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Razzia de blocs extrêmes pour Alex Megos en Suisse !

Alors que certains ont besoin de plusieurs jours de repos pour récupérer à la suite d’une grosse compétition, ce n’est pas le cas d’Alex Megos. Au contraire, au lendemain de la Coupe du Monde de bloc de Meiringen, où il terminait 8ème, l’allemand renfilait déjà les chaussons pour profiter des nombreux blocs naturels de Brione, en Suisse.

Alors qu’il s’était dit qu’il grimperait de manière « cool » le premier jour, Alex a tout de même réussi à enchaîner « Supertussy » 8B.

Le lendemain, sa liste de croix s’allonge encore: après avoir rétabli au sommet de « Entwash » 8A, il enchaîne en un éclair « Casavino » 8B+, et « General Disarray » 8B. Puis il réalise « Marilyn Monroe » 8A lors de son tout premier essai, qu’il ne considère d’ailleurs pas vraiment comme un flash à part entière, comme ce bloc partage le même départ que « General Disarray ». En revanche, il terminera cette incroyable journée en flashant « Red » 8A.

Au total, c’est donc six blocs dans le huitième degré qu’Alex a enchaîné, dont cinq en une journée seulement: « C’est clairement l’une des meilleures journées de ma vie en bloc ! » a-t-il déclaré.

Simone Tentori enchaîne Mégalodonte, le bloc le plus dur de la vallée de Val Masino

Par : Rédaction
22 avril 2021 à 09:30

Après quatre mois à grimper dans le Val Masino, Simone Tentori vient d’enchaîner Mégalodonte ! Un bloc qu’il travaillait par intermittence en se disant qu’il l’enchaînerait un jours.

Je savais que si je voulais repousser mes limites, je devais passer beaucoup de temps à me concentrer sur un seul bloc dur. Plusieurs fois j’ai voulu abandonner et grimper sur autre chose, mais je me suis forcé à continuer et à la fin ça en valait la peine. La magie opère parfois.

Il s’agit d’une connexion entre deux blocs déjà existants. Un 8B physique avec des compressions sur plats dans un gros dévers et un talon foireux, qui traverse ensuite sur un 8A+ avec des mouvement délicats.

Il s’agissait d’un vieux projet pour l’Italien de 23 ans. Il propose donc avec cet première ascension du bloc, le bloc le plus dur de la vallée de Val Masino ! Il revient sur la cotation en expliquant qu’il s’agit : « certainement du bloc le plus difficiles que je n’ai jamais essayés et celui qui m’a demandé le plus de temps et d’efforts » puis ajoute « Je sais que c’est assez courageux d’appeler ma première 8C avec une FA, mais je me mentirais à moi-même si je ne le faisais pas. »

C’est donc d’une proposition de 8C et il faudra attendre des répétitions du bloc pour voir la cotation confirmée dans l’avenir.

L’article Simone Tentori enchaîne Mégalodonte, le bloc le plus dur de la vallée de Val Masino est apparu en premier sur Grimpeez.

Évolution des restrictions pour la pratique de l’escalade

Suite à la demande faite auprès du Ministère des Sports de la part de plusieurs fédérations de sports de plein air, dont la FFME, les restrictions concernant la pratique de l’escalade évoluent. Certaines dérogations de déplacement sont désormais élargies.

Ce qui change

Dans le cadre d’une pratique encadrée au sein d’un club, il est désormais possible de se déplacer dans l’ensemble de son département, ou dans un rayon de 30 kilomètres autour de son domicile dans les départements limitrophes, pour se rendre vers un site d’escalade naturel.

Attention, comme le précise la FFME, veillez à bien vérifier si des arrêtés préfectoraux ne viennent pas limiter cette dérogation.

En cas de contrôle, voici les justificatifs à fournir:

Pour tous :

  • Licence 2020-2021
  • Justificatif de domicile
  • Justificatif du lieu de pratique de l’activité (attestation du président de club par exemple)

Animateurs fédéraux brevetés et responsables du groupe:

  • Licence 2020-2021

Ce qui ne change pas

La zone des 10 kilomètres maximum autour de son domicile pour la pratique individuelle.

Adam Ondra nous apprend à travailler une voie efficacement

Adam Ondra nous partage son expérience dans la façon de travailler une voie dure. Il prend notamment comme exemple concret son travail dans « Perfecto Mundo » 9b+. Le tchèque nous décrit sa tactique de travail dans la voie. Pourquoi avoir décidé de travailler des sections de la voie au lieu d’essayer de l’enchaînement directement depuis le bas ? Est-ce une bonne idée de se strapper le bout des doigts pour préserver sa peau ? Comment aborder les premiers essais que l’on fait dans une voie ?

Adam Ondra nous dévoile sa façon de faire:

« En travaillant une voie, vous apprenez à mieux la connaître. Votre corps et votre esprit savent parfaitement quoi faire, vous optimisez votre façon de grimper. La voie ne devient pas plus facile, les prises ne sont pas meilleures et la distance entre elles n’est pas plus courte, mais la connaissance de la voie est ce qui vous permet de la rendre possible. Ou pas.

Lorsqu’une voie est trop difficile pour être grimpée à vue ou flash, je n’essaie généralement pas de monter le plus haut possible au premier essai. Évidemment, il est très difficile de savoir à l’avance si j’ai une chance ou non de l’enchaîner immédiatement, c’est pourquoi je fais presque systématiquement un premier essai correct dans toutes les voies plus faciles que 9a, car en vrai, tout peut arriver.

Les spécificités de « Perfecto Mundo »

Dans le cas de « Perfecto Mundo », c’était cependant assez clair. Mon niveau est loin d’être proche du 9b+ flash ou à vue. De plus, j’avais déjà grimpé les 7 premières dégaines de « Perfecto Mundo » car cette section est partagée avec une voie appelée « Gancho Perfecto », que j’ai enchaînée en 2011. Donc même si j’avais réussi la voie lors de mon premier essai, cela n’aurait pas été un flash en raison de ma connaissance préalable de la première section.

Lors de mes premiers essais, je passais généralement beaucoup de temps dans la voie, la plupart du temps en étant juste pendu à la corde, considérant toutes les séquences possibles. Parfois, cela n’a rien à voir avec un effort physique, c’est plutôt un travail de méditation. Je ne me décide pas vraiment instantanément pour la première méthode possible qui me vient à l’esprit et qui me semble faisable, j’essaie toujours de m’assurer que j’ai envisagé toutes les possibilités avant de me lancer.

Une longue voie très résistante

Mes deux premiers essais dans le Perfecto Mundo ont été excellents. Je n’ai même pas passé beaucoup de temps à inspecter les prises, car j’avais les vidéos d’Alex Megos, de Stefano Ghisolfi et de Jakob Schubert. J’ai essayé la plupart de leurs méthodes et les mouvements m’ont paru relativement « simples » lorsqu’ils sont faits individuellement. Comme c’est le cas dans la plupart des voies, lorsque vous commencez à mettre des essais depuis le bas, même les mouvements « simples » semblent soudainement tout à fait impossibles.

