du Monde de bloc se déroulera sans Tomoa Narasaki (ce qui n’était plus arrivé depuis 2018 !), ni Kokoro Fujii, le Japon sera tout de même représenté par deux grimpeurs : Yoshiyuki Ogata décroche la 3ème place des demi-finales, devant son jeune compatriote de 18 ans Rei Kawamata, qui termine 5ème. Enfin, Jakob Schubert ne sera pas le seul Autrichien en finale cette nuit : il est rejoint par Nicolai Uznik, qui participera à la deuxième finale de sa carrière.

© Jakob Schubert exulte au sommet du dernier bloc

Les résultats de la demi-finale masculine

Oriane Bertone, à une place de la finale…

Chez les femmes, tout s’est joué dans les dernières secondes de la compétition également. L’équation était simple : si Oriane Bertone enchaînait le dernier bloc, alors elle rentrait dans le top 6 des demi-finales et poursuivait la compétition. Très à l’aise dans le début du bloc, elle zippe du pied à deux reprises juste avant de donner l’impulsion pour le dernier mouvement. Les secondes défilent et Oriane ne lâche rien, malheureusement, elle ne parviendra pas à topper le bloc. Ayant enchaîné le bloc 1 et 3 en deux essais, elle termine à la 7ème place de cette Coupe du Monde.

Oriane Bertone, prête à aller chercher le top du bloc 4 avant de zipper du pied.

L’Américaine Brooke Raboutou et l’Autrichienne Franziska Sterrer au coude-à-coude

Deux grimpeuses figurent en première place du classement des demi-finales : Brooke Raboutou et Franziska Sterrer. Après avoir réalisé une démonstration dans les deux premiers blocs, qu’elle enchaînait à vue, Brooke Raboutou toppera le bloc 3 en quatre essais. Mais comme toutes les autres grimpeuses, elle devra s’avouer vaincue dans le dernier passage, qui restera vierge de toute ascension. À la fin de son circuit, elle comptabilise 3 blocs en 6 essais et 4 zones validées en 7 essais. Soit exactement le même score que l’Autrichienne Franziska Sterrer. Cette jeune grimpeuse de 23 ans créait déjà la surprise hier en décrochant la première place des qualifications. Elle confirme aujourd’hui en réalisant, comme Brooke, la meilleure performance de la soirée.

Brooke Raboutou prend le temps de délayer avant d’atteindre le top du bloc 2.

En troisième position, on retrouve la grande favorite de la compétition : Natalia Grossman, mettra seulement un essai de plus que les deux premières pour enchaîner les trois premiers blocs du circuit. Une nouvelle médaille lui semble promise cette nuit, elle qui est montée sur tous les podiums de Coupes du Monde de bloc auxquelles elle a participé.

Enfin, on retrouvera également l’Autrichienne Jessica Pilz, qui n’avait plus participé à une finale depuis un an, ainsi que l’Italienne Camilla Moroni et la Japonaise Miho Nonaka.

Les résultats de la demi-finale féminine

La suite du programme (heures françaises)

Décalage horaire oblige, les épreuves auront lieu principalement en pleine nuit en France. Voici le programme complet, heures françaises.

Dimanche 22 mai :

19h00 – 21h15 : Demi-finales bloc femmes et hommes

Lundi 23 mai :

2h00 : Finale hommes puis finale femmes


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Coupe du Monde de Salt Lake City : Oriane Bertone et Mejdi Schalck qualifiés en demi-finale !

Coupe du Monde de Salt Lake City : Oriane Bertone et Mejdi Schalck qualifiés en demi-finale !

Nos deux jeunes Français, Oriane Bertone et Mejdi Schalck, se sont qualifiés pour les demi-finales de la Coupe du Monde de bloc de Salt Lake City. Retour sur les phases de qualification, qui se déroulaient cette nuit.

Durant la nuit, la troisième manche de la Coupe du Monde de bloc 2022 a débuté à Salt Lake City, dans l’Utah. 57 femmes et 69 hommes, répartis en deux groupes, on fait face à cinq blocs de qualification. Parmi eux, trois Français étaient engagés dans cette compétition : Paul Jenft, Mejdi Schalck et Oriane Bertone.

Une nouvelle demi-finale pour Mejdi Schalck !

De toutes les Coupes du Monde de bloc auxquelles il a pris part depuis le début de sa carrière, Mejdi Schalck n’a jamais manqué une demi-finale. Et ce n’est pas ce week-end qu’il allait déroger à la règle. De nouveau, le jeune Français de 18 ans se qualifie pour les demi-finales, qui auront lieu ce soir (à partir de 19h00, heures françaises).

Pourtant, ce circuit de qualification était particulièrement piégeux : tous les blocs étaient accessibles et les tops seront nombreux. Dans un tour comme celui-ci, la moindre petite erreur, le moindre essai de trop, est donc fatal. Paul Jenft, en fera d’ailleurs les frais. Il enchaîne 3 blocs, valide toutes les zones, mais ne fera pas partie du top 20 de cette Coupe du Monde, terminant 25ème. Deux essais de moins, et il accédait aux demi-finales.

