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Janja Garnbret sautera la moitié des compétitions avant les Jeux Olympiques

Janja Garnbret a décidé de ne pas participer aux prochaines Coupes du Monde de la saison. De nombreux forts grimpeurs ont pris la même décision, afin de se préparer au mieux pour les Jeux Olympiques.

Cette saison de Coupe du Monde s’annonce sacrément étrange. Entre les grimpeurs s’entraînant pour décrocher leur place pour les J.O et ceux déjà qualifiés pour Paris, peu ont l’objectif de performer en Coupe du Monde cette saison.

Tout n’est qu’une question de choix stratégiques pour les athlètes. Certes, il est toujours plaisant de participer à une étape de Coupe du Monde et monter potentiellement sur le podium, mais cela signifie aussi passer moins de temps à s’entraîner, avoir des pics de forme décalés et un risque accru de blessure.

Six Coupes du Monde sont programmées avant les Jeux Olympiques : Keqiao et Wujiang en Chine, qui ont déjà eu lieu le mois dernier, Salt Lake City aux États-Unis ce week-end, puis Innsbruck en Autriche, ainsi que Chamonix et Briançon en France. Les séries de qualification olympique, pour celles et ceux qui espèrent encore décrocher une place pour les J.O, se dérouleront entre les Coupes du Monde de Salt Lake City et d’Innsbruck. Après les Jeux, il restera trois Coupes du Monde au calendrier : Koper en Slovénie, Prague en République Tchèque et Séoul en Corée.

Janja Garnbret, la plus grande star de la scène internationale, a récemment déclaré qu’elle ne participerait pas à trois des six Coupes du Monde avant les Jeux Olympiques.

Mon entraîneur et moi avons choisi quelques compétitions à faire cette année. J’ai participé aux deux Coupes du monde en Chine, et je ne ferai que l’étape d’Innsbruck avant les Jeux. C’est bien de se mettre dans l’ambiance des compétitions, mais il faut aussi savoir se reposer et s’entraîner correctement avant l’objectif final. J’avais fonctionné comme ça pour les Jeux Olympiques de Tokyo et cela avait bien marché à l’époque, alors j’espère que ce sera à nouveau le cas cette saison.

Janja Garnbret

De nombreux autres grimpeurs ont également dû faire des choix stratégiques en cette année olympique. Adam Ondra, Alex Megos, Mejdi Schalck, Paul Jenft, Natalia Grossman, Brooke Raboutou ou encore Oriane Bertone, n’ont par exemple pas pris le départ des deux premières Coupes du Monde en Chine. Certains d’entre eux ne seront pas non plus au rendez-vous à Salt Lake City ce week-end.


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Coup de gueule : Janja Garnbret, en colère contre… les ouvreurs !

Pour la deuxième fois cette saison, Janja Garnbret s’est exprimée sur l’ouverture des Coupes du Monde, qu’elle juge trop facile.

« C’est un manque de respect envers l’investissement de chacun », a vivement déclaré Janja Garnbret. Quelques jours après sa victoire à Chamonix, la Slovène de 23 ans a réagi suite à l’ouverture de la Coupe du Monde de Chamonix.

Des voies trop faciles ?

Quatre grimpeuses ont enchaîné la voie de finale à Chamonix, soit la moitié des finalistes. Cela signifie qu’enchaîner la voie n’était pas suffisant pour monter sur le podium. En demi-finale, quatre grimpeuses ont également atteint le sommet du tracé. Il faut dire que les tops ont été particulièrement nombreux sur cette compétition. Hommes et femmes confondus, on en dénombre près de 70 sur l’ensemble de la compétition. Un record. Certains se sont même amusés à remarquer qu’il y avait eu plus de tops en difficulté qu’en vitesse.

Janja Garnbret, qui a remporté cette étape chamoniarde, n’est pas tombée une seule fois durant tout le week-end. Elle a enchaîné toutes les voies de la compétition, des qualifications jusqu’aux finales, et n’a pas eu la sensation d’être mise au défi dans les voies.

Même si quelques jours se sont écoulés depuis la Coupe du Monde de Chamonix, le sentiment de déception concernant l’ouverture est toujours plus vif que la joie de ma victoire.

Après des mois passés à s’entraîner et à travailler sur chaque détail, chaque compétiteur veut montrer ce dont il est capable. Ce qui s’est passé à Chamonix n’est pas ce pour quoi je me suis entraînée, et, honnêtement, c’est un manque de respect envers l’investissement de chacun pour faire avancer ce sport.

