❌

Vue normale

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraĂźchir la page.
À partir d’avant-hierFlux principal

Critique Livre : Le mental du grimpeur – Book review: Le mental du grimpeur (+ interview)

5 mai 2022 Ă  11:11

GrĂące Ă  LĂ©o Dechamboux et Fred Vionnet, le livre “Le mental du grimpeur” propose une synthĂšse exhaustive des diffĂ©rents outils de prĂ©paration mentale Ă  mettre en place en escalade. AprĂšs une prĂ©face de Nico Pelorson mettant en exergue le fait que les aspects mentaux, pourtant trĂšs importants, sont souvent minimisĂ©s et peu travaillĂ©s par rapport aux aspects physiques, l’ouvrage se dĂ©compose en 3 parties. Une premiĂšre partie, assez thĂ©orique, dĂ©crit les stratĂ©gies de prĂ©paration mentale en diffĂ©rentes habiletĂ©s mentales, Ă  utiliser en fonction des situations, de maniĂšre Ă  optimiser sa performance : la fixation d’objectifs, la gestion de sa motivation, de son attention, 
 Une seconde partie, assez gĂ©nĂ©rale, dĂ©cline l’entrainement mental au quotidien, en terme de planification annuelle pour se fixer des objectifs, de dĂ©veloppement de sa confiance en soi, de gestion de sa zone de confort ; les auteurs y dĂ©finissent des axes de travail par rapport Ă  ses points faibles ou encore ponctuellement pour se prĂ©parer Ă  une Ă©chĂ©ance. Une derniĂšre partie, trĂšs concrĂšte, met en lumiĂšre tous les dispositifs qui s’offrent au grimpeur afin d’optimiser sa performance pendant sa sĂ©ance, Ă  travers des stratĂ©gies de mĂ©morisation, de prĂ©paration Ă  l’effort, la mise en place de routines, la gestion des peurs, de la concentration, de la combativitĂ©,
 Enfin, la gestion des Ă©motions, l’importance de la dynamique de groupe et de l’esprit de cordĂ©e, l’analyse et le bilan de sĂ©ance sont aussi Ă©tudiĂ©s. TrĂšs pĂ©dagogique et utile pour tout pratiquant (grimpeur, coach, parent), « Le mental du grimpeur Â» propose un bel effort de vulgarisation sur un des thĂšmes clĂ©s de l’entrainement en escalade. GrĂące Ă  une architecture claire, des tĂ©moignages de top grimpeurs, des exemples imagĂ©s, de nombreux tableaux et encadrĂ©s explicatifs et des situations clĂ© en main trĂšs concrĂštes, ce livre sera utile afin de faire le point sur les incontournables de la prĂ©paration mentale, afin de sensibiliser sur ces aspects souvent Ă©ludĂ©s.

Livre mental grimpeur

Quelques mots Ă©changĂ©s avec LĂ©o Dechamboux, co-auteur de l’ouvrage.