Mejdi Schalck tire son épingle du jeu en toppant 4 blocs en 11 essais et en validant les 5 zones. Il ne met que deux essais pour enchaîner le premier bloc en équilibre, et réalise un impressionnant flash du deuxième bloc, qui nécessitait une grande précision dans les placements de main et de pieds. Bien qu’il validera la zone du bloc 3 lors de son premier run, le top lui résistera. Mais il se rattrape dans les deux derniers passages, les plus physiques de la compétition, en les enchaînant respectivement en cinq et trois essais.

 

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USA vs Japan

Devant, les huit premiers grimpeurs des qualifications enchaîneront tous les blocs. En tête du classement, on retrouve le Japonais Tomoa Narasaki, qui sera le grimpeur le plus rapide pour enchaîner les cinq blocs, puisqu’il n’aura besoin que de huit essais pour s’offrir l’intégralité du circuit.

La bataille semble lancée entre les États-Unis et le Japon : les Américains ont obtenu quatre qualifications contre cinq pour les Japonais. Les Américains ont toujours tendance à bien se comporter sur leur terre, à Salt Lake City. Sean Bailey, médaillé d’or à Salt Lake City en 2021, s’est qualifié pour les demi-finales en troisième position et cherchera à réitérer sa performance de l’année dernière. Sean. Son mauvais résultat à Meiringen, où il se classait 47ème, semble ne pas avoir ébranlé son mental.

Bien que cinq grimpeurs de l’équipe du Japon se soient qualifiés pour les demi-finales, seul Tomoa Narasaki fait partie du top 6. Néanmoins, Kokoro Fujii s’efforcera de remonter sur le podium, tout juste sorti du top 6 avec une septième place. Le médaillé de bronze de Séoul, Yoshiyuki Ogata, est quant à lui en neuvième position des qualifications.

Le top 20 des qualifications masculines

+ Les résultats complets

Oriane Bertone, 3ème des qualifications

Chez les femmes, Oriane Bertone était la seule Française à être sélectionnée pour participer à la Coupe du Monde de Salt Lake City. Après une 4ème place à Meiringen lors de l’ouverture de la saison 2022 et une 2ème place obtenue à Séoul, nos espoirs de voir la jeune Réunionnaise de 17 ans se qualifier pour les demi-finales de cette étape américaine étaient élevés.

Et Oriane Bertone réalise une nouvelle fois l’une des meilleures performances mondiales. Elle décroche la troisième place des qualifications en ayant réalisé un circuit quasi parfait. Elle sera tout bonnement la grimpeuse la plus rapide à enchaîner les quatre premiers blocs, réalisant le bloc 1, 3 et 4 à vue et le bloc 2 en deux essais. Malheureusement, elle ne vient pas à bout du dernier bloc, le plus physique, qui ne sera enchaîné que par quatre grimpeuses.

© IFSC

Les Américaines en force !

À domicile, les grimpeuses américaines défendent leurs couleurs ! La moitié des huit premières places sont occupées par des Américaines. En tête de ce circuit de qualification, Natalia Grossman, qui continue de dominer très largement les Coupes du Monde de bloc. Cette nuit, elle s’offrait tous les blocs de qualification, en 11 essais, de quoi prendre la première place. Une position qu’elle partage avec Franziska Sterrer, une Autrichienne de 23 ans, qui s’empare de la tête de son groupe en toppant les 5 blocs en 19 essais.

Brooke Raboutou, médaillée de bronze à Séoul et à Salt Lake City l’an dernier, décroche elle aussi sa place pour les demi-finales. Avec 4 blocs en 7 essais et 5 zones, elle se classe 7ème des qualifications.

Le top 20 des qualifications féminines

+ Les résultats complets

La suite du programme (heures françaises)

Décalage horaire oblige, les épreuves auront lieu principalement en pleine nuit en France. Voici le programme complet, heures françaises.

Dimanche 22 mai :

19h00 – 21h15 : Demi-finales bloc femmes et hommes

Lundi 23 mai :

2h00 : Finale hommes puis finale femmes


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Tout ce qu’il faut savoir sur la Coupe du Monde de Salt Lake City

Coupe du Monde de Salt Lake City : la Pologne et l’Indonésie dominent en vitesse

Cette nuit la Coupe du Monde de Salt Lake City a démarré sur les chapeaux de roues. 64 des grimpeurs les plus rapides de la planète se sont affrontés pour la deuxième fois de la saison. Verdict : comme sur la première Coupe du Monde, des drapeaux rouge et blanc ont flotté au sommet des deux podiums !

