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Résultats – Finales U18 et U20 CDF bloc à Vertical Art Rungis

Ce soir avaient lieu les premières finales de l’étape de coupe de France de bloc jeunes à VA Rungis. Et quelle surprise d’assister à un beau show de lumières pour ces finales, fait rare en coupe de France! Un bon speaker, une bonne mise en scène, rien de mieux pour relancer le circuit de coupe de France de bloc jeunes après un très long moment sans compétition, merci Vertical Art!

Les résultats des finales U18

Ce sont les U18 (cadettes et cadets) qui ont ouvert le bal, avec 3 blocs au programme pour tenter d’aller chercher la première place du classement. Les blocs sont parfaitement ouverts, avec des tops dans tous les blocs, la juste dose pour un beau spectacle et laisser place au suspens jusqu’au bout.

Chez les filles, 2 grimpeuses sortent du lot, Julie Roquebernou et Louna Deshayes qui viennent toutes les deux à bout des 3 blocs de finales. C’est aux essais qu’elles seront départagées, à l’avantage de Julie qui n’usera que 5 petits essais pour les 3 tops, contre 10 essais pour Louna.

Chez les garçons, ils sont 4 à toper les 3 blocs de finale, et à ce petit jeu là, c’est Kito Martini qui devance ses adversaires avec seulement 4 essais au compteur. Il est suivi de très près par l’Icaunais Clement Vales avec un essai supplémentaire. Victor Guillermin complétera le podium avec 6 essais pour les 3 tops.

Les résultats des finales U20

Après les U18, place aux finales des U20 (juniors) après quelques retouches sur les blocs histoire de corser un peu le tout. Clairement le niveau était bien plus relevé et les U20 ont dû sortir le grand jeu pour venir à bout des blocs.

Chez les filles, l’ultra favorite de l’épreuve, la championne du monde en titre, domine largement les finales en étant la seule à sortir 3 blocs. Pour le reste du podium, Belen Leroy prend la médaille d’argent avec un seul bloc au compteur en 2 essais, et Elsa Ravinet termine 3ème avec également un bloc mais avec un petit essai de plus que Belen.

Chez les garçons, pour gagner, il suffisait de toper un bloc. À ce jeu là, Louis Fechoz prend la première place avec un bloc en 4 essais et 2 zones. Derrière, Satya Ratiney Jacquemard et Matteo Marobin complètent le podium, avec un bloc et 1 zone chacun: c’est au jeu des essais sur la zone que le classement se joue, au profit de Satya avec une zone à vue, contrairement à Matteo qui mettra un essai de plus.

Les podiums de la journée

Restez connectés, ls photos arrivent très vite sur PG. Demain à suivre les qualifications et les finales U16 (minimes).

Galerie photo: Finales coupe de France de bloc jeunes à VA Rungis

Quelques clichés des finales de cette première étape de coupe de France de bloc jeunes de la saison 2021-2022. Merci de nous identifier sur vos réseaux si vous utilisez ces photos: @Planetgrimpe.

Résultats – Qualifications U16 CDF bloc à Vertical Art Rungis

Après la journée d’hier consacrée aux catégories U18 (cadets) et U20 (juniors), c’est au tour des U16 (minimes) d’entrer en piste. Même principe qu’hier, 9 blocs de qualifications pour 6 places en finale, et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il ne fallait pas trop faire d’erreur sur ce circuit, notamment chez les filles puisque pour prendre sa place en finale il fallait non seulement toper les 9 blocs de qualifs, mais en plus en 18 essais max sous peine de se faire sortir…

Voici les résultats des qualifications.

U16 garçons

U16 filles

Pour la suite du programme, place aux finales à partir de 13h45. Restez connectés!

 

Résultats – Finales U16 CDF bloc à Vertical Art Rungis

Cette première étape de coupe de France de bloc jeunes de la saison s’est terminée aujourd’hui avec la catégorie des U16 (anciennement minimes). Plus de 400 compétiteurs se sont succédaient tout le week-end pour tenter d’aller chercher la première place sur cette étape, et du côté des U16, Gabriel Eisen chez les garçons et Julia Noel chez les filles remportent la compétition au terme d’une belle finale.

Voici les résultats complets ci dessous:

 

Nous tenions à remercier tous les organisateurs, ouvreurs, juges, et les petites mains qui ont permis que cette étape de coupe de France soit un succès. Le circuit de coupe de France commence à prendre un nouveau tournant avec des organisations à la hauteur de nos attentes, alors bravo! En espérant que les prochaines étapes suivent ce même chemin.

Une galerie photo sera très prochainement mise en ligne sur PG, alors restez connectés!

Manon Hily de retour en forme à Buoux et Saint Léger!

Après une blessure à la poulie en 2020 dans le pas de bloc de « Biographie », Manon  Hily (athlète « Be the Hero by Arkose ») est de retour aux affaires avec la réalisation de trois belles croix: « Pacques Express » (8c) sur une petite falaise proche de Buoux dont nous tairons le nom, « la théorie des cordes » 8c à Saint Léger, et « Le Brillant sonné des bouses hard » 8b+ à Buoux. D’autres projets en falaise arrivent pour Manon dans le sud de la France en attendant le retour de la saison de grimpe à Ceuse pour retourner mettre des essais dans « Bio ». Nous devrions également la retrouver en forme en 2022 sur le circuit national et international.

En attendant, voici son retour sur les dernières perfs réalisées:

Depuis quelques années je me blesse assez souvent au niveau des poulies.J’ai repris la grimpe en début d’année apres une rupture de poulie dans le pas de bloc de Biographie. J’ai ensuite fait pas mal de falaise autour de Marseille pour me remettre en forme. Puis j’ai grimpé surtout à Céüse dans Biographie des que j’ai pu. J’ai enfin repris la forme un peu avant l’été en débloquant la pas de bloc de Bio et en enchainant la premiere partie en partant de la 2 ème degaine . Je me suis entrainée pour la saison internationale de Difficulté en parallèle de Bio. J’ai fini la saison il y a quelques semaines avec la Coupe d’Europe à Laval ou je sentais que j’étais bien en canne. Il fait beaucoup trop froid pour moi à Céuse. Du coup j’en ai profité pour aller grimper autour de la maison vers Buoux. J’ai enchainé le WE dernier un « petit » mais long 8c à coté de la maison que j’avais essayé une fois il y a quelques années: « Paques Express ». Puis je suis allée à Buoux dans le secteur du Brianconnais ou il y a pleins de supers lignes dans du gros devers avec des trous de partout. J’ai réussi « Le Brillant sonné des bouses hard » 8b+. Je crois qu’elle fait partie des premières lignes du secteur équipée par Bruno Clément il y a des années. C’est une traversée qui raye le devers, une ligne majeure de conti que je recommande. Puis ce WE je suis allée à Saint Léger dans une voie que j’avais laissée l’année dernière « La théorie des Cordes ». Elle cote aussi 8c avec un départ bien physique sur des colos puis une rési intense sur petites prises sur une dizaines de mouvements suivie de 20 mètres de vertical dans un mur noir à petits trous et petites fissures. Surement l’une des lignes coup de coeur du secteur Praniana. Ça faisait un moment que je n’avais pas mis les doigts ou que je n’avais pas enchainé des voies dures , « à cause » de Biographie et de l’investissement que ça me prend.

