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Résultats – Finales U16 CDF bloc à Chamonix

Après les U18 et U20 hier, les U16 ont fait leur entrée aujourd’hui sur l’étape Chamoniarde de la coupe de France de bloc jeunes.

Chez les filles, Meije Lerondel réalise la compétition parfaite en topant tous les blocs de qualifications ainsi que tous les blocs de finale: elle s’empare de la médaille d’or devant Lila Samani et Sophia Douglas.

Chez les garçons, sur 6 finalistes, ils étaient 3 du club Mineral Spirit, dont deux qui terminent sur le podium! Mais la médaille d’or revient au grimpeur de la team BO, Adrien Gsell, avec 3 tops en 6 essais. Les Valentinois Samuel Richard et Pierre Marzullo complèteront le podium avec respectivement 3 tops en 7 essais et 2 tops en 3 essais.

Résultats U16 filles

Résultats U16 garçons

Résultats – Finales U18 et U20 CDF bloc à Chamonix

Ce week-end, c’est à Chamonix que se sont retrouvés les grimpeurs espoirs pour une nouvelle étape de coupe de France de bloc jeunes. Au programme, en dehors de la neige tombée en masse tout le week-end sur la vallée de Cham, 10 blocs de qualifs et 3 blocs de finales pour les 6 meilleurs de chaque catégorie. Aujourd’hui, ce sont les catégories U18 et U20  qui s’affrontaient.

Du côté des U18, pas de surprises chez les filles avec la Lyonnaise Lily Abriat qui s’impose sur la plus haute marche du podium en étant la seule à toper 2 blocs en finale. Le 3ème bloc, coordo au départ et bien physique sur le fin, ne sera validé par aucune des filles. Notons que Lily Abriat montait sur la seconde marche du podium de la coupe de France de bloc seniors à Chaumont.

Dans cette même catégorie chez les garçons, il fallait toper les 3 blocs de finale pour espérer repartir avec l’or. Au jeu des essais, c’est Florent Beguinet qui remporte cette étape: un seul petit essai sur une zone le sépare d’Arthur Rebollo.

Chez les U20 filles, bien qu’elles grimpent dans les mêmes blocs que les U18, seul le premier bloc aura été topé, et c’est Alex Jacquot qui prend l’or grâce à une zone à vue dans le bloc 2. Chez les garçons, à l’instar des U18, il fallait être au sommet de 3 blocs pour remporter cette étape, et la bataille aura été serrée entre Justin Boukandja Bathol et Etienne Abriat. Si ils réalisent tous les deux les blocs 1 et 3 à-vue, c’est la coordo du bloc 2 qui aura été déterminante, au profit de Justin qui mettra 3 essais (contre 4 pour Etienne)

Résultats U18 filles (cadettes)

Résultats U18 garçons (cadets)

 Résultats U20 filles (juniors)

Résultats U20 garçons (juniors)

Dans l’oeil de l’ouvreur: Mike Fuselier revient sur la Coupe du Monde de Chamonix

Mike Fuselier était l’un des quatre ouvreurs présents sur la Coupe du Monde de Chamonix. Sa mission: tracer les voies de qualification, de demi-finale et de finale, dans le but de départager les grimpeurs. Nous avons souhaité avoir son retour sur cette compétition, où beaucoup de choses se sont déroulées.

Il revient ainsi en exclusivité pour nous sur les conditions météos, l’absence des grands favoris, les nombreux tops dans la voie de demi-finale femme et la façon dont l’équipe d’ouvreurs a travaillé pour tracer toutes les voies de cette Coupe du Monde de difficulté.


« Pour l’ouverture de la Coupe du Monde de Chamonix, nous étions 4 ouvreurs :

  • Marcin Wszołek (POL), le chef ouvreur
  • Florian Murnig (AUT)
  • Vincent DE GIROLAMO (FRA)
  • Et moi

L’entente au sein de l’équipe était parfaite et nous avons travaillé toute la semaine dans une très bonne ambiance. Marcin et Flo se sont plus occupés de l’ouverture de la demi-finale et de la finale homme, Vincent et moi de la demi-finale et de la finale femme.

Nous avons eu une semaine compliquée au niveau météo surtout en début de semaine au moment de tracer les ½ et les finales.

La météo est venue complexifier le travail des ouvreurs.

La phrase de la semaine :  Vincent et moi étions dans la nacelle en haut du mur, en train de visser la voie de finale femme. Marcin, qui faisait une montée de calage dans la voie homme, s’arrête à notre niveau, et, pendu dans son harnais, regarde l’aspect général de la voie des femmes. Il marque un temps d’arrêt et nous regarde en disant (Marcin parle très bien français) : « Elle est pas là Janja… ». Mais Janja n’était pas la seule absente de cette étape. En effet, d’autres têtes de série ont fait le choix de se préserver en vue des J.O qui auront lieu dans un peu moins de 3 semaines. Il fallait donc bien prendre cela en compte pour caler les voies.

