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Nos Françaises brillent sur la Coupe du Monde handi-escalade à Innsbruck !

En plus d’accueillir une Coupe du Monde de bloc et de difficulté, Innsbruck accueille également une épreuve mondiale d’handi-escalade. Hier soir avaient lieu les finales, durant lesquelles deux Françaises se sont imposées.

Lucie Jarrige, parfaite !

Dans la catégorie RP3 (Force, stabilité ou amplitude limitée), Lucie Jarrige a tout bonnement été parfaite tout au long de la compétition. Notre Française aura atteint le top de toutes les voies de cette Coupe du Monde. Déjà première lors des qualifications en ayant été la seule grimpeuse à clipper le relais des deux voies, elle s’adjuge une nouvelle médaille d’or en étant de nouveau la seule à topper le tracé de finale.

La quadruple championne du monde a ainsi remporté la septième médaille de sa carrière en Coupe du monde d’handi-escalade.

Solenne Piret continue son règne mondial

Après avoir tout gagné en 2021, Solenne Piret continue de régner sur circuit mondial en catégorie AU2 (amputé d’un avant-bras). Dès les qualifications, elle trustait la première place du classement en montant le plus haut dans la voie 1 et en étant la seule à atteindre le relais de la voie 2. Dernière compétitrice à s’élancer dans le tracé de finale, Solenne fait parler toute son expérience et atteint aisément le top de la voie. Une performance qu’elle sera la seule à accomplir et que lui vaudra la médaille d’or, la cinquième de sa carrière.

© IFSC

Une cinquième place pour Bastien Thomas

Seul grimpeur tricolore engagé chez les hommes, Bastien Thomas termine 5ème dans la catégorie RP3 (Force, stabilité ou amplitude limitée). Notre Français aura loupé la finale de peu : il enchaînait la première voie de qualification avec succès, mais tombait aux deux tiers du deuxième tracé, à seulement deux prises de la finale.

Prochain rendez-vous à Villars, en Suisse,les 8 et 9 juillet, pour une nouvelle Coupe du Monde handi-escalade.


Lire aussi

Coupe du Monde de bloc d’Innsbruck : trois français dans le top 20 !

 

2ème salon de l’escalade: une édition attendue et réussie

Les portes se referment sur cette deuxième édition tant attendue et force est de constater un sentiment général et commun : celui du grand plaisir de se retrouver enfin !

Les professionnels, grâce à la première journée dédiée, ont confirmé de nombreux échanges, des commandes et la prise de nouveaux contacts après 2 années difficiles sans réelles rencontres. Les sourires même derrière les masques étaient perceptibles.

Pour le public, dès l’ouverture des portes samedi à midi ce fut aussi l’effervescence.  Découverte du matos dont quelques nouveautés, il était aussi possible de tester le matériel sur les différentes structures artificielles.  Sans oublier, les conférences, tables rondes et animations et les projections de films qui ont fait le plein.

Julia Chanourdie était présente pour la projection de son film | © Damien Largeron

Samedi en fin d’après-midi, le public était réuni au Contest de Bloc dans une belle ambiance pour les finales, avec quelques beaux noms de la grimpe actuelle venus faire la démonstration!

Après deux années ponctuées de doutes, d’incertitudes et de frustrations, et un gros travail avec un temps limité dû aux questions sanitaires, je veux d’abord remercier toute mon équipe et mes proches pour leur confiance et leur engagement.

Bien sûr aussi les exposants qui ont répondu présents, qui ont valorisé leurs stands et qui saluent ce salon fédérateur ! Sincèrement, je suis heureux d’avoir tenu bon, malgré de nombreuses difficultés, d’autant plus quand je sens cette satisfaction générale. Les différents témoignages attestent sincèrement du plaisir de se retrouver et de parler avenir alors que l’activité connait une forte mutation et un essor incroyable.

Tous l’attestent, l’escalade se porte bien !

La grande diversité des stands et des activités a aussi été très apprécié par les visiteurs professionnels ou les amateurs venus en famille ou entre amis »

Eric Hatesse, organisateur.