Le programme c’est donc maintenant de faire pas mal de falaise et d’entraînements. En habitant dans le sud on a vraiment une vie de rêve avec des falaises majeures à moins de 2h de route . J’ai donc plusieurs nouveaux projets aux alentours dont« La ligne claire » à Saint Leger , une ligne beaucoup moins classe mais hyper variée et bien à doigts, avant que la saison à Céuse réouvre et que je retourne dans Bio et« La part du diable » mon second projet en 8c/+ quand « j’étouffe ». Je compte aussi être présente sur le circuit national et international en difficulté avec un meilleur niveau que cette année. Alterner compétition et falaise est hyper équilibrant pour moi. Et la falaise me pousse à m’entrainer et me rend plus forte je crois. Ça me permet de grimper beaucoup plus libérée.

Vous voulez bosser dans le milieu de l’escalade? Climb Up recrute!

Avec l’essor des salles d’escalade, les offres d’emploi dans ce milieu sont nombreuses. Mais quels sont les métiers des salles Climb Up ?

À Climb Up, la philosophie est d’avoir des collaborateurs avec de multiples compétences : ouvreur / moniteur / hôte d’accueil. La plupart des collaborateurs ont un temps de travail réparti sur deux ou trois de ces tâches.

Sur l’ouverture : l’idée est de créer des blocs et/ou des voies de tout niveau, des enfants débutants aux experts. Chaque passage doit avoir son « petit quelque chose » : des mouvements originaux, une certaine demande technique, un engagement dans les mouvements… tout en s’assurant que la sécurité des pratiquants est respectée (pas de jeté latéral en haut de bloc, ou de problèmes pour mousquetonner une dégaine par exemple).

Côté encadrement, nos salles proposent beaucoup d’activités (cours ponctuel, à l’année, pour les enfants et adultes, pour débuter ou progresser). Les moniteurs ont souvent plusieurs groupes d’enfants / adultes qu’ils suivent sur l’année. Ceci afin d’assurer une progression sur le long terme. L’approche globale est d’amener les grimpeurs à une pratique en autonomie et en sécurité, tout en améliorant leur niveau de grimpe.

Accueil : c’est une partie très importante, c’est le premier contact des débutants avec notre activité, et parfois le seul contact qu’ont les pratiquants avec notre staff. C’est un lieu d’échanges. Encore une fois, nous trouvons qu’être accueilli et renseigné par une personne experte en escalade (ouvreur et/ou moniteur) est un vrai plus ! L’aspect commercial est présent mais secondaire, l’idée directrice est de bien accueillir les grimpeurs / futurs grimpeurs, de leurs transmettre les bonnes infos et notre passion pour l’escalade. Finalement, de s’assurer qu’ils passent un bon moment.

Pour rejoindre les équipes des encadrants Climb Up : il est nécessaire d’avoir diplôme d’éducateur sportif autorisant l’encadrement de l’activité escalade (DEJEPS escalade, BPJEPS APT, DEUST, LICENCE STAPS, CQP escalade) avec une carte professionnelle à jour. Concernant l’ouverture et l’accueil, l’expérience est un plus. Nous proposons cependant des formations en interne afin de faire évoluer nos collaborateurs en fonction de leurs envies et compétences.

En ce moment, beaucoup de salles recrutent dans toute la France ! Et l’arrivée de très grosses salles Climb Up va ouvrir de nombreux de débouchés (Aubervilliers, Cergy, mais également en Province).

Puzzle Up: La synergie parfaite entre grimpeurs, ouvreurs professionnels, et gérants de salle !

Publi Communiqué

Pensé et réalisé par des grimpeurs pour les grimpeurs, Puzzle Up a été testé et éprouvé pour multiplier le nombre de blocs disponibles dans les salles !

Accessible sur smartphone ou tablette, l’application est disponible gratuitement depuis le site web. La salle DEMO en libre accès permet de tester toutes les fonctionnalités.

Côté grimpeurs

Puzzle Up est disponible dans la salle et permet de :

  • découvrir les blocs cachés créés par la communauté, accessibles uniquement via l’appli
  • créer à son tour de nouveaux blocs en 3 clics, sans toucher aux prises
  • entrer au classement (ranking)
  • visualiser sa progression grâce à des statistiques personnalisées

Le must : le grimpeur accroc à sa salle trouvera toujours de nouveaux blocs et challenges à chacun de ses passages.

Le petit + : les grimpeurs qui ont un pan d’escalade perso peuvent également utiliser l’application et y enregistrer tous leurs blocs. C’est gratuit !

Côté gérant de salle

Les outils de l’espace administrateur permettent :

  • de gérer les ouvertures de bloc et de voie ainsi que l’équipe d’ouvreurs
  • d’homogénéiser les cotations de la salle
  • d’obtenir + de feedbacks de la part des clients sur l’ensemble des parcours.
  • de proposer toujours + de blocs sans aucune intervention

En résumé, tous les outils nécessaires à un gérant de salle pour une gestion adaptée, réactive, et créative de la salle !

Vous allez au salon de l’escalade de Lyon du 26 au 28 novembre ? Retrouvez l’équipe au stand F6 !

Vous voulez en savoir plus ? Rendez-vous sur le site web de Puzzle Up (www.puzzle-up.com) et sur les réseaux sociaux Instagram et Facebook @puzzle.up.climbing

Résultats – Sam Avezou et Selma Elhadj Mimoune remportent la coupe de France de bloc à Chaumont

Après Valence le mois dernier, les seniors faisaient escale à Chaumont pour une nouvelle étape de la coupe de France de bloc 2021/2022. Au total, 52 hommes et 32 femmes s’étaient donnés rendez-vous pour en découdre.

Chez les femmes, Selma Elhadj Mimoune continue son bonhomme de chemin: après une médaille d’argent à Valence, elle prend l’or ici à Chaumont. Flavy Cohaut, première à l’issue des qualifications ne parviendra pas à s’exprimer pleinement en finale: elle se contentera de la 5ème position.

