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Nous connaissons enfin la date de réprise de l’escalade en falaise et en salle !

30 avril 2021 à 05:05
Par : Rédaction

Suite aux annonces faites à la presse hier matin, Emmanuel Macron à dévoilé jeudi un calendrier du déconfinement en quatre étapes. Un retour progressif à la normale pour le sport ? 

Les étapes

Première étape de déconfinement ce lundi 3 mai: comme prévu, les restrictions de déplacement à 10 km du domicile seront levées, les collégiens et lycéens retrouveront les salles de classe… En revanche, le couvre-feu demeurera inchangé.

➡ Pour l’escalade cela signifie qu’il sera de nouveau possible d’aller grimper en falaise à plus de 10 kilomètres de son domicile.

Deuxième étape le 19 mai, date à laquelle le couvre-feu sera repoussé à 21 heures. Ce sera aussi le retour des terrasses des bars et restaurants, avec six personnes par table maximum. « Il nous faut retrouver notre art de vivre à la française, en restant prudents et responsables », a souhaité le chef de l’État. Les commerces pourront aussi rouvrir à cette date, avec des jauges et protocoles adaptés, de même que les musées, cinémas et théâtres – dans la limite de 800 personnes en intérieur et 1000 en extérieur.

Troisième étape: le 9 juin, le couvre-feu sera décalé à 23H00 et les cafés et restaurants pourront rouvrir en intérieur – toujours avec six convives par table maximum. Il sera possible de retourner à la salle de sport et le télétravail sera assoupli.

➡. Pour l’escalade, cela signifie, qu’après plus de 6 mois de fermeture, il sera enfin possible de retourner faire de l’escalade en salle !

Enfin quatrième étape le 30 juin, à la veille des vacances, « fin du couvre-feu », a affirmé le chef de l’État. Il sera possible de participer à des événements de plus de 1000 personnes, mais avec un pass sanitaire (test négatif de moins de 72 heures ou certificat d’immunité).

Le récapitulatif

3 Mai 19 Mai 9 Juin 30 Juin
Couvre Feu 19h 21h 23h ✅
Escalade en falaise ✅ ✅ ✅ ✅
Escalade en salle ❌ ❌ ✅ ✅

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Suite à l’action conjointe de plusieurs fédérations des sports de plein air, les restrictions concernant la pratique encadrée en site extérieur dans le cadre de l’activité fédérale ont été assouplies :

Pour la pratique encadrée : dans le cadre d’une activité de club, il est possible de se déplacer au sein de son département ou dans un rayon de 30km autour de son domicile pour se rendre vers un site de pratique extérieur. Attention, cependant, à bien vérifier si des arrêtés préfectoraux ne viennent pas limiter cette dérogation.

Ces nouvelles dispositions permettent de maintenir un minimum d’activité en plein air dans les clubs affiliés pour les licenciés.

En cas de contrôle, voici les justificatifs à fournir :

  • Pour tous :
    • Licence 2020-2021
    • Justificatif de domicile
    • Justificatif du lieu de pratique de l’activité (attestation du président de club par exemple)
  • Animateurs fédéraux brevetés et responsables du groupe
    • Licence 2020-2021

Pour la pratique individuelle : la zone des 10km autour de son domicile reste inchangée.

Source : FFME

Article du 10 Avril 2021 :

Est-il possible de déroger à la règle des 10km pour aller grimper en falaise ?

Alors que le journal Le Monde publiait hier un article expliquant qu’il serait possible, suite à un nouveau décret, que les sportifs amateurs soient autorisés de déroger à la règle des dix kilomètres. Beaucoup de grimpeurs se sont appropriés cet article en diffusant sur les réseaux sociaux qu’il serait possible d’allé grimper en falaise et donc d’effectuer plus de dix kilomètres pour passer une après midi grimpe.

Ce que dit le décret

Le décret donne deux chiffres concernant la pratique des sportifs majeurs, un chiffre concernant la réglementation pour la pratique du sport sur l’espace public et un chiffre concernant la possibilité d’accès à un ERP de type PA.

Pour l’espace public, la pratique sportive reste possible dans l’espace public comme dans les équipements sportifs de plein air dans le respect de la distanciation mais sans limitation de durée. Elle est toutefois limitée dans un rayon de 10 kilomètres autour du domicile et soumise au respect du couvre-feu.

Mais c’est la second chiffre dont parle le journal Le Monde, celui concernant les ERP de type PA (Établissements de plein air), le décret stipule l’autorisation d’accès aux équipements sportifs en extérieurs dans le département de résidence ou dans la limite d’un rayon de 30 kilomètres de son domicile.

✓ Il est donc possible d’aller faire du sport dans son département ou dans la limite d’un rayon de 30 kilomètres autours de son domicile pour accéder à un établissement de plein air (ERP de type PA) !

Une falaise peut-elle être considérée comme un établissement de plein air ?

Qu’est-ce qu’un ERP ? Les établissements recevant du public (ERP) sont des bâtiments dans lesquels des personnes extérieures sont admises. Peu importe que l’accès soit payant ou gratuit, libre, restreint ou sur invitation. Une entreprise non ouverte au public, mais seulement au personnel, n’est pas un ERP. Les ERP sont classés en catégories qui définissent les exigences réglementaires applicables (type d’autorisation de travaux ou règles de sécurité par exemple) en fonction des risques.

Qu’est qu’un établissement de type PA ? Selon le gouvernement, un établissement de type PA sont par exemple les terrains de sports, stades, piscine en extérieur, boulodromes, bassins de natation mais aussi les pistes de patinage et les murs d’escalade artificiels en extérieur.

Qu’est-ce que le domaine public ? Selon le décret et le tableau d’application du décret, le domaine public est « l’ensemble des choses ne pouvant faire l’objet de droit de propriété et qui sont donc déclarées res communis« , mais aussi : les plages, lacs, rivières, parcs, forêts, montagnes et donc également les falaises et sites de bloc en extérieur.

Pour résumer en ce qui concerne l’escalade

Pour résumer, depuis le 3 avril, avec les nouvelles restrictions liées à la propagation du Covid-19 en France – et alors que les falaises sont dans le domaine public – il est possible de :

  1. Grimper en falaise et sur les sites de bloc dans la limite de 10 kilomètres autours de son domicile.
  2. Grimper dans un rayon de 30km ou dans son département sur une SAE extérieur.

Il est donc interdit pour l’instant de déroger à la règle des 10 kilomètres pour se rendre en falaise.

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Nico Pelorson enchaîne « Soudain Seul » qu’il décote de 9A à 8C+ ! Episode 3/3

13 avril 2021 à 08:16
Par : Rédaction

Le matériel de Nico Pelorson

Chaussons Scarpa Instinct VS :

Crash pad Petzl Alto :

Nicolas Pelorson devient le second grimpeur à réaliser la désormais mythique version assise du 8c le plus répété du monde, Big Island, à Fontainebleau. En passant il prend la tête du classement mondial des décoteurs de 9a puisqu’il propose plutôt un gros 8C+ pour le départ assis.

Pour mémoire, c’est le belge Simon Lorrenzi qui a été le premier il y a quelques semaines à croiter ce bloc si convoité, qu’il appelle au passage « Soudain Seul » en proposant 9A. Il prenait ainsi la tête de la petite compétition amicale qui s’était mise en place autour ce projet puisque 3 forts prétendants en faisaient le siège : Simon, Nico et Camille Coudert un autre mutant blésifontin.

Big Island assis était le gros projet de Nico depuis 2 ans, découvrez le processus dans une web série de 3 vidéos.

Episode 1/3 :

Episode 2/3 :

Episode 3/3 :

Crédit photo : Arkose

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Le Reel Rock 15 joue les prolongations les 23 / 24 et 25 Avril

20 avril 2021 à 07:35
Par : Rédaction

Le REEL ROCK 15 s’adapte à l’époque et s’invite chez vous !

L’évènement mondial du film d’escalade n’a pas pu être présenté au cinéma en janvier dernier comme c’est la tradition en France depuis 2015. Pour partager, malgré la situation, les films de l’édition 15 avec son public, le REEL ROCK sera présenté en streaming, le 9, 10 et 11 avril et PROLONGATION avec un deuxième weekend les 23, 24 et 25 avril seulement, sur la plateforme Bonne Projection.

Cette édition est composée de 4 films inédits qui nous feront voyager de la Californie au Montana, du Frankenjura aux plaines de Mongolie pour découvrir les performances et partager les émotions des héros et héroïnes de ces histoires.

De la détermination avec Mélissa le Nevé en mission sur l’une des voies les plus difficiles au monde, qui compte bien prouver qu’en escalade, les femmes peuvent réussir aussi bien que les hommes.

De l’évasion avec Hazel Findlay et Maddy Cope, en expédition en Mongolie pour trouver de nouvelles voies à ouvrir.

De l’émotion avec Lonnie Kauk, qui tente de réparer la relation compliquée qu’il a avec son père, le grimpeur Ron Kauk, pionnier de l’escalade US, en répétant les voies iconiques de ce dernier.

De l’engagement avec le film Black Ice ou les aventures d’un groupe de jeunes grimpeurs de Memphis qui passent de la salle d’escalade d’un quartier défavorisé aux cascades de glace du Montana, guidés par Conrad Anker et Manoah Ainuu. Du rire et des larmes pour cette aventure qui fait écho à l’actualité américaine.

4 films exclusifs en streaming disponibles pendant 72h

Black Ice

Durée : 45 minutes

Une équipe de grimpeurs citadins quittent leur salle d’escalade du Tennessee, direction les parois glacées du Montana pour y découvrir la cascade de glace. Leurs mentors – Manoah Ainuu, Conrad Anker et Fred Campbell – partageront avec eux leur passion pour les aventures hivernales en montagne.

Action Directe

Durée : 16 minutes

La grimpeuse française et machine d’efficacité Mélissa Le Nevé a travaillé 6 ans pour conquérir la voie d’escalade sportive la plus célèbre du 9ème degré. Ce challenge la met face à des mouvements impossibles, des doutes personnels et la pression d’une voie historique.