Permettez-nous de montrer notre réel niveau, de lutter contre l’acide lactique et d’être pleinement satisfaits de nos victoires ! ✌🏼 »

Janja Garnbret

De nombreux grimpeurs réagissent

Suite à cette déclaration, de nombreux grimpeurs ont réagi. À commencer par Sean McColl, vice-président de la Commission des Athlètes, qui a pour but d’assurer le lien entre les compétiteurs et la fédération internationale.

C’est une honte que les membres de l’IFSC pensent encore que plusieurs tops sont meilleurs pour le spectacle, au lieu de mettre les femmes sur des voies qui les mettent réellement au défi 😕 Je suis content que tu aies exprimé ça 👏 »

Sean McColl

Notre Championne de France de bloc Fanny Gibert a elle aussi commenté le post de Janja Garnbret, en répondant :

Tout est dit ✊🏽👊🏽 Tu es la reine 😘 »

Fanny Gibert

Également interrogée sur les réseaux sociaux, l’Américaine Natalia Grossman a donné son avis sur la compétition :

Ça aurait été bien d’avoir des voies plus difficiles pour les hommes et les femmes. Il y a eu plus de 60 tops tout au long du week-end, ce qui est beaucoup trop… Nous voulons grimper plus dur !!! »

Natalia Grossman

L’équipe italienne a même identifié Alberto Gnerro, chef ouvreur de la Coupe du Monde de Briançon, qui aura lieu le week-end prochain, en lui demandant de serrer la vis afin que le scénario de Chamonix ne se reproduise pas.

Les ouvreurs avaient pourtant durci les voies

Quelques minutes avant le lancement des finales de la Coupe du Monde de Chamonix, Vincent De Girolamo, ouvreur sur cette compétition, avait accepté de nous parler des voies de finale. Il nous avouait que suite aux nombreux tops en qualification et en demi-finales, l’équipe d’ouvreurs avait dû calibrer les voies afin de les rendre plus dures que prévu.

L’idée générale c’est d’établir un classement, et que le show soit là. Alors on a fait en sorte que les voies de finale soient plus dures que les demi-finales. Et une chose est sûre : elles vont l’être ! On espère qu’il y ait une grimpeuse et un grimpeur au sommet, ça serait super pour tout le monde. »

Vincent De Girolamo

Mais malgré leurs ajustements, la voie féminine est restée trop facile pour nos huit finalistes. Toutes ont dépassé le dévers principal et atteint la dernière partie, et quatre ont clippé le relais de la voie : Jessica Pilz, Chaehyun Seo, Laura Rogora et Janja Garnbret. Comme le déclare Christopher, speaker de cette Coupe du Monde, ce n’était pas l’idéal en terme de spectacle et d’ambiance.

On ne le répétera jamais assez : l’ouverture n’est pas une science exacte ! Il devient de plus en plus dur pour les ouvreurs de calibrer les voies. Tout se joue dans les détails : la moindre prise inclinée de quelques degrés différemment peut changer complètement le scénario d’une finale. On se souvient d’une édition de cette Coupe du Monde de Chamonix où aucun athlète n’avait dépassé la moitié du mur lors des finales, ce qui avait été encore pire en terme de scénario.

Un autre problème se pose également chez les femmes : comment réussir à mettre au défi Janja Garnbret, sans que la voie devienne complètement impossible pour les autres ? Il faut dire que la Slovène semble tellement au-dessus du lot, qu’il est difficile de créer une voie dans laquelle chaque compétitrice puisse s’exprimer, sans pour autant que la voie soit trop facile pour Janja, ou trop dure pour toutes les autres finalistes.

Autre problématique à laquelle les ouvreurs ont fait face : l’un des membres de l’équipe a attrapé le Covid pendant la semaine d’ouverture, comme nous le confiait Vincent De Girolamo dans son interview. De quatre ouvreurs, ils se sont retrouvé à trois, dont une stagiaire, qui ouvrait pour la première fois sur une Coupe du Monde. Ce problème d’effectif a très certainement eu des conséquences sur l’ouverture.

Il faut donc accepter que parfois, tout fonctionne parfaitement, pour le plus grand plaisir du public et des grimpeurs, et que parfois non.

Janja Garnbret veut se battre dans les voies !

