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Film: Swissway to heaven

“Swissway to heaven” n’est plus un projet ! Deux ans jour pour jour après les premiers plans et les premières ascensions, la pile électrique suisse Cédric Lachat est heureux de présenter son opus consacré à 5 musts en grande voie dans son beau pays. “Swissway to heaven” : 5 faces mythiques helvétiques mais aussi de terribles challenges de haute difficulté, réputés parmi les plus durs des Alpes et où les ascensions en libre se comptent sur les doigts d’une main….

Après un apéritif aux Gastlosen dans “Yeah man” qui est avalée en guise d’échauffement, les choses sérieuses démarrent aux Wenden, une muraille de 10 kilomètres assez imposante avec un accès périlleux et déroutant. Un mix de longueurs old school très difficiles et d’engagement, où la philosophie de l’alpinisme et le côté puriste transpire, avec des longueurs extrêmement dures sur rasoirs qui se mêlent à des parties plus faciles clairement exposées, rajoutant au challenge une dimension psychologique assez élevée ! Telle est la marque de fabrique des voies et des parois choisies et présentées ici, comme l’impressionnant Eiger où l’ambiance de “Merci la vie” semble redoutable ! 
Mention spéciale aux aspects historiques, culturels et techniques distillés ça et là avec des témoignages de légendes comme Beat Kammerlander, Claude Rémy ou d’alpinistes réputés comme Nina Caprez, Roger Schaeli, Stephan Siegrist, Tobias Suter, Fabien Dugit qui apportent un éclairage connaisseur et expert particulièrement pertinent.

Réalisé par le talentueux Guillaume Broust, “Swissway to heaven” mixe avec un savant dosage rappels historiques, descriptifs de longueurs clé, moments de vie en paroi et complicités partagées entre partenaires de cordées, mais aussi travail des longueurs avec de nombreux plans spectaculaires et des prises de vue impeccables permettant de vivre au plus près les ascensions et de s’imprégner des ambiances. Un parfait équilibre avec un montage dynamique, le tout agrémenté d’une bonne couche d’humour. Mais nous ne sommes pas non plus au cirque, et Cédric Lachat pose ses tripes. Il semble clairement poussé dans ses derniers retranchements dans les deux dernières ascensions.

On reste scotché par la difficulté inouïe de la partie sommitale de “Fly”, ou par l’engagement et la haute technicité de “WoGü”, point d’orgue du film. Cédric est proche de ses limites, les chutes sont carrément flippantes et les enchainements semblent presque relever de l’aléatoire et de la chance, tout en demandant des conditions. Le top grimpeur suisse élève alors encore un peu plus son niveau pour se hisser à la hauteur du challenge avec des premières à la journée sans chuter. C’est fort ! “Swissway to heaven” est un beau portrait de ce grimpeur qui transpire la passion, simple, drôle et accessible, mais aussi extrêmement déterminé, méthodique et efficace : une personnalité attachante. Et surtout un magnifique tour du proprio des grandes voies alpines majeures du pays du chocolat !

Swissway to heaven (55 minutes) est disponible en VOD ici. Le film sera diffusé en libre droits sur internet à partir de décembre.

Swissway to heaven poster

Swissway to heaven is a project no more! Two years to the day after the first outline and ascents, the Duracell bunny that is Cédric Lachat is delighted to present his documentary dedicated to the 5 hardest multipitch routes in his beautiful country. Swissway to heaven: 5 legendary Swiss rockfaces, but also sordidly difficult climbing undertakings, renowned to be among the hardest in the Alps, and on which free ascents are very few and far between…

After a light starter in the Gastlosen with “Yeah man”, dispatched almost as a warm-up, the mains begin proper in the Wenden, an imposing 10km-long cliff, whose approach is as perilous as it is tricky. The route itself serves up very hard and committing old school pitches, where the philosophy of alpinism and a definite purist’s take shine through, mixing super hardcore pitches on razor blades and easier, fully exposed sections which add a clear psychological dimension to this already massive challenge! And that is, in fact, the defining trait of the routes and faces presented in this film, such as on the impressive Eiger, where the atmosphere on Merci la vie” seems pretty scary, to say the least!