Les grimpeurs polonais et indonésiens ont largement dominé les épreuves de vitesse à Salt Lake City : Aleksandra Miroslaw s’est hissée au sommet d’un podium entièrement polonais, puisque les sœurs jumelles Aleksandra Kalucka et Natalia Kalucka ont décroché les deuxièmes et troisièmes places, tandis que les Indonésiens Katibin Kiromal et Leonardo Veddriq sont tous les deux montés sur un podium de Coupe du monde de nouveau.

Aleksandra Miroslaw au sommet mondial

Aleksandra Miroslaw a remporté l’or pour la deuxième fois consécutive cette saison – la septième de sa carrière – en réalisant le meilleur temps de la finale dans la course à la médaille d’or : 6,93 secondes. Aleksandra Kalucka a remporté la médaille d’argent, terminant presque une seconde derrière sa coéquipière avec un temps de 7,83 secondes.

© IFSC

L’actuelle championne du monde de vitesse, Natalia Kalucka, est montée sur le podium à la troisième place, en battant la locale de l’étape Emma Hunt, dans l’un des duels les plus serrés de la soirée : 7,52 secondes pour la Polonaise, 7,58 secondes pour l’Américaine.

Du côté de l’équipe de France, Aurélia Sarisson réalise l’une des meilleures performances de sa carrière : elle décroche la 5ème place de cette Coupe du Monde, signant la meilleure performance française. Derrière elle, on retrouve Capucine Viglione 10ème et Victoire Andrier 12ème.

Les résultats complets des finales femmes :

La finale masculine a été marquée par des chutes à répétition. Sur les quatre derniers duels, il y a eu trois chutes. C’est l’actuel détenteur du record du monde de vitesse, l’Indonésien Katibin Kiromal qui a remporté cette deuxième Coupe du Monde de la saison chez les hommes.

Katibin Kiromal a décroché l’or en 5,64 secondes lors de la finale, alors qu’il était opposé à l’Américain Noah Bratschi. Porté par son public, ce dernier prenait de l’avance dès le départ, mais chutait au milieu de la voie, laissant l’Indonésien filer vers l’or.

© IFSC

En petite finale, Leonardo Veddriq a frappé le buzzer 5,59 secondes, se classant troisième. L’Italien Ludovico Fossali est tombé pour la deuxième fois consécutive, terminant en quatrième position.

Notre deux Français Guillaume Moro et Pierre Rebreyend terminent respectivement 11ème et 13ème de cette Coupe du Monde.

Les résultats complets des finales hommes :

Le programme (heures françaises)

Décalage horaire oblige, les épreuves auront lieu principalement en pleine nuit en France. Voici le programme complet, heures françaises.

Samedi 21 mai :

4h00 : Finales vitesse femmes et hommes
17h00 – 21h30 : Qualification bloc hommes
23h30 – 5h00 : Qualification bloc femmes

Dimanche 22 mai :

19h00 – 21h15 : Demi-finales bloc femmes et hommes

Lundi 23 mai :

2h00 : Finale hommes puis finale femmes


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Tout ce qu’il faut savoir sur la Coupe du Monde de Salt Lake City

Tout ce qu’il faut savoir sur la Coupe du Monde de Salt Lake City

Après la dernière manche de Coupe du Monde à Séoul, les meilleurs grimpeurs du monde se donnent rendez-vous à Salt Lake City aux États-Unis, pour deux nouvelles étapes ! Malheureusement, suite aux critères de sélection stricts de la FFME, ils ne seront que trois Français à s’aligner au départ de la compétition de bloc…

Que s’est-il passé lors de la dernière Coupe du Monde ?

La Coupe du Monde de vitesse de Séoul a vu deux records du monde tomber : la Polonaise Aleksandra Miroslaw a établi un nouveau record du monde féminin en 6,64 secondes avant de remporter la finale, et l’Indonésien Katibin Kiromal a enregistré le meilleur temps mondial en 5,17 secondes, avant de s’incliner en finale face à son compatriote Leonardo Veddriq. Tous trois seront de retour en action à Salt Lake City.

La compétition de bloc a été tout aussi passionnante, puisque Natalia Grossman a dominé durant toute la compétition, décrochant l’or. L’Américaine a réalisé la finale parfaite, avec quatre tops, remportant la victoire devant notre Française Oriane Bertone, qui décrochait une nouvelle médaille d’argent.

Dans ce qui devient un scénario habituel, les athlètes japonais ont dominé la compétition de bloc chez les hommes. Cinq d’entre eux se glissaient en finale, face à notre Français Paul Jenft, qui terminait au pied du podium. Le champion du monde Kokoro Fujii remportait l’or, devant Tomoa Narasaki et Yoshiyuki Ogata.



Deux week-ends et deux nouvelles Coupes du Monde à Salt Lake City !

Il n’y aura pas un, mais deux week-ends de Coupe du Monde à Salt Lake City, aux États-Unis. Ce premier week-end aura lieu la deuxième Coupe du Monde de vitesse de la saison, ainsi que la troisième Coupe du Monde de bloc de l’année.