En début de saison, Janja s’était déjà exprimée sur le sujet, en demandant aux ouvreurs d’ouvrir des voies dures, et challengentes, afin que chaque compétitrice puisse s’exprimer pleinement. Le mois dernier, elle avait salué le travail des ouvreurs lors de la Coupe du Monde d’Innsbruck. Elle avait remporté la victoire, mais n’avait pas réussi à topper la voie de finale, chutant à une dizaine de mouvements du sommet. C’était l’une des rares fois où l’on pouvait admirer Janja lutter contre la fatigue, les bras gorgés d’acide lactique.

C’était carrément la meilleure voie finale que je n’ai jamais grimpée. Un grand merci à l’équipe d’ouvreurs pour avoir tracé une voie si incroyable et enfin DURE 🤩 J’espère que les voies continueront à être difficiles comme ça toute la saison !!! »

Janja Garnbret

Janja Garnbret toujours au sommet et Colin Duffy incroyable sur la coupe du monde de diff à Innsbruck

On s’attendait à des finales à la hauteur de l’événement pour cette première étape de coupe du monde de difficulté de l’année, on n’aura pas été déçu…

Janja Garnbret toujours surpuissante avec une 33ème médaille d’or en coupe du monde

Alors qu’elle annonçait faire une pause sur le circuit de coupe du monde de bloc cette année, la voici de retour sur cette première étape de difficulté. Et pour l’occasion elle masterise littéralement la finale en mettant plus de 10 mouvements à ses principales rivales: elle sera en effet la seule à passer un énorme crux en milieu de voie en retenant un balan dont elle seule a le secret, juste magique!

C’est génial d’être de retour! Je pense que c’était une bonne décision de faire une pause sur la saison de bloc, j’ai pu me reposer et je reviens plus en forme que jamais. Mais je ne vais pas vous mentir, j’étais nerveuse ce week-end car je n’avais pas fait de compétition de diff depuis quelques temps, mais j’ai adoré cette pression, c’est juste top de revenir sur le devant de la scène! – Janja Garnbret

Derrière, Chaehyun Seo, Brooke Raboutou et Laura Rogora chutent toute sur ce fameux crux, et c’est au temps qu’elles seront départagées, à l’avantage de la Coréenne qui prend la médaille d’argent et l’américaine la médaille de bronze.

Notons également la grosse contre performance de l’autrichienne Jessica Pilz qui semblait pourtant très en forme, mais qui se contentera de la dernière place de ces finales avec une zipette de main en début de voie.

Doublé historique pour Colin Duffy

Chez les hommes, on s’attendait à une bataille très rude en finale, et il était bien difficile de pronostiquer à qui reviendrait la médaille d’or. Et bien c’est l’Américain Colin Duffy qui réalise l’exploit en devenant le premier homme à remporter au sein d’un même événement une coupe du monde de bloc et une coupe du monde de difficulté. Jusqu’à présent, seulement 2 femmes avaient réussi ce challenge: Janja Garnbret l’année dernière sur cette même étape d’Innsbruck, et Sandrine Levet à Edinbourgh en 2003. Déjà lors des JO, Colin Duffy semblait faire partie de cette nouvelle ère de l’équipe Américaine, mais avec ce doublé, plus de doute, il sera un sérieux prétendant cette année à ne surtout pas négliger.

© Jan Virt/IFSC

Juste derrière on retrouve le japonais Ao Yurikusa qui signe un premier podium en coupe du monde avec une belle médaille d’argent, suivi d’un autre américain, Jesse Grupper. Ni Jakob Schubert (5ème), ni Alex Megos (8ème) ne seront parvenus à aller chercher le podium, c’est dire si le niveau de cette finale était relevé!

 

Janja Garnbret enchaîne son premier 8B+ bloc !

À l’occasion de la journée des droits de la femme, Janja Garnbret a signé la première ascension féminine de « Bügeleisen » 8B+ à Malatal, en Autriche.

« L’escalade est le nouveau fer à repasser, mesdames », a déclaré Garnbret dans son post, où elle a mis l’accent sur le fait d’avoir réalisé la première ascension féminine de ce bloc iconique (« Bügeleisen » se traduisant par fer à repasser en allemand).

« Bügeleisen » a été enchaîné pour la première fois par Klem Loskot en 2001. Au moment de son ascension, ce bloc était considéré comme l’un des plus dures du monde. En effet, il n’était autre que le deuxième 8B+ libéré, l’autre étant « Radja » de Fred Nicole. Le seul bloc plus difficile à l’époque était « Dreamtime » 8C, également enchaîné par Fred Nicole.