First Ascent / Last Ascent  

Durée : 25 minutes

La grimpeuse anglaise Hazel Findlay et sa meilleure amie Maddy Cope parcourent les recoins rocheux de Mongolie à la recherche de mystérieuses voies d’escalade. Galères et fous-rires au programme !

Deep Roots 

Durée : 35 minutes

Lonnie Kauk, fils de Ron Kauk, l’un des pionniers de l’escalade US et le plus ancien résident du Camp 4, souhaite renouer avec ses racines. Pour cela, il se lance dans la répétition des ascensions les plus fameuses de son père, tout en honorant ses origines autochtones.

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Test de la chaussure d’alpinisme Alpine Expert GTX de Lowa

16 décembre 2019 à 14:23
Il est loin le temps où l’alpiniste consommateur n’avait pas le choix. Koflach ou Asolo étaient les seules marques à proposer des coques rigides en plastique. Les nostalgiques prenaient soin de leurs vieilles Galibier en cuir. Aujourd’hui, sur le site du vieux campeur, il existe 52 modèles différents. Tout comme le baudrier, la chaussure d’Alpi […]

FFCAM : Mesures d’urgence Covid19

16 mars 2020 à 16:42
Conformément aux instructions gouvernementales, la Fédération française des clubs alpins et de montagne (FFCAM) prend part depuis vendredi dernier à l’effort collectif pour endiguer la pandémie du Covid19. 1. Les manifestations & compétitions sont suspendues Elle a décidé, pour éviter tout regroupement susceptible de favoriser la propagation du virus, de suspendre toutes les manifestations et […]

Banff 2021, plus que quelques jours pour visionner les films de grimpe

27 avril 2021 à 09:45
Par : Rédaction

Le cinéma d’aventure, en direct de chez vous !

Le meilleur du festival de Banff est proposé cette année en vidéo à la demande, à voir en streaming depuis votre canapé sur la plateforme bonne-projection.com.

Quatre collections de films, plus de 20 documentaires à découvrir, Banff joue les prolongations avec achat possible jusqu’au 3 mai et visionnage jusqu’au 6 mai, pour se laisser entrainer aux quatre coins de monde, et découvrir des personnages attachants dans leurs aventures extrêmes.

Au programme :

Escalade, ski, trail running, parapente, highline, snowboard, VTT, kayak, surf, alpinisme, rafting, protection des océans et… un piano ! Vous voyagerez du Mexique à l’Écosse, de la Colombie aux sommets himalayens, du Canada au Japon, des Alpes au Tadjikistan.

Trailer :

Votre dose d’inspiration annuelle !

Pourquoi une version en ligne ?

La situation sanitaire ne permettant pas de présenter les films au cinéma, nous avons décidé de basculer le meilleur de Banff en ligne, pour ne pas priver notre public de cette nouvelle édition. Grâce à la plateforme Bonne-Projection, spécialisée dans la distribution de films d’aventure, nous proposons nos programmes en streaming et en illimité à l’achat jusqu’au 3 mai et en visionnage jusqu’au 6 mai !

Pourquoi 4 collections de films ?

N’étant pas limités à une seule soirée de films en live, nous en avons profité pour proposer plus de films, 22 en tout. Ces différentes collections donnent une idée plus large de l’étendue du programme du festival qui compte chaque année autour de 100 films d’aventure en compétition.

Nous avons, pour la première fois, organisé notre programme autour de thématiques : une collection de 4 films 100% escalade, pour répondre à une demande de notre public. Ces films passionneront un public d’initiés (mais pas que !).

Les trois autres collections reprennent l’idée des mélanges de sujets et d’activités qui sont la signature du Festival de Banff. Des formats courts, mélangés à des formats plus longs, des univers et pays différents, l’idée c’est d’offrir un dépaysement total.

Le programme vert pour les grimpeurs

Films du programme vert Durée du film
Ten Thousand Bolts 18 min
Free as Can Be 31 min
Pretty Strong- Mexico Segment 17 min
Climbing Blind Version Banff 46 min

TEN THOUSAND BOLTS 

2020, USA, 18 minutes
Réalisation : Duncan Sullivan, Alex Levin et Ashley Benzwie

Portrait de Toni Arbones, passionné d’escalade, qui en trente ans a ouvert et équipé plus d’un millier de voies sur les falaises de Siurana en Espagne, faisant de ce spot un lieu incontournable du haut niveau européen.

FREE AS CAN BE

2020, USA, 31 minutes
Réalisation : Samuel Crossley Media, Justin Sweeney       

C’est l’histoire d’un duo improbable : Jordan Cannon, jeune grimpeur passionné, et Mark Hudon, légende de la grimpe au Yosemite, qui décident de faire équipe pour réaliser le rêve de Mark, grimper El Cap en libre. Trente ans les séparent mais le plus mature n’est pas toujours celui que l’on croit.

PRETTY STRONG – FERNANDA

2019, USA, 17 minutes
Réalisation : Colette McInerney, Never Not Collective  

Ce chapitre du long métrage Pretty Strong dresse le portrait de Fernanda Rodriguez, jeune grimpeuse mexicaine hyperactive. Après avoir délaissé les gros projets d’escalade pendant cinq ans, Fernanda veut à nouveau se consacrer à l’ascension d’une voie difficile. Ses amies grimpeuses seront là pour la soutenir et la motiver.

CLIMBING BLIND

2019, Royaume-Unis, 46 min
Réalisation : Alastair Lee, Posing Productions

Jesse Dufton, grimpeur malvoyant, se lance le défi d’escalader en tête l’iconique falaise du Old Man of Hoy en Écosse. Assisté de sa femme Molly qui le guide à la voix, il doit trouver prises et protections sans l’usage de ses yeux pour accomplir cette première. Une ascension risquée, que le réalisateur Alastair Lee nous fait vivre au plus proche de l’action.

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Avantages/risques de l’utilisation du CBD pour les grimpeurs et l’escalade

18 mai 2021 à 08:56
Par : Rédaction

La décennie a été bonne pour le cannabis. Elle a commencé avec la popularité croissante des graines de chanvre, s’est poursuivie par une brève incursion dans la poudre de protéines de chanvre, elle a vu la légalisation de la marijuana récréative outre atlantique et est autorisé en France sous forme de CBD avec des magasins spécialisés un peu partout sur le territoire.

L’étoile montante de la famille des chanvres n’est ni sa graine, ni sa fibre, ni même son composant psychoactif, le tétrahydrocannabinol (THC), mais c’est un produit chimique jusqu’à récemment obscur appelé cannabidiol (CBD). Contrairement au THC, le CBD ne se lie pas à nos récepteurs cannabinoïdes (présents dans notre système nerveux central et notre système immunitaire) et n’a donc aucun effet psychoactif.

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Quels sont les avantages et inconvénients de la consommation de CBD en escalade ?

Voici l’avis d’Adam Ondra, utilisateur régulier de plusieurs formes de CBD :

« Le chanvre en tant que culture est très mal perçu par la majorité des personnes. Il a été utilisé très largement, mais depuis le début du 20ème siècle, l’utilisation du chanvre a commencé à s’estomper. Dans le domaine de l’escalade, il a fallu beaucoup de temps avant que les fibres artificielles ne s’imposent pour la production de cordes. Le fait qu’une certaine variété du chanvre contienne du THC a clairement donné une mauvaise image du chanvre dans son ensemble.

Je n’utilise pas de cordes en chanvre et je suis même content d’utiliser des cordes modernes pour me sentir le plus en sécurité possible lorsque je grimpe, mais j’apprécie toujours le chanvre en tant que culture. Je mange du chanvre. Les graines de chanvre sont une riche source d’acides aminés et de protéines, elles contiennent plus de protéines que la plupart des autres noix ou graines et, à mon avis, elles ont un goût tout simplement génial. L’huile de graines de chanvre est probablement mon huile préférée pour les salades et elle donne un autre niveau aux repas les plus ordinaires. De plus, la poudre de protéines de graines de chanvre est l’une des poudres de protéines de sources végétaliennes les plus équilibrées que l’on puisse trouver. Ce n’est peut-être pas la plus savoureuse, mais en mettre une quantité raisonnable dans votre petit-déjeuner du matin n’est pas mauvais du tout.

Huile de CBD

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En outre, le chanvre a un usage bénéfique dans le traitement de divers problèmes. Le THC a peut-être beaucoup d’avantages, mais à mon avis, il comporte beaucoup de risques. Je pense que le risque du THC est même sous-estimé. En plus de cela, je suis un athlète qui est constamment sous contrôle antidopage, et même une petite quantité de THC pourrait être une grande menace pour ma carrière. Heureusement, il existe du CBD qui ne crée pas de dépendance et ne pose aucun problème pour mes contrôles antidopage, et il y a une large gamme de produits CBD qui peuvent m’être utiles en tant que grimpeur.

Lorsqu’on parle de consommation de CBD est d’avantage pour l’escalade, la première chose qui me vient à l’esprit est de supporter la douleur pendant la grimpe. L’escalade est amusante, mais généralement, elle devient moins amusante si vous grimpez des centaines de mètres en une journée, en tirant le plus souvent sur de minuscules arquées et que vos pieds restent cloîtrés dans des chaussons inconfortables. Comme lorsque je grimpais sur le Dawn Wall dans la vallée de Yosemite. Tôt ou tard, vous commencerez à ressentir de la douleur, c’est inévitable. À moins qu’il ne s’agit de la douleur d’une blessure, il n’y a aucun danger à surpasser cette douleur, mais cela demande beaucoup de force mentale et physique. 

L’astuce que la plupart des grimpeurs utilisent consiste à avaler un analgésique. Cela fonctionne vraiment ! Tout à coup, l’escalade devient amusante ! Et vous pouvez vous concentrer sur l’escalade au lieu de penser constamment à la façon d’utiliser vos pieds pour minimiser la pression sur vos orteils. Mais les analgésiques peuvent vous abattre physiquement, vous ne serez pas aussi puissant, en plus de cela, c’est vraiment mauvais pour la digestion, surtout lorsqu’ils sont utilisés fréquemment à long terme. Le CBD a un effet similaire, mais sans cet impact négatif.