Praise be to the historical, cultural and technical aspects shared here and there in the form of chats with legends such as Beat Kammerlander, Claude Rémy or proven alpinists like Nina Caprez, Roger Schaeli, Stephan Siegrist Tobis Suter and Fabien Dugit, who shine knowledgeable and expert lights of à-propos pertinence.

Shot and produced by the talented Guillaume Broust, Swissway to heaven mixes a well-balanced sprinkling of historical snippets, captivating descriptions of the key pitches, moments of life in the vertical as well as an insight into the shared emotions between climbers, work on various pitches with plenty of spectacular shots, all of which conspire to making us experience the ascents in a thrilling manner and soak up the atmosphere. The balance is perfect, with a dynamic production and, of course, a good helping of humour and fun: after all, the main protagonist is Cédric Lachat! But it’s not at all a circus performance, Cédric also commits as if there is no tomorrow. In the last two ascents, he clearly seems pushed to his very limits. The insane difficulty of the upper part of “Fly”, or the commitment and über hard technic required for “WoGü”—the culmination of the film—are gobsmacking. Cédric Lachat appears at the end of his tether (pun intended), the falls are properly scary, and the sends almost seem to rely on pure luck, as well as accommodating conditions. The Swiss beast raises the bar yet again in order to match the pitches’ extreme difficulty and succeeds in freeing the route, without falls, in a day! In such instances, “strong” seems like a pretty meek word indeed.

Swissway to heaven” proves to be a beautiful portrait of a climber who exudes passion, fun and a down-to-earth attitude, but also one extremely determined, methodical and efficient : A pleasant personality. And of course, it is a tremendous guided tour of the most hardcore alpine multipitch routes in Chocolate country.

Swissway to heaven (55min) is available in VOD here
The film will be online for free in December.

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Film: WoGü, l’envers du décor – Film: WOGü, behind the wall

On vous avait présenté il y a quelques jours la sortie de “Swissway to heaven” mais un 2ème opus uniquement consacré à la grande voie extrême du Rätikon, “WoGü” vient aussi de voir le jour ! Le film vient d’être présenté en avant-première à Chamonix ce week-end par le réalisateur Mathieu Rivoire et demeure disponible gratuitement pour 10 jours pour notre plus grand plaisir.
Découvrez en compagnie de Cédric Lachat et Nina Caprez un des morceaux parmi les plus difficiles des Alpes, avec un descriptif de chaque longueur, le témoignage de l’ouvreur, le légendaire Beat Kammerlander, des astuces techniques et tactiques et un suivi pas à pas des progressions des deux grimpeurs pro avec des images impressionnantes. Mais “WoGü” c’est aussi ces à côtés avec une fidèle retranscription de l’esprit de cordée et de la vie en paroi couplé d’un aperçu du dur métier de cameraman en grande-voie. Un superbe rendu, à découvrir d’urgence ci-dessous !

WoGü” is a dream, an illusion, a legendary route stretching ten pitches through the heart of the spectacular Rätikon range of Switzerland. “WoGü” is also a movie that offers humorous and insightful perspectives on the day-to-day work of big wall climbing, from both sides of the camera. Throughout the ascent, we share the everyday moments of larger-than-life characters Nina Caprez and Cédric Lachat, elite climbers and long-time accomplices. We also follow the dedicated professional camera crew working 300 meters up in the air. From the first approach hike to the final ascent, Wogu reveals the tensions, hopes, falls, and simple joys of dangling your feet above the abyss. All along the way we share the experiences and emotions that make big wall adventures so unique. Deciphered, decrypted, WoGü no longer remains a mysterious hieroglyph carved in limestone, but turns into an open book. We invite everyone to join in on the adventure, novice and initiated alike.

Photo: Mathieu Rivoire – L’illustroscope

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Film – Le Sommet des Dieux

Autant touchés par les performances sportives que par les œuvres filmiques en lien avec le monde de la montagne, nous avons souhaités vous partager ce film, qui nous a fasciné entre beauté des paysages, passions et sacrifices, qui rend un hommage à ces alpinistes de l’extrême, poussés par le désir brûlant de l’appel des sommets.