La raison pour laquelle on finit par enchaîner une voie est la mémoire corporelle et l’amélioration de la fluidité de notre escalade. Vous ne devenez pas nécessairement plus fort en essayant la voie (c’est d’ailleurs souvent exactement le contraire), mais vous la maîtrisez parfaitement. Plus la voie est difficile, plus vous l’avez réglée dans les moindres détails et plus vous avez besoin de temps et d’essais pour atteindre cet état. « Perfecto Mundo » est une longue voie très résistante Vous devez beaucoup grimper, avec peu de possibilités de repos. La première section vaut à peu près 9a en elle-même. Et puis il y a ce crux bien distinct qui parait assez simple quand il est fait individuellement (je ne pense pas que le mouvement en lui-même soit plus dur qu’un pas de bloc en 7C), mais comme il exige beaucoup de puissance explosive, il devient vraiment délicat de le faire même avec une légère fatigue.

S’il y avait un mouvement de difficulté similaire, mais nécessitant moins de puissance explosive et plus de puissance dans les doigts, il serait beaucoup plus facile de le faire car il est toujours plus facile d’avoir de la puissance dans les doigts en étant fatigué que de la puissance explosive brute. La partie supérieure ne vaut pas plus que 8b, mais avec la fatigue accumulée, il est encore assez facile de tomber à cet endroit.

© Petr Chodura

Ma tactique de travail

Ma tactique de travail peut paraître assez surprenante dans le cas de « Perfecto Mundo ». Je connaissais ce crux et je voulais m’assurer qu’à chaque fois que je l’atteignais, j’avais de réelles chances de le passer. Si j’avais commencé à mettre des essais depuis le bas dès le premier jour, je serai arrivé relativement facilement au crux, mais j’aurais alors été à des années lumières de le réussir.

Je me suis donc fixé comme défi d’essayer d’enchaîner la voie depuis un certain point. Le premier jour, j’ai réussi le crux à partir de la dégaine numéro 7 (le crux est situé à la dégaine numéro 10). Même si je suis tombé dans la section du haut (plus par erreur que par manque de puissance), j’étais confiant et je me suis dis que je pouvais commencer à enchaîner la voie depuis le point inférieur. C’est pourquoi, mon prochain objectif a été d’enchaîner la voie depuis la dégaine numéro 5. Je devais donc grimper jusqu’à la cinquième dégaine, prendre un bon repos en restant pendu à la corde, puis commencer réel mon essai. Je pensais réussir à faire cette liaison en seulement quelques jours, mais malheureusement, les mauvaises conditions sont arrivées et même les mouvements les plus faciles m’ont tout d’un coup semblé très durs. J’ai continué à essayer pendant plusieurs jours malgré le mauvais temps, mais j’ai fini par arrêter et attendre patiemment que de meilleures conditions arrivent.

Est-ce une bonne solution de se strapper les doigts ?

Ce qui était vraiment délicat à gérer en travaillant « Perfecto Mundo », c’est la peau au bout de mes doigts. J’aurais ADORÉ essayer le mouv du crux encore et encore, pour bien l’intégrer, pour augmenter ma confiance en moi et pouvoir le répéter plusieurs fois de suite, mais c’était tout simplement impossible. Une bonne peau et de très bonnes conditions météorologiques vous permettent d’essayer ce seul mouvement (du mono à la pince) environ six fois par jour avant de saigner.

S’ouvrir le bout du doigt est ce que vous voulez absolument éviter parce qu’une fente sur cette partie du doigt met plusieurs jours à cicatriser, et ensuite elle devient fragile et peut se rouvrir rapidement. Grimper avec une bande de strap autour du doigt est une option, mais cela rend le mouvement beaucoup plus difficile. En fait, j’ai eu l’impression que tout le mouvement était exécuté d’une manière assez différente en ayant le doigt strappé, ce qui ne permet pas vraiment de travailler la mémoire corporelle. Ma tactique a donc été de ne pas m’ouvrir le doigt sur ce mouvement. Résultat, ça a marché, mais je n’ai pas vraiment travaillé ce mouvement suffisamment.

En essayant la voie pendant de nombreux jours, je n’ai cessé de trouver de petits détails qui rendaient la voie toujours un peu plus facile. Parfois, ces « découvertes » semblaient faire une énorme différence, mais après un nouvel essai, je m’apercevais que faire ce mauvais coincement de genou ou utiliser cette minuscule prise intermédiaire ne faisait que demander plus d’énergie. Mais j’ai vraiment pris beaucoup de temps pour examiner si ma méthode était parfaite et était la plus efficace pour moi.

Une bonne raison de revenir

Lorsque de meilleures conditions sont arrivées (après plus d’un mois passé à Margalef), je me suis senti prêt à sauter le « départ-de-la-5ème-dégaine » et à commencer à mettre de vrais essais depuis le sol. Je me sentais si près du but, plusieurs fois j’ai presque tenu la pince dans le crux, mais je tombais dans le mouvement juste après. Plus l’automne avançait, plus je me sentais fatigué. Malgré le fait que je connaissais la voie sur le bout des doigts et que je randonnais la partie du bas presque sans effort, j’ai fini par échouer. Une bonne raison de revenir ! »

Travailler une voie d’escalade – Le maître Ondra nous explique sa méthode

Par : Rédaction
25 avril 2021 à 10:08

Lorsqu’une voie est trop difficile pour être grimpée à vue ou flash, je n’essaie généralement pas de monter le plus haut possible au premier essai. Évidemment, il est très difficile de savoir à l’avance s’il y a une chance ou non, et c’est pourquoi je mets presque toujours un premier essai correct dans toutes les voies plus faciles que 9a, car tout peut arriver en vrai.

Caractéristiques de Perfecto Mundo

Dans le cas de Perfecto Mundo, c’était assez clair. Mon niveau est loin d’être de pouvoir faire 9b+ flash ou à vue. De plus, j’ai déjà escaladé les 7 premiers points de Perfecto Mundo et cette section est partagée avec une voie appelée Gancho Perfecto que j’ai enchaînée en 2011. Donc même si j’avais envoyé la voie lors de mon premier essai, cela n’aurait pas été un vrai « flash », tout simplement parce que j’ai déjà grimper le début de la voie. Lors de mes premiers essais, je passais généralement beaucoup de temps dans la voie, la plupart du temps juste accroché dans la corde et en considérant toutes les séquences possibles. Parfois, cela n’a rien à voir avec un effort physique, mais plutôt avec un processus de méditation presque similaire. Je ne me décide pas vraiment pour la première version possible qui me vient à l’esprit et qui me semble faisable, j’essaie toujours de m’assurer que j’ai envisagé toutes les possibilités.

Une voie de résistance

Mes deux premiers essais dans Perfecto Mundo ont été excellents. Je n’ai même pas passé beaucoup de temps à inspecter les prises, car j’avais les vidéos d’Alex Megos, Stefano Ghisolfi et Jakob Schubert. J’ai essayé la plupart de leurs méthodes et les mouvements m’ont paru relativement facile lorsqu’ils été faits individuellement. Comme c’est le cas dans la plupart des ascensions sportives, lorsque vous commencez à enchaîner depuis le sol, même les mouvements faciles semblent soudainement tout à fait impossibles.