Puis, le week-end prochain se tiendra une nouvelle manche de Coupe du Monde de vitesse et de Coupe du Monde de bloc, à Salt Lake City toujours.

© IFSC

Une équipe de France de bloc amaigrie…

Le médaillé de bronze des derniers Championnats du Monde de bloc, Manu Cornu, ne participera pas à ces deux Coupes du Monde à Salt Lake City. Ni même la Championne de France en titre, Fanny Gibert. Le grimpeur olympien Micka Mawem ? Non plus.

La faute aux critères de sélection mise en place par la FFME. Pour avoir la chance de participer à ces deux étapes américaines, il fallait avoir participé à une finale lors des deux premières manches de la saison. Fanny Gibert, Manu Cornu, et Micka Mawem ne sont pas passés loin et ont prouvé qu’ils avaient leur place dans le top 10 mondial. Mais ils ne sont pas rentrés dans les critères stricts imposés par la fédération française.

Heureusement que les autres fédérations n’imposent pas les mêmes critères de sélection, car sinon, il n’y aurait eu que neuf femmes et sept hommes au total à prendre le départ de ces deux manches de Coupe du Monde…

L’équipe de France de bloc sera donc composée de trois grimpeurs seulement : Oriane Bertone médaillée d’argent à Séoul, Mejdi Schalck, médaillé de bronze à Meiringen et Paul Jenft, quatrième de la dernière Coupe du Monde.

© Aurele Bremond

En vitesse, les critères de sélection sont plus larges. Ainsi, cinq grimpeurs défendront nos couleurs lors des deux étapes américaines. Chez les femmes, on retrouvera Victoire Andrier, Aurélia Sarisson et Capucine Viglione. Chez les hommes, ce sont Pierre Rebreyend et Guillaume Moro qui tenteront d’aller le plus vite possible sur le mur de vitesse de Salt Lake City.

Les grimpeurs internationaux à surveiller

Alors que la championne olympique Janja Garnbret, vainqueur de la première Coupe du Monde de bloc à Meiringen, ne participera à aucune autre compétition de bloc cette saison, l’Américaine Natalia Grossman a montré qu’elle était en pleine forme à l’approche des deux rencontres à domicile. Elle s’est montrée très performante à Séoul et espère faire de même à Salt Lake City. L’année dernière, elle s’était imposée sur les deux étapes !

Sa compatriote Brooke Raboutou sera également à surveiller. Elle cherchera à faire mieux que sa médaille de bronze obtenue lors de la dernière étape.

© IFSC

La sensation française Oriane Bertone occupe la deuxième place du classement provisoire de la saison, avec un total de 1415 points contre 1805 pour Grossman. L’an dernier, elle s’était révélée à Salt Lake City, en remportant la deuxième médaille d’or de sa carrière en Coupe du Monde.

Chez les hommes, il est difficile d’ignorer le trio japonais composé de Kokoro Fujii, Tomoa Narasaki et Yoshiyuki Ogata. Ces trois grimpeurs semblent particulièrement en forme en ce début de saison. Tomoa est en tête du classement provisoire après avoir remporté l’or et l’argent lors des deux premières manches, Yoshiyuki est deuxième et Kokoro troisième. Pourront-ils continuer sur leur lancée aux États-Unis ?

En vitesse, les trois premières places du classement masculin sont occupées par des grimpeurs indonésiens, avec Leonardo Veddriq en tête, Katibin Kiromal deuxième et Adi Mulyono Rahmad troisième. On peut s’attendre à une nouvelle bataille épique entre les deux premiers à Salt Lake City après que le record du monde soit passé des mains de Leonardo à celles de Katibin à Séoul.

La nouvelle détentrice du record du monde féminin, Aleksandra Miroslaw, sera la grimpeuse à suivre de près ce week-end. Cependant, elle devra faire face à une rude concurrence de la part de l’Américaine Emma Hunt, qui aura à cœur de réaliser une bonne performance sur son sol, elle qui avait décroché la médaille d’argent l’année dernière à Salt Lake City.

© IFSC

Le programme (heures françaises)

Décalage horaire oblige, les épreuves auront lieu principalement en pleine nuit en France. Voici le programme complet, heures françaises.

Vendredi 20 mai :

20h15 – 23h15 : Qualifications vitesse femmes et hommes

Samedi 21 mai :

4h00 : Finales vitesse femmes et hommes
17h00 – 21h30 : Qualification bloc hommes
23h30 – 5h00 : Qualification bloc femmes

Dimanche 22 mai :

19h00 – 21h15 : Demi-finales bloc femmes et hommes

Lundi 23 mai :

2h00 : Finale hommes puis finale femmes

Live

Cette année, les phases finales ne sont plus à suivre gratuitement sur YouTube en Europe, l’IFSC ayant signé un contrat avec la chaîne payante Eurosport.

