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Coupes du Monde 2022 : une saison intense à venir !

La fédération internationale d’escalade vient de publier le calendrier officiel des compétitions pour 2022. Au total, il y a 13 Coupes du Monde, réparties dans dix pays et sur trois continents. La saison internationale débutera en avril et se terminera en septembre.

Au programme, sept Coupes du Monde dans chacune des disciplines : bloc, vitesse et difficulté.

Calendrier complet des Coupes du Monde 2022

  • 1-3 avril – Moscou (RUS) – Bloc, vitesse
  • 8-10 avril – Meiringen (SUI) – Bloc
  • 29 avril-1 mai – Lieu à préciser (JPN) – Bloc
  • 6-8 mai – Séoul (KOR) – Bloc, Vitesse
  • 20-22 mai – Salt Lake City (USA) – Bloc
  • 27-29 mai – Salt Lake City (USA) – Bloc, Vitesse
  • 22-25 juin – Innsbruck (AUT) – Bloc, Difficulté
  • 1-3 juillet – Villars (SUI) – Difficulté, vitesse
  • 8-10 juillet – Chamonix (FRA) – Difficulté, vitesse
  • 22-23 juillet – Briançon (FRA) – Difficulté
  • 3-4 septembre – Lieu à préciser (SLO) – Difficulté
  • 22-24 septembre – Bali (INA) – Difficulté, vitesse
  • 28-30 septembre – Lieu à préciser (CHN) – Difficulté, vitesse

Événements multisports

Après des débuts olympiques à Tokyo cet été, l’escalade sera présente lors de trois événements multisports différents en 2022 : les World Games de Birmingham 2022, où les trois disciplines seront disputées, les Championnats d’Europe de Munich 2022, avec le bloc, la difficulté et la vitesse, rejoints par le format combiné bloc/difficulté qui fera son apparition aux Jeux Olympiques de Paris 2024, et la 19ème édition des Jeux Asiatiques, qui aura lieu à Hangzhou, en Chine.

Et les jeunes ?

Les Championnats du Monde jeunes seront organisés aux États-Unis, dans une ville qui reste à définir, entre le 22 et le 31 août.

Toutes les infos à connaître avant la Coupe du Monde de bloc de Meiringen

La saison internationale 2022 débutera demain à Meiringen en Suisse, avec la traditionnelle étape de Coupe du Monde de bloc.

En 2021, Adam Ondra et Janja Garnbret s’était imposé lors de l’ouverture de la saison. Oriane Bertone avait frappé un grand coup en décrochant la médaille d’argent, montant sur son premier podium en Coupe du Monde pour sa première participation !

Cette année, qui décrochera la médaille d’or ? Nous le saurons dès demain. En attendant, voici les infos à connaître sur la Coupe du Monde de Meiringen.

Plus de 200 grimpeurs attendus !

17 compétiteurs suisses, 16 japonais, 13 slovènes et une dizaine de grimpeurs français, anglais, allemands, israéliens, et bien d’autres encore sont attendus. Au total, plus de 200 grimpeurs prendront le départ demain des qualifications de la Coupe du Monde de Meiringen.

Quatre compétiteurs ukrainiens participeront également, tandis qu’aucun russe ne sera présent, suite aux sanctions prises envers le pays concernant l’invasion de l’Ukraine.

La plupart des grands favoris seront présents sur ce premier rendez-vous de l’année. Toutefois, Adam Ondra a décidé de faire un break avec les compétitions et ne participera donc pas à l’étape de Meiringen, tout comme Jan Hojer, Shauna Coxsey (qui est enceinte) ou encore Akiyo Noguchi, qui a mis un terme à sa carrière internationale après les Jeux Olympiques de Tokyo.

Mais les américaines Natalia Grossman et Brooke Raboutou seront présentes, tout comme Janja Garnbret, ou encore les japonaises Miho Nonaka et Futaba Ito. Chez les hommes, Jakob Schubert sera au rendez-vous et défiera Tomoa Narasaki, Sean Bailey, Alex Megos ou encore Yoshiyuki Ogata.

L’équipe de France

Du côté de l’équipe de France ils seront douze grimpeurs à prendre le départ de cette première Coupe du Monde de la saison.

Chez les hommes, on retrouvera le grimpeur olympien Micka Mawem, ainsi que Manu Cornu, qui avait clôturé la saison 2021 par une belle médaille de bronze aux Championnats du Monde. Le jeune Mejdi Schalck, qui décrochait sa première médaille internationale l’année dernière, sera aussi de la partie, tout comme Paul Jenft, Sam Avezou, ou encore Adrien Lemaire.

Chez les femmes, six grimpeuses porteront le maillot tricolore : la leader de l’équipe de France Fanny Gibert, mais aussi sa jeune compatriote Oriane Bertone, qui avait brillé l’an dernier à Meiringen en remportant sa première médaille en Coupe du Monde pour sa première participation. Flavy Cohaut sera également au départ, aux côtés de Zélia Avezou, Mailys Piazzalunga et Clothilde Morin.

© Diego Schlaeppi

Le programme

Cette année, la compétition ne se déroule plus sur deux jours seulement, mais sur trois jours. La journée de vendredi sera consacrée aux qualifications et commencera à 9h00 le matin pour se finir à 22h00 le soir ! Puis samedi sera dédié aux femmes, avec les demi-finales et finales féminines. Enfin, dimanche ce sera au tour des hommes de disputer les demi-finales et finales.

Vendredi 8 avril :

9h00 – 15h30: Qualifications femmes
16h30 – 22h00: Qualifications hommes

Samedi 9 avril :

11h00 – 13h15: Demi-finales femmes
18h00: Finale femmes

Dimanche 10 avril :

11h00 – 13h15: Demi-finales hommes
16h00: Finale hommes

Live

Cette année, les phases finales ne sont plus à suivre gratuitement sur YouTube, l’IFSC ayant signé un contrat avec la chaîne payante Eurosport.

Le calendrier complet de la saison 2022

  • 1re étape (du 8 au 10 avril) : Meiringen (Suisse) – bloc
  • 2e étape (du 6 au 8 mai) : Séoul (Corée du Sud) – bloc et vitesse
  • 3e étape (du 20 au 22 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc
  • 4e étape (du 27 au 29 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc et vitesse
  • 5e étape (du 10 au 12 juin) : Bressanone (Italie) – bloc
  • 6e étape (du 22 au 26 juin) : Innsbruck (Autriche) – bloc et difficulté
  • 7e étape (du 30 juin au 2 juillet) : Villars (Suisse) – difficulté et vitesse
  • 8e étape (du 8 au 10 juillet) : Chamonix (France) – difficulté et vitesse
  • 9e étape (du 22 au 23 juillet) : Briançon (France) – difficulté
  • 10e étape (du 2 au 3 septembre) : Koper (Slovénie) – difficulté
  • 11e étape (du 24 au 2 septembre) : Jakarta (Indonésie) – difficulté et vitesse
  • 12e étape (du 30 septembre au 2 octobre) : Wujiang (Chine) – difficulté et vitesse
  • 13e étape (du 6 au 9 octobre) : Chongqing (Chine)
  • 14e étape (le 31 octobre) : Japon (lieu à définir)

Pronostic : qui va remporter la Coupe du Monde de Meiringen ?

Alors que Coupe du Monde de bloc de Meiringen débute aujourd’hui, il est l’heure de se risquer à quelques pronostics. Alors, qui va gagner cette compétition ?

Il s’agit de la première étape de la saison 2022, il est donc très difficile de savoir quelles sont les forces en présence et quel est l’état de forme de certains grimpeurs. Toutefois, si l’on se fie aux résultats des précédentes saisons, voici les pronostics que nous pouvons réaliser.

Les Japonais dominent le circuit international en bloc depuis plusieurs années maintenant. L’année dernière, Yoshiyuki Ogata a remporté le classement général des Coupes du Monde, devant son compatriote Kokoro Fujii. Chez les femmes, le constat est le même : le Japon comptait quatre grimpeuses dans le Top 10 du classement général. En général, tous les compétiteurs japonais passent en demi-finale, et il est tout à fait courant maintenant que sur les six finalistes, trois soient japonais.

Comme Adam Ondra ne participe pas à cette compétition cette année, cela laisse encore plus de place au Japonais. En effet, l’an dernier, sur l’étape de Coupe du Monde de Meiringen, le top 4 était composé de trois japonais. Ils avaient terminé 2ème, 3ème et 4ème, juste derrière… Adam Ondra, qui avait remporté la compétition. Le style d’ouverture généralement très dynamique et aérien correspond bien aux qualités des Japonais. Cette année, ils pourraient donc bien truster les trois premières places du podium.