La raison pour laquelle on finit par envoyer la voie est la mémoire musculaire et l’amélioration de la fluidité de l’escalade. Vous ne devenez pas nécessairement plus fort en essayant la voie (c’est souvent exactement le contraire), mais vous la maîtrisez parfaitement. Plus la voie est difficile, plus vous l’avez réglée dans les moindres détails et plus vous avez besoin de temps et d’essais pour arriver à cet état. Perfecto Mundo est une longue voie de résistance. Vous devez faire beaucoup d’escalade avec peu de possibilités de vous reposer. La première section vaut déjà 9a à elle seule. Et puis il y a le crux, qui pourrait être assez facile quand il est fait individuellement (je ne pense pas que le mouvement lui-même soit plus dur qu’un 7C bloc), mais comme il exige beaucoup de puissance explosive, il devient vraiment délicat de le faire même avec une légère fatigue.

S’il y avait un mouvement de difficulté similaire, mais nécessitant moins de puissance explosive et plus de force des doigts, il serait beaucoup plus facile car il est plus facile d’avoir de la force de doigts tout en étant daubé que de la puissance explosive brute. La partie supérieure n’est pas plus qu’une voie 8b, mais avec la fatigue, il est encore possible de tomber là.

Ma tactique pour travailler une voie d’escalade

Ma tactique pour travailler la voie peut être assez surprenante dans le cas de Perfecto Mundo. Je connaissais ce mouvement de crux et je voulais m’assurer qu’à chaque fois que je l’atteignais, j’avais une bonne chance de le réussir. Si j’avais commencé à m’y essayer dès le premier jour, j’arriverais relativement facilement au mouvement de crux, mais je serais alors à des kilomètres de le réussir.

Je me suis donc fixé comme défi d’essayer la voie à partir d’un certain point, puis d’aller au sommet de la voie. Le premier jour, j’ai fait le mouvement du crux à partir de la 7ème plaquette (le crux est au niveau de la dixième). Même si je suis tombé dans la section supérieure (plus par erreur que par manque de puissance), j’étais confiant que je pouvais commencer à enchaîner la voie depuis le point inférieur. Et c’est pourquoi mon prochain objectif était d' »envoyer » la voie depuis la cinquième plaquette. Je devais donc grimper jusqu’a la cinquième plaquette, prendre un bon repos en restant accroché à la corde et commencer ma « tentative ». Je pensais réussir à faire cette liaison en quelques jours, mais malheureusement, les mauvaises conditions sont arrivées et même les mouvements les plus faciles m’ont semblé très durs tout d’un coup. J’ai continué à essayer pendant plusieurs jours malgré les mauvaises conditions, mais j’ai fini par m’arrêter et attendre patiemment que les conditions s’améliorent.

Est-ce intéressant de grimper avec du strap ?

Ce qui est vraiment délicat en travaillant sur Perfecto Mundo, c’est la peau au bout de mes doigts. J’aurais ADORÉ essayer le crux encore une fois, pour me caler, pour augmenter ma confiance et pouvoir le faire plusieurs fois de suite, mais c’est tout simplement impossible. Une très bonne peau et de très bonnes conditions météorologiques vous permettent d’essayer ce seul mouvement (du mono dans le pinch) environ six fois par jour avant de faire une pause.

S’ouvrir la peau des doigts est ce que vous voulez absolument éviter parce qu’un trou sur cette partie du doigt sera en train de cicatriser pendant des jours, et ensuite elle pourra se rouvrir facilement. Grimper avec une bande de strap est une option, mais cela rend le mouvement beaucoup plus difficile. En fait, j’ai eu l’impression que tout le mouvement devait être exécuté d’une manière assez différente en portant le ruban adhésif, ce qui ne permet pas vraiment de travailler la mémoire musculaire.

En essayant la voie pendant de nombreux jours, je n’ai cessé de trouver de petits détails qui rendaient la voie toujours un peu plus facile. Parfois, ces « découvertes » semblaient faire une énorme différence, mais après un nouvel essai, je découvrais que faire ce mauvais coincement de genou ou utiliser cette minuscule intermédiaire ne faisait que demander plus d’énergie. Mais j’ai vraiment pris beaucoup de temps pour savoir si ma méthode était parfaite et la plus efficace pour moi.

Une bonne raison de revenir

Lorsque de meilleures conditions sont arrivées (après plus d’un mois à Margalef), je me suis senti prêt à sauter le « départ du cinquième point » et à commencer à faire de vrais essais depuis le sol. Je me sentais si près du but, j’ai souvent failli attraper la pince, parfois même serrer la pince, mais je tombais dans le mouvement juste après. Plus l’automne avançait, plus je me sentais fatigué et hors de forme. Bien que la voie soit complètement dilatée et que j’aie parcouru la partie inférieure presque sans effort, j’ai fini par échouer. Une raison de revenir !

Le materiel et les vidéos d’Adam dans Perfecto Mundo :

Playlist 1/12

Playlist 2/12

Playlist 3/12

Playlist 4/12

Playlist 5/12

Playlist 6/12

Playlist 7/12

Playlist 8/12

Playlist 9/12

Playlist 10/12

Playlist 11/12

Playlist 12/12

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Alex Megos signe la première répétition de « Mejorando Imagen » et propose 9b !

Alex Megos vient de signer la première répétition de « Mejorando Imagen », huit ans après que Ramon Julian ait libéré la voie. Initialement cotée 9a par l’espagnol, Alex propose de revoir la cotation à 9b.

Cette voie aura mis les nerfs d’Alex Megos à rude épreuve ! À de multiples reprises, l’allemand décidait d’abandonner une bonne fois pour toutes, et c’est finalement en voulant récupérer ses dégaines qu’il fera la croix !

Après son séjour prolifique à Saint-Léger et son passage en Suisse à l’occasion de la Coupe du Monde de Meiringen, Alex Megos est retourné à Margalef, en Espagne, lieu qu’il affectionne tout particulièrement. Son objectif consistait cette fois à enchaîner une voie encore non répétée: « Mejorando Imagen » un 9a libéré par Ramon Julian en 2013, en seulement trois jours. Depuis, aucun autre grimpeur n’avait réussi à clipper de nouveau le relais de cette ligne. Il faut dire que cette voie est particulièrement physique: elle remonte l’impressionnant dévers de Raco de la Finestra et est essentiellement composée de monos et bidoigts. Le crux consiste d’ailleurs à jeter sur un mono particulièrement fuyant.

Tout proche de réaliser la voie lors de son troisième jour, Alex Megos aura finalement mis une semaine de plus pour faire la croix.

Il revient en détails sur ses péripéties:

Après avoir décortiqué les méthodes avec William Bosi, j’ai réussi à faire tous les mouvements dès le premier jour. Le deuxième jour, je l’ai grimpée en deux sections. Le troisième jour, j’ai passé tous les pas durs et j’ai chuté dans le tout dernier mouvement avant de sortir du surplomb. Ce n’était pourtant pas un mouv très difficile et ça m’a beaucoup frustré de tomber à cet endroit, car je pensais que c’était ma seule chance de l’enchaîner.

La semaine suivante, je n’ai pas réussi à passer le crux, qui est un jeté vers un mono. J’ai abandonné la voie. Mais le tout dernier jour, je me suis senti motivé pour essayer encore une fois et après être tombé 3 fois au crux, j’ai finalement réussi à passer le jeté et grâce à une nouvelle méthode à la fin, j’étais confiant sur le fait que je pouvais l’enchaîner. Et tout s’est déroulé parfaitement… jusqu’à ce que je tombe à nouveau sur le tout dernier mouvement dur !