Le Sommet des Dieux est un film d’animation sortie en 2021, de 90 minutes et réalisé par Patrick Imbert. Il est adapté du manga homonyme « Le Sommet des Dieux » de Jirō Taniguchi. À l’origine du Sommet des Dieux, il y a le roman de l’écrivain japonais Baku Yumemakura, publié sous forme de feuilleton entre 1994 et 1997. Ce récit d’ascensions qui confronte deux destins inspire le mangaka Jirô Taniguchi qui, avec la complicité de Yumemakura, signe une adaptation fleuve en 5 tomes aux éditions Shueisha entre 2000 et 2003. 

Il a fallu quatre ans de travail sur le scénario pour réussir à condenser les 1500 pages du manga. L’équipe a choisi de délaisser les intrigues secondaires pour se concentrer sur les quêtes des deux personnages principaux. Il a aussi été décidé de conserver l’entremêlement passé-présent.

Le Sommet des Dieux – Tome 1
(Jirô Taniguchi et Baku Yumemakura : 2010)

Synopsis du film

A Katmandou, le reporter japonais Fukamachi croit reconnaître Habu Jôji, cet alpiniste que l’on pensait disparu depuis des années. Il semble tenir entre ses mains un appareil photo qui pourrait changer l’histoire de l’alpinisme.
Et si George Mallory et Andrew Irvine étaient les premiers hommes à avoir atteint le sommet de l’Everest, le 8 juin 1924 ? Seul le petit Kodak Vest Pocket avec lequel ils devaient se photographier sur le toit du monde pourrait livrer la vérité.
70 ans plus tard, pour tenter de résoudre ce mystère, Fukamachi se lance sur les traces de Habu. Il découvre un monde de passionnés assoiffés de conquêtes impossibles et décide de l’accompagner jusqu’au voyage ultime vers le sommet des dieux.

Avis de l’équipe

Durant 90 minutes, nous sommes immergés dans une histoire forte et captivante autour du destin de deux personnages principaux, aussi courageux et animé par un désir qui les dépasse. Habu Jôji est inspiré de l’alpiniste japonais Masaru Morita.

On oscille entre les émotions et les différentes ascensions des protagonistes durant tout le film, accompagné par un suspens prenant. Emmenés vers les plus beaux et prestigieux sommets, de l’Everest en passant par les Alpes, ce film nous plonge dans la passion et l’univers de la montagne mais plus particulièrement de l’alpinisme et de la conquête des sommets, à sa manière, avec son histoire et sa forme d’animation. Un film où l’on s’aventure à la fois dans l’émerveillement des sommets et dans des espaces dangereux et vertigineux. En passant par la quête dans le milieu de l’alpinisme. 

C’est un film magnifique autant pour son histoire que ces animations qui nous conduisent à éprouver le vertige, la peur et la solitude des personnages. Mais également, l’émerveillement devant les sommets de l’Himalaya ou des Alpes. Dont Un sommet attirera comme un aimant Habu, un alpiniste chevronné et mystérieux. Ce dessin animé se regarde comme un vrai film, avec un travail sur les personnalités tellement abouti que l’on oublie le tracé des dessins. 

Ainsi, ce film nous inspire et nous plonge dans un questionnement existentiel à travers, ici, Le sommet des dieux. 

Extrait du film « Le Sommet des dieux »
 
Crédits :  Folivari et Mélusine Productions

« Adapter un tel chef-d’œuvre n’avait donc rien d’une évidence, et d’ailleurs, la production du film a commencé il y a presque neuf ans, en 2012. Un travail de longue haleine qui fait de l’œuvre d’Imbert une aventure presque aussi impressionnante que celle qu’elle raconte : l’ascension de l’Everest »

Journal du Japon

Si vous aussi vous avez vu le film, n’hésitez pas à nous partager votre avis en commentaires ci-dessous ! 🙂

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Film : Cédric Lachat, Nina Caprez, WoGü

Pour ceux qui ne l’aurait pas vu cet été dans les festivals du film ou gratuitement pendant la période de visionnage de 10 jours cet été, le film “WoGü” est définitivement mis en ligne !
En parrallèle du projet de film de Cédric Lachat sur les grandes voies Suisses “Swissway to heaven”, un autre opus sur la voie extrême du Ratikon “WoGü” a été finalisé ce printemps par Mathieu Rivoire. Vous trouverez dans ce film un descriptif de chaque longueur de la voie, le témoignage de l’ouvreur, le légendaire Beat Kammerlander, des astuces techniques et tactiques et un suivi pas à pas des progressions des deux grimpeurs pro avec des images impressionnantes. Mais “WoGü” c’est aussi ces à côtés avec une fidèle retranscription de l’esprit de cordée et de la vie en paroi couplé d’un aperçu du dur métier de cameraman en grande-voie. Film à visionner ci-dessous !