Pronostic :

1. Tomoa Narasaki JPN
2. Yoshiyuki Ogata JPN
3. Kokoro Fujii JPN

Chez les femmes, il est intéressant de noter qu’il y a quelques jours, Janja postait une photo d’elle en falaise sur les réseaux sociaux, annonçant travailler la célèbre voie « La Dura Dura » 9b+ en Espagne. Cela signifie donc qu’elle s’est concentrée sur cette impressionnante ligne où la résistance prédomine, à quelques jours des Coupes du Monde de bloc. Mais la Slovène est tellement redoutable, que même si elle revient de falaise, elle est capable de remporter une épreuve de bloc. Nous la voyons donc au sommet du podium ce week-end.

Toutefois, il faudra garder un oeil sur l’Américaine Natalia Grossman. Elle qui avait remporté le titre de Championne du Monde à Moscou l’an dernier s’était également hissée sur quatre podiums de Coupes du monde de bloc, décrochant deux médailles d’or une d’argent et une de bronze.

Enfin, sa compatriote Brooke Raboutou avait également brillé l’an dernier. 5ème des Jeux Olympiques, 5ème des Championnats du Monde, elle avait décroché trois médailles en Coupe du Monde. Après ses grosses performances sur le rocher cet hiver, Brooke nous semble bien en forme !

Pronostic :

1. Janja Garnbret SLO
2. Natalia Grossman USA
3. Brooke Raboutou USA


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Toutes les infos à connaître avant la Coupe du Monde de bloc de Meiringen

Coupe du Monde de Meiringen : Janja Garnbret en tête des qualifications !

Le coup d’envoi de la saison internationale 2022 était donné ce matin, dans la petite ville de Meiringen en Suisse. 83 grimpeuses, réparties en deux groupes de qualification, faisaient face à cinq blocs.

Voici ce qu’il faut retenir de ce premier tour de la saison.


Janja Garnbert ne change pas ses bonnes habitudes !

Nouvelle saison, nouveaux blocs, nouveaux grimpeurs… Et pourtant, la première place reste toujours attribuée à une seule et même personne : Janja Garnbret ! La slovène, habituée à truster la première position de tous les classements, entame de la meilleure des manières sa saison 2022. Elle sera la seule grimpeuse de son groupe à enchaîner l’intégralité des blocs de qualifications ! Un résultat parfait, qui la propulse à la première place.

J’attends toujours très impatiemment le début de la saison internationale, parce que j’adore grimper ici à Meiringen.  C’est toujours une super compétition ! Je me sens en grande forme, et je suis très contente de terminer première des qualifications aujourd’hui. J’ai hâte d’être demain ! »

Janja Garnbret

Ayala Kerem, la surprise israélienne

Dans l’autre groupe, c’est la surprise : c’est une jeune grimpeuse israélienne qui s’empare de la première place. Ayala Kerem, 20 ans, réalise comme Janja Garnbret le score parfait. Elle sera la seule compétitrice de son groupe à enchaîner les cinq blocs du circuit de qualification. La saison dernière, elle avait participé à quatre étapes de Coupe du Monde de bloc, et s’était classée 30ème du classement général.

Je suis super heureuse, et tellement surprise de me retrouver en tête du classement, je ne m’y attendais pas ! J’ai travaillé vraiment très dur cet hiver, je me suis entraînée fort et il semblerait que ça ait payé… Je suis vraiment très contente ! »

Ayala Kerem

Les deux talentueuses Américaines juste derrière

Elles avaient marqué la saison 2021 suite à leurs belles performances sur le circuit international : Natalia Grossman et Brooke Raboutou répondent présent en ce premier grand rendez-vous 2022.

Natalia Grossman prendra la seconde place de son groupe, avec un résultat qui en dit long sur son état de forme. En effet, si le deuxième bloc lui résiste, elle ne fait en revanche qu’une bouchée des quatre autres passages, les enchaînant tous… à vue ! Une performance qu’elle sera la seule à réaliser.

Juste derrière elle, on retrouve sa compatriote et amie dans la vie, Brooke Raboutou. Les deux grimpeuses se talonnent souvent au classement, et ce premier tour de qualification n’y échappera pas. Figurant pourtant dans l’autre groupe, Brooke Raboutou réalise le même circuit que Natalia Grossman : elle enchaîne tous les blocs, sauf le deuxième passage. Alors, comme sa compatriote, elle se classe deuxième de son groupe.

Une demi-finale de justesse pour Oriane Bertone et Fanny Gibert !

Chez les femmes, nos deux meilleures françaises, Oriane Bertone et Fanny Gibert, rentrent dans le top 20 de justesse et se qualifient pour les demi-finales.

Oriane Bertone, qui avait décroché la médaille d’argent ici même l’an dernier avoue ne pas avoir trouvé le « flow » dans ce circuit de qualification. Elle parvient tout de même à réaliser la meilleure performance tricolore, en validant la zone de tous les blocs et en enchaînant trois, sur les cinq proposés. Elle se classe 15ème des qualifications.

Derrière elle, Fanny Gibert a eu chaud : elle décroche la toute dernière place qualificative pour les demi-finales ! Après une bonne entrée en matière où elle flashe le premier bloc, la Championne de France en titre n’arrive pas à concrétiser ses essais dans les trois blocs suivants. Dans le dernier bloc, Fanny bute également lors de ses premières tentatives. Le temps file et sa qualification pour les demi-finales également… Mais la Réunionnaise parviendra à réaliser un quatrième essai victorieux, qui la fera rentrer in extremis dans le top 20. Demain, elle sera donc la première compétitrice à s’élancer.

Flavy Cohaut, 21ème, a manqué de peu les demi-finales. Si Fanny Gibert est la dernière des 83 grimpeuses à prendre sa place pour la suite de la compétition, Flavy Cohaut est la première non-qualifiée. Elle enchaîne 2 blocs en 7 essais, mais n’obtiendra pas la zone du bloc 3, le plus physique, ce qui lui coûtera sa place en demi-finale.

Clothilde Morin termine à la 35ème place, avec 1 bloc et 4 zones, devant Zélia Avezou, qui prenait le départ ce matin de sa première Coupe du Monde. Elle enchaîne 1 bloc et valide 4 zones également et prendra la 41ème place. Enfin, dernière Française engagée dans cette compétition Mailys Piazzalunga termine 57ème avec 4 zones.

Les Japonaises, en difficulté ?

Mais… où sont les Japonaises ? Suite au départ en retraite de leur ex-leader, Akiyo Noguchi, qui s’est retirée du monde des compétitions après les Jeux Olympiques de Tokyo, l’équipe nippone semble devoir trouver de nouveaux repères. Sur les sept grimpeuses engagées dans cette compétition, seule une se qualifie pour les demi-finales : Futaba Ito. La grimpeuse de 19 ans enchaîne 4 blocs et valide les 5 zones, de quoi décrocher la 7ème place.

Mais derrière, le reste de son équipe reste aux portes des demi-finales. Quatre Japonaises figurent entre la 25ème et la 29ème place, dont Miho Nonaka.


Les résultats complets des qualifications femmes

La suite du programme

Vendredi 8 avril :

9h00 – 15h30: Qualifications femmes
16h30 – 22h00: Qualifications hommes

Samedi 9 avril :

11h00 – 13h15: Demi-finales femmes
18h00: Finale femmes

Dimanche 10 avril :

11h00 – 13h15: Demi-finales hommes
16h00: Finale hommes


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Pronostic : qui va remporter la Coupe du Monde de Meiringen ?

 

Coupe du Monde de Meiringen : quatre français dans le top 20 des qualifications !

Après les femmes ce matin, plus de 110 hommes, répartis en deux groupes de qualification, ont pris d’assaut le fronton de bloc de Meiringen. Et nos Français ont particulièrement brillé lors de ce circuit de qualification, puisque quatre d’entre eux décrochent leur ticket pour les demi-finales.

Retour en détail sur ce tour masculin.


Tomoa Narasaki et Zan Lovenjak Sudar en tête du classement

Dans le premier groupe, on retrouve le Japonais Tomoa Narasaki au sommet du classement. Il ne parvient pas à enchaîner le premier bloc, mais réalise une ascension éclair des blocs 2, 3 et 4, qu’il réalise tous à vue. Enfin, il mettra trois essais dans le dernier bloc, pour finalement prendre la pole position, comptabilisant 4 blocs et 5 zones.

Si chez les femmes, l’Israélienne Ayala Kerem créait la surprise en se hissant en tête des qualifications, le même scénario se produit chez les hommes. Personne n’aurait parié sur Zan Lovenjak Sudar, pourtant, ce slovène de 24 ans, qui figurait en 31ème position du classement mondial 2021, s’est bel et bien emparé de la première place de son groupe. Pour couronner le tout, il réalise le circuit parfait, en enchaînant les cinq blocs de qualification.

Micka Mawem aux avant-postes !