La deuxième situation à laquelle nous sommes constamment confrontés en tant que grimpeurs est la fatigue. Dans un scénario idéal, nous aimerions grimper toute la journée, et nous réveiller le lendemain matin en étant aussi frais que le matin précédent. Il y a beaucoup de choses que vous pouvez faire pour améliorer la récupération – un bon sommeil, une alimentation de qualité, des douches froides/chaudes, des étirements… Et il y a aussi les crèmes de récupération pour les muscles. J’en mets sur mes avant-bras brûlant le soir, en espérant que cela fasse des miracles. Mais seule la crème de récupération musculaire qui comprend diverses herbes renforcées par du CBD me donne l’impression de fonctionner. Elle ne fait peut-être pas de miracles, mais je sens que je récupère mieux.

Crème de CBD pour les douleurs musculaires

Voir les crèmes CBD pour les douleurs et la récupération des muscles en escalade

Grimper à son meilleur niveau demande toujours de trouver des petites astuces et détails pour être au top de sa forme et enchaîner des projets proche de son niveau max. Parfois, la différence entre tomber et enchaîner une voie est minime. Un tout petit détail peut faire la différence entre l’échec et le succès. Le CBD est l’un de ces détails qui m’a aidé récemment à me rapprocher de ma limite absolue. »

Traction d’un article d’Adam Ondra

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Avantages/risques de l’utilisation du CBD pour les grimpeurs et l’escalade

18 mai 2021 à 15:17
Par : Rédaction

La décennie a été bonne pour le cannabis. Elle a commencé avec la popularité croissante des graines de chanvre, s’est poursuivie par une brève incursion dans la poudre de protéines de chanvre, elle a vu la légalisation de la marijuana récréative outre atlantique et est autorisé en France sous forme de CBD avec des magasins spécialisés un peu partout sur le territoire.

L’étoile montante de la famille des chanvres n’est ni sa graine, ni sa fibre, ni même son composant psychoactif, le tétrahydrocannabinol (THC), mais c’est un produit chimique jusqu’à récemment obscur appelé cannabidiol (CBD). Contrairement au THC, le CBD ne se lie pas à nos récepteurs cannabinoïdes (présents dans notre système nerveux central et notre système immunitaire) et n’a donc aucun effet psychoactif.

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Quels sont les avantages et inconvénients de la consommation de CBD en escalade ?

Voici l’avis d’Adam Ondra, utilisateur régulier de plusieurs formes de CBD :

« Le chanvre en tant que culture est très mal perçu par la majorité des personnes. Il a été utilisé très largement, mais depuis le début du 20ème siècle, l’utilisation du chanvre a commencé à s’estomper. Dans le domaine de l’escalade, il a fallu beaucoup de temps avant que les fibres artificielles ne s’imposent pour la production de cordes. Le fait qu’une certaine variété du chanvre contienne du THC a clairement donné une mauvaise image du chanvre dans son ensemble.

Je n’utilise pas de cordes en chanvre et je suis même content d’utiliser des cordes modernes pour me sentir le plus en sécurité possible lorsque je grimpe, mais j’apprécie toujours le chanvre en tant que culture. Je mange du chanvre. Les graines de chanvre sont une riche source d’acides aminés et de protéines, elles contiennent plus de protéines que la plupart des autres noix ou graines et, à mon avis, elles ont un goût tout simplement génial. L’huile de graines de chanvre est probablement mon huile préférée pour les salades et elle donne un autre niveau aux repas les plus ordinaires. De plus, la poudre de protéines de graines de chanvre est l’une des poudres de protéines de sources végétaliennes les plus équilibrées que l’on puisse trouver. Ce n’est peut-être pas la plus savoureuse, mais en mettre une quantité raisonnable dans votre petit-déjeuner du matin n’est pas mauvais du tout.

Huile de CBD

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En outre, le chanvre a un usage bénéfique dans le traitement de divers problèmes. Le THC a peut-être beaucoup d’avantages, mais à mon avis, il comporte beaucoup de risques. Je pense que le risque du THC est même sous-estimé. En plus de cela, je suis un athlète qui est constamment sous contrôle antidopage, et même une petite quantité de THC pourrait être une grande menace pour ma carrière. Heureusement, il existe du CBD qui ne crée pas de dépendance et ne pose aucun problème pour mes contrôles antidopage, et il y a une large gamme de produits CBD qui peuvent m’être utiles en tant que grimpeur.

Lorsqu’on parle de consommation de CBD est d’avantage pour l’escalade, la première chose qui me vient à l’esprit est de supporter la douleur pendant la grimpe. L’escalade est amusante, mais généralement, elle devient moins amusante si vous grimpez des centaines de mètres en une journée, en tirant le plus souvent sur de minuscules arquées et que vos pieds restent cloîtrés dans des chaussons inconfortables. Comme lorsque je grimpais sur le Dawn Wall dans la vallée de Yosemite. Tôt ou tard, vous commencerez à ressentir de la douleur, c’est inévitable. À moins qu’il ne s’agit de la douleur d’une blessure, il n’y a aucun danger à surpasser cette douleur, mais cela demande beaucoup de force mentale et physique. 

L’astuce que la plupart des grimpeurs utilisent consiste à avaler un analgésique. Cela fonctionne vraiment ! Tout à coup, l’escalade devient amusante ! Et vous pouvez vous concentrer sur l’escalade au lieu de penser constamment à la façon d’utiliser vos pieds pour minimiser la pression sur vos orteils. Mais les analgésiques peuvent vous abattre physiquement, vous ne serez pas aussi puissant, en plus de cela, c’est vraiment mauvais pour la digestion, surtout lorsqu’ils sont utilisés fréquemment à long terme. Le CBD a un effet similaire, mais sans cet impact négatif.

La deuxième situation à laquelle nous sommes constamment confrontés en tant que grimpeurs est la fatigue. Dans un scénario idéal, nous aimerions grimper toute la journée, et nous réveiller le lendemain matin en étant aussi frais que le matin précédent. Il y a beaucoup de choses que vous pouvez faire pour améliorer la récupération – un bon sommeil, une alimentation de qualité, des douches froides/chaudes, des étirements… Et il y a aussi les crèmes de récupération pour les muscles. J’en mets sur mes avant-bras brûlant le soir, en espérant que cela fasse des miracles. Mais seule la crème de récupération musculaire qui comprend diverses herbes renforcées par du CBD me donne l’impression de fonctionner. Elle ne fait peut-être pas de miracles, mais je sens que je récupère mieux.

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Grimper à son meilleur niveau demande toujours de trouver des petites astuces et détails pour être au top de sa forme et enchaîner des projets proche de son niveau max. Parfois, la différence entre tomber et enchaîner une voie est minime. Un tout petit détail peut faire la différence entre l’échec et le succès. Le CBD est l’un de ces détails qui m’a aidé récemment à me rapprocher de ma limite absolue. »

Traction d’un article d’Adam Ondra

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Comment dormir lors d’escalade sur plusieurs jours en grande voie ?

22 mai 2021 à 09:49
Par : Rédaction

Pourquoi s’embêter à trouver un hôtel trois étoiles, alors que vous pouvez faire comme Sasha DiGiulian, choisir un hôtel à la belle étoile et passer la nuit gratuitement ?
Voici un aperçu sur ce que c’est que de passer la nuit à 400 mètres au-dessus du sol, perché sur le bord d’une falaise.

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Escalade outdoor, quelles priorités dans nos valeurs ? -Outdoor climbing, which priorities in our values?

26 mai 2021 à 09:16

(English below)

L’été dernier, l’Access Fund publiait un article exposant 4 signaux d’alerte, signes de dégradation de l‘environnement autour des secteurs de grimpe. Un sujet important est ici abordé, souvent éludé : l’impact du grimpeur et de la fréquentation sur son environnement et, de manière plus générale, comment s’inscrit ce dernier dans son espace d’évolution. Notez qu’au Yosemite depuis ce vendredi, il faudra des permis d’accès au site pour les ascensions de plusieurs jours afin de restreindre l’affluence grandissante suite à la notoriété des lieux et ainsi de tenter de limiter la prolifération des déchets. Au-delà de la cause environnementale, la curiosité de la communauté envers l’histoire des sites naturels et des itinéraires, les acteurs et topos locaux ou autres éléments culturels représentent le ciment inhérent à la pratique de l’escalade en milieu naturel : on pourrait l’appeler « la culture falaise ».

Rabâchées depuis des années à travers différents organismes et actions, la préservation de l’environnement et la prise en compte du contexte lié à la pratique en milieu naturel ne devraient pas être une priorité de tout grimpeur porté sur l’outdoor, quelque chose inscrit dans son éducation, ses valeurs, son ADN ?
Nous constatons que les années passant, ce sujet primordial devient de plus en plus insignifiant alors qu’il devrait être une préoccupation majeure et centrale, un pré-requis à nos actions et à notre pratique. Sans nous exclure du lot, nous partageons un constat porteur d’inquiétudes.