Les qualifications se sont globalement bien passées et l’intensité que nous avions proposée était correcte.

Malheureusement avec une météo plus que compliquée, le choix a été fait de faire grimper les ½ finales homme et femme en même temps. Ce qui nous a laissé 2 heures pour démonter toutes les voies de qualif et remonter les deux ½ finales.
Nous étions bien dans le rush et n’avons pas eu le temps de nous poser pour réfléchir aux différentes options de calage qu’on avait dans les voies. La ligne des hommes a bien fonctionné. Mais oui, la voie des femmes était bien trop facile.

Voici notre analyse : En l’absence de quelques habituées des finales, nous pensions proposer une voie qui permette à 2-3 filles de toper la voie. Mais force est de constater que le style physique de la voie ne les a pas vraiment mis en difficulté. Et en plus ce soir-là, contre toute attente, ça collait !! En tant qu’ouvreurs, nous n’avons pas passé un très bon moment, j’imagine que le public non plus et encore moins les grimpeuses.

Il fallait donc rectifier le tir pour les finales et bien sûr procéder à quelques modifications (surtout pour la voie des femmes). Mais toute la difficulté était de faire des changements objectifs sans pouvoir essayer le moindre mouvement (trop de monde qui se baladait sur la place du Mt Blanc). Nous avons donc remonté les finales le matin et pris le temps de décortiquer chaque mouvement en pensant au ressenti que nous avions quelques jours plus tôt en calant ces voies.

Les choix que nous avons faits pour les filles se sont révélés être les bons. Pour les hommes il y avait encore trop de complexité dans cette voie particulièrement intense, et la moindre erreur était fatale. Certains (public) ont particulièrement apprécié ce style de voie et d’autres sont restés sur leur faim.

Pour conclure: je dirais que l’ouverture n’est pas une science exacte, qu’il faut beaucoup d’expérience et une bonne connaissance des compétiteurs pour proposer une voie cohérente. Qui soit originale, spectaculaire et télégénique. Une voie dans laquelle les grimpeurs/euses peuvent s’exprimer (gabarits) et se faire plaisir (oui, ça compte). Qui ne mette pas les grimpeurs/euses en danger. Que le travail des juges soit pris en compte. Qui puisse créer un classement.

La recette est parfois compliquée, mais si c’est pour sortir un bon gâteau à la fin, ça vaut le coup.

La joyeuse grimpe à tous. »

Mike

Salomé Romain: « Je n’ai pas su piloter la machine correctement en demi-finale »

Alors que l’étape de coupe du monde de Chamonix vient de se terminer, Salomé Romain a accepté de revenir sur sa compétition et plus particulièrement sur sa voie de demi-finale qui l’a stoppée dans son élan. Pourtant, Cocotte, comme on l’appelle dans le milieu, semble bien en canne et au niveau pour entrer en finale de coupe du monde. Peut-être dans quelques jours à domicile sur l’étape de Briançon? À suivre… 

J’avais vraiment un très bon état d’esprit sur cet évènement, ma grimpe était posée, précise. Je me sentais puissante et mes runs en qualifications le confirment. Malheureusement je n’ai pas su piloter la machine correctement en demi-finale. La voie était vraiment d’un niveau très peu élevé, je dirais 8a ou 8a+ maximum, et je n’ai pas su adapter mon escalade à ce niveau. C’est à dire que j’ai grimpé comme en qualification : dynamique, engagé… Cela m’a permis d’engloutir les 3/4 de la voie sans difficulté, mais là haut, lorsqu’il a fallut justement poser son escalade, changer de rythme, changer de style, je n’ai pas su le faire et cela m’a valut la chute alors que j’étais encore bien fraîche. La voie était trop facile, les ouvreurs en ont bien conscience et le regrettent beaucoup, mais la faute viens principalement de moi… Je me suis tellement entraînée dans des choses dures, d’un niveau d’intensité élevé, que quand je me retrouve dans des voies faciles comme hier soir, je me rends compte que je ne sais plus faire. Il me reste donc à bien adapter les curseurs et piloter la machine bien mieux que ça pour la compet’ suivante dans quelques jours.

Un scénario de finale inattendu à Chamonix !

La troisième Coupe du Monde de difficulté de la saison s’est achevée mardi soir à Chamonix. Alors que la pluie n’a cessé de tomber au fil de la journée, une accalmie a laissé place aux finales. Huit femmes et huit hommes se sont donc affrontés dans des voies particulièrement exigeantes, notamment chez les hommes.

Voici le résumé complet de ces finales, qui ont réservé leur lot de surprises.

Une finale féminine pleine de suspense !