Le bilan chiffré

  • 144 exposants venant de 10 pays, sur un hall 4500m2 rempli à 95% répartis en 12 catégories
  • 3 jours de rencontres, échanges, informations, une dizaine d’animations, 20 conférences, un contest de bloc avec 100 inscrits, etc…
  • 750 représentants exposants, une centaine d’intervenants et prestataires extérieurs et 70 personnes staff.
  • Comme de nombreux rassemblement public, la fréquentation est en baisse d’environ 30% par rapport à 2019 avec 3150 visiteurs.

En 2022 direction Grenoble !

Après deux éditions à Lyon, le salon de l’escalade déménage à Grenoble.

Eric Hatesse explique cette décision :

C’est important aujourd’hui de se rapprocher encore plus des montagnes et des grands sites d’escalade limitrophes (Drôme, Hautes-Alpes, Alpes de Haute-Provence, Vaucluse, les deux-Savoies…) et permettre à une partie des acteurs-clefs du milieu, implantés à proximité de Grenoble et de l’Isère, de jouer à domicile. Je souhaite aussi ancrer l’esprit du Salon au cœur d’une métropole certes moins peuplée qu’à Lyon, mais dont la typologie de pratiquants est bien plus majoritairement convertie à toutes les disciplines de la Verticalité : Escalade, mais aussi Alpinisme, Canyon, Via-Ferrata et Spéléologie.

L’accessibilité est aussi un aspect important pour le grand public et les professionnels. Venir à AlpExpo depuis Grenoble centre en vélo, en transports en commun, ou en voiture est facile, avec un parking de 5000 places qui faisait défaut à Lyon.

Alpexpo est un lieu moderne et évolutif, compatible avec la croissance probable d’un événement qui s’adresse à la fois aux acteurs économiques et aux pratiquants d’une discipline aux multiples facettes et en plein essor. La configuration du Hall 89, avec ses 8800 m², permettra d’adapter nos besoins en surface, les 4500m² de notre hall d’exposition lyonnais étant occupés à 95% en 2021.

Alors rendez-vous en 2022 !

 

Le salon de l’escalade c’est le week-end prochain du 26 au 28 novembre !

À quelques jours de l’ouverture des portes de la deuxième édition du salon de l’escalade, pas moins de 140 exposants ont répondu présent, représentant toutes les catégories du monde de la verticalité, escalade et montagne.

Un salon déjà devenu indispensable et utile pour les très nombreux acteurs économiques de la filière dont le développement ne cesse d’accélérer. Un événement, à l’instar d’autres salons thématiques, qui revendique son caractère chaleureux, divertissant et instructif grâce à une programmation exceptionnelle pour tous les protagonistes. Le Salon de l’Escalade est bien LE rassemblement incontournable en France pour les acteurs de la Verticalité.

Trois jours dédiés à toutes les escalades incluant : les nouveautés d’un panel encore élargi d’exposants, plus de 20 conférences ou débats éclectiques sur l’avenir de la discipline en présence d’experts et spécialistes de renommée mondiale. En complément, 2 soirées de films 100% escalade, mais aussi des démonstrations, des ateliers pratiques, des défis pour petits et grands et une compétition, le tout agrémenté de magasins et librairie éphémères. L’ensemble enrichi par la présence d’athlètes et légendes, venus nombreux. Un salon essentiel, entre surprises, découvertes, émotions, actualités et échanges.

Pourquoi l’escalade n’est pas aux Jeux paralympiques ?

Tous les grimpeurs étaient rivés sur les Jeux Olympiques de Tokyo. En effet, l’escalade faisait ses débuts dans la sphère olympique. Aussi, de nombreux grimpeurs s’attendaient à voir les débuts historiques de l’escalade dans les Jeux paralympiques. Malheureusement, ce ne fut pas le cas : l’handi-escalade ne fait pas partie des Jeux paralympiques de Tokyo. Les raisons en sont complexes mais peuvent se résumer à quelques points clés.

Bien que leur nom soit similaire, le Comité International Olympique et le Comité International Paralympique sont des organisations distinctes, ce qui signifie qu’elles ne suivent pas nécessairement le même calendrier et ne fonctionnent pas simultanément en ce qui concerne l’inclusion d’un sport.