La meilleure performance française de la journée revient à Micka Mawem. Après sa déception au Championnat de France de bloc, où il avait terminé 10ème, le grimpeur olympien semble avoir rebondi. Aujourd’hui, à Meiringen, il décroche la troisième place de son groupe. Si le bloc 1 lui pose de grosses difficultés, comme à beaucoup d’autres grimpeurs, il enchaîne les tops dans les passages suivants : il valide la dalle en 8 essais, puis enchaîne la coordination du bloc 3 à vue, avant d’atteindre le sommet des deux derniers blocs également. Ainsi, avec 4 blocs et 4 zones, il décroche la troisième place de son groupe.

Ça fait quelques années que le niveau est très haut et que les phases de qualification sont très difficiles. Aujourd’hui, je n’étais pas content, j’étais nerveux, mais ça m’a permis de prendre ma place pour les demi-finales. Un jour de repos et c’est reparti ! »

Micka Mawem

Paul Jenft et Mejdi Schalck dans la place

Eux aussi ont frappé fort ! Nos jeunes Français Paul Jenft et Mejdi Schalck ont réussi à décrocher leur ticket pour les demi-finales masculines qui se disputeront dimanche.

Paul Jenft rentre parfaitement dans sa compétition. En trois essais, il avait déjà enchaîné les deux premiers blocs. Parmi tous les compétiteurs, il sera d’ailleurs le grimpeur le plus efficace sur ce début de circuit. Le bloc 3 lui résistera, mais il terminera sa journée en réalisant les deux derniers blocs. Ainsi, avec 4 blocs et 5 zones, il termine 9ème, juste devant son compatriote Mejdi Schalck.

Ce dernier, qui dispute sa deuxième saison internationale senior, s’octroie une belle 11ème place aujourd’hui. Il rentre fort dans son circuit en enchaînant le premier bloc à vue. Et même s’il n’arrivera pas à enchaîner le second passage, il flashe de nouveau le bloc 3, avant d’enchaîner les deux derniers blocs en quatre essais chacun. Avec un score de 4 blocs et 5 zones, il remporte donc son billet pour disputer la cinquième demi-finale de Coupe du Monde de sa carrière.

Manu Cornu le crack !

Micka Mawem, Paul Jenft et Mejdi Schalck ne sont pas les seuls Français à avoir brillé lors de ce tour de qualification. Manu Cornu s’est également bien exprimé sur ce circuit de qualification. Notamment dans le tout dernier bloc des qualifications : la fissure, made in Meiringen. Souvenez-vous, il y a deux ans, les grimpeurs étaient restés bouches bées face au dernier bloc des finales, qui n’était autre qu’une fissure, formée par une combinaison de volumes, qu’Adam Ondra avait survolée. Depuis, chaque année, la coutume veut qu’une fissure soit tracée lors de la Coupe du Monde de Meiringen.

Et cette année, elle figurait dans le bloc 5 du circuit de qualification masculin. De nombreux compétiteurs n’en viendront pas à bout et d’autres mettront plusieurs essais avant d’en atteindre le sommet. Quant à Manu Cornu ? Il parviendra à flasher cette fissure ! Une performance qu’il sera le seul à réaliser, aux côtés du Japonais Tomoaki Takata et de Paul Jenft. Le reste du circuit conviendra particulièrement bien à Manu, qui enchaînera les trois premiers blocs. Chutant sur le dernier mouvement du bloc 4 sans réussir à le valider, il termine 13ème des qualifications.

Les résultats complets des qualifications hommes

La suite du programme

Samedi 9 avril :

11h00 – 13h15: Demi-finale femmes
18h00: Finale femmes

Dimanche 10 avril :

11h00 – 13h15: Demi-finale hommes
16h00: Finale hommes


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Coupe du Monde de Meiringen : Janja Garnbret en tête des qualifications !

Où regarder la Coupe du Monde de Meiringen ?

Ça y est, la saison internationale 2022 est lancée ! Alors que les qualifications de la Coupe du Monde de Meiringen se déroulent aujourd’hui, une question se pose cette année : où regarder les demi-finales et finales de la compétition ?

Si jusqu’à maintenant les lives étaient retransmis en direct et gratuitement depuis YouTube, cette année, la fédération internationale a signé un contrat avec Eurosport, afin de diffuser les phases finales des Coupes du Monde sur cette chaîne payante.

Mais ce contrat concerne uniquement l’Europe… En effet, les demi-finales et finales de chaque Coupe du Monde continueront à être diffusées en direct dans le monde entier sur la chaîne YouTube de l’IFSC, à l’exception de l’Europe.

Les téléspectateurs européens doivent s’abonner à Eurosport Player pour suivre la compétition en direct.

La finale femme de Meiringen sera également diffusée en direct, samedi 9 avril sur Eurosport 1 à 19h00. La finale homme sera également diffusée sur Eurosport 1, mais en différé, le dimanche 10 avril à 23h00.

Chaque épreuve sera ensuite disponible en replay gratuitement, 24 heures plus tard, sur la chaîne olympique.

Un contrat signé pour trois ans

La fédération internationale et le groupe Discovery + (Eurosport) ont décidé de s’associer pour diffuser toutes les épreuves internationales et ce, pour une durée de trois ans.

Ainsi, les 14 étapes de la Coupe du monde 2022 seront à suivre en direct et en exclusivité sur Eurosport 1, Eurosport 2 et l’application Eurosport. Les Championnats du monde 2023 à Berne seront également à suivre sur ces plateformes.


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Les lives gratuits pour suivre les Coupes du Monde en direct sur YouTube ? C’est fini !

Coupe du Monde de Meiringen : Janja Garnbret redoutable, Oriane Bertone en finale !

Cocoricoooo ! Oriane Bertone grimpera en finale de la Coupe du Monde de bloc de Meiringen ce soir ! Retour sur les demi-finales féminines de cette première manche internationale de l’année.

Janja Garnbret (très) largement au-dessus !

Dès 11h30 ce matin, les premières grimpeuses faisaient face au large fronton de bloc de Meiringen, où se dessinaient quatre blocs au style bien différents. Coordination, force, équilibre et gainage étaient au programme pour les 20 demi-finalistes.

Très vite, on comprend que les deux premiers blocs sont abordables, mais que les deux derniers sont bien plus difficiles. Alors que la compétition avance, les blocs 3 et 4 restent vierges d’ascension. Aucune des 18 premières grimpeuses ne parviendra à atteindre le top… C’est dire l’intensité de ces passages !

Arrive alors LA grande favoris de la compétition, Janja Garnbret. Après avoir réalisé les deux premiers blocs avec une facilité déconcertante (elle enchaînera ces deux premiers tracés à vue), elle fait parler toute son expérience pour réussir à monter au sommet du bloc n°3. Après plus de deux heures de compétition sans avoir vu aucun top dans ce bloc très physique, le public est en feu face à la prestation de la championne olympique.

Mais elle ne s’arrête pas là. Preuve de son incroyable domination mondiale, elle s’élance dans le dernier bloc du circuit, le sourire aux lèvres. Comme si la gravité n’avait plus d’emprise sur elle, elle parvient à dompter la coordination ayant fait chuter toutes les grimpeuses avant elle. Si bien qu’elle enchaîne ce bloc à vue ! Une performance incroyable, qui prend encore plus de sens quand on sait que toutes les autres grimpeuses avant elle n’ont pas réussi à enchaîner le passage, même après de nombreux essais.

Toutes ? Pas vraiment. Car l’Américaine Natalia Grossman, qui se veut être la rivale n°1 de Janja Garnbret, réussira elle aussi à enchaîner ce bloc. Après trois premiers essais infructueux, elle parviendra elle aussi à ramener les deux mains sur la prise finale. Ayant également enchaîné les deux premiers blocs à vue, elle décroche la deuxième place du classement, juste derrière la Slovène, définitivement inarêtable sur ce tour de demi-finale.

Oriane Bertone prête à aller décrocher une nouvelle médaille !

Oriane Bertone a mis le feu dans le clan tricolore ce matin ! Durant quasiment toute la compétition, elle restera en tête du classement. Ce n’est qu’après le passage de Natalia Grossman et Janja Garnbret que notre Française sera reléguée en troisième place. Mais quel magnifique début de circuit pour Oriane Bertone !

Elle est l’une des rares compétitrices à enchaîner le bloc 1 à vue. Puis, elle fait preuve d’une efficacité tout aussi redoutable en enchaînant la dalle du bloc 2 en à peine deux essais. Ainsi, en trois runs seulement, elle avait déjà validé les deux premiers blocs. Très vite, elle valide les zones des deux derniers tracés, sans parvenir à atteindre le top. Mais avec 2 blocs en 3 essais et 4 zones, elle décroche une magnifique troisième place et disputera une nouvelle finale à Meiringen. N’oublions pas que l’an dernier, elle était montée sur la deuxième marche du podium ici à Meiringen… Rendez-vous ce soir pour le dénouement final !