Chez les hommes, Sam Avezou enfonce le clou en remportant sa seconde victoire consécutive. Il sera le seul à réaliser 2 blocs et 3 zones avec Kilian Chabrier, mais le jeu des essais donnera l’avantage à Sam Avezou (3 blocs en 3 essais contre 5 essais pour Kilian).

Les résultats femmes

Les résultats hommes

 

Le salon de l’escalade c’est le week-end prochain du 26 au 28 novembre !

À quelques jours de l’ouverture des portes de la deuxième édition du salon de l’escalade, pas moins de 140 exposants ont répondu présent, représentant toutes les catégories du monde de la verticalité, escalade et montagne.

Un salon déjà devenu indispensable et utile pour les très nombreux acteurs économiques de la filière dont le développement ne cesse d’accélérer. Un événement, à l’instar d’autres salons thématiques, qui revendique son caractère chaleureux, divertissant et instructif grâce à une programmation exceptionnelle pour tous les protagonistes. Le Salon de l’Escalade est bien LE rassemblement incontournable en France pour les acteurs de la Verticalité.

Trois jours dédiés à toutes les escalades incluant : les nouveautés d’un panel encore élargi d’exposants, plus de 20 conférences ou débats éclectiques sur l’avenir de la discipline en présence d’experts et spécialistes de renommée mondiale. En complément, 2 soirées de films 100% escalade, mais aussi des démonstrations, des ateliers pratiques, des défis pour petits et grands et une compétition, le tout agrémenté de magasins et librairie éphémères. L’ensemble enrichi par la présence d’athlètes et légendes, venus nombreux. Un salon essentiel, entre surprises, découvertes, émotions, actualités et échanges.

La Salle « Les Arts de la Grimpe » est à vendre !

L’une des plus ancienne salle d’escalade de France (située à Reims) est à vendre! Propriétaire des « arts de la grimpe », Fred Nigoul passe le relais pour se concentrer sur d’autres projets.

Quand j’ai commencé, j’étais jeune et plein d’énergie. J’étais convaincu du potentiel de notre sport et j’ai aujourd’hui l’honneur de posséder l’une des plus anciennes salles de France. Au début, les clients conduisaient pendant des heures pour trouver une salle d’escalade… Notre sport était plutôt confidentiel. Aujourd’hui, notre activité chez Les Arts de la grimpe a beaucoup évolué, il est donc temps pour moi de prendre une décision.

Fred Nigoul

Fred a décidé de se concentrer sur le développement de Digital qui se vend désormais sur deux continents (10 pays) et la distribution de matériel d’escalade en France via Les Arts de la Grimpe Distribution.  Il ne quitte pas l’activité de l’escalade, bien au contraire. Il souhaite soutenir les nouvelles activités donc la deuxième édition du Salon de l’Escalade.

Les Arts de la Grimpe Distribution sera au Salon de l’Escalade (Stand B6) avec huit marques de prises exclusives ainsi que Digital Climbing Holds… et réserve une belle surprise pour tous les visiteurs !

Résultats – CDF Bloc jeunes et seniors à La Chaloupe Saint Leu

Ce week-end avait lieu la. traditionnelle étape de coupe de France de bloc sur l’île de la Réunion, plus précisément à la Chaloupe Saint Leu. Il s’agissait d’une étape jeunes et seniors, et malgré le déplacement de quelques cadors (Micka Mawem, Fanny Gibert, Oriane Bertone), on constatait très peu de participants dans la plupart des catégories, la situation sanitaire n’y étant surement pas pour rien…

Chez les femmes, Oriane Bertone prend sa revanche sur Fanny Gibert qui trustait la première marche du podium l’année dernière. Chez les hommes, c’est sans surprise Micka Mawem qui remporte l’or sur cette étape. Voici ci-dessous les résultats complets par catégorie.

Résultats U16

Résultats U18

Résultats U20

Résultats seniors

2ème salon de l’escalade: une édition attendue et réussie

Les portes se referment sur cette deuxième édition tant attendue et force est de constater un sentiment général et commun : celui du grand plaisir de se retrouver enfin !

Les professionnels, grâce à la première journée dédiée, ont confirmé de nombreux échanges, des commandes et la prise de nouveaux contacts après 2 années difficiles sans réelles rencontres. Les sourires même derrière les masques étaient perceptibles.

Pour le public, dès l’ouverture des portes samedi à midi ce fut aussi l’effervescence.  Découverte du matos dont quelques nouveautés, il était aussi possible de tester le matériel sur les différentes structures artificielles.  Sans oublier, les conférences, tables rondes et animations et les projections de films qui ont fait le plein.

Julia Chanourdie était présente pour la projection de son film | © Damien Largeron

Samedi en fin d’après-midi, le public était réuni au Contest de Bloc dans une belle ambiance pour les finales, avec quelques beaux noms de la grimpe actuelle venus faire la démonstration!

Après deux années ponctuées de doutes, d’incertitudes et de frustrations, et un gros travail avec un temps limité dû aux questions sanitaires, je veux d’abord remercier toute mon équipe et mes proches pour leur confiance et leur engagement.

Bien sûr aussi les exposants qui ont répondu présents, qui ont valorisé leurs stands et qui saluent ce salon fédérateur ! Sincèrement, je suis heureux d’avoir tenu bon, malgré de nombreuses difficultés, d’autant plus quand je sens cette satisfaction générale. Les différents témoignages attestent sincèrement du plaisir de se retrouver et de parler avenir alors que l’activité connait une forte mutation et un essor incroyable.

Tous l’attestent, l’escalade se porte bien !

La grande diversité des stands et des activités a aussi été très apprécié par les visiteurs professionnels ou les amateurs venus en famille ou entre amis »

Eric Hatesse, organisateur.

Le bilan chiffré

  • 144 exposants venant de 10 pays, sur un hall 4500m2 rempli à 95% répartis en 12 catégories
  • 3 jours de rencontres, échanges, informations, une dizaine d’animations, 20 conférences, un contest de bloc avec 100 inscrits, etc…
  • 750 représentants exposants, une centaine d’intervenants et prestataires extérieurs et 70 personnes staff.
  • Comme de nombreux rassemblement public, la fréquentation est en baisse d’environ 30% par rapport à 2019 avec 3150 visiteurs.

En 2022 direction Grenoble !

Après deux éditions à Lyon, le salon de l’escalade déménage à Grenoble.

Eric Hatesse explique cette décision :

C’est important aujourd’hui de se rapprocher encore plus des montagnes et des grands sites d’escalade limitrophes (Drôme, Hautes-Alpes, Alpes de Haute-Provence, Vaucluse, les deux-Savoies…) et permettre à une partie des acteurs-clefs du milieu, implantés à proximité de Grenoble et de l’Isère, de jouer à domicile. Je souhaite aussi ancrer l’esprit du Salon au cœur d’une métropole certes moins peuplée qu’à Lyon, mais dont la typologie de pratiquants est bien plus majoritairement convertie à toutes les disciplines de la Verticalité : Escalade, mais aussi Alpinisme, Canyon, Via-Ferrata et Spéléologie.

