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Video: James Pearson, Ça Chauffe 9a, Seynes

24 avril 2021 à 20:11

Le plus français des grimpeurs britanniques, James Pearson, a réalisé cette fin d’hiver une répétition de la “Ça Chauffe” 9a à Seynes. Il nous présente la voie en images où contrairement aux autres répétiteurs, la partie sommitale en 8b après le pas de bloc du milieu lui a donné du fil à retordre, avec quelques chutes dans un blocage puissant. À découvrir ci-dessous !
The most French of British climbers, James Pearson did a repeat of “Ca chauffe” 9a in Seynes. James presents the route in the video below. Unlike the other repetitors, the 8b top part after the crux caused him some troubles with several falls at an awkward deadpoint move. Discover the story below!

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Hugo Parmentier signe sa première « First Ascent » à Seynes!

Hugo Parmentier frappe de nouveau à Seynes, mais cette fois-ci pour vaincre sa toute première « First Ascent ». Alors qu’il avait jusqu’à présent l’habitude de se frotter à des voies déjà répétées, il s’est pour la première fois tourné vers une ligne encore jamais enchaînée. Cette ligne, située à Seynes et équipée par Antonin Rhodes n’est autre que la sortie de droite du célèbre 8c « La métaphysique des tubes » : Après la première section, la voie part à droite au lieu de traverser à gauche. Il y a une décontraction qui ne s’utilise presque pas dans la « métaphysique des tubes » car il y a un gros repos quelques mouvs plus loin.

Cette nouvelle king line est proposée à 9a par Hugo, et répond au doux nom de « L’hygiène de l’assassin ». Voici son commentaire à chaud:

« L’hygiène de l’assassin » 9a FA. C’était une toute nouvelle expérience de travailler une voie encore à l’état de projet. Trouver les prises, comprendre comment les utiliser, utiliser le chemin le plus facile et le plus logique. La voie est marquée par un gros crux d’un unique mouvement sur une micro colo. J’y suis bien tombé 4/5 fois. Avant, il y a la première partie du 8c classique de Seynes la « Métaphysique des tubes », très physique et aléatoire (avec la casse récente d’une prise): Le début t’entame et tu dois rester le plus frais possible avant d’arriver sur le crux. Après il y a une section encore soutenue de quelques mouvements et un gros dynamique sur une réglette qui peut coûter l’enchainement.

C’était un processus sympa mais également assez déstabilisant car c’est difficile d’avoir un avis objectif sur la pertinence de ses méthodes. Est-ce qu’on oublie pas quelque chose? Ne s’enferme t-on pas dans une méthode? J’hésitais pas mal entre le 8c+ et le 9a. Pourquoi 9a?  D’abord je dois dire que c’est ma première expérience de cotation d’une voie. Ensuite j’ai mis plus d’essai dans cette voie que dans « Ça chauffe », cotée 9a. Alors bien que mes méthodes se soient affinées grâce aux montées des collègues dans la voie, je crois qu’annoncer 9a ouvrira plus de portes. Dans la mesure où je doute, soit j’annonce dur au risque qu’elle devienne une voie peu faite soit plus facile et cela motivera juste plus de grimpeurs à essayer. J’espère que les prochains répétiteurs n’hésiteront pas à donner leurs avis pour qu’un réel consensus se crée. Aussi j’exclus la possibilité de demi-cotations (8c+/9a) car elles laissent à mon avis toujours un flou. Merci à Antonin Rodhes pour cette magnifique ligne (encore une) et un grand merci aussi de m’avoir permis de nommer ma première vraie First Ascent.

Quant au nom de la voie…

« La métaphysique des tubes » est un livre d’Amélie Nothomb. J’adore ce nom, il claque. « Hygiène de l’assassin » est aussi un livre de cette auteur. Je trouvais qu’il fallait un nom stylé à côté de cette king line archi classique. Et « L’hygiène de l’assassin  » ça passe quand même bien. J’ai toujours rêvé de donner aux voies des noms qui claquent comme des noms de film, style : « le kaléidoscope 3″…

 

Au tour de Cédric Lachat de clipper la chaîne de « Ça chauffe » (+ vidéo)

Le 9a a la mode du moment? En tout cas Seynes est la falaise hivernale du moment c’est une certitude…

Après le Savoyard Mathieu Bouyoud il y a quelques jours, c’est au tour du Suisse Cédric Lachat de réaliser « Ça chauffe », 9a. Il nous offre pour l’occasion quelques images du crux de la voie:

« Ça chauffe »: un nouveau 9a dans la besace pour Mathieu Bouyoud

En novembre dernier, c’est le jeune Tanguy Merard qui clippait la chaîne de « Ça chauffe » à Seynes, c’est au tour d’un boulimique de falaise d’en venir à bout, le savoyard Mathieu Bouyoud (31 ans). Connu et reconnu pour ses nombreuses voies dans le 9ème degré (une bonne grosse vingtaine!) mais également pour ses talents d’équipeur, il nous a laissé son commentaire…

J’ai essayé le 9a « Ça chauffe » en fin d’année 2020 et quelques week-ends en 2021. Pour l’hiver, Seynes c’est vraiment parfait. Beaucoup mieux qu’en Savoie en ce moment pour grimper. Du coup je me suis investi dans cette voie. Le plus dur pour moi a été la première partie assez bloc et très à doigts. Je ne l’ai passé qu’une seule fois samedi dernier, pour mon run victorieux. Après il te reste un 8b de rési. Côté projets, pas grand chose de prévu pour le moment, on verra ce qu’on a le droit de faire ! Ce qui me motive le plus pour le moment c’est d’ouvrir des voies à côté de chez moi!

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