Fanny Gibert, deuxième grimpeuse tricolore engagée ce matin, manque de peu sa qualification pour les finales. Comme les dix premières compétitrices du classement, elle parvient à enchaîner les deux premiers blocs, en 7 essais. Elle valide ensuite la zone du bloc n°3, mais ne réussira pas le départ en coordination du dernier passage, ce qui ne lui permettra pas d’atteindre la zone. Un manque de réussite qui la prive de finale, terminant la compétition à la 8ème place.

Les résultats complets des demi-finales femmes

La suite du programme

Samedi 9 avril :

11h00 – 13h15: Demi-finale femmes
18h00: Finale femmes

Dimanche 10 avril :

11h00 – 13h15: Demi-finale hommes
16h00: Finale hommes


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Coupe du Monde de Meiringen : quatre français dans le top 20 des qualifications !

 

Des voix s’élèvent contre le contrat entre l’IFSC et Eurosport pour la diffusion des lives de coupe du monde

Suite au récent contrat signé entre l’IFSC et Eurosport, qui impose aux grimpeurs européens de souscrire à un abonnement payant pour pouvoir suivre les phases finales des Coupes du Monde en direct, nombreux sont ceux qui grincent des dents. 

Hier se déroulaient les demi-finales et finales femme de la Coupe du Monde de bloc de Meiringen, en Suisse. Et pour la première fois de l’Histoire, pour suivre la compétition en direct, il fallait avoir souscrit à un abonnement sur Eurosport. Fini les lives accessibles gratuitement depuis Youtube. En effet, il y a quelques semaines, la fédération internationale signait un contrat de trois ans avec Discovery+ (Eurosport), permettant à la chaîne d’avoir l’exclusivité sur la diffusion des compétitions internationales.

Dans un communiqué de presse, Marco Scolaris, président de l’IFSC avait déclaré :

Plus que tout, notre accord pour mettre en avant notre sport sur les chaînes et les plateformes de Discovery+ permettra d’améliorer l’attrait de notre sport et de nos athlètes, ce qui devrait se traduire par de plus grandes opportunités de sponsoring pour tous les grimpeurs du monde entier. »

Depuis cette annonce, de nombreuses voix s’élèvent contre cette décision, jugeant notre sport encore trop jeune pour se permettre une monétisation des lives. Nous avions d’ailleurs relayé le post Instagram de Nico Januel, coach de l’équipe de France, mais à sa demande, il a préféré que nous supprimions l’article… Comme vous pourrez le constater, ce post a été beaucoup partagé, preuve que la communauté des grimpeurs, globalement, soutient la non monétisation des lives.

En effet, peu de monde semble est prêt à payer un abonnement à Eurosport uniquement pour suivre les lives de coupe du monde d’escalade. Ces lives seraient alors en grande partie destinés à ceux qui ont d’ores et déjà un abonnement, ce qui ne représente à priori pas une forte proposition de grimpeurs au regard des commentaires que nous avons pu lire jusqu’à présent.

L’objectif serait donc, si nous suivons ce raisonnement, de toucher plutôt le grand public, au détriment de la communauté des grimpeurs. La grande question est donc: le grand public sera-t-il intéressé par l’escalade en coupe du monde? Rien n’est moins sur, car il est évident qu’une étape de coupe du monde à un retentissement bien moindre que les jeux olympiques…

Dès lors, quelle va être la visibilité de notre discipline en Europe? C’est actuellement un grand flou, et un pari très risqué de la part de l’IFSC. Avec en ligne de mire les JO de Paris 2024, l’avenir nous dira si l’IFSC n’a pas voulu griller les étapes trop rapidement…

Pour rappel, on se souvient qu’en 2017, l’IFSC avait déjà tenté de rendre les lives payants. Mais tous les grimpeurs s’étaient immédiatement unis, brandissant des cartons rouges lors de l’ouverture de la Coupe du Monde à Meiringen. Face à l’indignation générale de tous, la fédération internationale avait mis un terme à ce contrat avant même qu’il ne commence, et les lives étaient restés gratuits.

Coupe du Monde de Meiringen : Mejdi Schalck et Paul Jenft en finale !

Nos Français ont du talent ! Si hier Oriane Bertone représentait la France en finale de la Coupe du Monde féminine de Meiringen, aujourd’hui, ce sont nos deux jeunes grimpeurs Mejdi Schalck et Paul Jenft qui décrochent leur place en finale !

Mejdi Schalck survolté !

Mejdi Schalck a mis le feu à Meiringen ! Le jeune Français de 17 ans a signé une énorme performance ce matin, s’adjugeant la troisième place du classement des demi-finales. Mejdi semblait survolté ce matin, et a fait parler sa fougue dans les quatre blocs du circuit.

Dès le premier passage, on le sent dans le coup. La première dalle lui résiste durant quelques essais, mais le Chambérien ne lâche rien et parvient à l’enchaîner dans le temps imparti. Malgré de beaux essais dans le deuxième bloc, il ne parvient pas à compresser deux volumes à plat, et se contentera de la zone seulement. Mais c’est en fin de circuit que Mejdi Schalck fait toute la différence. Il parvient à contrôler le jeté du bloc 3 avec une facilité impressionnante, et valide ce bloc qui avait fait tomber tant de compétiteurs avant lui. Puis, dans le dernier tracé, qui mêlait force et coordination, Mejdi nous fait une véritable démonstration d’escalade. D’une manière spectaculaire, il nous offre une leçon de no-foot dans le début du bloc et parvient avec une aisance incroyable à réaliser la coordination qui lui permettra d’atteindre le top. Ainsi, avec 3 tops et 4 zones, il décroche la troisième place du classement, et jouera une nouvelle médaille cet après-midi.

© Vladek Zumr

Une première finale en Coupe du Monde de bloc pour Paul Jenft

Mais Mejdi Schalck ne sera pas le seul grimpeur à représenter la France en finale. Il sera aux côtés de son grand ami Paul Jenft, qui lui, disputera sa toute première finale mondiale en bloc.

D’entrée de jeu, le nouveau Champion de France donne le ton : la première dalle ne lui pose absolument aucun problème, et il l’enchaîne à vue. La machine Jenft était en route. Car dans le deuxième bloc, il parvient à compresser les deux volumes qui avaient fait tomber Mejdi Schalck avant lui, et à atteindre le top. La fin des deux derniers tracés lui posera un peu plus de problème et notre jeune Français de 18 ans devra se contenter des prises de zone… Mais qu’importe, l’essentiel était assuré : avec 2 blocs et 4 zones, il décrochait la sixième et dernière place qualificative pour les finales.

Il sera donc pour la première fois aux côtés de Mejdi en finale. Dans une récente interview qu’il nous avait accordée suite à sa victoire au Championnat de France, Paul nous avait déclarés : « On se complète vraiment bien avec Mejdi parce qu’on est chacun spécialiste dans notre discipline (lui en bloc et moi en diff). On a chacun des trucs à s’apporter dans notre façon de s’entraîner. On est assez proche pour qu’on installe une sorte de compétition entre nous, sans que ce soit malsain. L’année dernière on s’est tiré vers le haut toute la saison, j’avais envie de faire en diff ce qu’il avait fait en bloc et ça a bien marché pour nous deux. Je suis donc bien motivé pour retourner avec lui surtout si je m’aligne sur les mêmes compétitions que lui. »

Tous les deux risquent bien de mettre le feu en finale tout à l’heure, et pourquoi pas, de monter sur le podium ensemble.

© Vladek Zumr

Les Japonais en force !

Comme nous l’avions prévu avant le lancement de cette compétition, les Japonais ont bel et bien répondu présent sur ce premier rendez-vous de l’année. Comme à leur habitude, ils trustent la moitié des places de finale, en s’adjugeant bien sûr les deux premières positions.

Au sommet du tableau on retrouve donc le très expérimenté Kokoro Fujii. À 29 ans, le Japonais, qui avait terminé au pied du podium l’an dernier à Meiringen, compte bien prendre sa revanche. Lui et Tomoa Narasaki dominent très largement le circuit en étant les deux seuls grimpeurs à enchaîner tous les blocs. Kokoro Fujii s’offre une très belle demi-finale, en réalisant la première dalle à vue, et en topant le dernier bloc à vue également. Il mettra cinq essais dans les blocs 2 et 3, ce qui lui vaudra la première place de la matinée. Avec deux essais de plus, Tomoa Narasaki s’empare de la deuxième place.

© Vladek Zumr

Enfin, Yoshiyuki Ogata, vainqueur du classement général des Coupes du Monde en 2021, décroche lui aussi sa place en finale avec 2 blocs et 4 zones.

Dans cette bataille qui fera rage entre le Japon et la France en finale, est venu se glisser un Américain : Colin Duffy, 18 ans, a réalisé l’une des plus belles performances de sa carrière ce matin. Seul le premier bloc lui échappera, puisqu’il enchaînera très rapidement les trois derniers passages du circuit.

Les résultats complets des demi-finales hommes

La suite du programme

Dimanche 10 avril :

11h00 – 13h15: Demi-finale hommes
16h00: Finale hommes


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Mejdi Schalck sur le podium de la Coupe du Monde de Meiringen !