L’accessibilité est aussi un aspect important pour le grand public et les professionnels. Venir à AlpExpo depuis Grenoble centre en vélo, en transports en commun, ou en voiture est facile, avec un parking de 5000 places qui faisait défaut à Lyon.

Alpexpo est un lieu moderne et évolutif, compatible avec la croissance probable d’un événement qui s’adresse à la fois aux acteurs économiques et aux pratiquants d’une discipline aux multiples facettes et en plein essor. La configuration du Hall 89, avec ses 8800 m², permettra d’adapter nos besoins en surface, les 4500m² de notre hall d’exposition lyonnais étant occupés à 95% en 2021.

Alors rendez-vous en 2022 !

 

Brésil : Grimpe sur fond de carte postale et leçon de vie

Notre ambassadrice PG, Svana Bjarnason, a embarqué il y a quelques mois sur le voilier Maewan (plus d’infos ci-dessous) direction le Brésil pour un projet escalade, surf et ateliers environnementaux et éducatifs avec des jeunes défavorisés. Elle nous raconte son périple hors du commun. 


Mai 2021. Le virus du COVID 19 bat son plein. Le nombre de cas augmente dans le monde entier et les variants exotiques font rage. On dit que la situation au Brésil est catastrophique. Et pourtant, lorsque j’apprends qu’Erwan (Le Lann) cherche des gens pour son prochain projet avec le voilier Maewan, au Brésil donc, je m’empresse de lui dire que je suis motivée. Un trip combinant ateliers environnementaux et éducatifs avec des jeunes défavorisés, escalade et surf (mes deux sports préférés au monde), au Brésil (un pays que j’avais adoré lorsque j’y avais été il y a quelques années), le tout en vivant sur un voilier ? J’avoue que je n’ai pas hésité très longtemps, c’était une de ces opportunités qui ne se reproduisent pas. Beaucoup ont désapprouvé, d’autres non, en ayant autant marre que moi de ce satané virus. Qu’importe, c’était ma décision et je ne la regrette pas une seule seconde. Je n’ai jamais eu le sentiment de risquer plus au Brésil qu’en France et d’ailleurs tout s’est très bien passé et personne n’a été malade.
Le porteur de ce projet (et ce qui aura été ma maison pour 3 semaines et demi) c’est le bateau et association Maewan, et plus précisément Erwan Le Lann (capitaine du bateau) et Marion Courtois (présidente de l’association). Si vous n’avez jamais entendu parler de cette asso je vous invite vivement à visiter leur site. Sa mission ? « Repositionner l’homme au cœur de son environnement pour répondre à un enjeu : Comment bien vivre ensemble dans un espace aux ressources limitées ?« . Support d’actions éducatives et environnementales animées par des sportifs de renommée, Maewan navigue autour du monde depuis maintenant 6 ans et demi. Le but est de s’arrêter dans des lieux précis afin de combiner pratiques sportives et actions locales, éducatives et/ou environnementales.

En juin 2021 le voilier est au Brésil, n’attendant que son équipage pour une aventure depuis Florianopolis jusqu’à Rio de Janeiro. Pour ma part j’ai rejoint le bateau aux abords de São Paulo. Pour cette étape brésilienne, l’équipage était initialement composé de Erwan, Marion, Monica Dalmasso (photographe), Juliana Petters (grimpeuse Brésilienne vivant actuellement au Yosemite), Lani, sa fille de 11 ans et moi-même. Ensuite à Rio nous fûmes rejoints par Antony Newton et Pablo Signoret (tous deux high liners et base jumpers) ainsi que Julie Mailhé, une française vivant au Brésil, experte du climat et travaillant pour des ONG.

Première étape – Ilha Bela

Fin juin 2021, fraîchement vaccinée, je m’envole donc pour São Paulo, mon ordre de mission avec Maewan et une bonne cargaison de masques dans la poche. Julie me récupère à São Paulo et, avec une de ses amies, nous prenons directement la route pour Ihla Bela, une petite île à quelques heures de route. C’est là que j’embarquerai sur Maewan, censé arriver le lendemain. Après une petite moqueca végétarienne, une baignade dans l’océan au coucher de soleil, une caipirinha (il faut bien se mettre dans le bain), et une tonne d’anti moustique local (cette île est peuplée de moustiques sortis droit des enfers, il faut vraiment un produit spécifique et il faut en remettre toutes les 2 heures. Sinon voilà le résultat (cf. photo), des boutons par dizaine qui démangent pendant plusieurs semaines), nous nous endormons dans une charmante pousada. Un réveil très tôt avec le décalage horaire, un petit déjeuner local avec un suco de abacaxi à tomber (jus d’ananas), puis nous retrouvons le voilier et l’équipage au Yacht club de Ilha Bela.

Ma première impression du bateau ? « C’est super petit, comment on va tenir à 6 là-dedans pendant 4 semaines ? Et pourquoi derrière les portes où il est écrit douche et WC il y a plein de matos et aucun équipement sanitaire ? Et pourquoi ça bouge AUTANT ?! » Bref je me dis que je ne vais jamais survivre. Mais finalement tout s’est passé à merveille, il faut juste s’habituer ! Bon j’avoue que le premier soir je n’ai pas fait la maline, j’ai refusé l’offre resto et caipirinhas et ai décidé de rester seule avec Maewan pour faire plus ample connaissance, en tête à tête. J’ai tenu environ 3min45 à l’intérieur avant d’avoir envie de vomir et de sortir sur le pont. Heureusement j’étais partie avec le remède magique dans mes affaires : la Nautamine. Des cachets contre le mal des transports qui m’auront sauvé le trip. Vraiment très efficaces, je recommande ! Cela aura tout de même pris une bonne semaine avant que je puisse rester assise à l’intérieur et 2 semaines avant de pouvoir couper des légumes (la tête baissée c’est la pire position). En revanche, il aura suffi d’une nuit pour avoir le mal de terre et 1min15 sur le haut du mat pour re-avoir le mal de mer. Mais c’est le jeu lorsque l’on vit sur une maison flottante !

Nous avons passé quelques jours sur l’île, à espérer trouver quelques spots encore vierges de toute ascension. Malheureusement nous n’aurons pas réussi, étant bloqués dans un périmètre assez restreint au Nord et Ouest de l’île, à cause des vents et du swell. Nous aurons quand même grimpé quelques blocs dans un environnement paradisiaque, mais rien d’incroyable. Pour info il existe un topo des spots de bloc sur l’île.