Les finales de cette Coupe du Monde de Chamonix ont commencé par les femmes. Après une demi-finale trop facile, où neuf grimpeuses atteignaient le top, les ouvreurs avaient largement corsé la voie de finale féminine.

Ashima Shiraishi était la première grimpeuse à affronter cette voie. L’américaine, qui n’avait plus participé à de compétitions depuis 2019, progresse bien dans le bas de la voie, et ne rencontre aucune difficulté jusqu’à ce qu’elle atteigne le crux central. Elle chute quelques mouvements plus loin, fatiguée par cette longue voie résistante. Rappelons que le mur de Chamonix est connu pour sa longueur, et son profil très déversant.

La japonaise de 17 ans Natsuki Tanii, qui avait fait un carton en 2019 en rentrant en finale de tous les Coupes du Monde auxquelles elle participait, était la deuxième grimpeuse à faire face à la voie. Au terme d’une belle grimpe, elle parviendra à établir une nouvelle marque en grimpant trois mouvements au-dessus d’Ashima.

La finale a ensuite pris une autre tournure avec l’arrivée de Laura Rogora. La jeune italienne faisait partie des grandes favorites à la victoire sur cette compétition. Très vite, elle comprend qu’il va falloir mettre du rythme dans cette finale, et s’élance dans la voie avec rapidité. Elle dépasse le crux et atteint la sortie du toit. Une dégaine à cette hauteur aurait pu la déstabiliser, mais Laura se place intelligemment pour pouvoir la clipper efficacement. Mouvement après mouvement, l’italienne progresse, jusqu’à réussir à atteindre le top, pour le plus grand bonheur des spectateurs.

Il s’agit de la deuxième voie de finale que Laura Rogora enchaîne cette saison. En effet, quelques jours plus tôt à Villars, elle parvenait également à toper le tracé de finale, mais terminait seulement deuxième de la compétition, après que Janja Garnbret ait enchaîné la voie à son tour.

Comme Rogora s’était qualifiée en sixième position pour les finales, plusieurs grimpeuses devaient encore passer après elle. Beaucoup se demandaient alors si son top serait égalé, après une demi-finale qui avait vu tant d’athlètes arriver au sommet.

Toutefois, il semblait qu’atteindre le relais de cette voie de finale n’était pas une tâche facile. Laura avait grimpé avec beaucoup de précision et de fluidité, et n’avait atteint le sommet qu’à 40 secondes de la fin. Les finalistes suivantes devaient donc grimper encore plus vite qu’elle si elles voulaient gagner.

Mais les compétitrices qui suivront grimperont bien, sans parvenir à franchir le dernier pas de bloc. La slovène Vita Lukan et la bulgare Aleksandra Totkova sont chacune montées haut dans la voie, prenant respectivement la quatrième et la troisième place. Aleksandra Totkova monte ainsi sur son premier podium en Coupe du Monde. Seule grimpeuse de son pays à avoir fait le déplacement à Chamonix, la bulgare est en constante progression depuis le début de la saison: après une 18ème place à Innsbruck (sa première Coupe du Monde), elle prenait la 6ème place à Villars, avant de terminer 3ème à Chamonix mardi soir.

Julia Chanourdie, seule grimpeuse française présente en finale, ne parvient pas à dompter cette voie. Après un bon début, elle commet une erreur au même endroit qu’Ashima Shiraishi, et prendra la 6ème place des finales.

Nous attendions avec impatience l’arrivée de Natalia Grossman, dernière finaliste à s’élancer dans la voie. L’américaine, qui ne cesse de nous épater depuis le début de la saison, avale les premiers mouvements de la voie avec une facilité déconcertante. Mais bien qu’elle semblait avoir la force nécessaire pour atteindre le sommet, le clippage de la dernière dégaine s’est avéré délicat pour elle. Alors que Laura Rogora l’avait bien anticipé, Natalia Grossman a semblé ne pas avoir confiance en sa position de clippage. Elle décidera alors de redescendre un peu et mettra près de 30 secondes à clipper cette dernière dégaine. Ce passage lui aura coûté cher physiquement. Car bien qu’elle réussisse encore à avancer quelques mouvements plus loin, ses coudes se lèvent et elle ne parviendra pas à réaliser les deux derniers mouvements de la voie. Elle terminera tout de même sur la deuxième marche du podium, après avoir décroché le bronze à Villars.

La voie de finale la plus physique jamais tracée chez les hommes ?

La voie de finale masculine était dure, très dure ! Dès les premiers mouvements, le ton était donné: il allait falloir se battre très fort pour réussir à progresser dans ce tracé. Peu de gens auraient pensé que tous les grimpeurs tomberaient si bas dans cette voie… Il faut dire que jamais une voie n’avait semblé aussi dure physiquement en finale d’une Coupe du Monde.