L’escalade outdoor devenu produit de consommation, mais une consommation axée exclusivement sur du plaisir personnel.
Une publication et une image d’escalade en milieu naturel nous amènent à rêver. Les marques l’ont particulièrement bien intégré et l’utilisent abondamment dans leur communication, y compris dans des publicités de mass media. Dans le milieu de l’escalade, les pratiquants les plus doués sont endorsés et les exploits des grimpeurs pros soutenus. Le grand public dont nous faisons partie vit au rythme des réalisations de ses idoles du rocher. À notre tour de nous rendre en milieu naturel le week-end et de pratiquer, cherchant à imiter les démarches de nos champions, à rentabiliser une journée par une croix, une sortie, une course… à profiter un max à travers l’escalade, bref à consommer de la pratique souvent dans une vision très individualiste et égocentrée où seuls nos plaisirs singuliers et la satisfaction afférente priment. Il est désormais assez courant de croiser des cordées qui ne saluent pas les autres grimpeurs présents en arrivant à la falaise, qui n’ont pour connaissance des lieux que les passages qu’ils cherchent à gravir, voire qui grimpent uniquement sur les dégaines en place laissées dans les voies dures surplombantes. Quant aux problématiques inhérentes à l’espace de pratique comme l’état de l’équipement, la question de son subventionnement, la saleté ou le caractère bruyant du pied de voies, l’existence d’acteurs locaux qui ont œuvré pour notre bien-être, l’histoire et la construction de la renommée du site… On n’en a que faire! Est-ce un problème d’éducation ? Pas forcément… C’est aussi une question de mentalité : il s’agit de consommer coûte que coûte et de prendre du plaisir en pleine nature dans une logique hédoniste et assez individualiste. À chaque bonne fenêtre météo, nous sortons en horde sur les secteurs à la mode souvent mis sous le feu des projecteurs par des réalisations extrêmes et nous consommons du caillou sans nous poser de questions, comme certains poussent leur caddie dans les galeries des centres commerciaux le samedi après-midi. L’esprit de cordée et la fraternité au pied des sites tend à se perdre au profit d’une massification et d’une logique de consommation très insouciante autour de sa pratique. La notion de partage des années 80 s’est progressivement estompée. Alors soit, il est plus facile de voyager loin et nous sommes bien plus nombreux à grimper qu’avant, et aussi surement plus nombreux à vivre en zone urbaine où les codes du vivre ensemble en pleine nature sont moins intégrés, mais le côté grégaire de notre activité autour de valeurs communes et du respect de notre espace de pratique tend à s’effriter, même si le tableau n’est jamais si noir qu’on le pense.

Seynes au crépuscule

Une consommation escalade outdoor toujours tournée vers la culture du moins cher.
Pourquoi dormir à l’arrache et faire risquer une interdiction quand nous avons les moyens de prendre un hébergement ou d’aller au camping à côté de nos spots préférés ? Pourquoi gratter des infos parcellaires sur la falaise squattée sans en acheter le topo ? Pourquoi rarement donner un coup de pouce financier ou bénévole à des organismes qui s’impliquent dans la gestion de nos sites naturels préférés, nous permettant ainsi de pérenniser notre pratique dans le futur ? Pourquoi ne pas passer une journée de repos à ramasser des déchets et entretenir nos sites de pratique qu’on fréquente assidument tous les week-ends? La consommation escalade est résolument spéciale. D’un côté la plupart d’entre nous sommes capables de débourser des centaines d’euros pour des vêtements de grimpe dernier cri, le nec plus ultra du matos, des aliments bio, un abonnement en salle privée, le burger et la bière qui va avec, des outils d’entrainement parmi les plus pointus… D’un autre côté nous ne faisons pas réellement tourner l’économie locale lors de notre présence dans les milieux naturels, et de manière générale nous donnons très peu de nos pouvoir d’achat, temps libre et énergie pour protéger notre environnement et les endroits où nous aimons régulièrement nous rendre. Un paradoxe et un pied de nez aux acteurs locaux qui évoluent dans l’anonymat le plus complet, que ce soit collectivités ou grimpeurs locaux. Souvent livrés à eux-mêmes, ces acteurs se battent au quotidien pour faire perdurer notre activité, parfois menacée par les comportements irresponsables et égoïstes d’une frange de notre communauté. Difficile d’être fédéré et pris au sérieux ensuite : le grimpeur est souvent perçu comme un nuisible ou un fantôme, et non comme un touriste qui peut apporter une plus-value au niveau local. Partant de ce postulat, nous avons du mal à voir un avenir radieux pour le tourisme vertical.

dégaine Seynes

La culture de la performance et l’exploit personnel souvent au cœur des préoccupations. Est-ce une des limites de l’escalade sportive ?
L’escalade est un sport individuel avec une prestation destinée à être vue. Chaque pratiquant évolue avec un but bien précis, une voie ou un bloc à tenter, un projet à continuer ou à finir, un relais à clipper, un passage à franchir… Il est prêt à tout pour réussir dans son entreprise et tenter de repousser ses limites, viser plus haut. Il se fixe des objectifs personnels à atteindre. Outre quelques artifices déjà abordés dans le passé, nous voyons que la culture de la performance est désormais souvent primordiale dans notre milieu et que cela est en train de s’accentuer à travers l’apparition des réseaux sociaux et de la médiatisation immédiate et facile qui leur est propre. En tant que média qui relaye les performances en milieu naturel, il est indéniable que nous avons notre part de responsabilité dans cette tendance.
La pratique indoor, à travers l’explosion du bloc en salle et de la compétition, accentue aussi cette culture du champion et de l’exploit personnel à tout prix. Les trépieds et smartphones remplacent les pareurs derrière les crashpads, le ventilateur et la grimpe nocturne se substituent aux conditions à l’heure du réchauffement climatique, des live Instagram commentés sont établis pour réaliser des performances, chaque mouvement est photographié, filmé, diffusé : la recherche de reconnaissance suite à nos réalisations atteint son paroxysme… L’ère de la performance est de plus en plus marquée, estompant souvent complètement le contexte autour : la culture et l’histoire de notre activité, les informations sur le passage, les différentes méthodes ou variantes, les infos concernant la falaise fréquentée et toute l’éducation et les précautions à prendre autour des aspects environnementaux. Idem dans la pratique loisir où le pratiquant, sans forcément chercher la performance, recherche son bonheur personnel à travers un maximum de pratique dehors et de sorties, où avec insouciance il ne se pose pas réellement de questions autour de sa pratique et de comment apporter sa pierre à l’édifice. Et quid de notre bilan carbone ? Nous semblons avoir le doigt pris dans un engrenage, et même si certaines marques, associations ou grimpeurs célèbres s’investissent ça et là dans des projets environnementaux ou culturels particulièrement pertinents et novateurs autour de la préservation et de la promotion des espaces naturels, ces aspects nous semblent marginalisés de nos préoccupations actuelles.

Des valeurs à réaffirmer ?
Les traits de magnésie fleurissent, les bouts de Strappal et les bouteilles s’accumulent, les chemins se creusent, les prises se patinent, la végétation s’estompe, les pieds de secteurs deviennent régulièrement bruyants et bondés, les ancrages vieillissent et sont parfois dangereux, tout cela dans la quasi-indifférence de notre communauté. Les équipeurs sont souvent critiqués pour un point mal placé mais jamais remerciés et reconnus pour leurs chefs d’œuvre, les topos locaux—source de financement local—ne font plus recette et sont épuisés ou désuets, les acteurs locaux sont rarement mis en avant, les histoires des sites et les enjeux autour des terrains de jeux sont méconnus ou ignorés, l’éthique autour des performances et les manières de réaliser un passage passent à la trappe au profit de la réussite à tout prix et de la médiatisation de la croix, quitte à gravir une séquence qui n’a rien à voir avec l’esprit et la difficulté originels. Un sentiment d’impuissance se dégage. A ce rythme là, quel avenir et patrimoine allons-nous léguer aux prochaines générations ?
Notre sport, qui à l’origine était très largement communautaire, où chacun était respectueux du terrain, curieux de comment évoluait l’autre, tend de plus en plus à se massifier et s’individualiser. L’esprit de cordée se traduit parfois juste par trouver un assureur pour aller pratiquer là où on en a envie, un partage d’intérêt communs. On peut certes replacer cette évolution dans le contexte plus général d’individualisme contemporain ou de conception de l’individu comme auto-entrepreneur de lui-même, dont l’unique but serait la maximisation de ses performances et non sa participation à la construction d’une histoire collective. Cet aspect communautaire de l’escalade outdoor qui tend doucement à disparaître est pourtant sans doute l’unique force qui pourrait nous permettre d’aborder sérieusement les problématiques environnementales mais aussi juridiques, avec le déconventionnement des falaises en France et le flou juridique actuel en cas d’accident, mais aussi de continuer à construire l’histoire de notre activité à travers des valeurs communes.
Nous devons également tous repenser à l’importance de notre impact environnemental à travers notre pratique et placer ce facteur au centre de nos préoccupations, en parallèle de notre plaisir personnel. Une implication de tous dans ce domaine est nécessaire, d’autant plus avec la massification des pratiquants et l’arrivée prochaine des Jeux Olympiques. On pourrait envisager des actions de sensibilisation aux bonnes pratiques, une journée nationale de nettoyage des sites naturels comme le Yosemite Facelift, des actions de rééquipement et d’entretien des sites, des actions de promotion d’une éthique et d’une culture commune autour de festival des grimpe. On vous invite d’ailleurs à y réagir et à nous insuffler des idées d’initiative si vous en voyez ! L’importance de la préservation et de la gestion des sites naturels nous semble impérative en cette période de popularisation de l’activité, et si le tableau dressé dans cet article peut paraître relativement sombre et pessimiste ou sans réelle alternative et force de proposition nous espérons qu’il incitera a minima à la réflexion et à la prise de conscience.

Photo de couverture : Hadrien Perrot

Last summer, Access Fund published an article outlining 4 warning signs of environmental degradation of and around climbing areas. An important subject is at stake here, often overlooked: the impact of the climber on and attendance to his environment. Note that since Friday this week, access permits to the Yosemite national park will be needed for climbs lasting several days, in order to limit the growing affluence following the area’s fame, and thus limit – among other things – the proliferation of waste. Beyond the environmental cause, the community’s curiosity for the history of crags and routes, local actors and guidebooks as well as other cultural elements are quintessential aspects of outdoor climbing: we may even call it “the rock climbing culture”.

Rehashed for years by different organizations and actions, the preservation of the environment and the taking into account of the context linked to the practice of climbing in natural environments, should these not be a priority of any climber focused on the outdoor, something about their values, even DNA?
It is easy to see that as the years go by, this crucial subject loses its significance in the eyes of many when it should be a major concern, a prerequisite to our actions and practices. Without excluding ourselves from the lot, we hereby share a few observations and worries.