« Bügeleisen » est un bloc ultra physique. Dans un panneau à 50 degrés, il faut serrer de petites prises, tout en restant bien gainé. Ce bloc a été répétée pour la première fois par Markus Bock, en mars 2002. Puis, plus d’une décennie plus tard, Nalle Hukkataival a fait la troisième ascension en avril 2013. Il a ensuite ajouté un départ assis et lui a donné la cotation de 8C.

Il s’agit du tout premier 8B+ que la Slovène enchaîne. Jusqu’à maintenant, sa plus grosse performance en date sur le rocher était l’enchaînement d’un 8A+ bloc.

 

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Reportage : Janja Garnbret, retour sur une saison exceptionnelle

Ces dernières années, Janja Garnbret a dominé la scène des compétitions d’escalade, remportant l’or dans presque toutes les Coupes du Monde ou Championnats du Monde auxquels elle a participé. Découvrez les coulisses de ce succès.

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Incroyable ! Janja Garnbret enchaîne un deuxième 8c à vue !

Quel scénario incroyable pour Janja Garnbret ! Il y a quelques heures, la jeune mutante slovène annonçait au monde entier qu’elle venait une nouvelle fois de graver son nom dans l’Histoire de l’escalade, en réussissant le premier 8c à vue féminin. Elle enchaînait la célèbre voie d’Oliana « Fish Eye », l’un des 8c les plus répétés.

Mais tout juste après avoir annoncé cette performance sur les réseaux sociaux, Janja Garnbret renfilait les chaussons pour s’attaquer à la voisine de droite de « Fish Eye », qui n’est autre qu’« American Hustle », un 8c très long et résistant de 45 mètres. Et la magie slovène opéra : Janja réussissait clipper le relais lors de sa première tentative, enchaînant son deuxième 8c à vue !

Que nous réserve-t-elle pour la suite de son trip en Espagne…?

Historique! Janja Garnbret se paye le premier 8c à vue féminin de l’histoire.

Il fallait bien que la mutante Slovène fasse encore un peu parler d’elle cette année… Après avoir conquis de la plus belle des manières le premier titre olympique de l’Histoire de l’escalade, Janja Garnbret entre à nouveau dans les annales en réalisant le premier 8c à vue féminin.

Pour cette performance, direction la falaise d’Oliana en Espagne où Janja a posé ses valises depuis quelques jours. Et c’est la très classique voie « Fish Eye » qui n’aura pas résisté à l’assaut de la Slovène. Très souvent répétée mais rarement décotée, cette ligne ouverte par Chris Sharma semble donc bel et bien être le premier 8c à vue de l’Histoire réalisé par une femme.

L’équipe Slovène est en très grande forme en ce moment, puisque rappelez-vous, il y a quelques jours, Vita Lukan entrait elle aussi dans un cercle très fermé, celui des grimpeuses à avoir réalisé 8b+ à-vue en clippant le relais de « Geminis » à Rodellar.

Janja Garnbret sacrée championne olympique d’escalade !

Les finales des Jeux Olympiques viennent de se terminer à Tokyo, et c’est Janja Garnbret qui remporte la toute première médaille d’or de l’Histoire ! La slovène a tenu son rang de favorite et s’est très largement imposée en finale de ce combiné.

Janja Garnbret reine des Jeux Olympiques d’escalade !

Après sa cinquième place en vitesse et sa première place en bloc, la médaille d’or semblait presque assurée à Janja Garnbret avant même la dernière épreuve de la journée. Mais, nous l’avons vu hier, tout peut se passer en finale des Jeux Olympiques, et rien n’est acquis tant que la compétition n’est pas terminée.

Mais la slovène a assuré. En se présentant au pied de la voie de difficulté, rien ne semblait pouvoir l’arrêter. Pourtant, Janja n’a pas réussi à vaincre le tracé de finale. Comme chez les hommes hier, la voie était très physique, et gagnait en résistance au fil de l’ascension. N’offrant que peu de repos, la slovène explose, à quelques mouvements du top. Mais personne ne parviendra à faire mieux qu’elle dans cette voie si exigeante physiquement.

Ainsi, Janja Garnbret décroche la médaille d’or des Jeux Olympiques en remportant les épreuves de bloc et de difficulté. Elle cumule seulement 5 points au classement combiné, ce qui la propulse très largement sur la plus haute marche du podium.

© Jon Glassberg / Louder Than 11

Deux japonaises médaillées à Tokyo !