L’italien Marcello Bombardi a ouvert le bal. En le voyant évoluer, nous avions l’impression que chaque mouvement de cette voie était un mouvement de bloc. Chutant relativement tôt, il semblait déçu de sa performance. Pourtant, ses efforts lui vaudront tout de même la sixième place.

Victor Baudrand était le prochain à s’élancer. En tant que premier grimpeur canadien à atteindre une finale de Coupe du Monde de difficulté depuis Sean McColl, son pays ressentait déjà une grande fierté à l’égard de ce jeune athlète de 18 ans. Malheureusement, lui aussi subira l’extrême intensité de la voie et chutera deux mouvements après l’italien.

Martin Stranik suivait Baudrand. Avec l’absence d’Adam Ondra sur cette compétition, le tchèque était le seul espoir de médaille pour son pays. Il parvient à tenir l’inversée qui avait fait chuter le canadien, avant de continuer encore trois mouvements plus loin, puis d’être rattrapé à son tour par la gravité, sans réussir lui non plus à dépasser la moitié de la voie. Il prend tout de même la troisième place de cette Coupe du Monde.

C’était ensuite au tour de Sean Bailey de monter sur scène. Après sa médaille d’or à Villars il y a deux semaines, l’américain était devenu l’un des favoris pour la victoire à Chamonix. Et son expérience en bloc allait considérablement l’aider dans cette voie de finale si physique. Sean parvient à négocier efficacement les premiers mouvements et profite d’un coincement de genou astucieux pour réussir à devancer Martin Stranik de deux mouvements. Il tombe, l’air déçu. Après tout, il n’était monté que la moitié du mur. Mais à ce moment là, il ne savait pas encore qu’il allait remporter la deuxième Coupe du Monde de difficulté de sa carrière.

Comme Sean Bailey s’était qualifié pour les finales qu’en cinquième position, il restait la possibilité pour d’autres grimpeurs de dépasser son point culminant.

Notre français Paul Jenft, qui participait à sa deuxième finale consécutive, avait à coeur de donner le maximum dans cette voie. Malheureusement, alors qu’il avait plutôt bien négocié le début du tracé, il zippe du pied et n’aura donc pas la chance d’aller affronter les grosses difficultés de la voie. Il termine 8ème de ces finales.

Deux autres grimpeurs pouvaient encore tenter de nous faire découvrir la fin de la voie: l’italien Stefano Ghisolfi, connu pour être l’un des meilleurs grimpeurs du monde et le suisse Sascha Lehmann, à la puissance redoutable, capable de se surpasser en finale. Mais aucun de ces deux finalistes ne parviendra à dépasser la verticale limite établie par Sean Bailey. Stefano Ghisolfi prend finalement la deuxième place, chutant au même endroit que le tchèque Martin Stranik. Quant à Sascha Lehmann, il terminera au pied du podium, laissant Sean Bailey remporter sa deuxième médaille d’or consécutive.

Prochain rendez-vous international dans deux jours, à Briançon, pour une nouvelle manche de Coupe du Monde de difficulté.

Les résultats complets

Femmes

Hommes

Laura Rogora et Sean Bailey remportent la Coupe du Monde de Chamonix !

Les finales de la Coupe du Monde de Chamonix viennent de s’achever. Chez les femmes, la jeune italienne Laura Rogora s’impose pour la première fois cette saison, en étant la seule à compétitrice à enchaîner la voie de finale. Elle devance l’américaine Natalia Grossman et la bulgare Totkova Aleksandra.

Chez les hommes, la voie de finale était particulièrement exigeante. Les meilleurs grimpeurs ne dépasseront même pas les deux tiers du tracé. À ce jeu, l’américain Sean Bailey signe sa deuxième victoire consécutive de la saison, en étant celui à monter le plus haut dans la voie. L’italien Stefano Ghisolfi remporte la médaille d’argent, devant le tchèque Martin Stranik.

Rendez-vous demain pour le résumé complet de ces finales.

Les résultats des finales

Les impressions de Paul Jenft à quelques minutes des finales de la Coupe du Monde de Chamonix !

Il y a quelques jours à Villars, Paul Jenft, rentrait pour la première fois en finale d’une Coupe du Monde, à seulement 18 ans. Hier soir, après avoir décroché la 11ème place des qualifications de la Coupe du Monde de Chamonix, le chambérien signait un run d’anthologie en demi-finale. « J’ai vraiment tout donné », nous a-t-il confié. En atteignant la sortie du toit, il réalisera la troisième meilleure prestation de la soirée. De quoi décrocher pour la deuxième fois consécutive de la saison sa place en finale.

Alors que les ouvreurs sont actuellement en train de peaufiner les voies de finale et que les organisateurs croisent les doigts pour que les finales soient maintenues malgré la pluie, nous sommes allés recueillir les impressions de Paul. Dans quelques minutes seulement, il grimpera pour la première fois devant le public français en finale d’une Coupe du Monde et pourrait bien aller chercher sa première médaille chez les seniors.