Mejdi Schalck l’a fait ! Il est allé décrocher la médaille de bronze à Meiringen ce soir, après être passé tout près de la victoire. Pour sa première participation à une finale mondiale en bloc, Paul Jenft, deuxième Français engagé, termine au pied du podium.

Une finale rebondissante !

Jamais encore une finale n’avait connu autant de rebondissements ! Le classement provisoire n’a pas arrêté d’être bouleversé tout au long de la compétition. Retour en détail sur cette finale exaltante !

Bloc 1

« Rebondissant ». Le premier bloc donnait le ton de ces finales. En effet, le premier tracé demandait aux grimpeurs de rebondir de prise en prise latéralement, jusqu’à atteindre un gros bac. Un triple jeté qui ne posera aucun problème à Tomoa Narasaki et Yoshikuyi Ogata, réputés pour leurs qualités aériennes, qui enchaînent ce bloc à vue.

Ça passe aussi pour Paul Jenft, premier finaliste à s’élancer, qui ouvre le bal des tops en réalisant le bloc en 4 essais. Pas de problème non plus pour Mejdi Schalck, qui se paye même le luxe de shunter cette coordination en optant pour une méthode statique lors de son deuxième essai.

Finalement, tous les compétiteurs valideront ce bloc, sauf l’Américain Colin Duffy, qui ne parviendra pas à tenir en compression le volume final.

Bloc 2

Les finales ont pris un tournant majeur dans ce deuxième bloc. Initialement, les ouvreurs avaient imaginé une fissure, dans laquelle il fallait littéralement jeter son poing, pour réussir à le coincer à l’intérieur. Paul Jenft, premier grimpeur à faire face au bloc, tente à de nombreuses reprises ce premier mouvement. Lors de son tout dernier essai, il parvient presque à coincer son poing à l’intérieur de la combinaison de volumes, sans toutefois y parvenir totalement.

Colin Duffy trouve alors une shunte à ce premier mouvement. Plutôt que d’essayer de coincer son poing dans la fissure, il jette directement en compression sur la prise suivante, et ça marche ! Malheureusement, il chute à la fin du bloc, ne parvenant pas à se stabiliser sur la prise finale.

Après quelques essais passés à essayer la méthode originale, Mejdi Schalck trouve à son tour la shunte avec la prise suivante. Mais comme l’Américain, il chute sur la dernière prise. Heureusement, il lui reste encore quelques secondes au compteur, lui permettant un ultime essai. Plus motivé que jamais, il parvint cette fois à contrôler la dernière prise, validant ainsi le bloc.

Notre Français prenait alors une sacrée longueur d’avance au classement, car ni Tomoa Narasaki, ni Kokoro Fujii ne parviendront à enchaîner le bloc. Cela signifiait donc qu’à l’issue de ce deuxième bloc, Mejdi disposait d’un bloc d’avance sur tous les autres finalistes !

Bloc 3

Mais dans le bloc 3, nouveaux rebondissements ! Les ouvreurs avaient cette fois décidé de mettre les méninges des grimpeurs à rude épreuve. La mise en place pour valider les quatre scotchs de départ était particulièrement difficile. Il fallait réaliser un run&jump sur le premier volume, pour ensuite redescendre doucement afin de valider correctement la position de départ, puis, réaliser un jeté pour aller à la prise suivante. Lors de son tout dernier essai, Paul Jenft trouve la solution ! La pression est à son comble dans le clan français, car les secondes défilent. Le jeune grimpeur de 18 ans parviendra à topper le bloc dans les dix dernières secondes.

Derrière, les concurrents se cassent un à un les dents sur ce départ. Malgré ses 89 départs en Coupe du Monde, Kokoro Fujii reste au tapis, passant de longues minutes à déchiffrer ce bloc. Il en est de même pour Tomoa Narasaki, ou encore Mejdi Schalck, qui comprend le mouvement de départ trop tard.

Histoire folle pour Colin Duffy ! Lors de son passage, l’Américain décidait d’opter pour une méthode plus radicale. Plutôt que de valider délicatement la position de départ, il réalise un run&jump, en touchant rapidement de ses quatre membres les quatre scotchs, et en se ruant directement sur la prise suivante. Une méthode qui fonctionne et qui le conduit directement au top. Mais suite à une réclamation, on lui demande de recommencer le bloc. En effet, d’après les juges, il n’aurait pas suffisamment validé la position de départ lors de son run&jump. Le jeune Américain, qui prenait part cet été aux Jeux Olympiques, repart donc le couteau entre les dents. Il réalise la même méthode, mais de nouveau, les juges ne lui valident pas. Enragé, Duffy ne cache pas sa colère et se lance dans un nouvel essai. Cette fois, malgré son run&jump, on voit qu’il stabilise rapidement ses quatre membres sur les prises de départ. Cette fois sera la bonne et ce troisième top lui sera accordé !

Bloc 4

À ce moment de la compétition, le classement provisoire était incroyable : les deux Français Mejdi Schalck et Paul Jenft trônaient fièrement en premières et deuxièmes positions, avec chacun un bloc d’avance sur le reste des finalistes !

Mais dans ce dernier bloc de la compétition, ils ne parviendront pas à concrétiser leurs efforts. De nouveau, ce tracé malmenait les épaules des grimpeurs. Il fallait se suspendre à bout de bras sur la première prise et engendrer un mouvement de balancier, afin d’aller de manière dynamique sur la prise suivante, tout en compressant avec la paume de l’autre main le volume de départ. Paul Jenft parviendra à réaliser les premiers mouvements, mais tombera sur la prise finale. De même pour Mejdi Schalck, qui malgré de nombreux essais pour tenter de tenir la dernière prise, n’y parviendra pas.

En revanche, les deux Japonais Tomoa Narasaki et Yoshiyuki Ogata font parler la force et enchaînent ce dernier bloc en respectivement deux et quatre essais. Pour vous illustrer l’incroyable scénario de ces finales, si Kokoro Fujii, dernier finaliste à s’élancer, toppait ce bloc, alors il remportait la compétition. Malheureusement, il n’y parviendra pas et se classera dernier des finales.

Le top 4, composé des deux Japonais et des deux Français, comptabilisait le même score : 2 blocs enchaînés et 3 zones validées. C’est donc au nombre d’essais que tout s’est joué. Avec seulement trois essais, c’est Tomoa Narasaki qui remporte cette première Coupe du Monde de la saison, devant son compatriote Yoshiyuki Ogata, qui compte 5 essais. Mejdi Schalck décroche une magnifique médaille de bronze grâce à ses sept essais. Enfin, Paul Jenft, qui ne se considère pas comme un spécialiste du bloc, termine à une somptueuse 4ème place, pour sa première finale dans cette discipline.

Les résultats complets des finales hommes :


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Coupe du Monde de Meiringen : Mejdi Schalck et Paul Jenft en finale !

Un changement de règlement de l’IFSC met les athlètes en colère à Meiringen

Ce week-end, plusieurs athlètes internationaux ont protesté contre un changement de règlement de l’IFSC. La Serbe Stasa Gejo et l’Allemand Alex Megos ont notamment manifesté sur les réseaux sociaux leur colère concernant un changement de règle de dernière minute, apparu lors de la Coupe du Monde de Meiringen.

En effet, jusqu’à maintenant, les qualifications et les demi-finales des Coupes du Monde de bloc se déroulaient à vue. Cela signifie que les compétiteurs étaient en isolement, et arrivaient devant les blocs sans les avoir jamais vus. Mais ce week-end, l’IFSC a changé le règlement, en proposant aux compétiteurs des photos de tous les blocs lors des tours de qualification et de la demi-finale féminine.

Le nouveau règlement stipule :

« Une photographie ou un croquis de chaque bloc peut être montré dans la zone d’isolement ou dans la zone de transit pour le bloc concerné. »

Les athlètes ont immédiatement réagi en postant cette déclaration :

Jusqu’à présent, les athlètes ne savaient jamais ce qui les attendait en arrivant sur les tapis. En contradiction directe avec les avis de plusieurs membres de la Commission des Athlètes, l’IFSC a pris une décision sans précédent : ce week-end, des photos de tous les blocs de qualification ont été fournies aux athlètes et aux entraîneurs dans la zone d’échauffement et d’attente. La mise en œuvre a été un flop ; les athlètes n’ont pas disposé d’un temps égal pour analyser les photos et les compétiteurs masculins n’ont même pas vu les images avant d’être dans la zone d’échauffement.