– Peux-tu te prĂ©senter ?
CĂŽtĂ© perso, je suis un grimpeur, j’aime surtout me retrouver dehors, dans des endroits qui comptent, avec des amis, et partager des moments autour de cette activitĂ© qui m’accompagne depuis pas mal d’ annĂ©es maintenant. À cĂŽtĂ© de ça, j’ai Ă©videmment des projets qui me tiennent Ă  cƓur, accompagnĂ©s de toutes les joies et les frustrations que ça peut occasionner. Pour parler de ma formation, j’ai suivi un parcours un peu classique : celui du lycĂ©en qui fait de la compĂ©tition et qui n’a pas de supers rĂ©sultats scolaires, Ă  qui ce format ne correspond pas beaucoup et qui file en STAPS Ă  Grenoble pour continuer de grimper le plus possible, et qui a du mal Ă  se projeter Ă  long terme. Sauf qu’une fois arrivĂ© Ă  Grenoble, l’autonomie et la diversitĂ© des cours que j’ai pu suivre m’ont beaucoup plu et l’entraĂźnement (entre autres) est vraiment devenu quelque chose d’attrayant pour moi. Je voulais tout comprendre et pensais pouvoir rationaliser un paquet de paramĂštres de la performance. J’ai donc terminĂ© ma licence entraĂźnement, puis j’ai passĂ© le DEJEPS perfectionnement sportif (une des premiĂšres sessions il me semble), avant de reprendre la fac Ă  Montpellier avec un master en prĂ©paration mentale (accessible avec une licence entraĂźnement ou une licence de psycho). En sortant de ce master, je ne savais toujours pas trop oĂč je voulais bosser, ni exactement quoi faire ; mĂȘme si la prĂ©paration mentale semblait ĂȘtre au centre de mes intĂ©rĂȘts. Il se trouve que plusieurs opportunitĂ©s me sont tombĂ©es dessus : un poste d’enseignant vacataire Ă  l’UFRAPS de Grenoble pour enseigner la psycho du sport, un poste au club DVE (oĂč j’avais fait mes stages de licence et de DEJEPS) en tant qu’entraĂźneur, et un poste de prĂ©parateur mental au pĂŽle espoir de Voiron qui allait voir le jour. J’ai donc acceptĂ© les trois et me suis rĂ©installĂ© Ă  Grenoble. Depuis deux ans, j’ai arrĂȘtĂ© d’entraĂźner pour me focaliser au maximum sur l’accompagnement psychologique des sportifs, la formation d’entraĂźneurs et l’écriture.

– Quelles sont tes influences et grandes idĂ©es en matiĂšre d’entrainement ?
J’ai un parcours trĂšs universitaire. Donc mon approche de l’entraĂźnement a d’abord Ă©tĂ© trĂšs rationnelle. Mais quand j’ai commencĂ© Ă  entraĂźner, mĂȘme si j’ai toujours gardĂ© ce regard, ce qui me plaisait le plus c’était l’accompagnement des grimpeurs vers leurs objectifs sportifs, mais aussi le cĂŽtĂ© Ă©ducatif. Voir les gens grandir, faire leurs choix, les accompagner et m’adapter Ă  leurs fonctionnements est ce qui m’a le plus portĂ©. Mais je n’ai pas fait d’entraĂźnement assez longtemps et Ă  assez haut niveau pour pouvoir dire que j’ai d’immenses convictions, si ce n’est le besoin d’individualisation et la nĂ©cessitĂ© de toujours conserver un esprit critique par rapport Ă  des mĂ©thodes, notamment celles qui semblent ĂȘtre des recettes miracles. Je serais plus Ă  mĂȘme de parler de mes influences et convictions dans le cadre de la prĂ©pa mentale, c’est vraiment ma spĂ©cialitĂ© aujourd’hui, et je ne pense pas que je reviendrai un jour Ă  entraĂźner dans le sens classique du terme ; du moins ce n’est pas en projet.

Livre mental grimpeur

– Pourquoi te focaliser sur l’entrainement mental ?
Quand j’ai passĂ© le DEJEPS, je savais que j’irai Ă  Montpellier pour cette spĂ©cialisation “mentale”. Tout simplement parce que tous les cours de psycho, de psycho sociale et de psycho du sport m’ont tout de suite fascinĂ©s quand j’étais en licence. C’est une spĂ©cialitĂ© vraiment riche, qui permet de comprendre ses propres fonctionnements, ceux du groupe, et ceux des athlĂštes. Et puis il y a un aspect que j’aime particuliĂšrement dans cette approche : c’est le pas de cĂŽtĂ© par rapport Ă  la performance. Je ne suis pas un Ă©niĂšme intervenant Ă  graviter autour du sportif pour l’aider Ă  ĂȘtre plus fort. En tout cas pas seulement. Mon rĂŽle est de proposer un espace de confiance dans lequel le grimpeur (notamment le compĂ©titeur) peut ĂȘtre autre chose qu’un champion. Dans ce cadre, il peut amener des problĂ©matiques et des questionnements trĂšs variĂ©es, comme sa place dans le groupe, son projet professionnel qui n’est pas forcĂ©ment adaptĂ© Ă  la vie de sportif, l’envie d’arrĂȘter l’escalade, ou bien juste des soucis plus personnels. L’idĂ©e est d’ouvrir cette porte et d’accompagner au mieux la personne vers des choix qui servent son Ă©quilibre global, son autonomie et son bien ĂȘtre psychologique, avant la performance. Bref, je trouve le regard de la prĂ©paration mentale trĂšs riche humainement, et vraiment nĂ©cessaire dans un systĂšme oĂč l’élite sportive est trĂšs valorisĂ©e, parfois au dĂ©triment de la santĂ© des plus performants, mais aussi de ceux qui n’accĂšdent pas au haut-niveau.