J’ai abordé cette première journée avec beaucoup de motivation. C’est la première Coupe du Monde de la saison en France et j’étais survolté après Villars. Je sentais que j’étais un peu plus en forme qu’à Villars et que je pourrais vraiment me faire plaisir.

La première voie de qualif s’est assez bien passée, j’ai eu du mal à me mettre dedans au début et j’ai fait pas mal d’erreurs, mais je me suis vraiment bien remobilisé à la sortie du toit. Ça m’a permis d’aller chercher le top et donc d’être assez serein pour la place en demi. Je suis un peu plus loin au classement dans ma deuxième voie: même problème que dans la première sur le début, et je suis tombé avant la sortie du toit à cause d’un manque de lucidité.

Je suis donc sorti un peu frustré de ma grimpe sur ces qualifs, mais je savais que tout était possible en demi et j’étais confiant sur mon état de forme.

Pour les demies, je me sentais vraiment bien avant de partir ! Il pleuvait beaucoup mais ça ne m’a pas dérangé, au contraire j’aime bien grimper dans des conditions difficiles ! Dès le début de la voie, j’ai senti que j’étais vraiment à l’aise. J’ai mis un super run, j’ai vraiment tout donné. Je savais que c’était possible de faire une finale mais je ne m’attendais vraiment pas à prendre cette place à la fin des demies. C’était vraiment une soirée parfaite !

Maintenant j’ai vraiment hâte de disputer la finale même s’il faut grimper sous la pluie ! »

 


Lire aussi | Ce qu’il faut retenir des demi-finales de la Coupe du Monde de Chamonix


Ce qu’il faut retenir des demi-finales de la Coupe du Monde de Chamonix

Les demi-finales de la Coupe du Monde de Chamonix s’achèvent à l’instant. Suite aux prévisions météorologiques désastreuses de demain, les demi-finales masculines, initialement programmées demain matin, ont été avancées à ce soir. Les hommes et les femmes se sont donc affrontés en parallèle sur le mur dressé sur la célèbre place du Mont-Blanc.

Voici ce qu’il faut retenir de ces demi-finales, pleines de surprises !

Une flopée de tops chez les femmes !

La voie féminine était relativement accessible. Trop peut-être ? L’équation était simple: pour espérer faire partie des finalistes, il fallait coûte que coûte enchaîner la voie de demi-finale. Même un top ne suffisait pas à s’assurer une place en finale, c’est dire ! Preuve en est avec Nolwenn Arc. La française sera la première à clipper le relais de la voie, au terme d’une grimpe très appliquée. Mais malheureusement pour elle, huit autres grimpeuses enchaîneront aussi le tracé après elle. Toutes seront départagées suite à leur résultat en qualification et à ce jeu, Nolwenn Arc est la première demi-finaliste à ne pas être qualifiée pour les finales.

En isolement, les grimpeuses comprennent vite que la voie est réalisable. La moindre erreur n’était donc pas permise. Ainsi, Camille Pouget, Nina Arthaud et Salomé Romain se font piéger; bien qu’elles atteignent les derniers mouvements de la voie, elles se précipitent et ne parviennent pas jusqu’au bac final. Et comme nous l’avons vu, ce soir, un top était plus que nécessaire pour faire partie des huit finalistes. Nos trois tricolores terminent donc respectivement 12ème, 13ème et 14ème de ces demi-finales. Frustration pour Manon Hily qui se fera arrêter par les juges en pleine ascension, après avoir malencontreusement posé son pied sur un spit en début de voie.

Lors de son arrivée au pied du mur, Julia Chanourdie savait pertinemment qu’elle devait sortir la voie pour poursuivre la compétition demain. Très vite, elle rentre dans le rythme, mais au fil de son ascension, on sent la pression monter. La française profite alors d’un repos juste avant les trois derniers mouvements pour se reconcentrer et assurer ses derniers placements. Bien qu’hésitante, sa marge physique lui permet d’atteindre la dernière prise et de clipper le relais de la voie, décrochant sa place en finale, la première de la saison. De quoi se rassurer à quelques jours seulement des Jeux Olympiques.

Elle rejoint ainsi l’américaine Natalia Grossman, qui réalise une grimpe quasi parfaite, enchaînant à son tour la voie, tout comme Aleksandra Totkova, la jeune bulgare qui faisait sensation lors des qualifications plus tôt dans la journée.

Dinara Fakhritdinova signe un beau comeback en compétition. Après de graves blessures, la russe est de retour et semble avoir retrouvé son niveau. Elle enchaîne elle aussi le tracé de demi-finale. Notons que la dernière fois qu’elle avait toppé une voie à Chamonix, elle avait été couronnée Championne d’Europe aux côtés de Romain Desgranges en 2013.