Cela nuit à la nature même de la discipline, dans laquelle les grimpeurs s’adaptent à un environnement en perpétuel changement, sous la pression du temps. C’est la magie de l’escalade – la créativité de la résolution de problèmes est ce qui rend notre sport unique. L’escalade de bloc de compétition met en valeur la force physique et la force mentale des athlètes. Nous, les athlètes et les entraîneurs, déclarons notre objection catégorique et faisons appel face à la décision de fournir aux compétiteurs des informations sur les blocs avant de les découvrir. Nous espérons assurer l’évolution continue de notre sport dans une direction qui reflète l’esprit de compétition respectueux et équitable des équipes participantes. »

Le point le plus important à considérer vient en effet de la nature fondamentale de notre sport. L’escalade de bloc est un sport de résolution de problèmes. Si l’on supprime cet aspect-là, la compétition change complètement. De plus, les ordres de passage donnent aux différents grimpeurs un temps différent pour examiner les photos des blocs à venir. Ce n’est donc pas un système équitable.

L’IFSC revoit la règle en direct pendant la compétition

Face aux réactions des grimpeurs et entraîneurs suite à ce nouveau format, la fédération internationale a de nouveau modifié le règlement, en direct pendant le déroulement de la compétition.

Ainsi, si les photos des blocs étaient disponibles lors des qualifications vendredi et de la demi-finale féminine samedi, hier, pour la demi-finale masculine, le format conventionnel à vue était de retour.

Pour la suite, nous ne savons pas encore comment l’IFSC va procéder. La fédération internationale n’a pas encore commenté le changement de règlement.

Dans l’oeil de l’ouvreur : Pierre Broyer, ouvreur à Meiringen, revient sur cette compétition

Cette édition 2022 de la Coupe du Monde de Meiringen nous a réservé son lot de surprises. Comme chaque année, les blocs étaient minutieusement tracés et des mouvements inédits étaient proposés aux grimpeurs.

Pierre Broyer était l’un des six ouvreurs présents sur la Coupe du Monde de Meiringen. Six mois à peine après avoir découvert l’escalade, ce jeune grimpeur Parisien prenait une visseuse en main et ouvrait son premier bloc. Aujourd’hui âgé de 28 ans, il a déjà ouvert sur de nombreuses compétitions internationales, dont les Championnats d’Europe, ou les Championnats du Monde et intervient régulièrement aux côtés de plusieurs fédérations nationales.

Comme l’an dernier, il faisait partie de l’équipe d’ouvreurs, chargée de tracer les blocs pour la première compétition de la saison à Meiringen.

Pierre revient pour nous sur cette édition 2022.


« Sur cette étape nous étions six ouvreurs : le Japonais Gen Hirasima, l’Américain Garrett Mc Gregor, l’Espagnol Sergio Verdasco, le Suisse Manuel Hassler et le Français Laurent Laporte qui était notre chef ouvreur.

Le premier soir nous avons fait le tour des idées les plus folles des uns et des autres, pour proposer un show digne de cette compétition. Car Meiringen est une étape spéciale pour plusieurs raisons : le choix des prises, la qualité du mur et de l’organisation, et le fait que c’était encore une fois la première étape de la saison. Les idées que nous avons eues le premier soir ont guidé notre ouverture, de la qualification aux finales. Avec toutes les innovations proposées les années passées, c’était un véritable challenge de rester frais sur cet événement.

Par ailleurs le niveau des athlètes évolue beaucoup et nous avons quelques surprises entre la nouvelle génération et celles et ceux qui ont beaucoup progressé depuis l’année passée !

Concernant les mouvements ce n’étaient pas les idées qui manquaient mais bien le temps et parfois l’énergie de toutes les ouvrir !

Nous avons eu une finale homme un peu spéciale, on a volontairement laissé des portes ouvertes dans les méthodes pour permettre aux grimpeurs de s’adapter. Aujourd’hui, avec le niveau des athlètes et leur intelligence, il devient de plus en plus dur de proposer des idées originales et d’imposer des mouvements, sans risquer de ne voir personne en haut !

Ouvrir sur cette étape ça a été un vrai plaisir et une expérience vraiment intense pour moi. Avec une équipe aussi motivée, nous avons mis beaucoup d’énergie dans l’événement, en travaillant 10 à 12 heures par jour. J’ai beaucoup appris au contact des personnalités de cette équipe, qui comptent parmi les meilleurs dans leurs domaines.

J’adore ouvrir pour le plus haut niveau, alors j’essaye de me concentrer sur ce que je sais faire et saisir les opportunités. Actuellement c’est très difficile d’intégrer l’équipe d’ouvreurs IFSC, mais cela ne m’empêche pas de satisfaire mes lubies d’ouvreurs et rencontrer les plus forts athlètes. Pourvu que ça dure ! »


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Janja Garnbret décide de faire une pause des compétitions

Alors que la saison internationale vient juste d’être lancée, Janja Garnbret a annoncé faire une pause des compétitions.

Comme on pouvait s’y attendre, Janja Garnbret a très largement dominé la Coupe du Monde de Meiringen. Pour l’ouverture de cette saison 2022, la Slovène de 23 ans a réussi a réaliser une compétition parfaite : elle a enchaîné les cinq blocs du circuit de qualification, puis les quatre blocs de demi-finale, avant de de valider les quatre blocs de finale, quasiment tous à vue. Un score parfait, qu’elle est bien sûr la seule à obtenir.

Suite à sa victoire, elle déclarait :

Je considère ma victoire comme un vrai privilège. Elle signifie beaucoup pour moi car il n’est pas évident de gagner toutes les compétitions – chaque compétition est une véritable histoire en soi. Ce n’est pas parce que vous avez tout gagné l’année dernière que vous pourrez le faire de nouveau la saison suivante, donc chaque victoire signifie vraiment beaucoup pour moi. C’est pourquoi je suis si émue ! »

Toutefois, à l’issue de cette compétition, Janja Garnbret a annoncé faire une pause des compétitions :

J’ai décidé de faire l’impasse sur la suite de la saison de bloc cette année. Ma préparation pour les Jeux Olympiques l’année dernière a été assez dure physiquement et mentalement, donc je pense que j’ai besoin de faire une pause avec les compétitions, et cette année est l’année parfaite pour le faire. J’ai déjà en tête les Jeux Olympiques de Paris ! »

En effet, comme beaucoup de grimpeurs, Janja Garnbret a eu une saison 2021 très intense, marqué notamment par sa participation aux Jeux Olympiques de Tokyo, qu’elle a remportés.

Avant de se rendre à Meiringen, la Slovène était à Oliana, en Espagne, où elle essayait le célèbre 9b+ « La Dura Dura ». Va-t-elle profiter de ce moment loin des prises artificielles pour enchaîner les croix en falaise ?

Replay : Coupe du Monde de Meiringen

Ce week-end se déroulait la première Coupe du Monde de la saison à Meiringen, en Suisse. Et pour la première fois de l’Histoire des compétitions, les lives n’étaient pas disponibles gratuitement sur Youtube, l’IFSC ayant signé un partenariat avec le groupe Eurosport en Europe.

En revanche, un replay gratuit est proposé 24 heures après l’événement, sur le site Olympic Channel. Il s’agit d’une WebTV créée par le Comité International Olympique en 2016, diffusant des programmes en rapport avec les Jeux Olympiques.

Voici ci-dessous les replays de Meiringen :

(Cliquez sur les images pour accéder aux replays)

Demi-finale femmes :

Demi-finales hommes :

Finale femmes :

Finale hommes :

Coupe du Monde de Séoul : toutes les infos !

La deuxième étape de la Coupe du Monde 2022 est sur le point de débuter dans la ville olympique de Séoul, en Corée du Sud, où 210 athlètes vont s’affronter en bloc et en vitesse durant tout le week-end. 

La première Coupe du Monde de vitesse de la saison

La compétition débute dès demain par la première épreuve de vitesse de la saison 2022. Pour ce faire 74 grimpeurs  (39 hommes et 35 femmes) s’affronteront sur cette compétition. Parmi eux, les détenteurs du record du monde, l’Indonésien Veddriq Leonardo et la Polonaise Aleksandra Miroslaw, seront tous deux dans les starting-blocks. Le record du monde actuel chez les hommes est de 5″20 et a été établi en mai 2021 lors de la Coupe du Monde de Salt Lake City, tandis que le meilleur temps féminin est de 6″84 et a été réalisé lors des Jeux Olympiques de Tokyo.

© IFSC

Du côté de l’équipe de France, sept grimpeurs tenteront de décrocher le meilleur chrono possible. Chez les femmes on retrouvera Capucine ViglioneAurélia Sarisson, Victoire Andrier et Lison Gautron. Chez les hommes, ce sont Pierre RebreyendGuillaume Moro et Yann Le Clercq de Lannoy qui défendront les couleurs françaises.

Coupe du Monde de bloc : acte II

Après l’ouverture de la saison de bloc à Meiringen il y a quelques semaines, 127 bloqueurs (62 hommes et 65 femmes) se donnent rendez-vous à Séoul pour disputer la deuxième étape de l’année.