J’étais dévasté, frustré et très en colère. J’ai immédiatement mis un nouvel essai, mais je suis retombé dans le crux. J’ai abandonné. À la fin de la journée, j’ai voulu récupérer mes dégaines. Et en remontant, j’ai décidé de faire un dernier essai, pour au moins dire de rentrer chez moi avec les doigts en sang. J’avais vraiment aucune attente. Car je n’avais aucune chance de l’enchaîner à mon 6ème essai de la journée.

J’ai si mal grimpé que j’ai à peine réussi le mouv du crux et j’ai continué à grimper terriblement mal, mais en atteignant le sommet cette fois. Parfois je n’y comprends vraiment rien à l’escalade et au mental.

Je propose d’augmenter la cotation de « Mejorando Imagen » à 9b. Et je suis curieux d’entendre ce que les autres répétiteurs en diront. »

Notons que de nombreuses voies libérées par Ramon Julian ont été recotées à la hausse. C’est le cas de « La Reina Mora », initialement cotée 8c par l’espagnol, mais revue à 9a. Autre exemple avec « La Rambla » 9a+, dont Ramon signait la première ascension. Mais à l’époque, il avait terminé la voie d’une manière plus directe et plus dure que comme elle est désormais grimpée. De nombreuses autres voies qu’il a libérées n’ont d’ailleurs encore jamais été répétées.

6 chutes monstrueuses en escalade à découvrir absolument !

Par : Rédaction
26 avril 2021 à 07:43

Vous pouvez passer toute votre vie de grimpeur sans vous faire de frayeur si vous êtes prudent, mais la plupart du temps, vous rencontrerez un crux où la chute est inévitable.

Voici six chutes d’escalade qui, heureusement, ne se sont pas trop mal terminées. Suivez WhipperMedia sur Instagram pour d’autres grosses chutes.

Chute n°1 :

Un grimpeur se fait avoir et tombe en clippant la deuxième dégaine. N’ayez pas peur de clipper les premiers points avec une canne en restant au sol si la voie a un crux bas. Il n’y a pas de honte à rester en sécurité.

Chute n°2 :

Il ne s’agit pas d’une chute en falaise, mais d’un retour au sol en bloc d’un grimpeur de Flock Hill, en Nouvelle-Zélande, qui a failli réussir ce fameux mouvement.

Chute n°3 :

La corde passe derrière la jambe du grimpeur, et il se retourne d’une manière maladroite. Il faut toujours faire attention à ce que la corde ne passe pas derrières les jambes !

Chute n°4 :

Un grimpeur de trad fait une chute en essayant de rétablir d’un toit, mais il l’a protégé avec deux protections solides, donc tout va bien.

Chute n°5 :

Un gros jeté qui ne passe pas suivi d’un retour parois à grande vitesse. Il faut toujours penser à porter un casque pour éviter de grosses blessures.

Chute n°6 :

Il ne s’agit pas vraiment d’une chute, mais de superbes images de Chris Sharma tombant d’Es Pontas. À ce propos, de nouvelles images de cette mythique ligne sorties récemment, on vous mets la vidéo à la suite de celle-ci 😉

La vidéo bonus :

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Seb Bouin libère une nouvelle voie dans le neuvième degré

Seb Bouin vient de nouveau de frapper fort en signant la première ascension d’une nouvelle voie dure à Saint Guilhem le Désert.

Le mois dernier, Seb Bouin s’était rendu à Saint Guilhem le Désert, un petit spot situé à quelques kilomètres au nord de Montpellier, et avait libéré « Les gardes fous » 9a+ et « Oppression » 8c+.

Il y a quelques jours, le français est retourné sur cette falaise avec un but bien précis: enchaîner une voie qu’il avait équipée il y a un an et qui attendait toujours sa première ascension. Profitant des conditions climatiques printanières, il atteindra le relais en quelques essais seulement, baptisant cette voie « La Tête dans le Guidon » et proposant la cotation de 9a.

Seb Bouin compte dorénavant 66 voies dans le neuvième degré, dont 21 premières ascensions !

  • Voici son commentaire:

Après avoir enchaîné « Les Gardes fous » 9a+ à Saint Guilhem le Désert, j’étais motivé pour me frotter à un projet que j’avais équipé il y a environ 1 an. C’est une voie très puissante, qui se joue sur une dizaine de mètres.

J’ai eu la chance de réaliser la première ascension de « La Tête dans le Guidon » il y a quelques jours, profitant de cette douce température de printemps. À propos de la cotation, je penche pour le 9a. Un de plus à Saint Guilhem 😀


Lire aussi Une nouvelle première ascension en 9a+ pour Seb Bouin


Web série Vertical’Art : Le Mental du Grimpeur (suite)

Par : franchise
25 janvier 2021 à 11:54

Salut les grimpeurs et bonne année 2021 à tous !

Vous aviez aimé les quatre premiers épisodes du « Mental du Grimpeur », notre nouvelle web-série qui vous donne les clés pour améliorer votre mental en escalade, et vous êtes impatients de connaître la suite ?

Dans cette news, on poursuit la série avec de nouveaux concepts, conseils et techniques pour travailler son mental en situation de grimpe, toujours dans l’idée de vous aider à booster votre préparation mentale, à dépasser vos peurs et à croire en vos capacités.

C’est parti pour la présentation des épisodes 5 à 8 du Mental du Grimpeur !

 

EPISODE 5 – Apprendre à gérer la frustration en escalade.

Le Mental du Grimpeur, Episode 5 : Apprendre à gérer la frustration en escalade

La frustration est un sentiment bien connu des sportifs, et en particulier des grimpeurs. Qui, dans ses expériences de grimpe, n’a pas déjà vécu ou traversé la déception, la frustration ? Vous n’arrivez pas à valider un bloc, vous chutez plusieurs fois et vous ressassez votre manque de réussite. La difficulté, c’est d’apprendre à accepter la frustration tout comme à la canaliser. Dans quel but ? Pour en faire une source d’énergie qui va booster vos performances et votre progression sur les blocs.

La frustration, c’est la conséquence du fossé entre nos attentes et la réalité. C’est lorsqu’on se rend compte que ce que nous projetions n’est pas au rendez-vous. C’est le choc entre imaginaire (souvent trop parfait) et réel (trop imparfait).

 

Comment faire pour que la frustration ressentie lors d’un échec devienne une force en escalade ?

 

Etape 1 : Lorsqu’on se lance dans un objectif, la perfection est à imaginer, certes, mais elle ne doit pas être seule. L’objectif dans un bloc doit être de réussir, mais avec une prise en compte de deux notions : « réaliste » et « réalisable ». Ce sont les deux marqueurs qui vous ramènent au concret et vont vous prémunir de la frustration.

Etape 2 : Concentrez-vous uniquement sur ce que vous maîtrisez. C’est en mettant votre focus sur ce qui est sous votre contrôle que vous allez éviter de vous perdre dans des scénarios parfaits, qui pourraient vous décevoir. Exemple : je suis trop frustré(e), je me voyais déjà en haut, c’était le bon jour, mais le haut était glissant. J’aurais dû aller voir avant…”.

Etape 3 : Assurez-vous de ne pas vous faire aspirer mentalement par un scénario idéalisé du type : « Je me vois randonner les crux ». Car il y a peu de chances que ce soit le cas, ce qui va augmenter l’effet « panique » pendant votre grimpe et accentuer la frustration après. Donc, imaginez, projetez-vous, tout en prévoyant des plans A, B et C par exemple.