Le site internet du Comité International Paralympique indique ce qui suit au sujet de l’ajout potentiel d’un sport aux Jeux :

Les critères sont basés sur les principes de qualité, de quantité et d’universalité. La qualité fait référence à la qualité compétitive des épreuves et des disciplines proposées dans le programme de compétition quadriennal d’un sport. La quantité fait référence au nombre de nations pratiquant largement un sport à haut niveau. L’universalité fait référence au nombre de pays dans lesquelles un sport est largement pratiqué. »

© IFSC

En termes simples et appliqués à l’escalade, l’handi-escalade n’a pas encore l’envergure ni l’infrastructure mondiale nécessaires pour être inclus dans les Jeux paralympiques. Mais les instances dirigeantes ont fait beaucoup pour pousser activement dans ce sens. En 2019, l’IFSC a par exemple approuvé un plan de développement de l’handi-escalade avec comme objectifs de reconnaître « la force et l’importance de la communauté de l’handi-escalade », de donner « de la crédibilité au mouvement de l’handi-escalade » et de pousser vers une plus grande professionnalisation de l’handi-escalade en vue d’une inclusion paralympique. Cette année-là également, les Championnats du Monde d’handi-escalade ont rassemblé 158 athlètes de 24 pays différents, un nombre qui a augmenté au fil des années.

La première compétition internationale d’handi-escalade a eu lieu en 2006 à Ekaterinburg, en Russie, et le premier Championnat du Monde s’est tenu à Arco, en Italie, en 2011. Depuis lors, les compétitions d’handi-escalade se sont largement développées. Les grimpeurs concourent généralement dans quatre catégories : handicap neurologique/physique, déficience visuelle, amputé du membre supérieur, amputé du membre inférieur. Les grimpeurs évoluent en moulinette pour plus de sécurité. Les grimpeurs malvoyants disposent d’un guide visuel au sol. Et les amputés des membres inférieurs peuvent choisir d’utiliser une prothèse, mais pas les amputés des membres supérieurs.

© IFSC

L’handi-escalade ne figure pas dans la liste des sports prévus pour les Jeux paralympiques de 2024, mais son inclusion dans les Jeux paralympiques de 2028, qui auront lieu à Los Angeles, est une possibilité. Le Comité International Paralympique confirmera les sports paralympiques de 2028 d’ici 2023.

L’IFSC a déjà organisé deux Coupes du Monde d’handi-escalade cette année (à Innsbruck en juin et à Briançon en juillet). Les Championnats du Monde auront lieu à Moscou en septembre, et une nouvelle Coupe du Monde est prévue à Los Angeles en octobre.

Six médailles françaises sur la Coupe du Monde handi-escalade de Briançon !

Hier se déroulait la deuxième Coupe du Monde handi-escalade de la saison. Après avoir fait un carton plein lors de la première manche à Innsbruck, l’équipe de France a de nouveau très largement dominé cette compétition, en remportant six médailles: quatre d’or et deux d’argent.

Solenne Piret reste indétrônable !

Dans la catégorie AU2 (amputé d’un avant-bras), Solenne Piret a raflé une nouvelle médaille d’or ! Comme à Innsbruck, la française a donné le ton dès les phases de qualification: elle sera la seule à enchaîner la première voie, puis, l’unique grimpeuse à atteindre le relais de la deuxième voie. Un double top qui lui permettait donc de s’élancer en tant que grande favorite hier soir. Dans la voie de finale, Solenne dépasse rapidement ses deux concurrentes, mais chute à quelques mouvements de la fin à cause d’une zipette.

Une médaille d’argent pour Lucie Jarrige

En catégorie RP3 (Force, stabilité ou amplitude limitée), Lucie Jarrige est montée sur la deuxième marche du podium. Troisième des qualifications, elle parvient à améliorer sa place en finale, bien que la voie n’était pas réellement dans son style de prédilection. Il s’agit de la première médaille d’argent que remporte Lucie, plutôt habituée à monter sur la première marche du podium (sur les neuf compétitions internationales auxquelles elle a participé depuis le début de sa carrière, elle a remporté à sept reprises la victoire).