Après sa victoire à Meiringen, Janja Garnbret a décidé de ne plus prendre part aux compétitions de bloc cette saison. « La tension de la saison dernière a eu raison de moi et il m’a semblé plus judicieux de faire une petite pause des compétitions pour revenir en pleine forme et avec l’esprit reposé. En outre, je veux passer plus de temps en falaise, ce qui n’était pas possible ces deux dernières années. » a-t-elle déclaré. L’Américaine Natalia Grossman devient donc la grande favorite pour la médaille d’or ce week-end

Chez les hommes, les représentants japonais seront une fois de plus dans le viseur, emmenés par le Champion du Monde en titre de bloc Kokoro Fujii, le médaillé d’or à Meiringen Tomoa Narasaki, et le sextuple médaillé en Coupe du Monde Yoshiyuki Ogata. L’Autrichien Jakob Schubert, le Tchèque Adam Ondra, l’Américain Colin Duffy et l’Allemand Alex Megos, qui font partie des têtes d’affiche, ont décidé de ne pas prendre part à cette compétition.

© IFSC

Du côté de l’équipe de France, douze grimpeurs ont atterri à Séoul. On retrouvera ainsi la jeune Oriane Bertone, finaliste à Meiringen, qui grimpera aux côtés de Fanny GibertFlavy CohautZélia AvezouMailys Piazzalunga et Clothilde Morin.

Chez les hommes, Mejdi Schalck et Paul Jenft nous avaient fait rêver lors de l’ouverture de la saison en Suisse, en rentrant tous les deux en finale. Ils seront de la partie en Corée ce week-end pour tenter de réitérer cet exploit. Manu CornuSam Avezou et Adrien Lemaire seront également présents au départ de cette Coupe du Monde. En revanche, Micka Mawem a préféré déclarer forfait, suite à une blessure. En participant à la finale de la Coupe d’Europe de Prague le week-end dernier, il s’est fait mal à l’épaule, le contraignant à ne pas prendre à cette étape coréenne.

Le programme (heures françaises)

Décalage horaire oblige, les épreuves auront lieu principalement le matin en France. Voici le programme complet heures françaises.

Vendredi 5 mai :

5h15 – 8h15 : Qualifications vitesse femmes et hommes
13h00 : Finales vitesse hommes et femmes

Samedi 6 mai :

2h00 – 6h30 : Qualification bloc femmes
8h30 – 14h00 : Qualification bloc hommes

Dimanche 7 mai :

4h00 – 6h15 : Demi-finales bloc femmes et hommes
10h00 : Finales femmes et hommes

Live

Cette année, les phases finales ne sont plus à suivre gratuitement sur YouTube en Europe, l’IFSC ayant signé un contrat avec la chaîne payante Eurosport.

Le calendrier complet de la saison 2022

  • 1re étape (du 8 au 10 avril) : Meiringen (Suisse) – bloc
  • 2e étape (du 6 au 8 mai) : Séoul (Corée du Sud) – bloc et vitesse
  • 3e étape (du 20 au 22 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc
  • 4e étape (du 27 au 29 mai) : Salt Lake City (Etats-Unis) – bloc et vitesse
  • 5e étape (du 10 au 12 juin) : Bressanone (Italie) – bloc
  • 6e étape (du 22 au 26 juin) : Innsbruck (Autriche) – bloc et difficulté
  • 7e étape (du 30 juin au 2 juillet) : Villars (Suisse) – difficulté et vitesse
  • 8e étape (du 8 au 10 juillet) : Chamonix (France) – difficulté et vitesse
  • 9e étape (du 22 au 23 juillet) : Briançon (France) – difficulté
  • 10e étape (du 2 au 3 septembre) : Koper (Slovénie) – difficulté
  • 11e étape (du 24 au 2 septembre) : Jakarta (Indonésie) – difficulté et vitesse
  • 12e étape (du 30 septembre au 2 octobre) : Wujiang (Chine) – difficulté et vitesse
  • 13e étape (du 6 au 9 octobre) : Chongqing (Chine)
  • 14e étape (le 31 octobre) : Japon (lieu à définir)

Deux nouveaux records du monde de vitesse à Séoul !

Alors que la Coupe du Monde de Séoul débute à peine, l’Indonésien Katibin Kiromal et la Polonaise Aleksandra Miroslaw ont tous les deux signé un nouveau record du monde de vitesse !

La Coupe du Monde de bloc et de vitesse à Séoul a démarré de manière spectaculaire ce matin, avec deux nouveaux records du monde établis dans les épreuves de vitesse hommes et femmes.

5″17 : le temps le plus rapide jamais enregistré sur la voie de vitesse !

L’Indonésien Kiromal Katibin a signé un chrono de 5″17, battant de 3 centièmes de seconde le précédemment record. Le jeune grimpeur de 21 ans devient ainsi le grimpeur le plus rapide du monde, écrasant le précédent record établi l’an dernier lors de la Coupe du monde de Salt Lake City par son coéquipier Leonardo Veddriq.

La vidéo du nouveau record du monde de vitesse masculin :

Aleksandra Miroslaw pulvérise son propre record du monde !

Quelques instants plus tard, un scénario incroyable se produit ! Alors que le record du monde masculin venait d’être battu, Aleksandra Miroslaw a également amélioré le meilleur temps féminin. Lors des qualifications féminines de la Coupe du Monde, la Polonaise a pulvérisé son propre record et frappé le buzzer en 6,64 secondes, soit 20 centièmes de seconde de moins que le temps qu’elle avait établi lors des finales des Jeux olympiques de Tokyo 2020.

La vidéo du nouveau record du monde de vitesse féminin :

Les grimpeurs indonésiens, plus rapides que jamais !

Kiromal Katibin et Aleksandra Miroslaw seront donc en finales tout à l’heure, après avoir décroché la première place des qualifications.

Chez les hommes Leonardo Veddriq a terminé avec le deuxième meilleur temps de l’épreuve , suivi d’un troisième grimpeur indonésien, Adi Rahmad. Chez les femmes, l’Indonésie a également frappé fort, avec trois grimpeuses dans le top 4. Made Rita Kusuma Dewi Desak décroche la deuxième place, devant ses compatriotes Sallsabillah Rajiah et Iqamah Nurul.

Cinq Français en finale !

Du côté de l’équipe de France, cinq grimpeurs se sont hissés dans le top 16 des qualifications, décrochant ainsi leur place en finale. Chez les femmes, la meilleure performance tricolore est signée Capucine Viglione, qui prend la 8ème place avec un chrono de 7″67. Elle devance Aurélia Sarisson 12ème (8″05) et Lison Gautron 16ème (8″23).

Chez les hommes, c’est Guillaume Moro qui prend la première place française, se classant 9ème avec un temps de 5″79. En finale, il sera aux côtés de Pierre Rebreyend, qui termine 15ème avec un temps de 5″94.

Les résultats des qualifications femmes

Les résultats des qualifications hommes

Le programme (heures françaises)

Vendredi 5 mai :

5h15 – 8h15 : Qualifications vitesse femmes et hommes
13h00 : Finales vitesse hommes et femmes

Samedi 6 mai :

2h00 – 6h30 : Qualification bloc femmes
8h30 – 14h00 : Qualification bloc hommes

Dimanche 7 mai :

4h00 – 6h15 : Demi-finales bloc femmes et hommes
10h00 : Finales femmes et hommes


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Aleksandra Miroslaw et Leonardo Veddriq remportent la Coupe du Monde de vitesse de Séoul

La Polonaise Aleksandra Miroslaw et l’Indonésien Leonardo Veddriq se sont imposés en finale de la première Coupe du Monde de vitesse de la saison.

L’Indonésie, nation la plus rapide du monde !

Quelle incroyable performance des Indonésiens aujourd’hui ! Après avoir décroché le record du monde de vitesse grâce au run de qualification de Kiromal Katibin, qui signait un temps de 5″17, les grimpeurs Indonésiens ont réalisé un véritable hold-up en trustant l’intégralité du podium masculin.

Kiromal Katibin aura presque réalisé un sans-faute : il prendra la première place des qualifications en signant le meilleur temps de l’Histoire, puis se classera premier de tous les tours de finale. Tous ? Presque. Il réalisera le meilleur chrono des 1/4 de finale, puis le meilleur temps des 1/2 de finale. Souhaitant prendre tous les risques en finale pour tenter d’améliorer son propre record du monde, il réalise un faux départ éliminatoire. Ainsi, c’est son compatriote Leonardo Veddriq qui décrochera la médaille d’or.

Évidemment, je suis super heureux, et excité pour la suite, car c’est la première compétition de la saison. Je me suis senti très confiant tout au long de la finale, c’est incroyable ! »

Leonardo Veddriq

Sur la dernière marche du podium, on retrouve l’Indonésien Adi Rahmad qui battra l’Italien Ludovico Fossali en petite finale.