Etape 4 : Lorsqu’on redescend après un essai infructueux, que la colère monte ou que la frustration explose, c’est normal. Ces émotions existent uniquement parce que l’envie était là. Condensée à l’intérieur, l’envie n’a pas pu sortir et exploser avec votre réussite. Et pourtant, une émotion doit circuler. Alors lorsque vous vous sentez frustré(e), dites-le, ressentez-le, extériorisez-le, donnez un temps donné (par exemple 2′) pour traverser ça. L’envie qui était présente à la base pourra de nouveau prendre sa place. Et les futurs essais pourront alors changer la donne.

 

EPISODE 6 – La respiration en escalade.

Le Mental du Grimpeur, Episode 6 : La respiration en escalade »

Nous allons vous faire tester un outil très simple et efficace pour vous relâcher et qui peut être fait juste avant de grimper, bien sûr, mais aussi à n’importe quel moment de votre journée. C’est une technique de respiration !

Notre respiration agit directement sur les deux systèmes autonomes de notre corps : le système sympathique (qui se déclenche quand rien n’est sympathique autour de nous) et le système parasympathique (qui gère nos réactions de détente, bien-être). Lorsque le premier s’enclenche comme durant un effort, il n’est pas simple de faire machine arrière et d’aller vers de la détente. Sauf si on respire avant !
Parmi une quarantaine de techniques de respirations différentes que l’on connait, voici celle qui agit le mieux et le plus rapidement : la cohérence cardiaque.

 

La respiration, allié des grimpeurs pour contrôler l’effort

 

Le principe est simple : il s’agit d’inspirer sur 5″, puis de souffler sur 5″ et de recommencer pendant 5′. Cela veut dire qu’il n’y a pas de temps de rétention. Celui-ci aurait pour effet de mettre votre organisme en mode « sympathique », tout simplement parce qu’il se dirait « Mince alors, on n’a plus d’air, c’est la panique, pourquoi on nous a coupé l’arrivée d’oxygène, jusqu’à quand on ne va plus en avoir ?! »

Cette méthode agit directement. Votre organisme va tout de suite s’orienter vers le système parasympathique, vous allez ressentir une forme de détente mentale et physique, sans ressentir de la mollesse. Alors, on vous entend déjà dire pour certains : oui, mais 5′ de respirations, c’est trop long ! Peut-être, cela dépend de vous. Mais mieux vaut 3’ ou 4′, que pas du tout.

Vous pouvez mettre en pratique cette technique de respiration en vous échauffant ou pendant vos temps de récup’. En fait, quand on cherche bien, on peut trouver tout un tas de moments où cela est possible de la pratiquer.

 

EPISODE 7 – Grimper à l’instinct (partie 1).

Le Mental du Grimpeur, Episode 7 : Grimper à l'instinct (partie 1)

Avant de rentrer dans le vif du sujet, posons-nous la question : « Qu’est-ce que l’instinct ? »

C’est à la fois des processus mentaux particuliers, et l’absence d’autres systèmes. L’instinct est notamment géré par notre cerveau reptilien et par une zone qui s’appelle l’amygdale (pas celle de la gorge, l’autre !). Pour faire simple, l’ensemble des zones concernées seraient comme une sentinelle en haut d’une tour. Cette tour, c’est une tour d’observation, d’attention et de vigilance. Notre cerveau capte environ 4000 informations qu’il traite par ordre d’importance. Il les compare à celles déjà croisées (depuis le début de votre vie) et crée des scénarios possibles à anticiper. La sentinelle, c’est elle qui reçoit les infos, les traite, les jauge, les évalue et crée, s’il le faut, des réactions instinctives.

Quand on grimpe ou réagit à l’instinct, il arrive qu’on exprime les phrases suivantes :  « Je ne sais pas comment j’ai fait ça, je l’ai senti », « j’ai pas réfléchi et ça l’a fait »… Il y a des moments dans la vie d’un grimpeur où notre pensée ne comprend pas ce que notre instinct nous fait faire. Cela s’explique très simplement. Dans certaines situations, le fait de tout résumer à notre cerveau analytique va prendre bien trop de temps, plutôt que si la sentinelle prend le relais, et nous fait réagir. Elle prend les commandes en disant « pousse-toi, t’es trop lent et tu te poses trop de questions, ce n’est pas le moment ! ».

 

Comment faire pour entraîner notre instinct en escalade ?

 

Vous allez apprendre deux méthodes. La première méthode est celle de l’enregistrement d’expériences :

Comme l’instinct se fonde sur un comparatif entre vos expériences vécues et des probabilités, il tient à vous qu’il s’appuie sur les bonnes expériences vécues. Ce sont les vôtres, et c’est le seul paramètre que vous maîtrisez vraiment.

Voici comment :

Prenez l’habitude, lorsque vous grimpez correctement, que vous réalisez une belle perf‘, que vous vous bluffez vous-même, de réaliser cette petite routine. Celle-ci va avoir comme but, pour votre cerveau, d’indiquer que ce sont des expériences à prendre en compte de façon prioritaire à l’avenir.

Vous venez de réaliser une action, un mouv’, une erreur comme une réussite que vous jugez pertinente.

Prenez dans la journée un moment où vous vous posez. Repensez à votre action, en visualisant la scène (en associé et en dissocié, comme nous en avons parlé dans les précédents épisodes). Repassez-vous la scène sous différents angles et avec différentes vitesses. Concentrez-vous sur les paramètres sensitifs, auditifs qui en font partie.

Une fois que vous avez bien pris ce temps-là (2/3′ max), revivez-la de l’intérieur, comme si vous y étiez, avant de faire ce qu’on appelle un collage, ou un « verrouillage ». Le collage, c’est l’étape où votre cerveau va comprendre que ce que vous venez d’apprendre a de la valeur. Et pour réaliser ce collage, vous allez tout simplement penser à quelque chose qui vous procure une émotion positive, même si cela n’a rien à voir avec l’escalade. Vous allez y penser pendant quelques secondes, ou quelques minutes. En tout cas, suffisamment pour vous sentir bien.

Reprenez votre journée. Vous venez d’indiquer à votre mental de mettre cette expérience sur la « pile de dossier d’apprentissage » dont il se servira la prochaine fois pour grimper, choisir, réagir. Pratiquez cela régulièrement revient à gagner du temps dans votre progression en escalade et à rentrer dans une logique d’entraînement mental du quotidien.

 

EPISODE 8 – Grimper à l’instinct (partie 2).

Le Mental du Grimpeur, Episode 7 : Grimper à l'instinct (partie 2)

Voici la seconde technique mentale pour mieux grimper à l’instinct. Pour cette seconde méthode, nous allons davantage nous appuyer sur une forme d’autohypnose.

Avant de commencer, quelques idées de base à avoir… Notre cerveau ne fait pas la distinction entre notre imaginaire et la réalité.
Nous pouvons faire de l’autohypnose facilement, puisque c’est non seulement un état naturel, mais surtout quotidien que nous vivons tous dès que nous sommes absorbés par quelque chose.

Sachant cela, il nous suffit de nous absorber quelques minutes sur nous-mêmes, sur nos images mentales, pour commencer à faire de l’autohypnose. C’est une technique que les grimpeurs de haut niveau utilisent de plus en plus et depuis plusieurs années.