Deuxième étape – Ubatuba et Parati

Après ce temps d’exploration notre envie de grimper – pour de vrai – commençant à se faire ressentir, nous mettons le cap sur Pontão da Fortaleza, le petit paradis brésilien du bloc. Situé à Ubatuba, au bout de la plage de Fortaleza, cet endroit nous en met plein les yeux et l’arrivée en bateau rend ces moments encore plus magiques. Le rocher est incroyable, l’environnement exceptionnel et nous grimpons sur des blocs de pure qualité. Le grain est plus que broutant, la peau a rapidement mauvaise mine. Cependant, ne pouvant y rester que deux petits jours, nous essayons de grimper à fond et nous ne savons plus où donner la tête tant nous voulons tout essayer. La session coucher de soleil fut mémorable, la chute à l’eau d’Erwan arrivant sur le spot en paddle aussi. Bon à savoir, il y a plus de 100 passages ouverts et il existe également un topo. C’est un spot que je recommande vivement, je ne suis pas une grande amatrice de bloc à la base mais cet endroit m’a réellement donné envie d’y passer plus de temps.
Nous nous dirigeons ensuite vers la ville de Parati, située au sud de l’Etat de Rio de Janeiro, sur la Costa verde. Parati est une petite ville historique, témoin de l’époque coloniale portuguaise. L’architecture y est magnifique, des maisons colorées séparées par de larges rues pavées dans lesquelles s’engouffre l’eau lors des grandes marées et inondations. Le port est rempli de bateaux tous plus colorés les uns que les autres, l’endroit vaut vraiment le détour, il est très agréable de s’y balader. Anecdote marquante, il paraît que les rues étaient pavées comme cela pour empêcher les esclaves de s’enfuir. Effectivement je ne vois pas quelqu’un courir dans ces rues, il est déjà très difficile d’y marcher sans trébucher (et je n’ose même pas imaginer après quelques capirinhas).

Pour la petite histoire j’avais été il y a quelques années, en tant que touriste, et je me souvenais de blocs énormes sur la plage de Cepilho, sans toutefois savoir s’ils étaient grimpables ou non. Cepilho étant également un gros spot de surf nous décidons de nous y rendre afin de combiner escalade et glisse dans la même journée. C’est ainsi qu’un matin, nous partons du bateau en annexe puis prenons le bus à Parati, bien encombrés avec nos planches de surf, les affaires d’escalade, la crème solaire et le crash-pad. Il y a effectivement un énorme champ de blocs sur la plage mais malheureusement peu de possibilités de grimpe, le grès étant bien trop lisse. N’étant pas du genre à se laisser abattre, Erwan et moi enfilons tout de même les chaussons et nous amusons sur quelques blocs, dont cette belle fissure en high-ball. Ayant encore un peu d’énergie en nous, nous troquons ensuite les chaussons pour la combi pour une petite session de surf, suivie de quelques pão de queijo les pieds dans le sable.

Troisième étape – Secret spot

Pour cette troisième étape, le but était d’explorer un endroit découvert par Juliana quelques années auparavant, et de voir s’il était possible d’y développer un spot de voies. Nous arrivons sur place un matin, après une difficile remontée d’ancre (à la main, le petit plaisir d’Erwan) et une longue nav de nuit. Ayant fait mon quart assez tard je mets un peu de temps à émerger mais, lorsque je sors sur le pont, je n’en crois pas mes yeux. Cette falaise que nous apercevons est époustouflante. Nous sommes trop éloignés pour savoir si le rocher est bon ou pas, mais nous sommes super excités à l’idée d’aller voir. Erwan décide d’envoyer le drone pour déterminer la hauteur de la face, que nous approximons à 350 m. De quoi faire ! S’en suivent ensuite plusieurs jours dans les environs à explorer, discuter avec les locaux pour savoir comment accéder au pied de la falaise. Notre première option était de passer par la mer, en accostant au pied d’une dalle pour tenter de se frayer un chemin dans la jungle jusqu’au mur. Finalement, après discussions avec des pêcheurs locaux, nous réalisons qu’il y a une sorte de chemin qui mène au sommet et pourrait éventuellement servir pour aller au pied. Une première team composée de Juliana, Erwan et Monica décide d’ouvrir le bal et de s’y rendre, accompagnés par des locaux et des machettes. La conception brésilienne du chemin est légèrement différente de la nôtre puisqu’ils avanceront très lentement, au rythme de la machette coupant la tonne de branches, arbres, herbes et autres végétaux fous de la jungle. Erwan s’en donne à cœur joie, se sentant tout à fait dans son élément avec sa machette, trouvant n’importe quelle excuse pour décapiter la moindre branche dépassant. Arrivée au sommet la team hallucine. Un mélange de rocher noir, mousse verte fluo, cactus saillants et mer bleue en contrebas, les contrastes sont saisissants, c’est une vision magique. Pas de possibilité d’atteindre le pied de la falaise mais le bartassage dans la jungle en valait largement le détour.

Le lendemain, Erwan est déterminé pour refaire une tentative, ayant repéré un début de semblant de chemin pouvant éventuellement mener à notre Graal. Monica et moi l’accompagnons, et le roi de la machette fait son grand retour, se régalant pour nous créer un chemin. Mais la partie de rigolade est de courte durée et notre espoir s’en va lorsque nous arrivons au milieu de la jungle très sombre, remplie d’arbres beaucoup trop hauts et de lianes beaucoup trop emmêlées. Impossible de se repérer, nous avançons à tâtons, en marquant notre chemin via des coups de machette sur les écorces pour ne pas passer la nuit au milieu de la jungle. Finalement, après plusieurs heures et tentatives d’abandon, notre persévérance est récompensée car nous apercevons enfin un bout de rocher ! Du rocher noir strié de fissures horizontales, le tout formant de magnifiques dalles noires qui pourraient être grimpables si elles n’étaient pas couvertes de mousse. Avec un bon nettoyage, nous nous disons qu’il serait tout à fait envisageable d’équiper de belles lignes. Nous longeons encore la falaise en descendant, jusqu’à arriver à un point où nous ne pourrons aller plus loin. Le rocher que nous apercevons est hallucinant, complètement différent de son voisin. Nous faisons face à des sortes de taffoni s’étendant sur une longueur indéterminable. A côté un beau mur vertical qui pourrait être rempli de réglettes. N’ayant aucun matériel avec nous, il nous est malheureusement impossible de nous approcher plus (nous ne voyons qu’une infime partie de la face) et donc difficile de déterminer à quel point c’est grimpable ou pas. Mais au vu du rocher nous ne doutons pas que le secteur pourrait devenir un spot de dingue, avec beaucoup de matos, de nettoyage et de volonté. Pour le prochain trip Maewan ? En tout cas nous gardons ces images au coin de la tête, en espérant que cela mène à quelque chose un jour. Le dernier jour nous ne résistons pas à l’envie de retourner au sommet de la falaise, pour montrer l’endroit à ceux qui n’ont pas été et pour profiter une dernière fois de cette atmosphère irréelle.