Un duel au sommet pour Romain Pagnoux et Mathieu Besnard

Toujours en catégorie RP3 (Force, stabilité ou amplitude limitée), mais chez les hommes cette fois, deux français se sont disputé la victoire: Romain Pagnoux et Mathieu Besnard. Et ce n’est pas la voie de finale qui départagera nos deux grimpeurs puisque tous deux atteindront le top de la voie. Ce sont donc les résultats des qualifications qui permettront à Romain de décrocher la médaille d’or, devant Mathieu Besnard, qui repart avec la médaille d’argent.

Dans cette même catégorie, Elie Toesca, qui participait à sa première compétition internationale, prend la 10ème place.

Une médaille d’or qui se joue au chrono pour Bastien Thomas !

En catégorie RP2 (force, stabilité ou amplitude limitée), il a fallu que les juges sortent le chrono pour déterminer le vainqueur de cette Coupe du Monde. En effet, le duel a été serré entre le français Bastien Thomas et l’israélien Moi Michael Sapir. Ils étaient les deux seuls en qualification à enchaîner les deux voies, et seront également les deux seuls grimpeurs à topper la voie de finale. Mais la médaille d’or revient à notre français Bastien Thomas, qui aura mis seulement 2 minutes et 37 secondes pour atteindre le relais, soit plus d’une minute de moins que l’israélien.

Livien Langlois, qui prenait le départ de sa première compétition internationale termine 13ème.

Thierry Delarue continue son incroyable moisson de victoires !

En catégorie AL-2 (amputé d’une jambe ou déficience d’un membre), Thierry Delarue s’est offert une nouvelle médaille d’or ! Premier des qualifications, il dominera de nouveau en finale en étant celui à monter le plus haut dans la voie. À 43 ans, Thierry peut donc encore se vanter d’avoir remporté toutes les compétitions internationales auxquelles il a pris part !

Une cinquième place pour Mélissa Cesarone

En catégorie B3 (acuité visuelle entre 2/60 et 6/60 et champ visuel entre 5% et 20%), la cadette de l’équipe de France handi-escalade, Mélissa Cesarone, a décroché la 5ème place. Elle qui participe à sa première compétition mondiale à 19 ans, a loupé de peu la finale. Elle réalisera la troisième meilleure performance dans la voie 2 de qualification, mais chutera à quelques mouvements des meilleures dans la voie 1.

Les résultats des autres catégories non représentées par la France:

Catégorie B3 (acuité visuelle entre 2/60 et 6/60 et champ visuel entre 5% et 20%)

Catégorie RP1 (force, stabilité ou amplitude limitée)

Le replay des finales

Qualifications Coupe du Monde d’handi-escalade: carton plein de nos français !

Cette semaine, Innsbruck accueille l’une des plus grosses compétitions de l’Histoire de l’escalade durant cinq jours, avec quatre disciplines au programme: une Coupe du Monde d’handi-escalade, une Coupe du Monde de difficulté, une Coupe du Monde de bloc et une Coupe d’Europe de vitesse.

L’événement débutait aujourd’hui, par les qualifications de la première Coupe du Monde d’handi-escalade de la saison. Au total, 76 grimpeurs présentant un handicap se sont affrontés au sein de différentes catégories (pour rappel, en handi-escalade, il existe trois types de handicap différents: les déficients visuels: B1, B2, B3, les amputés: AU2, AL1, AL2 et ceux présentant une force, stabilité ou amplitude limitée: RP1, RP2, RP3).

Carton plein pour notre équipe de France, qui démarre très fort cette compétition. En effet, nos cinq grimpeurs tricolores ont réussi l’exploit de tous se classer premier dans leurs catégories respectives ! Ils s’élanceront donc tous en tant que favoris jeudi soir, lors des finales de cette Coupe du Monde.