Le calendrier complet de la saison 2022

  • 1re étape (du 8 au 10 avril) : Meiringen (Suisse) – bloc
  • 2e étape (du 6 au 8 mai) : Séoul (Corée du Sud) – bloc et vitesse
  • 3e étape (du 20 au 22 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc et vitesse
  • 4e étape (du 27 au 29 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc et vitesse
  • 5e étape (du 10 au 12 juin) : Bressanone (Italie) – bloc
  • 6e étape (du 22 au 26 juin) : Innsbruck (Autriche) – bloc et difficulté
  • 7e étape (du 30 juin au 2 juillet) : Villars (Suisse) – difficulté et vitesse
  • 8e étape (du 8 au 10 juillet) : Chamonix (France) – difficulté et vitesse
  • 9e étape (du 22 au 23 juillet) : Briançon (France) – difficulté
  • 10e étape (du 2 au 3 septembre) : Koper (Slovénie) – difficulté
  • 11e étape (du 24 au 2 septembre) : Jakarta (Indonésie) – difficulté et vitesse
  • 12e étape (du 30 septembre au 2 octobre) : Wujiang (Chine) – difficulté et vitesse
  • 13e étape (du 6 au 9 octobre) : Chongqing (Chine)
  • 14e étape (le 31 octobre) : Japon (lieu à définir)

Replay : les finales de la Coupe du Monde de Séoul

Les replays des finales de la Coupe du Monde de Séoul sont maintenant disponibles ! Revivez la finale de bloc où Oriane Bertone a décroché la médaille d’argent, tandis que Paul Jenft décrochait la 4ème place.

Revivez également les phases finales de la Coupe du Monde de vitesse de Séoul.

Voici ci-dessous les replays des finales la Coupe du Monde de bloc et de vitesse de Séoul :

(Cliquez sur les images pour accéder aux replays)

Bloc

Vitesse

Résumé complet de la finale homme de la Coupe du Monde de Séoul !

Et si je vous disais que la médaille d’or s’était jouée à une seconde près. Incroyable comme scénario non ? C’est pourtant ce qu’il s’est passé en finale de la Coupe du Monde de Séoul.

Une finale inédite, dans laquelle Paul Jenft allait faire cavalier seul face à une flopée de grimpeurs asiatiques. Plus que jamais, les Japonais étaient en force, en étant cinq en finale !

Et cette finale a été complètement bouleversée dans les dernières minutes. En effet, tout s’est joué dans le dernier bloc, qui a renversé le classement. Retour sur l’intégralité de cette soirée.


Bloc 1

Comme chez les femmes, le bloc 1 plongeait les finalistes directement dans le vif du sujet. Un premier bloc complexe, composé de trois coordinations bien distinctes : un départ dynamique avec un appui en paume à contrôler, puis un nouveau mouvement dynamique avec une contrepointe qui permettait de se stabiliser, avant un jeté final à une main pour aller chercher la dernière prise.

À ce jeu, Yoshiyuki Ogata sera le plus efficace. Après un premier essai de calage, il enchaînera avec une grande facilité ce bloc, en seulement deux essais. Ses deux compatriotes, Kokoro Fujii et Tomoa Narasaki se feront piéger plusieurs fois dans le dernier mouvement, loupant de peu la prise discrètement vissée sur le volume. Mais lors de leur quatrième essai, ils parviendront tous deux à valider ce bloc.

Tomoa Narasaki juste après avoir réussi à contrôler le deuxième mouvement dynamique de ce bloc.

Notre Français Paul Jenft aura été en difficulté dans le premier mouvement du bloc. Il mettra cinq essais avant de réussir à valider la prise de zone, puis chutera à son tour en loupant de peu la prise finale.

À l’issue de ce bloc, un premier trio se dessinait déjà, avec en tête Yoshiyuki Ogata, suivi de Tomoa Narasaki et Kokoro Fujii, les trois seuls grimpeurs à avoir enchaîné ce premier tracé.

Bloc 2

Le second passage était plus complexe à déchiffrer et plusieurs méthodes étaient possibles dans ce bloc. Sur un mur parfaitement vertical, il fallait composer au milieu de volumes bi-textures, et de grosses prises rondes peu prononcées. Pourtant, tous les finalistes réussiront à enchaîner ce bloc.

Mention spéciale à Paul Jenft, qui sera le seul à le réaliser à vue, en optant pour une méthode statique lui permettant d’atteindre la dernière prise sans prendre de risque.

Paul Jenft sécurise le top du bloc n°2.

Les Japonais réaliseront ce passage lors de leur deuxième essai, hormis Kokoro Fujii qui mettra plus de temps pour déchiffrer ce bloc, atteignant la prise de fin lors de son troisième essai, alors qu’il lui restait moins de dix secondes au compteur.

Tous les finalistes ayant enchaîné ce bloc, le classement provisoire restera identique par rapport au bloc précédent, si ce n’est que Yoshiyuki Ogata prenait une petite longueur d’avance, comptant moins d’essais que ses deux compatriotes.