Quatrième et dernière étape – Rio de Janeiro

Des étoiles plein les yeux, nous repartons en fin de journée direction Rio de Janeiro, ultime étape du trip. Nous avons environ 16 heures de navigation devant nous et du swell de travers, la nuit risque d’être longue. Heureusement les températures sont encore douces même en pleine nuit, les cuistots nous font un repas 3 étoiles, la mer est remplie de plancton phosphorescent qui s’illumine dans la trainée du bateau et les dizaines de cargos géants sont trop loin pour nous embêter. La traversée se passe donc sans encombre, et nous nous régalons des desserts lyophilisés Lyofood sous un ciel étoilé bien différent de notre ciel français.

Après 2 semaines passées dans des endroits peu, voire pas fréquentés, au milieu de la nature sans autre bruit que celui du clapotis de l’eau, l’arrivée sur Rio est écrasante. D’autant plus que nous posons le voilier au Yacht Club de Rio, au pied du Pao de Azucar et donc dans un endroit plutôt surpeuplé. J’avais passé 10 jours à Rio il y a 6 ans, sans y grimper mais j’en avais gardé un très bon souvenir, étant plutôt une fille de la ville à la base. Ce mélange d’urbanisation, de jungle, d’océan et de montagne m’avait paru à l’époque assez incroyable, le sentiment n’avait pas changé.

Cette fois-ci nous avions un beau programme : escalade dans la ville et ateliers éducatifs et environnementaux dans la favela de Babilonia et Chapeu Mangueira, située à proximité de notre voilier. Pour un peu d’histoire, les premières favelas datent de 1897, créées par les soldats fraichement rentrés de la guerre. Supposées être un lieu de vie provisoire, ces constructions en pleine colline sont pourtant toujours présentes de nos jours. Ces communautés tiennent leur nom d’une plante, la favela, qui était à l’époque très présente dans la région. Les favelas ont mauvaise réputation à l’étranger mais aussi dans leur propre pays. Constructions précaires, misère, insalubrité, violence et j’en passe. Alors oui, tout cela est vrai et pourtant j’ai découvert dans la favela de Babilonia et Chapeau Mangueira un monde merveilleux, coloré, vivant, dynamique, joyeux et plein de chaleur humaine. Il est vrai que certains jours sont agrémentés de tirs de balle, de cris de peur et douleur, mais les nôtres furent plutôt accompagnés des cris de joie des enfants, de rires et d’étoiles dans les regards.

Notre favela est séparée en deux parties, la partie Babilonia et la partie Chapeau Mangueira. Elles sont chacune dirigées par un cartel de drogue et comme ils le disent là-bas, au milieu se trouve le troisième cartel, les policiers corrompus. De nuit comme de jour, il y a en permanence une voiture de policiers à l’entrée de la favela, gyrophare clignotant et fusils apparents. La favela, c’est un art de vie purement brésilien, une expérience unique. Je suis infiniment reconnaissante d’avoir pu vivre cette aventure avec les locaux.

Le but de notre mission était de réaliser des ateliers éducatifs et environnementaux avec des enfants de la communauté, les sensibiliser à l’éco-citoyenneté. En parallèle nous allions aider des adultes (également de la favela) à monter des projets professionnels / sportifs. Pour ce séjour nous avons travaillé avec deux associations locales, Favela Sonha et Mawon du Monde, qui nous auront beaucoup aidé dans ce projet.

La veille de notre premier jour d’intervention, nous avons rencontré deux des dirigeants de Favela Sonha, Nativo et Daniel. Ils nous ont mis dans le bain tout de suite en nous montrant des vidéos très violentes, où l’on voyait des tirs de balle, des femmes pleurant et des mares de sang dans les escaliers. Ma première impression de cette favela a donc été de la crainte. Je savais que nous avions la protection du cartel, nous avions toutes les autorisations pour intervenir dans la communauté mais j’avoue qu’en voyant cela je me suis demandée ce que je faisais là. Pourtant le lendemain matin, lorsque nous sommes arrivés au gymnase où nous allions travailler, toute crainte s’est évanouie d’un coup en voyant tous ces enfants aux visages rieurs, jouant avec tout et n’importe quoi et essayant tant bien que mal de nous dire bonjour en français. A partir de ce moment-là tout n’a été que bonheur et une grande leçon de vie. La semaine est rapidement passée, dans la joie et la bonne humeur avec des enfants pleins d’énergie et des adultes très motivés par notre intervention. Nous avons pu faire une session de surf avec les enfants car un club de surf a été monté dans la favela, le Leme surf club, dirigé par Wendel. J’ai aussi réussi à trainer Erwan pour quelques sessions de surf aux aurores avec Lula et Bimba, deux enfants de la favela sur-motivés. Nous avons également pu faire grimper quelques enfants à proximité de la communauté, au bord de la plage. Une première pour eux et ils se sont régalés ! Pendant que certains grimpaient d’autres surfaient ou sautaient dans l’eau, toujours en riant.

Cette semaine s’est terminée par une expérience unique pour tous, la vision de Pablo et Anto marchant sur une highline installée au-dessus de la favela. Une première à Rio de Janeiro. L’organisation fut très compliquée, il a fallu demander plein d’autorisations et jusqu’au dernier moment nous n’étions pas sûrs de pouvoir installer la highline. Pourtant, à force de détermination et de négociations Erwan, Pablo et Anto ont réussi à trouver une solution et monter cette sangle au-dessus de Babilonia, aidés par les locaux. C’est un moment dont je garde un souvenir très émouvant car tout le monde était dehors pour les regarder, tout le monde s’est arrêté de vivre pour les encourager, même les policiers. Il y avait une ambiance de folie, tout le monde criait, c’était unique et magique. Je revois encore les regards impressionnés des habitants de la favela. S’en est suivie une soirée mémorable de fin de séjour, sur le rooftop à l’arrivée de la highline. Coucher de soleil, vue sur tout Copacabana et j’ai même pu prendre les platines avec Fred, un suisse exilé au Brésil. Bref, une expérience exceptionnelle et inoubliable.