Un double top pour Thierry Delarue, en catégorie AL-2 (amputé d’une jambe ou déficience d’un membre)

Dans cette catégorie, Thierry Delarue, 43 ans, a largement pris la tête de la compétition en étant le seul grimpeur à enchaîner les deux voies de qualification. Il se retrouve donc en tête des qualifications, une première place qu’il affectionne particulièrement: de toutes les compétitions internationales auxquelles il a participé, Thierry a toujours remporté la victoire.

Bastien Thomas en tête de la catégorie RP1 (force, stabilité ou amplitude limitée)

Au sein de cette catégorie, c’est Bastien Thomas qui a trusté la première place des qualifications. Champion du Monde en titre sacré à Briançon l’an dernier, le grimpeur de 47 ans a enchaîné avec brio la première voie de qualification, avant de chuter tout au sommet du deuxième tracé, de quoi prendre les rênes du classement.

Une première place ex-aequo pour Mathieu Besnard en catégorie RP3 (force, stabilité ou amplitude limitée)

À 35 ans, Mathieu Besnard est probablement l’un des grimpeurs les plus expérimentés du circuit. Présent depuis la création de la catégorie handi-escalade, il compte plus d’une quinzaine de compétitions mondiales à son actif, qui se sont toutes soldées par un podium. Aujourd’hui, Mathieu n’a commis aucune erreur, atteignant le relais de ses deux voies de qualification. Il s’empare donc de la première place, qu’il partage avec le slovène Gregor Selak, qui a lui aussi enchaîné les deux tracés.

Lucie Jarrige au top en catégorie RP3 (Force, stabilité ou amplitude limitée)

Chez les femmes, Lucie Jarrige a également réussi à signer un double top. Après avoir été la seule compétitrice de sa catégorie à venir à bout de la première voie de qualification, elle réitère quelques minutes plus tard, en libérant la deuxième voie de qualification. Seule grimpeuse à atteindre le relais aujourd’hui, elle prend tout naturellement la tête du classement.

Solenne Piret domine dans sa catégorie AU2 (amputé d’un avant-bras)

La double Championne du Monde Solenne Piret a démarré la compétition de la plus belle des manières, en enchaînant elle aussi ses deux voies de qualification, de quoi prendre la tête des qualifications. Après avoir passé pas mal de temps sur le rocher de Fontainebleau ces dernières semaines, elle signe un retour réussi à la compétition.

Les résultats des autres catégories non représentées par la France:

Catégorie B1 (non-voyants)

Catégorie B2 (acuité visuelle jusqu’à 2/60 et/ou champ visuel de moins de 5%)

Catégorie B3 (acuité visuelle entre 2/60 et 6/60 et champ visuel entre 5% et 20%)

Catégorie RP1 (force, stabilité ou amplitude limitée)

Catégorie RP2 (force, stabilité ou amplitude limitée)

La suite du programme

Mercredi 23 juin 2021:

09h00 – 18h00 : Coupe du Monde de difficulté: qualification femmes & hommes
18h45 – 19h45 : Coupe d’Europe de vitesse: qualification femmes & hommes
20h15 – 21h00 : Coupe d’Europe de vitesse: finales femmes & hommes

Jeudi 24 juin 2021:

09h00 – 15h00 : Coupe du Monde de bloc: qualification femmes & hommes
18h00 – 21h00 : Coupe du Monde d’handi-escalade: finales femmes & hommes

Vendredi 25 juin 2021:

10h00 – 12h30 : Coupe du Monde de difficulté: demi-finales femmes & hommes
20h00 – 21h00 : Coupe du Monde de difficulté: finale femmes
21h00 – 22h00 : Coupe du Monde de difficulté: finale hommes

Samedi 26 juin 2021:

10h00 – 12h10 : Coupe du Monde de bloc: demi-finales femmes & hommes
18h00 – 20h00: Coupe du Monde de bloc: finale femmes
20h00 – 22h00 : Coupe du Monde de bloc: finale hommes

Live

Le live des finales de la Coupe du Monde d’handi-escalade, à suivre en direct jeudi soir, à partir de 18h00:

Soja omniprésent : quelles conséquences pour la santé du sportif ?