Bloc 3

Cette fois, un bloc plus basique et physique attendait les grimpeurs. Si Yoshiyuki Ogata réalise la méthode prévue par les ouvreurs, les finalistes suivants trouvent une shunte, qui leur permette d’économiser trois mouvements et de se rendre directement sur l’avant-dernière prise, sans passer par le crux du bloc.

Yoshiyuki Ogata sera le seul grimpeur à enchaîner le bloc en passant par les deux prises en épaules situées à droite.

Paul Jenft sera le premier à utiliser cette méthode, toppant ainsi en trois essais. Tomoa Narasaki enchaîne en un essai de moins, tandis que Kokoro Fujii réalise un magnifique flash de ce troisième passage.

Si le trio de tête restait le même à la suite de ce troisième bloc, l’écart se resserrait petit à petit entre nos trois Japonais : Yoshiyuki Ogata figurait toujours en tête avec trois tops en six essais tandis que Kokoro Fujii et Tomoa Narasaki se disputaient la deuxième place avec trois blocs en huit essais.

Bloc 4

Alors que la pluie vient s’inviter à la fête, contraignant les organisateurs à sécher le mur entre le passage des différents finalistes, ce quatrième bloc aura tenu les spectateurs en haleine. Le passage est de nouveau très physique, et comporte de nombreux mouvements, tous très exigeants. En cette fin de circuit, les finalistes sont fatigués et rentrent presque en rési dans ce bloc. Comme Paul Jenft, qui chute à quelques mouvements du top, à bout de souffle.

Yoshiyuki Ogata, qui réalisait une finale parfaite depuis le début de la soirée, doit lui aussi s’avouer vaincu dans ce tracé. Lors de son premier essai, il parvenait toutefois à se jeter sur la dernière prise dans un élan de désespoir, mais n’arrivait pas à la contrôler.

Le bloc semblait si dur, qu’on pensait qu’il ne serait pas enchaîné. Mais c’était sans compter sur les deux derniers grimpeurs à s’élancer : Kokoro Fujii et Tomoa Narasaki. Lors de son deuxième run, Kokoro Fujii fait parler la force et parvient à mettre les deux mains sur la dernière prise, sans toutefois contrôler le balant. Il était de retour au sol, sans avoir validé le bloc. Alors qu’il ne lui restait plus que 30 secondes, il repartait pour un ultime essai. Le décompte des cinq dernières secondes se mettait alors à sonner et le Japonais se ruait sur la dernière prise, qu’il parvenait à tenir lors de la toute dernière seconde. Il ne le savait pas encore, mais à ce moment-là, il venait de remporter cette Coupe du Monde !

À moins de quatre secondes de la fin, Kokoro Fujii n’était encore même pas sur la dernière prise. Pourtant, il parviendra à valider ce dernier bloc.

Derrière, scénario similaire pour Tomoa Narasaki. Après trois essais infructueux, il se lance une dernière fois dans ce bloc, et parviendra à son tour au sommet, alors que le décompte des cinq dernières secondes retentissait de nouveau ! Un nouveau top sur le gong, qui lui permet de passer de la troisième à la deuxième place.

Le podium

Ce dernier bloc aura bouleversé le podium. Yoshiyuki Ogata, qui avait mené durant toutes les finales, se voit rétrogradé à la troisième place, n’ayant pas enchaîné le dernier passage.

Kokoro Fujii et Tomoa Narasaki auront tous les deux réalisé les quatre blocs de finale. C’est donc au nombre d’essais que la victoire s’est jouée. Là encore, c’est très serré, puisque seul un essai les sépare. Kokoro Fujii aura mis 11 essais pour enchaîner l’intégralité du circuit, tandis que Tomoa Narasaki en aura mis 12, décrochant la deuxième place derrière son compatriote.

Un podium 100% Japonais, au pied duquel figure une nouvelle fois notre Français Paul Jenft. Lui qui terminait déjà quatrième lors de l’ouverture de la saison à Meiringen, décroche de nouveau une médaille en chocolat, toutefois très prometteuse pour la suite de sa carrière.

Le podium 100% japonais de cette Coupe du Monde de Séoul. © IFSC

Les résultats complets

Prochaine étape du 20 au 22 mai, à Salt Lake City, aux États-Unis.

Le calendrier complet de la saison 2022

  • 1re étape (du 8 au 10 avril) : Meiringen (Suisse) – bloc
  • 2e étape (du 6 au 8 mai) : Séoul (Corée du Sud) – bloc et vitesse
  • 3e étape (du 20 au 22 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc
  • 4e étape (du 27 au 29 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc et vitesse
  • 5e étape (du 10 au 12 juin) : Bressanone (Italie) – bloc
  • 6e étape (du 22 au 26 juin) : Innsbruck (Autriche) – bloc et difficulté
  • 7e étape (du 30 juin au 2 juillet) : Villars (Suisse) – difficulté et vitesse
  • 8e étape (du 8 au 10 juillet) : Chamonix (France) – difficulté et vitesse
  • 9e étape (du 22 au 23 juillet) : Briançon (France) – difficulté
  • 10e étape (du 2 au 3 septembre) : Koper (Slovénie) – difficulté
  • 11e étape (du 24 au 2 septembre) : Jakarta (Indonésie) – difficulté et vitesse
  • 12e étape (du 30 septembre au 2 octobre) : Wujiang (Chine) – difficulté et vitesse
  • 13e étape (du 6 au 9 octobre) : Chongqing (Chine)
  • 14e étape (le 31 octobre) : Japon (lieu à définir)

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Retour sur la finale femme de la Coupe du Monde de Séoul !