En parallèle de cette aventure dans la favela, nous avons tout de même profité de tout moment de break pour aller tater le rocher de Rio. Et le moins que l’on puisse dire c’est que l’on n’a pas été déçus ! En un week-end nous avons pu faire une session de bloc de nuit, une grande voie sur le Pain de sucre et une session de couenne. Et tout ça sur du rocher de dingue, j’ai vraiment été étonnée par sa qualité. Rio est une ville qui offre énormément de possibilités de grimpe, sans jamais devoir aller trop loin. Depuis le yacht club il était possible d’aller faire du bloc ou des grandes voies à pied.

Pour aller au secteur de couennes, Barrinha, cela nous a pris environ 25 min en uber (et un prix ridiculement bas). Ce spot est petit mais la grimpe y est magnifique, plutôt de type rési sur petites prises, pour pas mal de voies dans le 8. Malheureusement les conditions étaient très moyennes lorsque nous y avons été, nous n’avons pas trop pu nous exprimer avec la chaleur et l’humidité. Mais je garde en tête quelques belles voies à cocher avec des températures plus fraiches !

Concernant les grandes voies j’ai pu en faire deux sur le pain de sucre, dont la célèbre et classique Via dos italianos + Segundo, 270 m de pur granite en 6a max. Sur les conseils des locaux (vu que nous y allions un week-end), nous sommes partis très tôt afin d’éviter de faire la queue dans la voie. A 5h30 c’est donc peu réveillés mais motivés que Marion, Erwan, Monica, Victor (un grimpeur local) et moi-même sommes partis en direction de Pain de sucre. Nous avons fait la marche d’approche dans le noir et sommes arrivés au pied de la voie au lever du soleil, un timing parfait. Et là, encore une fois, nous en avons pris plein la vue. Les longueurs étaient toutes plus belles les unes que les autres, celles en 6 pas si évidentes et la vue était juste indescriptible. Et quel plaisir d’arriver au sommet du célèbre Pain de sucre sans avoir pris le téléphérique comme tous les touristes ! Pour ma part j’ai profité d’une après-midi de libre pour faire une autre grande voie sur ce Pain de sucre, cette fois-ci de l’autre côté, en face Nord. Une voie plus courte et parsemée de plantes mais également superbe à grimper. Des pures dalles en 5, dans lesquelles il fallait impérativement savoir poser les pieds.

Enfin, côté bloc, nous avons été très agréablement surpris par notre séance nocturne au pied du Pain de sucre. Ayant eu vent d’une session organisée par les locaux, nous avons décidé de les rejoindre un soir. Il aura été très compliqué de trouver les blocs, il fallait d’abord entrer illégalement dans le parc Urca gardé par les militaires. Après hésitation nous avons donc escaladé le portail fermé et nous sommes engagés sur le chemin, sans trop savoir ce que nous faisions. Après coup nous avons su que le parc fermait mais que les grimpeurs et pêcheurs étaient tolérés la nuit et que nous ne risquions donc rien. Trouver les blocs tout seuls aurait été impossible pour nous dans la nuit noire, n’ayant jamais été auparavant.  Heureusement nous sommes tombés sur des grimpeurs qui rentraient de grande voie et qui nous ont gentiment accompagnés aux spots, où nous avons retrouvé la bande de bloqueurs locaux. S’en est suivie une session de grimpe à la frontale, dans une atmosphère humide mais très agréable et divertissante. Les blocs ne payaient pas de mine de nuit mais étaient en réalité super à grimper, je recommande !

Je regrette un peu de ne pas avoir eu plus de temps libre à Rio car cette ville m’a vraiment fait bonne impression pour la grimpe. Je ne m’attendais vraiment pas à cela, trouver autant de spots au milieu de la ville, qui plus est sur du rocher de telle qualité. Et le fait qu’il y ait de tout, bloc, grande voie, couenne, trad, est encore plus motivant. J’ai déjà envie de réorganiser un trip de grimpe là-bas, et dans le reste du Brésil.

Deux mois après être rentrée de Rio, j’ai encore du mal à atterrir. Je suis rentrée de cette aventure avec des étoiles plein les yeux et super inspirée. Il est difficile de mettre des mots sur ce qu’on a vécu dans la favela, mais j’en garde un souvenir de dingue. Les enfants et adultes que l’on a rencontrés étaient tout simplement époustouflants, avec une énergie incroyable, une motivation à toute épreuve et toujours le sourire aux lèvres. Ce sont nous, avec Maewan, qui étions venus leur apprendre des choses sur l’écologie, sur comment mener à bien un projet et poursuivre ses rêves, mais eux nous auront appris tout autant. Entendre ces rires jour après jour, malgré la violence et la misère dans laquelle ils vivent, c’est plus qu’inspirant. Cela aura été, je crois, une expérience très enrichissante pour nous tous. Merci du fond du cœur.

Je profite de cet article pour remercier mes partenaires sans qui ce trip n’aurait pas été possible : Edelrid, Looking for Wild, Tenaya et Planetgrimpe. Merci également à Symbioz et Looking for Wild pour les cadeaux pour les enfants (casquette, tee-shirts et sacs à pof qui, s’ils ne serviront évidemment pas pour l’escalade, ont direct été adoptés en tant que sacs à main !). Merci aussi à Nutripure pour des compléments alimentaires qui vont permettre à un sportif de la favela d’améliorer ses capacités.

Résultats – Finales U18 et U20 CDF bloc à Chamonix

Ce week-end, c’est à Chamonix que se sont retrouvés les grimpeurs espoirs pour une nouvelle étape de coupe de France de bloc jeunes. Au programme, en dehors de la neige tombée en masse tout le week-end sur la vallée de Cham, 10 blocs de qualifs et 3 blocs de finales pour les 6 meilleurs de chaque catégorie. Aujourd’hui, ce sont les catégories U18 et U20  qui s’affrontaient.

Du côté des U18, pas de surprises chez les filles avec la Lyonnaise Lily Abriat qui s’impose sur la plus haute marche du podium en étant la seule à toper 2 blocs en finale. Le 3ème bloc, coordo au départ et bien physique sur le fin, ne sera validé par aucune des filles. Notons que Lily Abriat montait sur la seconde marche du podium de la coupe de France de bloc seniors à Chaumont.

Dans cette même catégorie chez les garçons, il fallait toper les 3 blocs de finale pour espérer repartir avec l’or. Au jeu des essais, c’est Florent Beguinet qui remporte cette étape: un seul petit essai sur une zone le sépare d’Arthur Rebollo.