– Avec Fred, comment vous est venue l’idĂ©e d’écrire un bouquin ?

J’ai toujours aimĂ© Ă©crire, je l’ai fait occasionnellement pour Grimper et EscaladeMag quand j’étais Ă  la fac, pour arrondir les fins de mois. J’ai adorĂ© les travaux de MĂ©moire en master : prendre un sujet prĂ©cis, en devenir spĂ©cialiste, et transmettre ça Ă  l’écrit dans un format trĂšs rĂ©glementĂ©. Il y a presque deux ans, j’ai renouĂ© avec un projet qui me tenait Ă  cƓur depuis un moment : Ă©crire un grand dossier sur la prĂ©pa mentale en escalade. LĂ  encore j’ai adorĂ© comprendre la demande, adapter le fond et la forme, rĂ©pondre au mieux au cadre et aux codes de Grimper pour proposer un sujet accessible et pointu Ă  la fois
 En Ă©crivant ce dossier, je m’étais fait la rĂ©flexion selon laquelle un livre m’aurait permis de vraiment approfondir le sujet. J’en ai parlĂ© Ă  quelques proches et j’ai rangĂ© l’idĂ©e. Quelques mois aprĂšs la sortie de ce dossier, NoĂ©mie Ponton de GlĂ©nat m’appelle. On ne se connaissait pas et elle m’a prĂ©sentĂ© le projet de ce qui s’appelle aujourd’hui “le mental du grimpeur”. Elle en est Ă  l’origine.. Dans un premier temps elle avait contactĂ© Marc CarrĂšre qui n’est pas spĂ©cialiste de l’escalade, et qui avait acceptĂ© Ă  condition de pouvoir l’écrire avec Fred, qui lui est entraĂźneur en escalade. Marc n’a finalement pas pu se lancer dans le projet. Fred a alors parlĂ© de moi Ă  NoĂ©mie et c’était parti ! LĂ , ça fait un an que j’ai reçu le coup de fil, et chaque Ă©tape du projet Ă©tait passionnante ! J’espĂšre vraiment que les grimpeurs et les grimpeuses de tous niveaux qui souhaitent s’intĂ©resser Ă  ce sujet trouveront des rĂ©ponses et s’empareront de ce qu’on a pu proposer.

Critique Livre : Le mental du grimpeur

Written by LĂ©o Dechamboux and Fred Vionnet, “Le mental du grimpeur” offers an exhaustive synthesis of the various mental preparation tools used in climbing. After a preface by Nico Pelorson highlighting the fact that the mental aspects, however very important, are often minimized compared to the physical aspects, the book is divided into 3 parts. A first part, quite theoretical describes the strategies of mental preparation in different mental skills, to be used according to the situations in order to optimize its performance: the goals fixing, the management of its motivation, its attention,
 A second part quite general, declines mental training on a daily basis, in terms of annual planning to set goals, develop self-confidence, manage your comfort zone and define lines of work in relation to your weak points or even occasionally to prepare for a deadline. A last part, very concrete, highlights all the devices available to the climber in order to optimize his performance during his session, through memorizing strategies, preparation for the effort, the implementation of routines, the management of fears, concentration, fighting spirit, etc. Finally, the management of emotions, the importance of group dynamics, communication, the trust to the belayer, the analysis of the climbing session are also studied. Very educational and useful for all climbers (climbers, coaches, parents), “Le mental du grimpeur” offers a great effort to popularize one of the key themes of climbing training. Thanks to a clear architecture, testifies from top climbers, pictorial examples, numerous tables, examples and very concrete turnkey situations, this book will be useful in order to highlight the essentials of mental preparation, and to be aware about these forgotten aspects.