EL cap
Photo: Marie Pebble

Outdoor climbing has become a consumer product, an activity focused exclusively on personal pleasure.
An image of climbing in a natural setting makes us all dream. Brands have realised it and use those extensively in their communication, including in mass media advertisements. In the climbing world, the most talented athletes are endorsed and the exploits of professional climbers supported. The general public, to which we belong, lives to the rhythm of the achievements of its rock idols. When it’s our turn to go into the natural environment at weekends, we try to imitate our champions, to make the most of the day with a tick or two… In short, to practice often in a very individualistic and egocentric way, where only our own pleasures and the related satisfaction prevail. It is now quite common to find that some climbers do not greet others when arriving at a cliff, who only have informations about the lines they want to climb, or who even climb only on the quickdraws left in place in the overhanging hard lines, forgetting about anything else.

As for the problems inherent to our practice such as the state of bolts, the question of maintenance funding, the dirt or the music at the foot of the crags, the local actors who have worked their socks off for our delight, the history of the cliff and so on: we don’t care! Is it an educational problem? Not necessarily… It’s also a question of mentality: a question of consuming for consuming’s sake and taking pleasure in nature through an hedonistic and quite individualistic prism. At every good weather window we go in troves to fashionable sectors often put in the spotlight by extreme achievements, and we consume the rock without asking anything, as others push their trollies in serpentine shopping centers on Saturday afternoons. The spirit of the rope team and the fraternity at the crags tend to be lost in favor of massification and a logic of very carefree consumption. The notion of sharing prevalent not so long ago has gradually faded from the climbing community. Sure, it is easier to travel far and wide, and there are many more climbers than before. Besides, climbers are more likely to live in urban areas where the codes of living together in nature are less present and less known, therefore the gregarious aspect of our activity around common values ​​and respect for our crags tends to crumble, even if the picture may not be as dark as ones thinks.

Antoine Le Menestrel - Buoux
Photo: Benoit Regord – AIR libre

Outdoor climbing consumption often angled towards the culture of the “less expensive”.
Why sleep everywhere and risk a ban when we can afford to find accommodation or go camping next to our favorite spots? Why try to find free information about the crags without buying the topo? Why rarely give a financial boost or helping hand to organisations that are involved in the management of our favorite places, and who allow us to perpetuate climbing for the future? Why not spend a day-off picking litter up and cleaning the climbing areas where we go every weekend? Climbing consumption is something particular. On the one hand most of us are able to shell out hundreds of dollars for the latest climbing clothes, the ultimate gear, organic food, a private gym subscription, the burger and beer that go with a session, even some of the most advanced training tools… While on the other, we easily forget to ‘invest’ in the local economy around our chosen crags, and in general give very little of our purchasing power, free time and energy to protect our environment and the places we regularly like to go to. A paradox and a snub to local actors who operate in complete anonymity, whether communities or local climbers. Often left to their own devices, these actors fight every day to help our activity continue on, sometimes threatened by the irresponsible and selfish behavior of a part of our community. Difficult, then, to be federated and taken seriously: the climber is often perceived as a pest or a ghost, not as a tourist who can bring real added value at the local level. Based on this premise, we find it difficult to see a bright future for climbing tourism.

Dave Graham 9b Ali baba cave Rodellar

The culture of performance and personal achievement often at the heart of concerns. Is this the one limit of sport climbing?
Climbing is oftentimes conceived of as an individual sport with performance meant to be seen. Each climber has a specific goal, route or boulder in mind, a project to keep working on or finish, an anchor to clip… They are ready to do anything to succeed in their endeavour and try to push their limits, aim higher. They set personal goals. In addition to some of the tricks already discussed in the past, we notice that the culture of performance is now often essential in our community and that this is becoming more pronounced with the appearance of social networks and the immediate and easy media coverage now available to them. As a website that mostly covers performance in natural areas, it is undeniable that we have our part of responsibility in this trend.
Indoor climbing, through the explosion of indoor gyms and competitions, also promotes this ‘champion’ culture and personal achievement whatever the cost. Tripods and smartphones replace the spotters behind the crashpads, the fan and night climbs compensating for weather systems at a time of global warming, Instagram lives are set up to broadcast the performances of a growing number… Each movement is photographed, filmed, shared: the search for recognition is forever reaching its highpoint… The era of performance is more and more marked, often completely skipping the surrounding context: the culture and history of our activity, information about the climb, the different existing betas or variants, infos about the cliff and all the education about and precautions to be taken surrounding the environment. It’s actually the same way when the climber doesn’t care about his/her performance, when s/he seeks personal happiness through a maximum of outdoor practice and days out. And what about our carbon footprint? We seem to be moving forward heedlessly, and even if certain brands, associations or famous climbers are investing here and there in particularly relevant and innovative environmental or cultural projects around the preservation of natural areas, these aspects seem far away from our concerns.

Saussois Vintage

Values ​​to be reaffirmed?
The tickmarks are legion, pieces of strap, paper and bottles accumulate, the paths widen, the holds are more and more damaged, vegetation disappear, the foot of sectors regularly become noisy and crowded, bolts get old and sometimes prove dangerous, and our community seems not to care. The bolters are often criticised for a misplaced a bolt, but never thanked and recognized for their test pieces; local topos — a source of local funding — no longer make money and become obsolete; local actors are rarely put forward; the history of the crags and the issues surrounding our playgrounds are little known or ignored; the ethics around performance and the ways of achieving a line get lost in the background compared to ethos of ‘success at all costs’ and the media coverage of the send, even if it means climbing a sequence which has nothing to do with the original spirit and/or difficulty. A feeling of helplessness takes hold. At this rate, what kind of future will we leave to the next generations?
Our sport, which originally was very largely community-based, where everyone was respectful of the terrain, curious about how others were doing, tends to become more individualistic. The spirit of the ‘team climb’ sometimes just translates into finding a belayer, any belayer, in order to climb where you want. We can certainly place this evolution in the general context of contemporary individualism and the conception of the individual as a self-made individual, whose own goal consists in the optimisation of his performances and not his participation in the construction of a collective story. This community aspect of outdoor climbing, which is slowly disappearing, is however the only force that could allow us to seriously tackle environmental but also legal issues, with the debacle of the ‘crag question’ in France for example, but also to continue to build the history of our activity through common values.
We must also all think again about the importance of our environmental impact through our practice, and put this aspect at the forefront of our concerns, at least on a par with our personal enjoyment. The involvement of all in this area is necessary, all the more so with the massification of climbing and the imminent arrival of the Olympic Games. We could consider actions to raise awareness of good practices, a national day for cleaning up climbing areas like Yosemite Facelift, actions to re-bolt and maintain crags, to promote ethics and a common culture with climbing festival, so on and so forth. We invite you to let us know about your ideas, and to inspire us with your own initiatives! The importance of the preservation and management of natural areas seem imperative in this time of intense popularisation of the activity, and if the picture depicted in this article may seem relatively gloomy and pessimistic, or without real alternative and force of proposal, we hope that it will at least encourage you to reflect on your practice and impact, and raise your awareness.

Cover pic: Hardien Perrot

El cap by night
Photo: Marie Peeble

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Baudrier Solution édition Alex Honnold – Notre avis après test à Ailefroide

18 août 2021 à 16:49
Par : Rédaction

Vous l’aurez probablement constater, la rédaction de Grimpeez était en vacances depuis une dizaine de jours. Nous étions à Ailefroide dans les Hautes Alpes et en avons profiter pour tester un peu de matériel. Quoi de mieux qu’Ailefroide pour tester un nouveau baudrier dans toutes les conditions possibles ? Nous avons tester le baudrier Solution de Black Diamond édition Alex Honnold !

Test et avis du baudrier Solution, édition Honnold de Black Diamond

Pour commencer, il est Signée Alex Honnold en référence à la préférence de l’athlète pour ce baudrier de la marque, cette édition limitée est dotée d’un coloris unique et de la signature d’Honnold sur la cuisse droite. De plus, un pourcentage des ventes est reversé à la Fondation Honnold qui soutient les initiatives en faveur de l’énergie solaire pour un monde plus juste.

Concernant les caractéristiques techniques :

  • Coloris en édition limitée portant la signature d’Honnold sur la cuisse droite.
  • Ceinture légère intégrant la technologie Fusion Comfort™.
  • Ajustement ergonomique pour un meilleur confort et une plus grande liberté de mouvements.
  • Quatre porte-matériels moulés sous pression.
  • Sangles sous-fessières élastiques, réglables et détachables.
  • Pourcentage des ventes reversé à la Fondation Honnold.
  • Un poids de 330g.

L’avis de la rédaction concernant le baudrier Black Diamond Solution édition Honnold

Tout d’abord concernant le design, principal changement sur ce baudrier avec le Solution édition classique. En tant que fan de ce grand monsieur de l’escalade qui est Alex Honnold, nous adorons ce design et la signature proprement imprimé sur le cuissard.

Concernant le reste du baudrier, nous adorons l’élastique permettant de supprimer les boucles de serrage au niveau des cuisses. Il s’agit d’un vrai plus qui permet un ajustement des cuissards au plus près du pantalon et de la peau, cela permet de se sentir vraiment bien maintenu lors des escalades et lors des longs moments suspendus au baudrier en grande voie.

De par sa légèreté et son confort, le solution Black Diamond Solution édition Honnold est un modèle haut de gamme très polyvalent. Durant notre test, nous avons fait des couennes et pas mal de grande voie, le constat et sans appel, ce baudrier passe partout et est idéal pour tout grimpeur souhaitant un excellent baudrier avec un touche personnalisée d’une légende de l’escalade moderne.

Si vous êtes intéresser par l’achat de ce baudrier, vous pouvez consultez l’offre de notre partenaire ci-dessous.