 

L’autohypnose, un outil mental utilisé par les grimpeurs de haut niveau

 

Cette technique se fonde sur les représentations de l’instinct. Celui-ci, d’après vous, est logé où ? Si vous pouviez le localiser dans votre corps, à quel endroit serait-il lorsqu’il répond parfaitement à une situation ? Dans votre tête ? Votre cœur ? Dans le ventre ? Après vous être posé cette question, fermez les yeux.

Etape 1 : Commencez à imaginer votre instinct. Vous pouvez vous le représenter, sous la forme d’un animal, ou de n’importe quoi d’autre qui vous touche personnellement.

Etape 2 : Imaginez ensuite tout ce qui pourrait l’empêcher de s’exprimer, notamment, vos pensées et votre réflexion. Là aussi, prenez le temps qu’il vous faut pour déterminer de quelle façon vous pouvez imaginer ces paramètres.

Etape 3 : Commencez à jouer avec, en les rapprochant mentalement l’un de l’autre. C’est-à-dire, en rapprochant votre représentation mentale de votre instinct à celle de vos pensées. Notez comment vous vous sentez, avant de remarquer la différence lorsque vous les éloignez. Plus confortable, non ?

Etape 4 : Imaginez que vous puissiez mettre votre instinct au meilleur endroit pour qu’il soit disponible aisément. Est-ce que ce serait à l’endroit où il était au début de la technique, ou serait-il à un autre endroit ? Testez différentes façons avant d’apprécier.

Etape 5 : A vous de voir ce que vous voulez de l’autre représentation, celle qui peut correspondre à vos pensées négatives pouvant nuire à votre grimpe. Vous pouvez les éloigner, les repousser, les éteindre, les souffler… Il y a de nombreuses choses à faire avec votre imagination pour améliorer votre quotidien de grimpeur.

Etape 6 : Soufflez, respirez, étirez-vous et ouvrez les yeux… Il n’y a plus qu’à essayer 🙂

Alors à vous de jouer, de pratiquer, de tester !

 

➡ Il n’y a plus qu’à attendre le feu vert du gouvernement pour la réouverture de vos salles de bloc pour pouvoir mettre en pratique toutes ces nouvelles techniques liées au mental en escalade. En tous cas, nous, on a vraiment hâte de vous réaccueillir et de vous revoir grimper sur nos voies. Encore un peu de patience, et on sera bientôt tous à nouveau réunis autour d’une passion commune qui nous anime au quotidien et rythme notre vie de grimpeurs.

D’ici là, prenez soin de vous et n’oubliez pas…

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Le masque de l’espoir pour une réouverture des salles d’escalade ?

Par : franchise
29 janvier 2021 à 17:01

Depuis quelque temps, des chercheurs de la marque Decathlon travaillent sur la mise au point d’un masque spécifique qui permettrait de pratiquer le sport en toute sécurité.  Ce masque, fait spécialement pour les sportifs, pourrait donc permettre la pratique de l’escalade tout en protégeant les grimpeurs du virus.

Un masque pour sportifs… adapté à l’escalade de bloc

En attente d’homologation, cette protection innovante est constituée de plusieurs couches superposées en tissu qui visent à filtrer le virus. Elles sont perméables à la sueur et à l’humidité ; les grimpeurs pourront ainsi respirer correctement pendant leurs sessions de grimpe. Le masque est adapté aux mouvements requis par toute activité sportive avec un maintien sur le visage tout en assurant le confort du porteur.

Une lueur d’espoir pour les salles d’escalade

La ministre déléguée chargée des Sports, Roxana Maracineanu voit en ce masque un vrai espoir pour un secteur sportif fortement impacté par la pandémie de Covid. Ce masque Decathlon rendrait possible la pratique sportive en milieu couvert, tous sports confondus. Dans ce scénario, nous serions autorisés à rouvrir nos salles d’escalade, fermées depuis maintenant plusieurs mois.

Alors que l’équipementier sportif espère pouvoir commercialiser son masque dès le mois de mars 2021, les fédérations sportives – dont la FFME – coachs et et salles se réuniront le mois prochain pour tester le produit en conditions réelles.

Bien entendu, vous serez les premiers informés si ce masque est homologué et s’il donne le feu vert pour une réouverture de vos salles de bloc.

D’ici là, prenez soin de vous et n’oubliez pas…

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Les exploits d’Adam Ondra, roi de l’escalade mondiale

Par : franchise
10 février 2021 à 18:16

Crédits Photo : Pavel Blasek © Licence Creative Commons

 

Salut les grimpeurs,

Dans cette news, on va faire le portrait du roi de notre sport. Légende de l’escalade, en compétition comme en extérieur, Adam Ondra fête ses 28 ans aujourd’hui. Retour sur les moments forts qui ont fait du Tchèque l’un des grimpeurs les plus accomplis au monde.

 

Le parcours d’Adam Ondra, génie précoce de l’escalade

 

Il a commencé la grimpe très jeune… à 3 ans ! Son talent s’est très vite manifesté. En 2006, à l’âge de 13 ans, il réalise l’exploit de grimper la voie Martin Krpan (9a), à Osp, en Slovénie. Il entre alors dans l’histoire en devenant le plus jeune grimpeur à atteindre le neuvième degré de cotation en escalade.

En 2009, à 16 ans, il remporte la médaille d’or en Coupe du monde de difficulté pour sa première participation en catégorie adultes, ainsi que sa première médaille d’argent aux Championnats du monde d’escalade de difficulté. En 2012, à 19 ans, Adam Ondra équipe et ouvre la voie « Change » (le premier 9b+ du monde) dans la grotte de Flatanger, en Norvège. En 2014, le prodige tchèque devient le premier grimpeur à réaliser 100 voies en falaise dans le neuvième degré !

En 2016, Adam est sacré champion du monde de difficulté à Paris et, dans la foulée, il complète l’ascension des 32 longueurs du Dawn Hall, réputée pour être la grande voie la plus dure au monde, dans le parc de Yosemite, aux Etats-Unis. Situé sur la paroi en granit d’El Capitan, ce « Big Wall » impressionne par sa longueur : 915 m de haut. Son crux impose une difficulté cotée 9a. Adam Ondra a relevé le défi de répéter le Dawn Hall en seulement 8 jours de travail, alors que Tommy Caldwell et Kevin Jogerson – les deux grimpeurs qui ont ouvert cette voie en 2015 – avaient eu besoin de 19 jours pour boucler l’ascension.

 

« Silence », premier 9c de l’histoire : la consécration

 

En 2017, Adam Ondra est de retour à Flatanger et ne manque pas d’ambition. Le 03 septembre, celui que l’on surnomme Harry Potter, pour sa ressemblance physique avec le héros de J.K. Rowling, a grimpé le premier 9c de l’histoire, une voie extrême qu’il a baptisée « Silence« . Ce jour-là, le Tchèque a signé un exploit : enchaîner une voie d’une difficulté jamais vue et proposer une nouvelle cotation, le 9c ! Une performance historique qui place Ondra au rang de star mondiale de l’escalade.