Livre mental grimpeur

Interview with LĂ©o Dechamboux, co-author of the book

Can you introduce yourself?
I’m a climber, I especially like being outside, in places that matter, with friends, and sharing moments around this activity which has joined me for quite a few years now. Besides that, I obviously have projects that are close to my heart, with all the joys and frustrations that can cause. To talk about my training, I followed a somewhat classic path: that of the high school student who competes and who doesn’t have great academic results, to whom this format doesn’t correspond very much and who goes to Sport university in Grenoble to continue to climb as much as possible, and who has trouble planning for the long term. Except that once I arrived in Grenoble, I really liked the autonomy and the diversity of the lessons I was able to follow and the training (among other things) really became something attractive for me. I wanted to figure it all out and thought I could streamline a bunch of performance aspects. So I finished my diploma, then I passed the DEJEPS (new diploma for being climbing instructor in France, one of the first sessions it seems to me), before going back to university in Montpellier with a master’s degree in mental preparation. Coming out of this master’s, I still didn’t really know where I wanted to work, or exactly what to do; even though mental preparation seemed to be at the center of my interests. It so happened that several opportunities went: a temporary professorship at the Sort university of Grenoble to teach sports psychology, a place as trainer at the climbing association around, and an opportunity as mental coach at the French climbing team center in Voiron. So I accepted all three jobs and moved back to Grenoble. Two years ago, I stopped coaching to focus as much as possible on the psychological support of athletes, the training of coaches and writing.

– What are your influences and big ideas in training?
I have a very academic background. So my approach to training was very rational at first. But when I started to train, even if I always kept this side, what I liked the most was the accompaniment of the climbers towards their sporting goals, but also the educational side. Seeing people grow, making their choices, accompanying them and adapting to their ways of training is the thing which satisfied me the most. But I haven’t trained long an strong enough to be able to say that I have immense convictions, except for the need for individualization and the need to always keep a critical mind to training process, especially those that seem to be miracle recipes. I will be better able to talk about my influences and convictions within the framework of mental preparation, it is really my specialty today, and I don’t think that I will one day return to coaching in the classic sense of the term; at least it’s not planned.

– Why did you turn on mental aspects in climbing?
When I passed the climbing instructor diploma, I knew that I would go to Montpellier for this “mental” specialization. Quite simply because all the psychology, social psychology and sports psychology lessons immediately fascinated me when I was in my bachelor’s degree. It is a really rich specialty, which allows you to understand your own functioning, the one of the group, and the one of the athletes. And then there is an aspect that I particularly like in this approach: it’s the step aside in relation to performance. I’m not yet another voice to gravitate around the athlete to help him be stronger. In any case not only. My role is to offer a space of trust in which the climber (especially the competitor) can be something other than a champion. In this context, he can bring up very varied problems and questions, such as his place in the group, his professional project which is not necessarily adapted to the life of an athlete, the desire to stop climbing, or even just more personal concerns. The idea is to open this door and to best support the person towards choices that serve their overall balance, their autonomy and their psychological well-being, before performance. In short, I find the perspective of mental preparation very rich humanly, and really necessary in a system where the sporting elite is highly valued, sometimes to the detriment of the health, but also of those who do not reach the top -level.

– How went the idea to write a book with Fred?
I always liked to write, I did it occasionally for Grimper Magazin when I was in university. I loved the Master’s thesis work: taking a specific subject, becoming a specialist in it, and transmitting it in writing in a very regulated format. Almost two years ago, I returned to a project that had been close to my heart for a while: to write a large article on mental preparation in climbing. Here again I loved understanding the request, adapting the content and the form, answering as well as possible to the framework and the codes of Grimper Magazine to propose an accessible and deep subject at the same time
 When writing this file, I had thought that a book would allowed me to really dig on the subject. I talked to a few relatives about it and I put the idea away. A few months after the publication of this article, NoĂ©mie Ponton from GlĂ©nat called me. We didn’t know each other and she introduced me to the project of what is now called “Le mental du grimpeur”. She is at the origin of it. At first she had contacted Marc CarrĂšre who isn’t a climbing specialist, and who accepted to write it on condition of being able to write it with Fred, who is a climbing coach. Marc was ultimately unable to start on the project. Fred then spoke to NoĂ©mie about me and off we went! There, it’s been a year since I received the phone call, and each step of the project was exciting! I really hope that climbers of all levels who wish to take an interest in this subject and will find answers understand and use what we have been able to offer.