La Slovénie sera aussi représentée demain en finale, puisque Vita Lukan valide la voie, tout comme l’italienne Laura Rogora, la japonaise Natsuki Tanii et l’américaine Ashima Shiraishi.

De gros combats chez les hommes !

Le tracé masculin ne s’est pas laissé dompter aussi facilement que le tracé féminin. Bien au contraire même ! Malgré les luttes acharnées des 26 demi-finalistes, aucun grimpeur ne parviendra à clipper le relais de la voie.

Pourtant, le suisse Sascha Lehmann a bien failli en venir à bout. Il réalisera la meilleure performance de la soirée, chutant en allant chercher le bac final. Après sa médaille de bronze obtenue à Innsbruck lors de l’ouverture de la saison, le jeune homme de 23 ans semble décidément très en forme cette année et sera assurément l’un des candidats sérieux à la médaille d’or demain.

Derrière, on retrouve l’un des grands favoris de la compétition, Stefano Ghisolfi. S’il s’était fait discret lors des qualifications en prenant (seulement) la 11ème place, l’italien a remis les pendules à l’heure ce soir, signant la deuxième meilleure marque de la soirée. Après être sorti de la partie la plus déversante du mur, il semblait en avoir encore dans les avant-bras, mais une zipette de la main l’enverra au sol plus rapidement que prévu. Il prend tout de même la 2ème place des demi-finales.

Juste derrière lui, c’est notre français Paul Jenft qui s’empare de la 3ème place du classement ! Dès ses premiers mouvements, on sent le jeune chambérien décontracté et prêt à nous livrer une belle prestation. Paul n’y manquera pas et chutera une prise sous Stefano, de quoi faire partie du top 3 et décrocher son deuxième billet consécutif pour les finales, après son beau résultat à Villars le week-end passé.

Derrière ce trio de tête, on retrouve le slovène Luka Potocar, l’américain Sean Bailey (vainqueur de la dernière Coupe du Monde à Villars), le tchèque Martin Stranik, le canadien Victor Baudrand et l’italien Marcello Bombardi, qui participeront tous à la finale demain.

Notons que les trois meilleurs grimpeurs des qualifications, Satone Yoshida, Alberto Gines Lopez et Domen Skofic ne passent pas en finale, tout comme Mejdi Schalck, Nao Monchois et Diego Fourbet, les trois autres français engagés dans cette demi-finales, qui terminent respectivement 13ème, 19ème et 24ème.

Les résultats complets

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La suite du programme

Mardi 13 juillet:

20h30 – 21h30: Finale femmes
21h45 – 22h45: Finale hommes

Live

Finales

Coupe du Monde de Chamonix: résultats des qualifications

La Coupe du Monde de Chamonix est lancée ! 135 grimpeurs s’étaient donné rendez-vous ce matin dans la capitale mondiale de l’alpinisme pour s’affronter dans deux voies de qualification. Si les grands favoris manquent à l’appel, notamment en raison de la proximité de cette compétition avec les Jeux Olympiques, les premières places sont donc restées ouvertes et quelques surprises ont émergé, chez les hommes comme chez les femmes.

Voici le résumé de ces qualifications.

Une première place japonaise chez les hommes !

Il est japonais… Il n’a que 17 ans…. Il n’avait jamais disputé de Coupe du Monde il y a encore un mois… Mais il vient de décrocher la première place des qualifications: Satone Yoshida a fait parler la poudre ce matin sur la place du Mont-Blanc ! Il réalise la meilleure performance possible, en étant le seul grimpeur à enchaîner les deux voies de qualification. Après avoir terminé 20ème de sa première Coupe du Monde à Innsbruck et 13ème à Villars le week-end dernier, il se hisse aisément pole position des qualifications aujourd’hui à Chamonix.

L’équipe japonaise n’arrêtera décidément jamais de nous épater. Leur vivier de talents semble infini et malgré un niveau national extrêmement élevé, de nouveaux grimpeurs arrivent encore à se faire une place dans cette équipe, connue pour être la plus forte du monde. Preuve en est: si le Japon s’est déplacé en petit comité à Chamonix avec seulement six athlètes, tous ont réussi à décrocher leur place en demi-finale.

Un nouveau duel entre la Slovénie et les États-Unis chez les femmes

Hé non, ce n’est pas Janja Garnbret qui figure en tête des qualifications de la Coupe du Monde de Chamonix. La slovène a préféré continuer de se préparer pour les Jeux Olympiques chez elle et fait partie des grandes absentes de cette compétition, tout comme Adam Ondra, Jakob Sschubert, Alex Megos ou encore Akiyo Noguchi. Pourtant, même en l’absence de sa grande championne, la Slovénie a réussi à s’emparer de la tête du classement. C’est la jeune grimpeuse de 20 ans, Lucka Rakovec qui a pris les rênes de la compétition, terminant première de la voie 2 et deuxième de la voie 1. La slovène semble très en forme cette saison et a déjà participé aux deux premières finales de l’année, à Innsbruck et Villars. Elle disputera donc sa troisième demi-finale consécutive ce soir à Chamonix.