En 2018, le meilleur grimpeur de sa génération fait sensation en réalisant le premier 9a+ flash de l’histoire : « Super Crackinette« , à Saint-Léger-du-Ventoux, dans le Sud de la France. Cette voie, dont le départ dans le dévers a été imaginé par le Français Quentin Chastagnier, fait appel à un style d’escalade old-school avec de la rési pure, des arquées et un effort prolongé sans repos. Elle a été enchaînée par l’Allemand Alex Megos en 2016, après 3 jours de travail.

Adam Ondra est à ce jour le seul grimpeur à avoir remporté le titre mondial en bloc (2014) et en difficulté (2014, 2016, 2019). C’est aussi le seul athlète masculin à avoir gagné la Coupe du monde d’escalade dans les deux disciplines (2009, 2015, 2019 en difficulté et 2010 en bloc). En 2020, il ne laisse aucune chance à ses concurrents et décroche la médaille d’or à la Coupe du monde de difficulté de Briançon.

 

La couronne olympique dans le viseur

 

Son prochain objectif ? Les Jeux Olympiques de Tokyo (23 juillet – 08 août 2021) ! La toute première apparition de l’escalade aux JO est un évènement. Adam Ondra, déjà qualifié pour cet été, est sorti de sa retraite sportive en compétition pour préparer le combiné olympique bloc-difficulté-vitesse. Grimpeur polyvalent, le Tchèque est favori en bloc et en difficulté. Son point faible ? La vitesse. Cette épreuve représente un vrai challenge pour lui ; elle pourrait être décisive dans la course au titre.

Adam Ondra ne rêve plus que d’une victoire olympique pour écrire la seule ligne manquant à son palmarès. Rendez-vous au Japon dans moins de six mois pour suivre les perf’ de l’étoile de l’escalade mondiale

Et d’ici là, les grimpeurs, n’oubliez pas :

Stay Calm and Go Climb (soon) 

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Un masque barrière pour accélérer la reprise du sport en salle !

Par : franchise
15 février 2021 à 21:00

Salut les grimpeurs !

Fin janvier, on vous parlait de l’espoir d’un masque barrière adapté au sport en salle pour accélérer la réouverture de vos salles d’escalade.

Un projet qui commence à prendre forme ! Ce week-end, la ministre déléguée aux Sports Roxana Maracineanu a assisté à la présentation par l’AFNOR (Association française de normalisation) de son référentiel sur le masque barrière pour le sport. Elle a invité les fabricants à s’appuyer sur ce référentiel pour proposer des masques adaptés à la pratique en intérieur en toute sécurité.

Déjà sur le coup, l’équipementier Décathlon a enfin reçu le feu vert de l’AFNOR pour produire son propre masque. Il a prévu un masque lavable dix fois, disponible en plusieurs tailles et avec des tissus en polyester conçus pour que le masque n’aille pas sur la bouche quand on respire.

Le masque de Décathlon a été testé sur des coureurs, des joueurs de rugby professionnel, des pratiquants de musculation et de vélo d’appartement. Il serait adapté à la pratique du sport en salle, mais aussi en extérieur. Une bonne nouvelle pour nos aficionados du bloc et de la falaise !

L’entreprise savoyarde Salomon, spécialiste des articles de sport, a pris de l’avance sur Décathlon et lance ce lundi son masque de protection de catégorie 1. Salomon est parvenu à mettre au point un masque qui remplit les critères sanitaires en matière de filtration de l’air et d’expulsion du CO2 par la respiration des athlètes. Les 10.000 premiers masques commercialisés seront dans un premier temps destinés aux sportifs de haut niveau. Nos athlètes du team VA seront donc parmi les premiers à porter ce masque en situation de grimpe.

 

Un masque 100% adapté au sport indoor

 

L’objectif de ce masque barrière est de permettre la reprise du sport en intérieur tout en se protégeant du virus et en sécurisant les publics. Une solution efficace qui n’attend plus que la validation de la Haute autorité de santé pour se concrétiser. Une fois que les tests avec les fédérations seront effectués, l’escalade pourra retrouver sa place parmi ses passionnés.

Ce masque permettrait à l’ensemble de nos grimpeurs de reprendre l’escalade avec un masque en respectant les gestes barrières. Tout ce qu’on peut vous dire, c’est que le retour de la grimpe en salle, c’est pour bientôt ! Encore un peu de patience…

Stay calm and go climb soon !

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Dans les biceps de Robbie Phillips, maître de l’escalade libre en solo

Par : franchise
20 février 2021 à 13:21

Dans cette news, on vous parle du confinement « sportif » du grimpeur Robbie Phillips !

Pour les amateurs de grimpe, son nom ne vous est sûrement pas inconnu. A 30 ans, l’Ecossais est connu pour être une référence mondiale dans la discipline d’escalade libre en solo intégral (sans aucun système d’assurage). Il a déjà consacré la moitié de sa vie à l’escalade, en commençant ses premières compétitions nationales à l’âge de 15 ans et en repoussant ses limites jusqu’à réussir à valider des voies longues et difficiles en falaise.

 

Premier Britannique à compléter la trilogie alpine dans l’histoire de l’escalade

 

Passionné de grimpe outdoor, il compte à son actif plusieurs 8a (Paciencia en Suisse, El Niño dans le parc naturel du Yosemite, en Californie). En 2019, il signe l’ascension de la « trilogie alpine » (Suisse, Allemagne, Autriche) devenant ainsi le premier Britannique à compléter ces trois voies mythiques des Alpes, cotées 8b+ et  inaugurées en 1994 par les légendes de l’escalade Stefan Glowacz, Beat Kammerlander et Thomas Huber. A cette époque, réussir la trilogie était considéré comme un véritable exploit par les adeptes de l’escalade libre.

Robbie Phillips n’est peut-être pas le plus costaud des grimpeurs, mais à force de travail et de détermination, il est toujours parvenu à venir à bout des projets qu’il a entrepris. Depuis le début du confinement, en mars dernier, Phillips s’entraîne dans ce qu’on appelle l’escalade « en fissure » où l’on grimpe le long de failles à l’aide de techniques spécifiques, comme celle du « coincement » de la main (prise où le grimpeur doit verrouiller sa main en repliant le pouce vers l’intérieur pour aplatir la paume. Le Britannique avoue être devenu à accro à ces lignes de fissures le long des rochers.

 

Une ascension en solo osée sous un pont écossais

 

Il y a quelques mois, Robbie Phillips s’est lancé le pari fou de grimper en solo sous un pont à Edimbourg. Et il a relevé le défi de ce qu’il confirme être sa meilleure expérience d’escalade à Edimbourg ! Il a réussi à grimper les dalles de béton du Meggetland New Bridge, pont traversant le canal de l’Union au cœur de la capitale écossaise. Phillips aime l’aventure : en voyant les failles formées par ces dalles sous le pont, il s’est senti capable de relier les deux rives à la force des bras. Pendant l’ascension, il était concentré sur le fait de bien s’agripper aux fissures pour ne pas tomber dans le canal, peu profond et rempli de caddies de supermarché. Phillips a baptisé la voie qu’il a ouverte sous ce pont « Troll Toll » (« le péage du troll », ndlr). Les dalles étaient si tranchantes que l’Ecossais a maintenant deux cicatrices aux poignets, preuve que l’escalade en fissure n’est pas qu’une partie de plaisir 😉

Avec le confinement qui le prive de pouvoir escalader en falaise, Phillips a appris à regarder le paysage urbain différemment : « Le pont du canal m’a ouvert les yeux sur les possibilités que la ville t’offre pour vivre la même expérience de grimpe que si tu étais sur un rocher en pleine nature. Les ponts de ma ville ont fait de moi un meilleur grimpeur de fissures« , confie-t-il.