L’article Critique Livre : Le mental du grimpeur – Book review: Le mental du grimpeur (+ interview) est apparu en premier sur Fanatic Climbing.

Veste homme Cirque Shell de Black Diamond – Test & avis

Par : Angélique
30 avril 2022 Ă  12:35

De l’innovation chez la marque amĂ©ricaine que l’on ne prĂ©sente plus ! En effet, crĂ©Ă©e en 1989 par Yvon Chouinard, grimpeur, alpiniste et chef d’entreprise amĂ©ricain, la marque a beaucoup Ă©voluĂ© dans sa production de matĂ©riel pour l’escalade et l’alpinisme. Ici, on vous prĂ©sente un rĂ©cent produit : la veste Cirque Shell.

Présentation de la veste Cirque Shell, de Black Diamond

« En double trame ultra rĂ©sistante avec stretch quadri-directionnel et traitĂ©e DWR pour ĂȘtre rĂ©sistante aux intempĂ©ries, la Cirque est conçue pour offrir une excellente libertĂ© de mouvements tout en offrant une protection efficace. Cette veste est Ă©quipĂ©e d’une capuche ajustable compatible avec un casque d’escalade, d’une poche de poitrine permettant de ranger un tĂ©lĂ©phone ou un topo et de poches repose-mains placĂ©es pour pouvoir porter un baudrier. Et en cas de mauvaise visibilitĂ©, le logo rĂ©flĂ©chissant de la Cirque offre une sĂ©curitĂ© accrue. Â»

Caractéristiques

  • Veste coupe-vent la plus lĂ©gĂšre, dotĂ©e d’un tissu japonais 5 deniers et de la premiĂšre fermeture YKK Super Lightweight du marchĂ©
  • AĂ©rations dĂ©coupĂ©es au laser sous les bras
  • Se range dans sa poche intĂ©grĂ©e au col
  • Bas de veste ajustable
  • Poids: 512 g
  • Coupe: Regular
  • Tailles: S-XL

Test & avis de la veste Cirque Shell, de Black Diamond

Cette veste trĂšs fine et lĂ©gĂšre rĂ©ussit finalement Ă  rĂ©pondre aux besoins ! Son cĂŽtĂ© technique en fait une veste de choix pour la pratique de l’escalade outdoor. Sa capuche compatible avec le casque d’escalade ou le baudrier permettent d’ĂȘtre dans le confort.

MalgrĂ© les apparences, cette veste coupe-vent est donc lĂ©gĂšre mais efficace face aux intempĂ©ries. MalgrĂ© l’averse que nous avons pris sur la tĂȘte durant notre sĂ©jour Ă  Ailefroide dans les montagnes, cette veste nous a gardĂ© au sec. Cependant, ce n’est pas une doudoune donc elle n’a pas la facultĂ© de tenir au chaud, ainsi il est important de prĂ©voir la couche « chaude Â» quand on part avec cette veste.

Un dernier détail, mais trÚs bien pensé, le logo réfléchissant, utile lors des fins de journée à la frontale ou des intempéries.

Acheter l’article

L’article Veste homme Cirque Shell de Black Diamond – Test & avis est apparu en premier sur Grimpeez.

Rupture de poulie en escalade

Par : Angélique
18 février 2022 à 17:27

Vous l’avez dĂ©jĂ  entendu ce « ! PoP ! » qui arrive fatalement lors d’un mouvement en escalade ? Et bien, c’est cette fameuse poulie qui vous parle et vous dit STOP ! 

Tout d’abord, l’équipe de Grimpeez, Ă  malheureusement ou non, pu expĂ©rimenter la rupture de poulie ! Et oui, ça n’arrive pas qu’aux autres, et quand ça nous arrive, ça remet les pendules Ă  l’heure ! 

Mais, qu’est-ce que la « poulie Â» ? 

Quels sont les symptĂŽmes d’une rupture de poulie ? 

Comment diagnostiquer une poulie au doigt ?