Mais elle devra faire face à une autre grimpeuse, également très en forme: l’américaine Natalia Grossman. Habituée à se battre pour la première place contre Janja Garnbret, elle occupe aujourd’hui la première place ex-aequo avec Lucka Rakovec, réalisant la même prestation que la slovène dans les deux voies de qualifications. Après une deuxième place à Innsbruck et une troisième place à Villars le week-end dernier, il ne lui manque plus que l’or pour compléter sa collection de médailles. Chamonix sera-t-elle son étape ?

Notons également la belle performance d’Aleksandra Totkova. Cette bulgare, âgée de 16 ans seulement, s’empare de la 3ème place des qualifications. Elle est la seule grimpeuse de son pays à avoir fait le déplacement jusqu’à Chamonix.

6ème de la Coupe du Monde de Villars, Aleksandra Totkova est l’une des révélations de cette saison 2021.

Dix français qualifiés pour les demi-finales !

Belle performance de notre équipe de France aujourd’hui. Sur nos vingt grimpeurs français présents au départ, dix d’entre eux sont parvenus à décrocher leur billet pour les demi-finales.

Chez les hommes, on retrouvera tout d’abord Paul Jenft, qui signait sa première finale en Coupe du Monde le week-end dernier à Villars. Le chambérien sera l’un des huit compétiteurs à sortir la deuxième voie de qualification, ce qui le classe 11ème des qualifications. Derrière lui, on retrouve deux jeunes grimpeurs français tout aussi talentueux: Mejdi Schalck et Diego Fourbet, qui se classent 19ème ex-aequo, après avoir réalisé une belle performance dans le premier tracé notamment. Ça passe également pour Nao Monchois, qui prend la 25ème place des qualifications. Il sera donc l’un des premiers à s’élancer ce soir en demi-finale.

Paul Jenft a signé la 11ème meilleure performance de la journée et disputera la demi-finale ce soir.

Déception pour Hugo Parmentier et Arsène Duval, 38ème ex-aequo, qui manquent de peu la demi-finale et terminent à seulement deux prises du top 26. Adrien Lemaire prend quant à lui la 42ème place, devant Sam Avezou 48ème et Alisatair Duval 52ème. Enfin Léo Avezou termine 70ème.

Chez les femmes, nos grimpeuses françaises seront six à disputer la demi-finale ce soir. La meilleure prestation nous vient de Julia Chanourdie, qui est l’une des rares compétitrices à clipper le relais de la voie 2, prenant ainsi la 5ème place des qualifications. Quant à Nina Arthaud, c’est dans le premier tracé qu’elle impressionne. Après un gros combat dans la voie, elle s’empare de la 9ème place des qualifications. Non loin derrière, on retrouve Salomé Romain, qui tombe prématurément dans la voie 1, mais qui, comme Julia Chanourdie, parvient à enchaîner la voie 2, terminant ainsi 11ème des qualifications. Belle performance également de notre jeune française Camille Pouget, 14ème, qui fera elle aussi partie des demi-finalistes. Enfin, Nolwenn Arc et Manon Hily décrochent elles aussi leur place en demi-finale, terminant respectivement 20ème et 22ème.

Nina Arthaud disputera la demi-finale ce soir devant son public.

Déception pour nos quatre autres françaises engagées sur cette Coupe du Monde, qui loupent la demi-finale de peu. Notamment Fanny Gibert, qui termine 29ème et qui fait donc partie des premières non qualifiées. Oriane Bertone ne sera pas non plus présente ce soir, prenant la 31ème place de cette compétition. La jeune Selma Elhadj Mimoune, qui participait à la première Coupe du Monde de sa carrière, repart avec la 39ème place, devançant Saula Lerondel 48ème.

Seuls quatre grimpeurs olympiens à Chamonix

La plupart des grimpeurs qualifiés pour les J.O ont décidé de faire l’impasse sur cette Coupe du Monde chamoniarde. En effet, à quelques jours des premiers Jeux Olympiques de l’Histoire de l’escalade, ils veulent préserver leur santé, à la fois en évitant de se blesser mais aussi en se protégeant d’une éventuelle contamination au Covid-19. Ainsi, ils n’étaient que quatre grimpeurs olympiens ce matin au rendez-vous: l’espagnol Alberto Gines Lopez, l’allemand Jan Hojer, l’italienne Laura Rogora, et notre française Julia Chanourdie. Tous seront en demi-finale ce soir, sauf Jan Hojer, qui termine 32ème.