 

Il préfère la grimpe urbaine à la falaise

 

Après avoir ouvert Troll Toll, Phillips s’est attaqué aux onze fissures artificielles d’un autre pont, qui permet d’accéder au stade de Murrayfield. Le grimpeur écossais a choisi de nommer cette voie The Pablo Smoke Crack Crack, clin d’œil pour le graffiti Pablo Smoke Crack qui recouvre le mur sous le pont. En filmant sa traversée en vidéo, postée par la suite sur ses réseaux sociaux, Phillips a inspiré de nombreux grimpeurs du pays, qui viennent tester avec grand plaisir ce nouveau spot de grimpe urbaine.

Robbie Phillips veut profiter de sa notoriété pour être un vrai ambassadeur de la grimpe urbaine dans le monde. Selon lui, c’est une « discipline ouverte à tout le monde, parce que c’est gratuit et que vous n’avez pas besoin de matos pour la pratiquer ». Il espère que ce sport va se développer et ouvrir un autre univers aux citadins dans les années à venir.

D’ici là, n’oubliez pas…

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360 Ascent, un film d’escalade inspirant pour les grimpeurs

Par : franchise
8 mars 2021 à 15:55

Avis à tous les amateurs et passionnés d’escalade, on vous invite à regarder le documentaire « 360 Ascent ».

Ce film suit l’exploit des deux étoiles montantes de l’escalade slovène : le couple Janja Garnbret (21 ans) et Domen Škofic (26 ans), durant leur ascension d’une cheminée de 360 mètres de haut sur une voix extrême. On les voit grimper la plus grande cheminée d’Europe, située dans la centrale électrique de Trbovlje, en Slovénie.

 

L’ascension filmée de la plus longue voie d’escalade artificielle du monde

 

Le film dure 48 minutes et relate l’ascension spectaculaire réalisée en 2020 par l’impressionnante Janja Garnbret, triple championne du monde en difficulté et championne du monde d’escalade de bloc en 2019, et son compagnon Domen Škofic, champion du monde en 2016. Pour les deux Slovènes, ce défi ultime d’escalade dans leur pays natal a une saveur particulière. Ces deux grimpeurs de très haut niveau avaient commencé à rêver de cette ascension à partir de 2015. Cinq ans plus tard, ce rêve est devenu réalité et a propulsé les deux jeunes athlètes sur le toit de l’Europe.

 

Janja Garnbret et Domen Škofic sur le toit de l’Europe

 

Le couple slovène a commencé à escalader la voie une première fois, mais gênés par un fort brouillard, la visibilité n’était assez bonne pour aller jusqu’au bout. Ils y sont retournés quatre jours plus tard pour réussir leur ascension en escalade libre. Face à eux, il y avait 13 « pitches », c’est-à-dire des prises de différentes couleurs, soit des check points à passer pour pouvoir progresser le long de la paroi. En repoussant leurs limites, les deux sportifs ont rempli le challenge qu’ils s’étaient fixé.

L’ascension a été une vraie bataille physique et mentale. Pour ce type d’escalade multi-longueurs, beaucoup de sauts techniques doivent être réalisés pour avancer sur la voie créée par ses designers, Simon Margon et Katja Vidmar. Les deux challengers devaient faire face à la peur de tomber, avec seulement une corde pour les retenir. La préparation mentale a été essentielle pour réaliser cette mission 100% verticale.

 

« 360 Ascent » ou comment repousser ses limites en escalade

 

Avec des passages dans le 8b, dont un coté 8b+ pour la dernière ligne droite, la difficulté de cette voie extrême demande une grande patience. Avant d’atteindre le sommet, une section de petites prises se dresse devant le couple de grimpeurs. Tout se passe alors dans l’effort physique et le mental ; on puise dans un mix de force, de puissance et de tactique.

A 360 m, le sommet est là. Les cadors slovènes bouclent l’ascension en 7h32 et célèbrent leur exploit, à bout de forces, et n’arrivent pas à réaliser ce qu’ils viennent d’accomplir. En résumé, un film très inspirant, en immersion avec deux des meilleurs grimpeurs du monde.

« 360 Ascent » est disponible en intégralité sur le site de Redbull.

Stay calm and go climb soon dans nos salles Vertical’Art !

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Oriane Bertone sélectionnée en équipe de France seniors !

Par : franchise
10 mars 2021 à 19:35

Le week-end dernier, Oriane Bertone, notre athlète du team Vertical’Art participait à un sélectif national organisé pour constituer l’équipe de France d’escalade à l’approche des premières Coupes du monde de bloc 2021. Près de 40 grimpeurs se sont réunis dans la salle Karma, à Fontainebleau, pour se disputer cette place en équipe de France seniors.

Côté grimpeuses, notre championne Oriane Bertone s’est imposée d’une main de maître et a validé sa toute première sélection de sa jeune carrière dans la catégorie seniors du clan tricolore. Un très beau cadeau d’anniversaire pour celle qui fête ses 16 ans aujourd’hui !

 

Oriane Bertone remporte le sélectif national de Fontainebleau…

 

Après avoir remporté les 100 points attribués pour le premier circuit, notre double championne du monde minimes 2019 a réitéré sa performance dans le second circuit, ce qui l’a propulsé à la tête du classement de la compétition. La Réunionnaise est d’ailleurs la seule à avoir réussi à sortir les cinq blocs de chaque circuit.

Très heureuse de sa victoire, Oriane nous a confirmé ses bonnes sensations et a salué l’ambiance de ses supporters :

La compétition s’est plutôt bien déroulée pour moi. Comme je n’avais pas de classement antérieur en senior, j’ai concouru en dernière position sur le premier circuit, mais j’ai su rester dans ma bulle pour exprimer ma grimpe. Il y avait de l’enjeu, donc beaucoup d’attente, mais une ambiance vraiment top dans l’iso.

Pour revenir sur le premier circuit, ça a été assez compliqué car je n’étais pas assez concentrée et j’ai eu du mal à me battre dans les blocs. Heureusement que le premier bloc était plutôt facile, ce qui m’a permis d’entamer en douceur la compét’. Pour le deuxième circuit, j’étais bien mieux préparée et il m’a semblé plus facile que le premier, alors que ce n’était pas forcément le cas pour d’autres grimpeuses.

C’est une super expérience pour moi et un bel accomplissement. Je suis super contente de pouvoir intégrer le circuit international senior !

 

… et valide sa place en équipe de France d’escalade seniors !

 

Grâce à ce succès, Oriane défendra les couleurs des Bleues lors de la coupe du monde de bloc seniors de Meiringen (Suisse), à la mi-avril. Une première pour notre grimpeuse qui sort tout juste de la catégorie jeunes et vient désormais se frotter au très haut niveau.

La saison internationale d’escalade 2021 débute dans un mois et, cette année, il faudra compter sur Oriane Bertone !

Un autre sélectif aura lieu les 20 et 21 mars prochains, dans la salle Vertical’Art Rungis !! Deuxième chance à saisir pour les participants de s’offrir une place en équipe de France… Rendez-vous fin de semaine prochaine !

Stay calm and go climb soon

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