Comment soigner une rupture de poulie ? 

Que faut-il faire quand on a une rupture de poulie ?

Autant de questions que vous vous posez et nous allons tenter d’y rĂ©pondre ! 

Anatomie

AprĂšs moult rdv Ă  l’Institut de la Main et discussions avec des spĂ©cialistes de la main, j’ai dĂ©cidĂ© de mettre mes connaissances acquises en matiĂšre d’anatomie de la main au profit des grimpeurs qui souhaiteraient mieux connaitre cette partie (minuscule mais si importante de leur corps), surtout avec une pratique de l’escalade rĂ©guliĂšre. 

Tout d’abord, tous les doigts de la main comportent des flĂ©chisseurs. Mais le pouce n’en a qu’un seul alors que pour les doigts longs, il y a deux flĂ©chisseurs par doigt, le flĂ©chisseur commun superficiel (FCS) et le flĂ©chisseur commun profond (FCP). Ces flĂ©chisseurs sont en rĂ©alitĂ© des tendons flĂ©chisseurs, situĂ©s du cĂŽtĂ© palmaire de la main, ils servent Ă  plier les doigts.

Poulie saine (Source)

Ces tendons coulissent dans des gaines fermées et renforcées à certains endroits sous le nom de poulies.

Les tendons flĂ©chisseurs superficiels et profonds des doigts coulissent Ă  l’intĂ©rieur du canal digital, constituĂ© de six poulies allant de A0 Ă  A5. 

Pour rĂ©sumer, les poulies sont les gaines de tissus qui sont utilisĂ©es pour maintenir le tendon et l’os de votre doigt. 

Les facteurs de risques (en lien avec l’escalade)

Le plus souvent chez les grimpeurs, on rencontre tout particuliĂšrement une lĂ©sion au niveau de la poulie A2 (situĂ©e Ă  la premiĂšre phalange, cĂŽtĂ© intĂ©rieur de la main). Cela a Ă©tĂ© mon cas, la gaine des tendons flĂ©chisseurs Ă  subit une lĂ©sion spĂ©cifique dĂ» Ă  une immense pression avec la position d’arquĂ©e main fermĂ©e lors d’un mouvement en escalade de bloc. 

Rupture de la poulie (Source)

En escalade, on a rĂ©pertoriĂ© que la position « arquĂ©e Â» est la plus traumatisante, car cette position gĂ©nĂšre des contraintes majeures d’arrachement des poulies, notamment au niveau de A2 et A3, au cours d’une mise en charge brutale d’un changement de prise.

Hormis la position de la main et des doigts lors du traumatisme, d’autres facteurs favorisent ces lĂ©sions : le manque d’hydratation, un Ă©chauffement insuffisant, une fatigue physique gĂ©nĂ©rale, etc.

Symptîmes d’une rupture de poulie

Lors de la lĂ©sion, les premiers symptĂŽmes qui apparaissent sont tout d’abord un bruit de claquement, principalement lors d’une traction, alors que les doigts sont en position arquĂ©e. En mĂȘme temps, une douleur brutale et violente apparait, avec parfois l’impossibilitĂ© de continuer l’ascension. Puis la douleur s’amplifie au repos

Il s’agit le plus souvent du 3e et 4e doigt, pour des raisons liĂ©es Ă  la technique d’escalade. 

Parfois les signes cliniques montrent une lĂ©gĂšre « bosse Â» c’est le tendon en mode « arc Â».  En effet, celui-ci n’étant plus maintenu, il « flotte Â» dans le doigt, et prend la forme d’un arc. Autrement dit, le tendon s’éloigne de l’os pour se dĂ©poser contre la peau, on parle d’effet « de corde d’arc Â». 

Dans tous les cas, lorsque cela vous arrive, il faut arrĂȘter de grimper, s’hydrater, et consulter un mĂ©decin spĂ©cialisĂ© dans un Institut de la main ou dans un hĂŽpital rapidement. 

Diagnostic

Il existe deux principaux tableaux : 

  • La rupture de poulie est partielle : dans ce cas, la poulie ne s’est pas rompue totalement, il n’y a pas de gonflement du doigt. 
  • La rupture de poulie est complĂšte ou totale : la poulie s’est rompue totalement, accompagnĂ© d’un gonflement du doigt ou non. 