“WoGü” is a dream, an illusion, a legendary route stretching ten pitches through the heart of the spectacular Rätikon range of Switzerland. “WoGü” is also a movie that offers humorous and insightful perspectives on the day-to-day work of big wall climbing, from both sides of the camera.
Throughout the ascent, we share the everyday moments of greater-than-life characters Nina Caprez and Cédric Lachat, elite climbers and long-time accomplices. We also follow the dedicated professional camera crew working 300 meters up in the air. From the first approach hike to the final ascent, WoGü reveals the tensions, hopes, falls, and simple joys of dangling your feet above the abyss.
All along the way we share the experiences and emotions that make big wall adventures so unique. Deciphered, decrypted, “WoGü” no longer remains a mysterious hieroglyph carved in limestone, but turns into an open book. We invite everyone to join in on the adventure, novice and initiated alike.

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Film : Swissway to Heaven

Sorti à l’été 2021, “Swissway to Heaven” est maintenant disponible gratuitement pour la postérité ! Retrouvez Cédric Lachat dans 5 grandes-voies alpines helvétiques majeures : Eiger, Rätikon, Gastlosen, Lauterbrunnen, Wenden… Un beau film produit par Guillaume Broust de 55 minutes. Featuring Nina Caprez, Roger Schaeli, Fabien Dugit, Tobias Suter,…

Notre chronique du film à lire ici

Out in June 2021, “Swissway to Heaven” is now available for free! This 55 minutes movie directed by Guillaume Broust is dedicated to 5 major alpine multipitch routes of Switzerland, all freed by Swiss pro climber Cédric Lachat. Featuring Nina Caprez, Roger Schaeli, Fabien Dugit, Tobias Suter,…

Our review about Swissway here

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Film: Friends of the Grit

Le grimpeur belge Siebe Vanhee visite le Peak District et rencontre des légendes Britanniques (John Dunne, Pete Whittaker, Sam Whittaker, Jim Pope, Franco Cookson, Ben Heason and Johnny Dawes). Siebe empoche au passage quelques superbes classiques de trad des lieux : entre autres “Parthian Shot”, “End of the Affair”, “Gaia”, “Masters Edge”,… Immersion grâce à ce superbe film de Andrea Cossu.

Belgian climber Siebe Vanhee discovers Peak DIstrict and meet British legends like John Dunne, Pete Whittaker, Sam Whittaker, Jim Pope, Franco Cookson, Ben Heason, Johanny Dawes). Siebe ticked some trad climbing classics : “Parthian Shot”, “End of the Affair”, “Gaia”, “Masters Edge”,…Very good film produced by Andrea Cossu.

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Film – Les heures suspendues

Réalisé par Christophe Raylat, ce film est issu d’un projet d’amitié entre Stéphanie Bodet, Sylvain Tesson, Daniel du Lac et Christophe Raylat. Les quatre compères sont partis tous les quatre pour traverser les Calanques de Marseille en enchainant des grandes voies historiques et engagées.

Pendant 22 minutes, nous pouvons admirer Stéphanie Bodet et Sylvain Tesson traversant une falaise de calcaire au-dessus de la mer, dans les calanques de Marseille. Leur quête ressemble à celles des chevaliers de la légende arthurienne, à la poursuite de l’aventure, de la beauté et de l’amour.

Bercés tout au long du film par des images incroyablement poétiques de cette aventure verticale et verbale, la cordée nous invite à repenser le monde avec eux.

Ce film a eu l’honneur d’être projeté dans des Festivals de film d’aventures, comme par exemple à Dijon à l’occasion des 30 ans du festival.

Il est également à ce jour en ligne, vous trouverez le lien ci-dessous.

Bande annonce du film

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