Reconnu pour la qualité de ses protéines, le soja est entré progressivement dans les garde-manger pour ensuite coloniser les cantines en remplacement de la viande, y compris dans certaines écoles maternelles. Du côté des sportifs, le soja est un ingrédient devenu quasiment incontournable des compléments alimentaires promettant performance ou meilleure récupération.
Il faut dire que lorsqu’il entre dans la composition d’un complément, son origine végétale est systématiquement mise en avant tandis que le marketing se charge d’indiquer « naturel » et « végétarien », deux termes qui sont fortement connotés « sans danger », voire « santé ».

Pourtant, le soja et ses dérivés sont soupçonnés d’entraîner des perturbations importantes du système endocrinien chez les hommes comme chez les femmes. Dans les années 70, les premières études portant sur le soja se sont focalisées sur sa richesse en isoflavones – qu’on nomme aussi phyto-oestrogènes – et leur intérêt dans la prévention de l’ostéoporose et du cancer du sein.
Cependant, des études complémentaires ont montré que ces composés ont la capacité de bloquer ou favoriser la sécrétion d’œstrogènes en fonction des differents tissus ou organes concern’s, des doses et de l’âge des sujets concernés. En d’autres termes, la consommation de soja a la capacité de perturber le système endocrinien, ce qui a conduit l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) à recommander d’éviter la consommation de soja et de ses dérivés par les femmes enceintes et les enfants de moins de trois ans.

La population générale ainsi que les sportifs sont tout autant concernés par les perturbateurs endocriniens, la recommandation auprès des populations dites vulnérables étant simplement un principe de précaution de base.
L’étude Siepmann et son équipe, parue en 2011 dans la revue scientifique Nutrition met en évidence le lien entre la consommation de grandes quantités de soja et les troubles de l’érection [1]. Une étude plus ancienne, menée par Kalman en 2007 et complétée par les travaux de Borrione publiés en 2012 dans le Journal of the International Society of Sports Nutrition [2], montre que le taux d’oestrogènes est anormalement augmentés chez les sportifs [3] qui consomment des suppléments alimentaires à base de soja. Ce dernier conclut d’ailleurs sur la nécessité d’engager des études à moyen et long terme afin d’en connaître la toxicité et les dommages sur les organes.

En effet, les cancers hormono-dépendants et les anomalies de la fertilité sont des processus longs à se mettre en place, il suffit de se pencher sur le scandale du Distilbène pour en avoir un aperçu[4].
Actuellement, la difficulté d’émettre des préconisations pour toutes les catégories de population provient en premier lieu du mode d’action des oestrogènes et donc des isoflavones, dont l’effet ne peut être prédit qu’en connaissant la dose circulant dans l’organisme.  Les études parlent de la consommation d’une « grande quantité de soja » or il est quasiment impossible d’estimer la teneur moyenne en phyto-oestrogènes des aliments contenant du soja. En effet, la variation peut aller de 1 à 100 entre deux produits issus du même lot de fabrication. En cause : les procédés industriels de fabrication qui réduisent le temps de trempage des fèves de soja.

Le trempage et le rinçage sont des habitudes traditionnelles qui, on le sait aujourd’hui, évacuent les isoflavones. Cela explique d’ailleurs comment les populations asiatiques ont pu consommer du soja pendant des siècles sans problème particulier. Mais actuellement, on peut par exemple retrouver jusqu’à l’équivalent d’un comprimé de pilule contraceptive dans 15 ml (une cuiller à soupe) d’huile de soja, ce qui est loin d’être anecdotique. De plus, la consommation de soja n’est pas forcément aussi évidente que le fait de manger un curry au tofu ou d’ajouter des fèves d’edamame dans sa salade. Parfois la consommation est indirecte, notamment lorsque les animaux qui finissent dans nos assiettes ont été nourris aux tourteaux de soja[5]. En résumé, même un grimpeur non végétarien peut se retrouver avec des doses de phyto-oestrogènes ingérées qu’il ne soupçonne pas.
Raison de plus pour sensibiliser à cette problématique les sportifs qui sont de plus en plus nombreux à se tourner vers des alternatives à la viande ou celles et ceux qui recherchent une amélioration de leurs performances via des compléments alimentaires. Comme souvent, la juste mesure pour limiter les apports en isoflavones est sans doute l’étude attentive de la composition des produits manufacturés pour éviter l’effet cumulatif lié aux dérivés du soja (farine, huile, isolats de protéines, lécithine, etc) utilisés comme additifs ou ingrédients et la consommation d’aliments transformés le plus possible à la maison afin de réserver au soja une place visible sous forme de tofu, yaourt ou boisson et donc plus facilement maîtrisable.