Natalia Grossman a remporté la Coupe du Monde de bloc de Séoul hier, devant Oriane Bertone et Brooke Raboutou. Retour en détail sur les finales de cette deuxième étape internationale de la saison.

Quelle finale féminine sensationnelle hier à Séoul. Oriane Bertone a bien failli remporter sa première Coupe du Monde. Lancée dans un duel face à Nathalia Grossman, l’Américaine n’a pourtant rien lâché.

Revivez cette finale bloc par bloc, grâce à notre résumé ci-dessous.


Bloc 1

Les finales allaient demander un engagement physique et mental maximal, et le bloc 1 en était la preuve. Il débutait par un grand jeté à deux mains, et se terminait par un réta, qui nécessitait une grande force de poussée et de l’équilibre pour ramener les deux mains sur la prise finale.

Et la compétition démarrait très fort ! Stasa Gejo, première grimpeuse à s’élancer en finale, réalise un magnifique flash de ce premier passage. En isolement, ses adversaires comprennent qu’elle a enchaîné le bloc en un essai seulement. Le ton était donné !

C’est notre Française Oriane Bertone qui était la suivante à se présenter face au bloc. La jeune grimpeuse de 17 ans, qui disputait la cinquième finale de Coupe du Monde de sa carrière, vient parfaitement à bout du jeté. Habituée à grimper à Fontainebleau, elle se rétablit au sommet du bloc avec une facilité déconcertante, flashant à son tour ce premier passage.

Oriane Bertone, prête à réaliser le réta du bloc 1 des finales.

Devant une telle aisance de la part des deux premières finalistes, nous pensions alors que ce bloc était peut-être trop facile et allait être flashé par toutes les grimpeuses. Mais ce ne fut pas le cas… Les trois grimpeuses suivantes n’en viendront pas à bout. L’Américaine Brooke Raboutou et l’Italienne Camilla Moroni ne réussiront pas le premier jeté, tandis que la Japonaise Mia Aoyagi n’arrivera pas à se rétablir au sommet du bloc.

Natalia Grossman, grande favori de la compétition, ayant décroché la première place des qualifications et des demi-finales, était la dernière à faire face au bloc. Après un premier essai où elle ne montera pas assez haut pour tenir la prise du jeté, elle réalise un deuxième essai qui la conduira facilement jusqu’au sommet.

La finale commençait donc de la plus belle des manières pour notre Française, puisqu’à l’issue de ce premier bloc, Oriane Bertone était en tête, devant Stasa Gejo et Natalia Grossman.

Bloc 2

Place au bloc en dalle ! Cette fois, les grimpeuses devaient composer sur des prises fuyantes, et des mouvements en déséquilibre sur cette face inclinée à 3°. Stasa Gejo, pourtant très forte dans ce style, ne parvient pas à dompter ce passage.

En revanche, très grosse performance d’Oriane Bertone, qui enchaîne ce bloc en seulement deux essais, faisant preuve d’une maîtrise parfaite. Après de gros combats, l’Italienne Camilla Moroni parvient à son tour à enchaîner cette dalle, en six essais.

Brooke Raboutou revient dans la course en enchaînant ce bloc à son troisième essai, alors qu’il lui restait moins de 20 secondes au compteur. Enfin, Natalia Grossman impressionne en étant la seule grimpeuse à flasher ce tracé.

Alors que nous en étions à la moitié des finales, Oriane Bertone était toujours en tête du classement, au coude-à-coude avec Natalia Grossman. Le duel entre la Française et l’Américaine était lancé !

Brooke Raboutou tente de trouver l’équilibre dans le bloc 2.

Bloc 3

Ce bloc s’avérera décisif pour la victoire. Cette fois, changement de style : les ouvreurs avaient décidé de tester les qualités de coordination des grimpeuses, en proposant un skate au départ du bloc. Mais ce n’est finalement pas ce mouvement qui marquera la difficulté de ce passage, puisque toutes les finalistes enchaîneront ce premier mouvement facilement. C’est plutôt la suite du bloc qui allait départager les grimpeuses, et notamment le dernier mouvement, qui était le crux du bloc. Il fallait en effet faire preuve d’explosivité et de gainage pour atteindre la prise finale.