Vidéo de présentation :

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Film – Le Sommet des Dieux

6 novembre 2021 à 08:00
Par : Angélique

Autant touchés par les performances sportives que par les œuvres filmiques en lien avec le monde de la montagne, nous avons souhaités vous partager ce film, qui nous a fasciné entre beauté des paysages, passions et sacrifices, qui rend un hommage à ces alpinistes de l’extrême, poussés par le désir brûlant de l’appel des sommets.

Le Sommet des Dieux est un film d’animation sortie en 2021, de 90 minutes et réalisé par Patrick Imbert. Il est adapté du manga homonyme « Le Sommet des Dieux » de Jirō Taniguchi. À l’origine du Sommet des Dieux, il y a le roman de l’écrivain japonais Baku Yumemakura, publié sous forme de feuilleton entre 1994 et 1997. Ce récit d’ascensions qui confronte deux destins inspire le mangaka Jirô Taniguchi qui, avec la complicité de Yumemakura, signe une adaptation fleuve en 5 tomes aux éditions Shueisha entre 2000 et 2003. 

Il a fallu quatre ans de travail sur le scénario pour réussir à condenser les 1500 pages du manga. L’équipe a choisi de délaisser les intrigues secondaires pour se concentrer sur les quêtes des deux personnages principaux. Il a aussi été décidé de conserver l’entremêlement passé-présent.

Le Sommet des Dieux – Tome 1
(Jirô Taniguchi et Baku Yumemakura : 2010)

Synopsis du film

A Katmandou, le reporter japonais Fukamachi croit reconnaître Habu Jôji, cet alpiniste que l’on pensait disparu depuis des années. Il semble tenir entre ses mains un appareil photo qui pourrait changer l’histoire de l’alpinisme.
Et si George Mallory et Andrew Irvine étaient les premiers hommes à avoir atteint le sommet de l’Everest, le 8 juin 1924 ? Seul le petit Kodak Vest Pocket avec lequel ils devaient se photographier sur le toit du monde pourrait livrer la vérité.
70 ans plus tard, pour tenter de résoudre ce mystère, Fukamachi se lance sur les traces de Habu. Il découvre un monde de passionnés assoiffés de conquêtes impossibles et décide de l’accompagner jusqu’au voyage ultime vers le sommet des dieux.

Avis de l’équipe

Durant 90 minutes, nous sommes immergés dans une histoire forte et captivante autour du destin de deux personnages principaux, aussi courageux et animé par un désir qui les dépasse. Habu Jôji est inspiré de l’alpiniste japonais Masaru Morita.

On oscille entre les émotions et les différentes ascensions des protagonistes durant tout le film, accompagné par un suspens prenant. Emmenés vers les plus beaux et prestigieux sommets, de l’Everest en passant par les Alpes, ce film nous plonge dans la passion et l’univers de la montagne mais plus particulièrement de l’alpinisme et de la conquête des sommets, à sa manière, avec son histoire et sa forme d’animation. Un film où l’on s’aventure à la fois dans l’émerveillement des sommets et dans des espaces dangereux et vertigineux. En passant par la quête dans le milieu de l’alpinisme. 

C’est un film magnifique autant pour son histoire que ces animations qui nous conduisent à éprouver le vertige, la peur et la solitude des personnages. Mais également, l’émerveillement devant les sommets de l’Himalaya ou des Alpes. Dont Un sommet attirera comme un aimant Habu, un alpiniste chevronné et mystérieux. Ce dessin animé se regarde comme un vrai film, avec un travail sur les personnalités tellement abouti que l’on oublie le tracé des dessins. 

Ainsi, ce film nous inspire et nous plonge dans un questionnement existentiel à travers, ici, Le sommet des dieux. 

Extrait du film « Le Sommet des dieux »
 
Crédits :  Folivari et Mélusine Productions

« Adapter un tel chef-d’œuvre n’avait donc rien d’une évidence, et d’ailleurs, la production du film a commencé il y a presque neuf ans, en 2012. Un travail de longue haleine qui fait de l’œuvre d’Imbert une aventure presque aussi impressionnante que celle qu’elle raconte : l’ascension de l’Everest »

Journal du Japon

Si vous aussi vous avez vu le film, n’hésitez pas à nous partager votre avis en commentaires ci-dessous ! 🙂

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Sac à magnésie, Gym Chalk Bag de Black Diamond – Test & avis

20 novembre 2021 à 10:41
Par : Angélique

Suite à nos tests de deux gammes de baudriers Black Diamond – Le Momentum et le Solution édition Alex Honnold – nous avons souhaité continuer à vous présenter d’autres produits indispensables pour les grimpeurs ! Nous avons fait le choix de vous présenter la gamme de sac à magnésie GYM CHALK BAG.

Ici, nous avons testé le le sac Gym Chalk Bag, couleur Biner Print !

GYM CHALK BAG – BLACK DIAMOND

Test et avis du sac à magnésie GYM CHALK BAG de Black Diamond 

Tout d’abord, ce sac à magnésie possède une gamme de 14 couleurs au choix, avec des modèles en bi-couleurs ou avec des motifs, comme le notre ! 

Concernant ses spécificités techniques, le sac Gym Chalk Bag inclut une balle de magnésie intégrée rechargeable, un emplacement pour passeport escalade, un porte-brosse et peut se clipper directement au harnais.

En théorie, plutôt destiné à l’escalade en salle, il convient également pour les grimpeurs qui souhaitent l’utiliser en falaise. Par exemple, nous l’avons utilisé pour les deux conditions ! Et même en grande-voie à Ailefroide ! 

Couleur: Gym Print
Couleur: Curry

Spécificités techniques 

  • Poids 83 g 
  • Tailles S/M and M/L

Notre avis 

Premièrement, si vous recherchez un sac à pof coloré (mais pas trop), simple et design, alors cette gamme va vous ravir ! Forte de leur simplicité et sobriété légère, ces jolis sacs restent donc efficaces et design. 

Deuxièmement, en termes de technicité pour pratiquer l’escalade, le tissu est assez léger donc le sac pèse peu et ne gêne pas le grimpeur au niveau de la taille. Le cordon de serrage est efficace, le haut du sac à magnésie est rigide et l’intérieur est sous forme de chaussette. 

Le volume reste adéquat. 

Troisièmement, les petits emplacements pour la brosse et le passeport escalade restent utiles et pratiques ! 

Pour résumer 

  • Balle de magnésie intégrée, rechargeable
  • Inclut une ceinture pour sac à magnésie ; peut se clipper directement au harnais
  • Emplacement pour passeport escalade
  • Porte-brosse

Vous êtes convaincu ? N’attendez plus, voici le lien d’achat : Sac à magnésie, GYM CHALK BAG de Black Diamond

Pour plus d’informations, si vous êtes intéressés, re-voici nos autres articles concernant le matériel d’escalade chez Black Diamond :  Baudrier femme MomentumBaudrier homme Solution, édition Honnold. Pour encore plus de produits, les avis et fiches de présentation, n’hésitez pas à taper « Black Diamond » dans la zone de recherche sur la page d’accueil de Grimpeez. Peut-être que vous trouverez votre bonheur ! On l’espère !

A bientôt!

L’équipe Grimpeez.

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Livre – Faune et flore de nos montagnes

25 novembre 2021 à 11:47
Par : Angélique

Aujourd’hui, on a souhaité vous parler d’un livre sur la faune et la flore des montagnes. En lien avec les problèmes environnementaux, se révèle également un manque de connaissance et de conscience de notre biodiversité. Si nous souhaitons partager sur les performances en escalade, cela nous tient à coeur de participer à notre moindre échelle à faire évoluer les consciences quant à l’environnement naturel qui existe au sein des falaises et plus largement, du monde alpin.

Comprendre notre environnement

Ce bel ouvrage a été réalisé en collaboration avec les parcs nationaux des Écrins et des Pyrénées ainsi que le Conservatoire botanique national Pyrénéens et Midi-Pyrénéens.

Son objectif est d’apporter à tout randonneur ou sportifs en pleine nature une compréhension de l’environnement qu’il traverse.

Collectif – Editions Glénat, 2021, 288 p., 20€

Résumé

« Un guide indispensable pour découvrir l’essentiel de la faune et de la flore de nos montagnes. Plus que jamais se fait sentir le besoin de se reconnecter à la nature, et la montagne répond merveilleusement à cet appel. Nécessairement, on a envie de savoir quels sont les plantes et les animaux que l’on y rencontre et qui font toute sa richesse. C’est pourquoi ce guide de terrain présente 270 espèces communes ou remarquables que le promeneur est susceptible d’observer lors de ses balades et randonnées dans tous nos grands massifs : Alpes, Vosges, jura, Massif central, Pyrénées et Corse. 
Chacune d’elles fait l’objet d’un texte accompagné de photographie(s) et, pour la flore, d’un dessin avec les principaux critères de reconnaissance. Cet ouvrage propose en outre des conseils pratiques pour l’observation pour mieux profiter encore de nos séjours en montagne et en revenir enrichi. Un guide à toujours avoir dans son sac à dos ! »

Présentation du livre

L’approche est assez pédagogique, avec un éventail de sujets abordés, tout en restant adapté aux besoins du promeneur qui souhaite connaître l’essentiel. Ce qui en fait son plus, c’est les informations pratiques, les dessins et les photos qui illustrent la faune et la flore.

Malgré son poids, la qualité physique du livre, c’est-à-dire son choix de papier et de reliure permet de résister à toutes les situations et météos du randonneur, grimpeur, sportif… qui l’utilise ! Il convient donc pour des pratiques sportives où le poids n’est pas une priorité sine qua non.

A bientôt !

L’équipe Grimpeez.

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Interview de Tanguy Mérard pour sa réalisation d’« Hôtel Supramonte »

15 décembre 2021 à 11:33
Par : Angélique

Il y a quelques temps, Tanguy Mérard a réalisé une belle performance en enchainant, à vue, les 11 longueurs de la grande-voie Hôtel Supramonte. Située en Sardaigne dans les gorges de Gola di Gorroppu et allant de 6b+ au 8b max, cette grande voie s’ouvre sur une première longueur en 7b+ ce qui la caractérise dans sa difficulté. Un autre élément important de cette ligne de 370m, c’est sa beauté emblématique. Cette voie a su attirer les plus grands grimpeurs du monde, dont Adam Ondra qui a réalisé la première ascension à vue.