Texte: Amandine Verchère


[1] Hypogonadism and erectile dysfunction associated with soy product consumption, Siepmann et al., Nutrition, 2011

[2] Borrione, P., Rizzo, M., Quaranta, F. et al. Consumption and biochemical impact of commercially available plant-derived nutritional supplements. An observational pilot-study on recreational athletes. J Int Soc Sports Nutr 9, 28 (2012). https://doi.org/10.1186/1550-2783-9-28

[3] L’hormone est présente chez les hommes comme les femmes, seules les quantités diffèrent, ainsi que le cycle de production.

[4] Le Distilbène est un oestrogène de synthèse qui a été beaucoup utilisé pour prévenir les fausses-couches https://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-distilbene-des-consequences-sur-trois-generations_15002.html

[5] Voir l’étude menée par Que choisir https://www.quechoisir.org/comparatif-preparations-a-base-de-soja-n67055/

Les salles d’escalade ne rouvriront pas avant avril selon l’UDSE

Reçu ce jeudi 28 Janvier à Matignon, l’Union Des Salles d’Escalade a indiqué que les salles d’escalade ne rouvriraient pas leurs portes avant le mois d’avril 2021.

Alors qu’un troisième confinement plane au-dessus de nos tête, l’Union Des Salles d’Escalade (UDSE) était reçue à Matignon hier, par M. Meuris, conseiller éducation et sport du Premier Ministre, afin de faire le point sur la situation des salles d’escalade. Et malheureusement, les nouvelles ne sont pas bonnes pour nos salles d’escalade…

Pas de réouverture avant avril, ni en salle privée, ni en club.

Suite aux échanges avec M. Meuris, il ne faut pas compter sur une reprise, une ré-ouverture des salles d’escalade et des salles de sport, avant le mois d’avril.

La reprise des activités pour les enfants, en club ne se fera pas non plus avant avril, idem pour les scolaires, pas de stage non plus pour les vacances de février. La raison principale est le variant anglais, très contaminant, et les enfants qui sont vecteur du virus.

Une reprise avec un masque sportif obligatoire ?

D’après le communiqué de l’UDSE, « le masque pose problème, car il faudrait l’imposer à toutes les disciplines sportives, en intérieur comme en extérieur. Et aujourd’hui, le gouvernement ne se sent pas capable d’annoncer l’obligation du masque pour tous ceux qui font du footing ou du sport en extérieur. Le coût du masque est également rédhibitoire. »

Des aides financières pour les salles d’escalade ?

Concernant les aides pour les salles d’escalade, voici ce que rapporte l’UDSE: « Pour l’annulation du plafond de 1 million de chiffre d’affaires mensuel afin d’ obtenir « l’aide pour la prise en charge des charges fixes » le conseiller est très optimiste. Cette aide est soumise à l’approbation de la commission européenne il s’agit d’harmoniser les politiques européennes en matière d’aide aux entreprises, la discussion est en cours actuellement on devrait avoir des nouvelles d’ici la fin de la semaine.

Pour les salles qui ont été créées depuis la crise, pas de Fonds De Solidarité au programme. Nous ne savons toujours pas si oui ou non, une période de référence de chiffre d’affaires sera demandée à ces nouvelles salles pour les faire bénéficier de la prise en charge des charges fixes.

Je vous laisse imaginer notre position, nous comptons aujourd’hui dans nos rangs, 14 salles qui sont dans cette situation, et aucune solution concrète.

Pour ces 14 salles et particulièrement pour deux d’entre elles, indépendantes et dont les gérants TNS ne touchent aucune aide l’UDSE va prendre contact avec les chambres de commerce et les DIRECCTE, ainsi qu’avec le Ministre des PME et TPE.