© IFSC

Du côté de l’équipe de France, deux grimpeurs représentaient nos couleurs. Si Pierre Rebreyend (15ème) commet une faute lors de son run de 1/8 de finale, chutant prématurément, Guillaume Moro réussira à atteindre les 1/4 de finale. Malheureusement, il commet une petite erreur et perd son duel, terminant 7ème de cette première Coupe du Monde de l’année.

Les résultats complets des finales hommes :

Aleksandra Miroslaw, imprenable !

Chez les femmes, l’olympienne Aleksandra Miroslaw est montée sur la plus haute marche du podium, décrochant la sixième médaille d’or de sa carrière. La Polonaise s’est imposée face à l’Américaine Emma Hunt, terminant avec un impressionnant temps de 6″72.

Pourtant, ce n’est pas le chrono le plus rapide qu’elle ait signé. Plus tôt dans la journée, elle écrasait son propre record du monde qu’elle avait établi aux Jeux 0lympiques de Tokyo 2020 (6″84) et frappait le buzzer en 6″64 lors des qualifications.

Je suis très heureuse, bien sûr, mais cela n’a pas été ma meilleure phase finale. J’ai fait beaucoup d’erreurs dans les deux premiers tours, mais je me suis rattrapée en demi-finale et en finale. Je n’étais pas dans le même état d’esprit que lors des qualifications, où j’ai établi le record du monde. Car tout le monde savait que j’étais la plus rapide et j’ai donc ressenti plus de pression. »

Aleksandra Miroslaw

© IFSC

Enfin, c’est finalement Aleksandra Kalucka, également Polonaise, qui s’est hissée sur la troisième marche du podium, battant l’Allemande Franziska Ritter dans la course pour la médaille de bronze.

Du côté de nos Française, Capucine Viglione réalise la meilleure performance tricolore en décrochant la 6ème place. Elle devance Aurélia Sarisson 14ème et Lison Gautron 16ème.

Les résultats complets des finales femmes :

La suite du programme (heures françaises)

Samedi 6 mai :

2h00 – 6h30 : Qualification bloc femmes
8h30 – 14h00 : Qualification bloc hommes

Dimanche 7 mai :

4h00 – 6h15 : Demi-finales bloc femmes et hommes
10h00 : Finales femmes et hommes


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Après l’épreuve de vitesse hier, qui marquait l’ouverture de la Coupe du Monde de Séoul, la compétition se poursuit avec l’épreuve de bloc. Ce matin, 49 femmes venant des quatre coins de la planète s’affrontaient dans cinq blocs de qualification, avec pour objectif de faire partie du top 20.

Le quasi-sans-faute de Natalia Grossman

Est-ce vraiment une surprise de retrouver Natalia Grossman en tête des qualifications ? Non. Depuis 2019, la grimpeuse Américaine de 20 ans n’a jamais fait pire qu’une troisième place en Coupe du Monde de bloc. Et en l’absence de Janja Garnbret, sa plus grande rivale, qui a décidé de tirer un trait sur la saison de bloc cette année, cette première place lui était presque promise.

Natalia Grossman sera l’une des deux seules grimpeuses à valider tous les blocs de qualifications. Et avec la manière ! Elle réalise un circuit quasi parfait, en enchaînant tous les blocs à vue, sauf la coordination du bloc n°2, dans lequel elle lâchera un essai uniquement. Ainsi, avec 5 blocs en 6 essais, elle prend très largement la tête du classement.

Stasa Gejo en deuxième position

Juste derrière l’Américaine, on retrouve la Serbe Stasa Gejo, qui décroche la deuxième place des qualifications. Finaliste à Meiringen lors de la première manche de la saison, où elle avait décroché la sixième place, elle sera la seule aujourd’hui avec Natalia Grossman à enchaîner tous les blocs du circuit.

Elle valide le premier bloc à vue, avant de réussir la coordination du bloc 2 en quatre essais. Puis, elle vient à bout du troisième tracé, le plus physique du circuit, à vue, avant d’être l’une des seules à réaliser le bloc 4, qui commençait la tête en bas. Enfin, elle réalisera le dernier bloc, une dalle, à vue également.

© IFSC

Deux Françaises en demi-finale !

Sur nos six Françaises engagées, deux ont réussi à décrocher leur place pour les demi-finales. On retrouve tout d’abord notre tricolore la plus talentueuse du moment : Oriane Bertone. Elle qui avait terminé 4ème, au pied du podium de Meiringen, commence cette étape coréenne à la même position. On la retrouve aujourd’hui en 4ème place des qualifications, comptant 4 blocs en 10 essais et 5 zones. Seul le bloc 4 lui résistera. Sinon, la Réunionnaise de 17 ans enchaînera tous les autres blocs, en deux ou trois essais, réalisant la meilleure performance française de la matinée.

© IFSC

Derrière elle, Flavy Cohaut prend sa revanche ! Elle qui terminait la Coupe du Monde de Meiringen à une frustrante 21ème position, à une place place seulement la demi-finale, n’a pas laissé de place au doute aujourd’hui : en terminant 12ème, elle se qualifie pour la suite de la compétition, avec 2 blocs et 5 zones.

Déception en revanche pour Fanny Gibert, pour qui cette phase de qualification ne se déroule pas comme prévu. La Championne de France en titre valide la zone de chaque bloc, mais manque de réussite au sommet des quatre premiers passages, qu’elle ne parviendra pas à enchaîner. Ce n’est que dans le dernier tracé qu’elle parvient à atteindre le top, terminant à la 22ème place de cette compétition.

Elle devance d’une place Clothilde Morin, 23ème avec 1 bloc et 4 zones. Mailys Piazzalunga prend la 29ème place, avec 1 bloc et 3 zones, devant Zélia Avezou 38ème avec 2 zones.

Le top 20 des qualifications

+ Les résultats complets

La suite du programme (heures françaises)

Samedi 6 mai :

2h00 – 6h30 : Qualification bloc femmes
8h30 – 14h00 : Qualification bloc hommes

Dimanche 7 mai :

4h00 – 6h15 : Demi-finales bloc femmes et hommes
10h00 : Finales femmes et hommes


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La jeunesse française a frappé fort cet après-midi lors des qualifications masculines de la Coupe du Monde de Séoul ! Trois de nos espoirs tricolores rentrent dans le top 6 du jour.

Paul Jenft, Mejdi Schalck, et Sam Avzeou au sommet !

Grosse performance tricolore cet après-midi à Séoul. La moitié des six premières places est occupée par des grimpeurs français. En tête de ce trio de choc, Paul Jenft. Finaliste à Meiringen lors de l’ouverture de la saison, le Chambérien semble être l’un des hommes forts de cette saison 2022. Il réalisera aujourd’hui la deuxième meilleure performance mondiale, en enchaînant 3 blocs et 5 zones. Quasiment le même score que le Japonais Kokoro Fujii, qui trustera la première place des qualifications, avec seulement un essai de moins que notre Français.

© IFSC

Juste derrière Paul Jenft, on retrouve Mejdi Schalck, qui souffle aujourd’hui ses 18 bougies. Comme cadeau d’anniversaire, il s’offre une belle troisième place, avec 3 blocs et 4 zones. Seule la zone du dernier bloc lui échappera. Mais il sera le grimpeur le plus rapide pour enchaîner les trois blocs, puisqu’il les réalise en seulement quatre essais.

Enfin, c’est Sam Avezou qui complète ce trio, en décrochant la sixième place des qualifications. Il validera toutes les prises de zone, et concrétisera dans deux blocs, qu’il enchaînera à vue. Il se qualifie donc pour la première fois en demi-finale d’une Coupe du Monde de bloc.

Malheureusement, ça ne passe pas pour nos deux autres Français engagés dans la compétition. Adrien Lemaire manque de peu sa qualification en demi-finale, puisqu’il termine 23ème avec 1 bloc et 3 zones. Enfin, Manu Cornu passe à côté de son circuit de qualification : il n’enchaîne qu’un bloc et ne valide que deux zones, prenant la 27ème place.

Les Japonais en force !

Notons une nouvelle fois la très forte performance des grimpeurs japonais. Sur les neuf grimpeurs engagés, huit se qualifient pour les demi-finales (et le neuvième est le premier non qualifié). En tête de cette équipe Kokoro Fujii, qui fait parler toute son expérience pour s’octroyer la première place des qualification. On retrouvera à ses côtés en demi-finale Tomoa Narasaki, vainqueur de la première Coupe du Monde et Yoshikuyi Ogata, qui prenait la médaille d’argent.

Enfin, notons la présence du champion olympique Alberto Gines Lopez, au sommet du tableau aujourd’hui. S’il avait décroché une décevante 80ème place à Meiringen, il parvient cette fois à se hisser en 5ème place du classement des qualifications avec 3 blocs et 4 zones.

Le top 20 des qualifications

+ Les résultats complets

La suite du programme (heures françaises)

Dimanche 7 mai :

4h00 – 6h15 : Demi-finales bloc femmes et hommes
10h00 : Finales femmes et hommes


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