Des examens complĂ©mentaires sont parfois rĂ©alisĂ©s si besoin. Dans mon cas, j’ai eu une rupture totale de la poulie A2 Ă  l’annulaire main droite. Mais Ă  l’examen clinique, les tendons flĂ©chisseurs ne prenaient pas la forme de l’arc, il n’y avait pas de bosse, ni de gonflement. Cependant, afin de confirmer le diagnostic, une Ă©chographie d’urgence Ă  Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©. 

GuĂ©rison / Traitement lors d’une rupture de poulie

Il y a en gĂ©nĂ©ral deux traitements possibles : 

  • Le traitement conservateur : indiquĂ© en cas de rupture partielle ou totale de la poulie et s’il n’y a pas d’effet d’arc. Il s’agit de la mise en place d’une orthĂšse appelĂ©e plus couramment « bague Â» circulaire et large, en plastique, rigide, thermoformĂ©e pour au moins 6 semaines. AccompagnĂ© d’un arrĂȘt de l’escalade pendant au moins 3 mois. 
  • Le traitement chirurgical : indiquĂ© en cas de rupture totale avec corde d’arc visible Ă  l’examen clinique, et si vous ĂȘtes un grimpeur de haut niveau. Ceci Ă©tant dit, chaque situation est analysĂ©e, et la chirurgie reste le dernier recours dĂ» fait des consĂ©quences postopĂ©ratoires qui reste lourdent. Le choix du traitement reste Ă  la dĂ©cision du mĂ©decin selon votre Ă©tat clinique et votre situation personnelle. 

Dans tous les cas, lorsque vous serez guĂ©rit, il reste important de bien s’échauffer et de strapper son doigt avant de grimper, malgrĂ© tout, la poulie restera fragile plusieurs mois.

ATTENTION 

Ces informations ne sont que des indications stĂ©rĂ©otypĂ©es. Toutefois, selon votre cas clinique il se peut que les traitements varient et soient plus adaptĂ©es Ă  votre blessure ! Il est donc fortement conseillĂ© de consulter un mĂ©decin spĂ©cialisĂ© qui aura toutes les compĂ©tences nĂ©cessaires au suivi de votre blessure.

Par exemple, dans mon cas, Ă  l’examen clinique je n’avais pas de corde d’arc, on pensait donc Ă  une rupture partielle de poulie. Cependant, Ă  l’échographie, on a remarquĂ© que j’avais une rupture totale. Donc le traitement a Ă©tĂ© adaptĂ© Ă  ma situation, j’ai portĂ© une bague pendant 3 mois et interdit de grimper.  

Maintenant, suite Ă  mes 3 mois d’arrĂȘt d’escalade et le port de la bague, je suis totalement guĂ©rit. Ma poulie est redevenue fine et fonctionnelle comme l’a montrĂ© l’examen de contrĂŽle rĂ©alisĂ© par Ă©chographie. C’était long, mais une longue pause apporte finalement plus de bĂ©nĂ©fices que l’on pense ! Soyez patient..

Crédit photo : Yannick Long

L’article Rupture de poulie en escalade est apparu en premier sur Grimpeez.

Adam Ondra rejoint le team Mammut

Adam vient d’annoncer la fin de son partenariat avec la marque amĂ©ricaine Black Diamond. Il rejoint maintenant le team de la marque suisse Mammut.

Il y a du mouvement dans le mercato ! Adam Ondra, qui Ă©tait en contrat avec l’équipementier amĂ©ricain Black Diamond depuis de trĂšs longues annĂ©es, vient de changer d’écurie. Il intĂšgre maintenant la marque suisse Mammut, spĂ©cialisĂ© dans l’escalade et l’alpinisme.

Le TchĂšque de 28 ans rejoint ainsi l’Autrichien Jakob Schubert, la Suissesse Katherine Choong ou encore la Britannique Madeleine Cope, des grimpeurs dĂ©jĂ  prĂ©sents dans le team Mammut.