Un mouvement qui ne pose pas de problème à la puissante Serbe Stasa Gejo, qui toppe le bloc en deux essais. Brooke Raboutou est encore plus impressionnante, en enchaînant le bloc à vue, en totale décontraction. Malheureusement, Oriane Bertone fait face à de plus grandes difficultés. Malgré trois tentatives pour aller chercher la prise finale, elle échoue à quelques centimètres, ne parvenant donc pas à enchaîner ce bloc.

Une nouvelle fois, c’est Natalia Grossman qui impressionne le plus. Après deux tentatives infructueuses, elle parvient à réaliser le dernier mouvement de manière statique, en fermant son biceps de la même manière qu’elle effectuerait une traction à un bras !

Cette fois, l’Américaine prenait une grande longueur d’avance sur le reste des finalistes. À ce moment de la compétition, elle était la seule à avoir enchaîné les trois premiers blocs. Derrière elle, Oriane Bertone était deuxième du classement provisoire, au coude-à-coude avec Stasa Gejo, qui comptait comme elle, deux blocs en trois essais et trois zones.

Natalia Grossman fait parler la force en allant chercher la prise finale du bloc 3 en statique.

Bloc 4

Mais tout pouvait encore basculer dans le dernier bloc des finales. D’ailleurs, « basculer » était bel et bien le thème du premier mouvement, puisqu’il fallait commencer le bloc à l’envers, la tête en bas et les pieds en haut.

Stasa Gejo mettra de nombreux essais avant de réussir le départ. Elle attrapera ensuite la prise de zone quelques secondes avant la fin du temps réglementaire puis sera contrainte d’interrompre son essai. À ce moment-là, elle était alors deuxième du classement provisoire.

Un départ la tête en bas dans le dernier bloc des finales.

Pour récupérer cette place, Oriane Bertone devait au moins aller chercher la prise de zone de ce bloc. Après une zipette de la main droite lors de son premier run, son essai suivant sera le bon : elle attrapera la prise de zone, et ira même chercher le bac final, s’adjugeant un nouveau top.

La pression était alors sur les épaules de Nathalia Grossman, qui devait réussir ce bloc pour remporter la compétition. Avec une facilité déconcertante, elle shunte le départ à l’envers, préférant partir de face, en no-foot, et parvient à réaliser ce bloc à vue ! Une performance qui la propulsait directement au sommet du podium.

Enfin, Brooke Raboutou s’offrait la médaille de bronze en enchaînant le bloc lors de son deuxième essai.

Le podium

Nathalia Grossman aura très largement dominé cette deuxième Coupe du monde de la saison. L’Américaine aura enchaîné les 13 blocs proposés tout au long de la compétition, des qualifications jusqu’aux finales. Un sans-faute qui lui permet de remporter la troisième Coupe du Monde de sa carrière.

Oriane Bertone s’offre une nouvelle médaille d’argent, la troisième de sa carrière. En six participations à des Coupes du Monde de bloc, elle est rentrée cinq fois en finale, décrochant à trois reprises une médaille.

Enfin, malgré un mauvais départ dans le premier bloc, Brooke Raboutou réalise une très belle fin de circuit, ce qui lui permet de monter sur le podium, décrochant la troisième médaille de bronze de sa carrière.

Le podium de la Coupe du Monde de Séoul © IFSC

Il est intéressant de noter que ce podium est exactement le même que celui de Salt Lake City l’an dernier, compétition durant laquelle Natalia Grossman s’était imposée pour la première fois de sa carrière, et où Oriane Bertone et Brooke Raboutou décrochaient leur première médaille.

Les résultats complets

Prochaine étape du 20 au 22 mai, à Salt Lake City, aux États-Unis.

Le calendrier complet de la saison 2022

  • 1re étape (du 8 au 10 avril) : Meiringen (Suisse) – bloc
  • 2e étape (du 6 au 8 mai) : Séoul (Corée du Sud) – bloc et vitesse
  • 3e étape (du 20 au 22 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc
  • 4e étape (du 27 au 29 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc et vitesse
  • 5e étape (du 10 au 12 juin) : Bressanone (Italie) – bloc
  • 6e étape (du 22 au 26 juin) : Innsbruck (Autriche) – bloc et difficulté
  • 7e étape (du 30 juin au 2 juillet) : Villars (Suisse) – difficulté et vitesse
  • 8e étape (du 8 au 10 juillet) : Chamonix (France) – difficulté et vitesse
  • 9e étape (du 22 au 23 juillet) : Briançon (France) – difficulté
  • 10e étape (du 2 au 3 septembre) : Koper (Slovénie) – difficulté
  • 11e étape (du 24 au 2 septembre) : Jakarta (Indonésie) – difficulté et vitesse
  • 12e étape (du 30 septembre au 2 octobre) : Wujiang (Chine) – difficulté et vitesse
  • 13e étape (du 6 au 9 octobre) : Chongqing (Chine)
  • 14e étape (le 31 octobre) : Japon (lieu à définir)

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