Interview de Tanguy Mérard

Pour partager cette admirable réalisation nous avons souhaité donner la parole à Tanguy et recueillir ses mots posés sur son ressenti personnel et son vécu durant cette expérience. On souhaitait découvrir à travers les yeux de Tanguy, la réussite de cette grande voie exigeante.

1-Présentation

Salut Tanguy, est-ce que tu peux te présenter ?

Bonjour, je m’appelle Tanguy Merard et je viens du Gard.

J’ai commencé à grimper là-bas quand j’avais 7 ans en faisant de la salle et de la compétition mais aussi dès le début un peu de falaise. Depuis 2 ans je suis à Briançon, je suis en terminale et je bénéficie d’horaires aménagés pour m’entrainer.

Est-ce que tu peux nous rappeler le contexte ? (Pourquoi es-tu allé en Sardaigne, et dans cette voie)

Je suis allé en Sardaigne avec le Groupe Exellence FFCAM, le projet du groupe était d’essayer la grande voie « Hôtel supramonte » depuis deux ans mais avec le covid on n’était pas parti la première année.

2-Description de la voie 

Est-ce que tu peux nous raconter « l’histoire » de cette superbe voie, les ouvreurs, l’année, les premières ascensions… ?

Ouverte en 1998 par Rolando Larcher et Robert Viagini , la voie se décompose en deux parties, une première section des 8 longueurs les plus difficiles jusqu’à la grotte de  » l’Hôtel  » (les cotations d’origine : 7b+, 7c+, 8b, 8a+, 8a+, 7c, 7a+ – 230 m) suivie d’une portion plus facile de trois longueurs (7b+, 7b, 7b – 105 m) et une sortie en 6b+ jusqu’au sommet.

La première ascension en libre a été faite par Pietro dal Pra en 2000.

En 2002, lors de l’ouverture de la voie voisine El Vaije de Los Locos, Daniel Dulac avait réussi toutes les longueurs à vue sauf une… 

La grande voie est devenue une référence de par sa beauté et sa difficulté, en 2012 Adam Ondra réussi la première ascension à vue.

Plus personnellement, que représente cette grande voie extrême pour toi ? avais-tu des objectifs précis en lien avec cette voie ou ton séjour ?

En allant en Sardaigne, je me posais la question d’essayer à vue ou non car je pensais ne pas avoir le niveau d’enchainer toutes les longueurs à vue.

Au final je me suis dit que j’avais rien à perdre donc j’ai essayé, mais je savais que ça représentait un gros challenge et que j’allais devoir y aller à fond.

3-Description de l’ascension 

Pourrais-tu nous décrire tes ressentis dans cette voie lors de son ascension ? (Pourquoi elle t’a attiré, quelles ont été tes émotions, les mouvements les plus beaux, les plus durs, les parties les plus intéressantes selon toi…)

La voie est assez impressionnante du bas mais pas spécialement attirante mais c’est en grimpant dedans que je me suis rendu compte qu’elle était vraiment belle.

Je suis parti dans mon essai à vue avec Elsa Ponzo aux alentours de 10h, sachant que la nuit tombait vers 17h30. Il fallait que je me grouille ! J’ai fait les deux premières longueurs assez facilement. Pour le 8b, j’y suis allé assez serein, et c’est passé. Ensuite le 8a+ ça s’est plutôt bien passé aussi, j’ai réussi à bien temporiser. Pour le dernier 8a+, c’était assez bloc, j’ai bien forcé, c’était un peu limite mais j’ai réussi à bien me placer et c’est passé.

Le 7c qui vient après cette longueur est la longueur la plus belle avec un rocher incroyable.

Il me restait ensuite 5 longueurs, et ça l’a fait mais j’avoue que j’avais quand même un peu la pression… Je suis arrivé au dernier relais, la nuit venait de tomber, donc timing parfait avant de redescendre en rappel.
J’étais étonnamment confiant quand je suis parti dans la grande voie, ça m’a permis d’y croire et de ne pas être trop stresser.  

4-Conclusion

Que représente pour toi cette très belle croix ?

Pour moi c’est vraiment un accomplissement personnel, je ne pensais pas que c’était possible au début et j’ai finalement réussi, comme quoi tout est possible si on y croit et qu’on y met beaucoup de volonté.

Quelles sont tes sensations/tes ressenties, après cette réalisation ?

J’étais assez content mais sinon rien de spécial honnêtement.

5-Prochains objectifs 

As-tu de prochains projets ou objectifs dont tu aimerais nous parler ?

Bien sûr, le prochain projet c’est Biographie 9a+ ça me tient vraiment à cœur, une fois la saison de bloc passé je vais m’entraîner à muerte pour ça, trop hâte !!!

Merci à Babar, Didier Angonin et Igor Martinez sans qui le projet ne pouvais pas avoir lieu.

Merci à mes sponsors, EB climbing, Tendon, Boma authentique cosmétique et Nograd .

Fin de l’interview.

On espère que la lecture de cette interview authentique vous aura plu, et pourquoi pas, peut-être encouragés et motivés à croire en vos capacités et en vos désirs personnels.

Le matériel de Tanguy Mérard

A bientôt sur Grimpeez !

A lire également : Avis & Test – Sac à magnésie Black Diamond

L’article Interview de Tanguy Mérard pour sa réalisation d’« Hôtel Supramonte » est apparu en premier sur Grimpeez.

Chaussures d’approche Session Suede de Black Diamond – Test & avis

10 janvier 2022 à 21:48
Par : Rédaction

Si vous recherchez des chaussures d’approche confortable, esthétique et bien sûr de qualité, alors cette paire va vous plaire ! 

En effet, cela fait maintenant 1 an qu’une des membres de l’équipe utilise ces chaussures pour accéder aux pieds des falaises, en traversant tous types de chemins, des plus plats au plus caillouteux. 

Aujourd’hui, on vous fait donc un petit topo sur la Session Suede 

Test et avis de la chaussure d’approche femme Session Suede, de Black Diamond

Tout d’abord, elles ont été conçues par Black Diamond Equimnent, un créateur développeur, fabricant et distributeur de matériel d’escalade, de montagne, de ski et d’équipements de survie basé aux USA.

L’objectif du produit est de proposer des chaussures d’approches confortables et performantes. Ainsi, les Black Diamond Session Suede sont durables et résistantes aux intempéries. 

D’un point de vue pratique, la tige de la Session Suede s’associe à un talon en matière extensible facile à enfiler/enlever. Ce talon se rabat aisément pour une utilisation encore plus pratique à enfiler. 

D’un point de vue technique, la semelle intermédiaire ajustée en EVA vous apporte amorti et stabilité et la gomme Black Diamond BlackLabel-Street adhérente vous offre une bonne accroche lors de phases d’approche ou lors de trajets. 

Enfin, les boucles de sangles vous offrent différentes possibilités pour les accrocher à votre sac lors de sorties sur sentier qui finissent en falaise.

D’un point de vue esthétique, élaborée pour grimper avec style, la Black Diamond Session Suede vous permet de passer aussi bien de la salle à la falaise qu’à une balade en ville.

Concernant les caractéristiques techniques 

  • Tige doublée en daim durable haute qualité
  • Semelle Black Diamond BlackLabel-Street en gomme adhérente
  • Renfort en gomme au niveau des orteils
  • Construction de la pointe et de la tige inspirée de celle des chaussons d’escalade
  • Semelle intermédiaire moulée en EVA ultra confortable
  • Chausson confortable type chaussette
  • Bride de talon élastique facile à enfiler/enlever pour des sessions en intérieur et en extérieur
  • Boucles de sangles offrant différentes possibilités d’accrochage à votre sac

L’avis de la rédaction concernant la Black Diamond Session Suede 

Tout d’abord, concernant le design, la matière daim est novatrice au sein des chaussures de sports ! Déclinée en 2 couleurs différentes au choix (Birch ou Storm Blue), cette paire d’approche donne un style épuré mais élégant. 

Couleur Storm Blue
Couleur Birch

Concernant l’aspect technique, nous adorons le fait que les talons se rabattent, cela permet de rentrer le pied facilement dans la chaussure et après une grande voie les pieds serrés dans les chaussons il n’y a rien de mieux ! Votre pied vous dira merci !

Un élément primordial à retenir reste la gomme au niveau des orteils qui font de ces chaussures, des semelles d’approchent de qualité. En effet, parfois les sentiers passent à travers des rochers et cette gomme étant très adhérente, elle offre une bonne accroche et une certaine sécurité. 

Un dernier élément, moins important mais pratique, les boucles de sangles qui permettent, par exemple lors de grande voie, d’accrocher les chaussures avec un mousqueton sur votre baudrier ou votre sac. Cela reste un moyen pratique pour les atteindre rapidement si nécessaire.

Si vous êtes intéressé par l’achat de ces chaussures, vous pouvez consulter l’offre de notre partenaire ci-dessous, en cliquant sur le bouton bleu :

Dans le même modèle, vous avez aussi le modèle homme : Chaussure Session Suede Homme

A voir aussi dans la gamme Black Diamond:

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Chaussures d’approche femme Session Suede de Black Diamond – Test & Avis

8 janvier 2022 à 16:53
Par : Angélique

Si vous recherchez des chaussures d’approche confortable, esthétique et bien sûr de qualité, alors cette paire va vous plaire ! 

En effet, cela fait maintenant 1 an qu’une des membres de l’équipe utilise ces chaussures pour accéder aux pieds des falaises, en traversant tous types de chemins, des plus plats au plus caillouteux. 