Stephan Siegrist, responsable des athlĂštes et des ambassadeurs chez Mammut, est enthousiaste : « Adam Ondra, qui rejoint la famille Mammut, c’est une personnalitĂ© qui inspire Ă  la fois les athlĂštes et les amateurs d’escalade du monde entier. Â»

SĂ©duit par la philosophie de l’excellence et de la perfection qu’incarne les produits Mammut, Adam Ondra est fier de reprĂ©senter cette marque : « Lorsqu’il s’agit d’escalade, je vise toujours la perfection, tout comme Mammut vise la perfection avec ses produits. Mammut me propose du matĂ©riel sur lequel je peux compter Ă  100 % et nous partageons tous deux une passion effrĂ©nĂ©e pour l’escalade. Avec Mammut comme partenaire, je suis convaincu que je peux continuer Ă  exploiter mon potentiel. Â»

Mammut est une entreprise suisse spĂ©cialisĂ© dans le matĂ©riel de montagne. FondĂ©e en 1862 la marque propose depuis 160 ans des cordes, des vĂȘtements, des chaussures, des sacs, des baudriers, des dĂ©gaines et tout un tas d’autres produits consacrĂ© Ă  l’escalade. Les produits Mammut combinent fonctionnalitĂ© et performance avec un design contemporain. Avec autant de produits Ă  son catalogue, la marque est l’un des fournisseurs les plus complets du marchĂ© de l’outdoor.

Tournoi de qualification olympique : l’escalade française Ă  la fĂȘte

Par : Bertrand S.
3 décembre 2019 à 15:58
Il ne restait plus beaucoup de billets Ă  distribuer pour les JO de 2020, les premiers Ă  accueillir une Ă©preuve d’escalade. Les rĂšgles de sĂ©lection sont complexes et sont difficilement lisibles pour le public et ne semblent pas trĂšs cohĂ©rentes selon certains athlĂštes. Il est vrai que classer les grimpeurs en fonction de leur niveau
 Poursuivre la lecture Tournoi de qualification olympique : l’escalade française Ă  la fĂȘte

Les 10 meilleures vidéos de Shauna Coxsey

Par : RĂ©daction
10 avril 2021 Ă  12:24

Shauna Coxsey est sans nul doute l’une des meilleures bloqueuses du monde ! La grimpeuse Britanique, multi-mĂ©daillĂ©e s’entraĂźne Ă©normĂ©ment pour continuer de progresser et conserver une polyvalence incroyable. DĂ©couvrez les 10 meilleures vidĂ©os de Shauna Coxsey Ă  l’entrainement !

Les meilleures vidĂ©os de Shauna Coxsey Ă  l’entraĂźnement

Beaucoup de fun pendant l’entrainement

Une explosivité incroyable

De la grimpe en marche arriĂšre

Run&Jump et une belle contre pointe

Une polyvalence et un gainage impressionnant

Des blocs funky et de la bonne humeur

Un 360° et pas mal de no-foot

Une coordination hors-norme

Des blocs, digne d’un rubik cube

L’article Les 10 meilleures vidĂ©os de Shauna Coxsey est apparu en premier sur Grimpeez.

Le carnet de croix complet d’Adam Ondra disponible en ligne !

Adam Ondra vient de mettre en ligne son carnet de croix sur son site internet.

Savez-vous combien de voies entre le 8a et le 9c Adam Ondra a enchaßné ? 1631 !

Le meilleur grimpeur de la planĂšte vient de crĂ©er une nouvelle rubrique sur son site officiel, qui recense toutes ses croix, du 8a au 9c.  Il est donc possible d’avoir accĂšs Ă  ses 1631 voies enchaĂźnĂ©es, en les triant par cotation, par nom ou par date d’ascension. Quand certaines croix ont Ă©tĂ© filmĂ©es, alors un lien Youtube redirige vers la vidĂ©o de son ascension. Certaines voies sont Ă©galement dĂ©crites par Adam, qui livre ses impressions et anecdotes sur la ligne en question.

Notons que dans le menu dĂ©roulant qui permet de trier les cotations, Adam a dĂ©jĂ  crĂ©Ă© des onglets pour de futurs 10a et 10a+ 😉

AccĂ©dez au carnet de croix d’Adam Ondra

❌
❌