Chez les U20 filles, bien qu’elles grimpent dans les mêmes blocs que les U18, seul le premier bloc aura été topé, et c’est Alex Jacquot qui prend l’or grâce à une zone à vue dans le bloc 2. Chez les garçons, à l’instar des U18, il fallait être au sommet de 3 blocs pour remporter cette étape, et la bataille aura été serrée entre Justin Boukandja Bathol et Etienne Abriat. Si ils réalisent tous les deux les blocs 1 et 3 à-vue, c’est la coordo du bloc 2 qui aura été déterminante, au profit de Justin qui mettra 3 essais (contre 4 pour Etienne)

Résultats U18 filles (cadettes)

Résultats U18 garçons (cadets)

 Résultats U20 filles (juniors)

Résultats U20 garçons (juniors)

Résultats – Finales U16 CDF bloc à Chamonix

Après les U18 et U20 hier, les U16 ont fait leur entrée aujourd’hui sur l’étape Chamoniarde de la coupe de France de bloc jeunes.

Chez les filles, Meije Lerondel réalise la compétition parfaite en topant tous les blocs de qualifications ainsi que tous les blocs de finale: elle s’empare de la médaille d’or devant Lila Samani et Sophia Douglas.

Chez les garçons, sur 6 finalistes, ils étaient 3 du club Mineral Spirit, dont deux qui terminent sur le podium! Mais la médaille d’or revient au grimpeur de la team BO, Adrien Gsell, avec 3 tops en 6 essais. Les Valentinois Samuel Richard et Pierre Marzullo complèteront le podium avec respectivement 3 tops en 7 essais et 2 tops en 3 essais.

Résultats U16 filles

Résultats U16 garçons

Jeu concours: Gagne ta Box de Noël 2021 (+ de 1200 € de lots !!)

Cette année, PG continue avec ses partenaires de vous proposer de nombreux jeux concours avec toujours des beaux lots à remporter… Et pour cette fin d’année, on vous offre une ÉNORME box de Noël d’une valeur de 1200 € avec nos partenaires PETZL, SCARPA, CLIMB UPLOOKING FOR WILD, EXPRESSION et HOLDS

Ce que contiendra votre box:

  • un grigri Petzl
  • un casque Petzl Meteor violet
  • un casque Petzl Meteor rouge
  • un harnais Petzl Sama
  • un harnais Petzl Selena
  • une corde Petzl arial 70m
  • une paire de chaussons Scarpa Chimera
  • une paire de chaussures Scarpa Spirit
  • un an d’abonnement Climb Up 
  • un pantalon technique Looking for Wild
  • un sweat  Looking for Wild bosson
  • un t-shirt Looking for Wild cinto
  • une poutre Beastmaker by HOLDS
  • deux boules d’entraînement en bois EXPRESSION

Comment gagner cette box? 

Rien de plus simple…

Tirage au sort le vendredi 24 décembre pour désigner le vainqueur !!

Résultats – CDF bloc seniors et vétérans à Vertical’Art Lille

Hier se déroulait une nouvelle étape de coupe de France de bloc seniors et vétérans à Lille. Et pour l’occasion, c’est la salle Vertical Art Lille qui accueillait l’événement.

Du côté des seniors femmes, c’est Clothilde Morin qui s’impose de quelques essais de zones en finale devant Lucile Saurel et Clotilde Pfister. Chez les seniors hommes, la bataille aura été rude également, avec du beau monde en finale. Mais c’est finalement Antoine Girard qui s’impose en étant le seul à toper les 3 blocs finaux. Arthur Le Bris et Léo Favot complèteront le podium avec tous les deux 2 blocs à leur actif.

Résultats Seniors femmes

Résultats Seniors hommes

Résultats vétérans femmes et hommes

 

Artline: Après les prises, les volumes et les agrès, voici le mur d’escalade autoporteur !

– Publi-communiqué –

ArtLine se diversifie et continue d’innover ! Après les prises, les volumes et les agrès, voici le mur d’escalade autoporteur ! Fidèle aux valeurs et aux exigences qui font la réputation de la marque, ils ont conçu un produit aux finitions soignées afin de garantir une grande durabilité et une pratique en toute sécurité. Toujours soucieux du design, ils ont veillé à l’esthétique du produit et aux matériaux utilisés pour que le Homewall puisse s’intégrer dans tous les espaces.


L’entraînement à la maison n’a jamais été aussi populaire avec la généralisation des agrès d’entraînement et des murs privés. Chez ArtLine ils sont à l’écoute des nouvelles tendances alors ils ont créé le Homewall. Grâce à sa structure autoporteuse et inclinable, nul besoin de mur porteur, il s’installe partout : maison, appartement garage et pourquoi pas au bureau. Inutile d’être bricoleur confirmé, c’est aussi simple à monter qu’un meuble Suédois.

Le Homewall est idéal pour des séances d’escalade en famille ou entre amis, pour s’amuser ou s’entraîner, profiter des joies et des bienfaits de l’escalade à la maison.

Caractéristiques techniques

  • Un design sobre qui se fond dans tous les espaces.  Son revêtement PU lui permet de limiter les traces de chaussons et prolonge la durabilité de la surface.
  • L’inclinaison se règle à 15 ou 30° afin de moduler la difficulté. Sa hauteur maximum de 2.48 m correspond au standard des plafonds des appartements et maisons (2.5m)
  • La zone de grimpe a été optimisée (32 inserts/m²) avec un bord arrondi au sommet de la structure.

Comment construire un homewall?


Pour toutes les infos pratiques, c’est sur le site officiel que ça se passe !

Une coupe du monde au format de Paris 2024

Alors que les règles du nouveau combiné bloc/difficulté pour les jeux de Paris 2024 ont été dévoilées il y a quelques semaines, une étape de coupe du monde Chinoise sera organisée l’année prochaine afin de tester ce nouveau format.

Cet événement se déroulera à Chongqing du 6 au 9 octobre 2022.

Les règles mise à jour de ce nouveau format de combiné

Bloc

  • Le score maximal pouvant être atteint lors de chaque round est de 100 points
  • 4 blocs à chaque round, avec 2 zones et un top par bloc
  • Le maximum de point par bloc est de 25 points: 3 points si le grimpeur atteint la première zone, 6 points pour la seconde zone et 25 points pour le top
  • 1 point retiré par chute pour atteindre le top

L’objectif en bloc est de valoriser les Top, ainsi que les essais qui seront primordiaux.

Difficulté

  • Le score maximal pouvant être atteint en difficulté est 100 points
  • Une voie par round, et seulement les 30 derniers mouvements qui permettent de comptabiliser des points
  • Les 15 derniers mouvements valent 5 points chacun, les 10 mouvements précédents 2 points chacun, et les 5 précédents 1 point chacun.

L’objectif en difficulté est de valoriser les derniers mouvements d’une voie car c’est souvent là que tout se joue.

Le classement final se fera en fonction de l’addition du nombre de point de chaque athlète sur les deux disciplines.
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