Aujourd’hui, on vous fait donc un petit topo sur la Session Suede 

Test et avis de la chaussure d’approche femme Session Suede, de Black Diamond

Tout d’abord, elles ont été conçues par Black Diamond Equimnent, un créateur développeur, fabricant et distributeur de matériel d’escalade, de montagne, de ski et d’équipements de survie basé aux USA.

L’objectif du produit est de proposer des chaussures d’approches confortables et performantes. Ainsi, les Black Diamond Session Suede sont durables et résistantes aux intempéries. 

D’un point de vue pratique, la tige de la Session Suede s’associe à un talon en matière extensible facile à enfiler/enlever. Ce talon se rabat aisément pour une utilisation encore plus pratique à enfiler. 

D’un point de vue technique, la semelle intermédiaire ajustée en EVA vous apporte amorti et stabilité et la gomme Black Diamond BlackLabel-Street adhérente vous offre une bonne accroche lors de phases d’approche ou lors de trajets. 

Enfin, les boucles de sangles vous offrent différentes possibilités pour les accrocher à votre sac lors de sorties sur sentier qui finissent en falaise.

D’un point de vue esthétique, élaborée pour grimper avec style, la Black Diamond Session Suede vous permet de passer aussi bien de la salle à la falaise qu’à une balade en ville.

Concernant les caractéristiques techniques 

  • Tige doublée en daim durable haute qualité
  • Semelle Black Diamond BlackLabel-Street en gomme adhérente
  • Renfort en gomme au niveau des orteils
  • Construction de la pointe et de la tige inspirée de celle des chaussons d’escalade
  • Semelle intermédiaire moulée en EVA ultra confortable
  • Chausson confortable type chaussette
  • Bride de talon élastique facile à enfiler/enlever pour des sessions en intérieur et en extérieur
  • Boucles de sangles offrant différentes possibilités d’accrochage à votre sac

L’avis de la rédaction concernant la Black Diamond Session Suede 

Tout d’abord, concernant le design, la matière daim est novatrice au sein des chaussures de sports ! Déclinée en 2 couleurs différentes au choix (Birch ou Storm Blue), cette paire d’approche donne un style épuré mais élégant. 

Couleur Storm Blue
Couleur Birch

Concernant l’aspect technique, nous adorons le fait que les talons se rabattent, cela permet de rentrer le pied facilement dans la chaussure et après une grande voie les pieds serrés dans les chaussons il n’y a rien de mieux ! Votre pied vous dira merci !

Un élément primordial à retenir reste la gomme au niveau des orteils qui font de ces chaussures, des semelles d’approchent de qualité. En effet, parfois les sentiers passent à travers des rochers et cette gomme étant très adhérente, elle offre une bonne accroche et une certaine sécurité. 

Un dernier élément, moins important mais pratique, les boucles de sangles qui permettent, par exemple lors de grande voie, d’accrocher les chaussures avec un mousqueton sur votre baudrier ou votre sac. Cela reste un moyen pratique pour les atteindre rapidement si nécessaire.

Si vous êtes intéressé par l’achat de ces chaussures, vous pouvez consulter l’offre de notre partenaire ci-dessous, en cliquant sur le bouton bleu :

Dans le même modèle, vous avez aussi le modèle homme : Chaussure Session Suede Homme

A voir aussi dans la gamme Black Diamond:

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Test et Avis sur les chaussures d’approche Session Suede de Black Diamond

9 janvier 2022 à 18:40
Par : Rédaction

Si vous recherchez des chaussures d’approche confortable, esthétique et bien sûr de qualité, alors cette paire va vous plaire ! 

En effet, cela fait maintenant 1 an qu’une des membres de l’équipe utilise ces chaussures pour accéder aux pieds des falaises, en traversant tous types de chemins, des plus plats au plus caillouteux. 

Aujourd’hui, on vous fait donc un petit topo sur la Session Suede 

Test et avis de la chaussure d’approche femme Session Suede, de Black Diamond

Tout d’abord, elles ont été conçues par Black Diamond Equimnent, un créateur développeur, fabricant et distributeur de matériel d’escalade, de montagne, de ski et d’équipements de survie basé aux USA.

L’objectif du produit est de proposer des chaussures d’approches confortables et performantes. Ainsi, les Black Diamond Session Suede sont durables et résistantes aux intempéries. 

D’un point de vue pratique, la tige de la Session Suede s’associe à un talon en matière extensible facile à enfiler/enlever. Ce talon se rabat aisément pour une utilisation encore plus pratique à enfiler. 

D’un point de vue technique, la semelle intermédiaire ajustée en EVA vous apporte amorti et stabilité et la gomme Black Diamond BlackLabel-Street adhérente vous offre une bonne accroche lors de phases d’approche ou lors de trajets. 

Enfin, les boucles de sangles vous offrent différentes possibilités pour les accrocher à votre sac lors de sorties sur sentier qui finissent en falaise.

D’un point de vue esthétique, élaborée pour grimper avec style, la Black Diamond Session Suede vous permet de passer aussi bien de la salle à la falaise qu’à une balade en ville.

Concernant les caractéristiques techniques 

  • Tige doublée en daim durable haute qualité
  • Semelle Black Diamond BlackLabel-Street en gomme adhérente
  • Renfort en gomme au niveau des orteils
  • Construction de la pointe et de la tige inspirée de celle des chaussons d’escalade
  • Semelle intermédiaire moulée en EVA ultra confortable
  • Chausson confortable type chaussette
  • Bride de talon élastique facile à enfiler/enlever pour des sessions en intérieur et en extérieur
  • Boucles de sangles offrant différentes possibilités d’accrochage à votre sac

L’avis de la rédaction concernant la Black Diamond Session Suede 

Tout d’abord, concernant le design, la matière daim est novatrice au sein des chaussures de sports ! Déclinée en 2 couleurs différentes au choix (Birch ou Storm Blue), cette paire d’approche donne un style épuré mais élégant. 

Couleur Storm Blue
Couleur Birch

Concernant l’aspect technique, nous adorons le fait que les talons se rabattent, cela permet de rentrer le pied facilement dans la chaussure et après une grande voie les pieds serrés dans les chaussons il n’y a rien de mieux ! Votre pied vous dira merci !

Un élément primordial à retenir reste la gomme au niveau des orteils qui font de ces chaussures, des semelles d’approchent de qualité. En effet, parfois les sentiers passent à travers des rochers et cette gomme étant très adhérente, elle offre une bonne accroche et une certaine sécurité. 

Un dernier élément, moins important mais pratique, les boucles de sangles qui permettent, par exemple lors de grande voie, d’accrocher les chaussures avec un mousqueton sur votre baudrier ou votre sac. Cela reste un moyen pratique pour les atteindre rapidement si nécessaire.

Si vous êtes intéressé par l’achat de ces chaussures, vous pouvez consulter l’offre de notre partenaire ci-dessous, en cliquant sur le bouton bleu :

Dans le même modèle, vous avez aussi le modèle homme : Chaussure Session Suede Homme

A voir aussi dans la gamme Black Diamond:

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Livre – Là-haut, oiseaux d’altitude

28 janvier 2022 à 14:41
Par : Angélique

« Devant la face nord de la Meije, les chocards s’amusent à côté de la terrasse du refuge Chancel. »

p.42

Présentation

Aujourd’hui, on vous présente le livre intitulé « Là-haut, oiseaux d’altitude » d’Hervé Frumy. Cette petite encyclopédie de la montagne vous révèlera les secrets des plus beaux oiseaux des cimes. Magnifiquement illustré mais aussi écrit par Hervé Frumy, vous allez découvrir plus de 32 espèces d’oiseaux dans cet ouvrage. C’est à travers deux explorateurs de la montagne, Agathe et Momo, que l’auteur transmet au lecteur la compréhension de ces petits êtres à plumes, et plus largement, du monde naturel dans lequel, eux et nous, vivons. 

Résumé

« Nouvelle collection jeunesse !

De belles images, des textes simples, pour faire découvrir une quinzaine d’oiseaux vivant en montagne. Le chocard, l’aigle royal, la chouette motteux, le traquet motteux, le vautour, le tychodrome, l’épervier, la niverolle, le rouge-queue, le bec croisé, la perdrix, le tétras-lyre….

Deux personnages, Agathe et Momo, présents au fil des pages, commentent les scènes comme pourrait le faire le jeune lecteur. Un livre qui stimule l’imagination des enfants et les éveille au monde passionnant des animaux de la montagne. »

Avis de la rédaction

Nous remercions chaleureusement les Editions du Mont-Blanc pour leur collaboration littéraire qui nous permet de partager des livres éducatifs, dans le but de sensibiliser le public à l’environnement naturel, notamment les falaises. 

Ce livre, d’une riche illustration aux contours élégants, nous plonge dans l’habitat naturel et la vie quotidienne de l’aigle royal, du vautour fauve, en passant par le coucou gris, ou encore, le plus grand oiseau d’Europe, le gypaète barbu. 

Parmi les oiseaux cités dans le livre, nous apprenons par exemple que le faucon pèlerin est le recordman mondial de vitesse ! Mais également, qu’il ne fais pas de nid, mais qu’il ponds ses œufs dans les falaises.

Faucon Pèlerin

Ainsi, l’on comprend mieux l’engagement de certains naturalistes envers la protection des faucons pèlerins. En effet, sensibles aux dérangements, la présence des grimpeurs peut les déranger fortement et s’avérer fatale à leur reproduction. 

Il reste donc important de prendre en compte certaines espèces d’oiseaux dans les milieux utilisés par les humains et d’adopter un comportement en adéquation avec le respect de la biodiversité qui s’y trouve.

Informations spécifiques

Date de parution : 7/07/2021

Collection : Éditions du Mont Blanc

Livre illustré

Taille : 15 x 19,80 cm

Nombre de pages : 104

Prix : 17,80€

Dans la même collection, à lire sur Grimpeez prochainement

Là haut, Mammifères d’altitude – TOME 1

Là-haut, alpage et estive – TOME 3

Dans notre rubrique « Livre » à lire également

Livre – Faune et flore de nos montagnes

A bientôt!

L’équipe Grimpeez

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