Si Tomoa Narasaki passait à côté de sa finale hier chez les hommes, ses deux compatriotes n’ont pas déçu aujourd’hui. Miho Nonaka et Akiyo Noguchi montent sur le podium de ces Jeux Olympiques, chez elles, à Tokyo.

Après avoir terminé 3ème en vitesse et en bloc, la jeune Miho Nonaka s’empare de la 5ème place en difficulté. Avec 45 points au combiné, elle termine donc très loin derrière Janja Garnbret, mais truste tout de même la deuxième marche du podium.

Une médaille olympique pour terminer sa carrière ? Akiyo Noguchi ne pouvait pas rêver mieux ! La japonaise de 32 ans, présente sur le circuit international depuis plus de 18 ans, avait annoncé avant les Jeux Olympiques que cette compétition serait la dernière de sa carrière. Akiyo met donc un terme à sa vie de compétitrice de la plus belle des manières, en montant sur le premier podium olympique de l’Histoire de l’escalade. Notons qu’elle aura été la grimpeuse la plus régulière de ces finales : elle prend la 4ème place de toutes les disciplines, cumulant un score de 64 points, et décrochant une belle médaille de bronze.

© Jon Glassberg / Louder Than 11

Anouck Jaubert, 6ème des Jeux Olympiques

Nos espoirs français reposaient sur les épaules d’Anouck Jaubert. Après sa deuxième place en vitesse et sa sixième place en bloc, la française a terminé septième de l’épreuve de difficulté, après un beau combat dans la voie.

Au classement combiné, Anouck Jaubert cumule donc 84 points, exactement le même score que l’américaine Brooke Raboutou, qui s’est fait surprendre dans la voie de difficulté en zippant du pied. L’américaine, mieux classée que notre française lors des qualifications, prend donc la 5ème place, juste devant Anouck, 6ème.

Les résultats du combiné

Les résultats de l’épreuve de difficulté

Les impressionnants records de Janja Garnbret !

Première Coupe du Monde à Villars en 2016, Janja gagne.
Deuxième Coupe du Monde à Villars en 2017, Janja gagne.
Troisième Coupe du Monde à Villars en 2018, Janja gagne.
Quatrième Coupe du Monde à… Bon vous avez compris où je voulais en venir. Cinq Coupes du Monde ont été organisées à Villars et à chaque fois, il n’y a eu qu’une seule gagnante chez les femmes: Janja Garnbret !

La slovène possède une incroyable série de victoires et pas seulement à Villars. Les chiffres parlent d’eux-mêmes: durant les 19 dernières compétitions internationales (Coupes du Monde et Championnats du Monde confondus) auxquelles Janja a participé, elle a remporté 15 fois la victoire et a terminé à trois reprises à la seconde place. Au total dans sa carrière, elle a remporté plus de 30 Coupes du Monde, 17 en difficulté et 14 en bloc. Tout cela, à 22 ans seulement !

Aucune autre grimpeuse ne détient un tel palmarès dans les deux disciplines. La coréenne Jaïn Kim a elle aussi remporté 30 Coupes du Monde, mais toutes (sauf une) en difficulté uniquement. Au classement des plus titrées mondialement, on retrouve l’autrichienne Angela Eiter, qui comptabilise 25 victoires en Coupe du Monde de difficulté, suivie de sa compatriote Anna Stöhr et de la japonaise Akiyo Noguchi qui ont remporté respectivement 22 et 21 étapes mondiales.

Du côté des statistiques, les chiffres sont tout aussi fous. En difficulté, Janja rentre en finale dans 91,4% des cas et monte sur le podium dans 85,7%. Sur 35 départs en Coupe du Monde, elle compte 32 finales et 30 podiums. En bloc, elle atteint les tops dans 90,3% des cas. Sur ces 21 départs en Coupe du Monde de bloc, elle n’a loupé qu’à deux reprises la finale.

Dans un moins d’un mois, elle participera aux Jeux Olympiques de Tokyo et est bien sûr la grande favorite à la première médaille d’or olympique de l’Histoire de l’escalade.

Janja Garnbret et Domen Skofic grimpent la grande voie artificielle la plus longue du monde

Découvrez en images un projet fou avec Janja Garnbret et Domen Skofic qui grimpent la grande voie artificielle la plus haute du monde. Au programme, 360m d’escalade sur 13 longueurs allant du 7b au 8b+ sur la « Slovenia’s Trbovlje Power Station ».

Produit par Redbull, les images sont aussi magnifiques qu’impressionnantes, on vous laisse découvrir tout ça juste ici. 

Un petit extrait pour vous mettre en haleine:

 

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