Nous espérons que nos courriers et nos demandes de rendez vous aboutiront rapidement et qu’une solution sera trouvée. »

Il va donc encore falloir faire preuve de patience avant de refranchir les portes d’une salle d’escalade…

Escalade et nutrition – Arrêt du sport et réconfort : quand le grignoter remplace grimper

Avec la fermeture des salles d’escalade, beaucoup d’entre nous ont perdu leur activité sportive hebdomadaire et avec elle, un précieux défouloir. Si certains ont compensé avec la course à pieds ou le vélo, d’autres se sont retrouvés privés de leur sport favori, sans rien pour évacuer le stress habituel auquel s’ajoute celui de la situation sanitaire. Dans ces circonstances, il n’est pas rare d’entendre les copains se plaindre de tomber dans le chocolat ou le comté à intervalles réguliers, comme si manger devenait le seul moyen d’obtenir sa dose de bien-être.

Lorsque nous sommes soumis à des stresseurs qui génèrent de l’anxiété ou d’autres émotions négatives comme la colère, nous sommes en réalité face à deux types de situation : soit nous pouvons mettre en place une stratégie permettant de résoudre le problème initial, soit il n’existe pas de solution immédiate. Dans ce cas, nous devons recourir à des solutions palliatives pour diminuer notre niveau d’adrénaline et de cortisol. Et avec la pandémie, l’accès à la plupart de nos solutions de réconfort nous est interdit. Chacun d’entre nous possède un répertoire d’activités réconfortantes et quand il n’y a plus de sorties entre amis, plus de cinéma, plus de shopping, plus de concert, plus d’escalade, plus rien, il reste encore la nourriture. Et ce n’est pas grave.

Il faut comprendre que ce lien entre réconfort et nourriture, nous le construisons dès la naissance. Lorsque le bébé passe en quelques heures d’un milieu aquatique, nourri-logé au chaud, lumière tamisée et sons atténués à l’environnement de la salle de naissance, son organisme est soumis à un stress intense. Or dans ses premiers instants, le bébé est aussi nourri, enveloppé dans les bras de sa mère et c’est là que la relation entre nourriture et réconfort se crée.

C’est pourquoi quand on cherche du réconfort et que toutes nos stratégies sont hors de portée, il reste encore le chocolat et le comté. Ou le saucisson. Ou les gâteaux apéro. Ou le quatre-quarts de mamie.

Un aliment réconfortant, c’est souvent un aliment gras et si possible sucré mais surtout, il est indispensable que ce soit un aliment particulièrement affectionné afin d’activer le circuit de la récompense. Ce groupe de neurones cérébraux produisent ainsi de la dopamine et des endorphines…c’est à dire les mêmes neurotransmetteurs que lorsqu’on pratique son sport préféré.

Alors c’est normal d’avoir pris du poids pendant le confinement à cause du grignotage de réconfort ? Oui, et le coeur du sujet n’est pas le nombre de kilos pris. En réalité, le plus important est de savoir si votre relation avec les aliments a changé à cause de cette crise.

L’arrêt brutal du sport n’entraîne pas immédiatement de modification de l’appétit, ce qui fait que la balance apports/dépenses énergétiques est temporairement favorable à la mise en réserve.

Mais si vous êtes un mangeur qui écoute sa régulation naturelle, qui laisse aux aliments leur chance de jouer leur rôle réconfortant Il y a de fortes chances que vous n’ayez pas faim (ou moins faim au repas) suivant un grignotage. De fait, vous ne vous forcez pas à manger et on peut parier que vous retrouverez votre affutage dès la reprise de l’escalade.

En revanche, si en plus d’avoir pris quelques kilos ce grignotage envahit votre mental, si vous vous mettez à table sans faim car « il ne faut jamais sauter un repas » ou bien « je vais manger de la salade pour annuler les rillettes » et surtout, si les aliments ne jouent pas leur rôle réconfortant mais génèrent encore plus d’anxiété, alors votre rapport à l’alimentation n’est plus serein et il vous faudra probablement un peu d’aide pour revenir en arrière.

Texte: Amandine Verchère

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