Pour rappel, les épreuves d’escalade aux Jeux Olympiques de Tokyo auront lieu du mardi 3 août au vendredi 6 août.

Qualifiée pour les Jeux Olympiques, Julia Chanourdie a tenu à venir disputer cette Coupe du Monde à Chamonix

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Hommes

Changement de programme

Les conditions climatiques s’annoncent capricieuses sur la place du Mont-Blanc. Demain, Chamonix devrait perdre 10°C et les averses semblent vouloir s’inviter à la fête. À ce titre, les organisateurs ont décidé d’avancer la demi-finale masculine. Initialement prévues demain matin, celles-ci se dérouleront finalement ce soir, en même temps que la demi-finale féminine, de 19h30 à 22h00.

La suite du programme (mis à jour)

Lundi 12 juillet:

9h00 – 17h00: Qualifications hommes et femmes
19h30 – 22h00: Demi-finale hommes et femmes

Mardi 13 juillet:

20h30 – 21h30: Finale femmes
21h45 – 22h45: Finale hommes

Live

Demi-finales hommes et femmes

Toutes les infos sur la Coupe du Monde de Chamonix !

La place du Mont-Blanc va vibrer durant deux jours à Chamonix ! Considérée comme la plus belle étape du circuit international, la Coupe du Monde d’escalade de Chamonix commence dès aujourd’hui !

Au programme cette année, une unique épreuve de difficulté. Après une première étape à Innsbruck en Autriche, suivie d’une deuxième manche à Villars le week-end dernier, les Coupes du monde prennent une couleur française, avec cette première étape tricolore à Chamonix, suivie en fin de semaine d’une étape à Briançon.

Mais à quelques jours du lancement des Jeux Olympiques, de nombreux grimpeurs olympiens ont préféré profiter des derniers jours pour peaufiner leur préparation chez eux. Ainsi, de nombreux grands noms manqueront à l’appel sur la place du Mont-Blanc, comme Adam Ondra, Tomoa Narasaki, Alex Megos, Janja Garnbret, Akiyo Noguchi, Brooke Raboutou ou encore Mia Krampl.

Toutefois, Alberto Gines Lopez, Jan Hojer, Laura Rogora ou encore Jakob Schubert figurent bien sur les listes de départ.

L’équipe de France

Étape française oblige, la France sera le pays le plus représenté sur cette étape de Coupe du Monde. Vingt grimpeurs tricolores ont été sélectionnés pour participer à cette première manche française.

Femmes

  • Camille Pouget
  • Fanny Gibert
  • Julia Chanourdie
  • Salomé Romain
  • Nina Arthaud
  • Manon Hily
  • Nolwenn Arc
  • Oriane Bertone
  • Saula Lerondel
  • Selma Elhadj Mimoune

Hommes

  • Paul Jenft
  • Adrien Lemaire
  • Nao Monchois
  • Léo Avezou
  • Sam Avezou
  • Diego Fourbet
  • Mejdi Schalck
  • Arsène Duval
  • Alistair Duval
  • Hugo Parmentier

Le programme

Lundi 12 juillet:

9h00 – 17h00: Qualifications hommes et femmes
19h30 – 22h00: Demi-finale femmes

Mardi 13 juillet:

10h00 – 12h30: Demi-finale hommes
20h30 – 21h30: Finale femmes
21h45 – 22h45: Finale hommes

Pass sanitaire et billetterie

En raison des conditions sanitaires actuelles, une jauge de participants est appliquée. Une billetterie obligatoire est donc mise en place pour gérer les flux de spectateurs. Le pass sanitaire est obligatoire pour assister à l’événement.

Infos complémentaires ici

Live

Demi-finale femmes

Demi-finale hommes

Finales

Cette année il vous faudra un billet pour assister à la coupe du monde de Chamonix

En 2021, la coupe du monde de Chamonix revient après une année de pause forcée, crise sanitaire oblige. La place du Mont Blanc accueillera les meilleurs grimpeurs de la planète les 12 et 13 juillet prochains, uniquement en difficulté, la vitesse n’étant pas d’actualité cette année à Chamonix.

Attention, info importante diffusée par le club des sports de Chamonix, organisateur de l’événement:

« En 2021, afin de respecter les mesures sanitaires en vigueur, une billetterie obligatoire sera mise en place. Le pass sanitaire sera obligatoire pour assister à l’événement. »

Il vous faudra donc débourser 15€ pour assister aux finales, ou 30€ pour un pack 2 jours (qualifs, demis, finales), en plus de présenter un pass sanitaire.

Attention, le nombre de place va être fortement limité par rapport à d’habitude, pensez à anticiper si vous souhaitez assister à cette coupe du monde.

Pour notre part, nous serons bien évidemment sur place pour vous faire vivre l’événement. En attendant plus d’infos (programme, force en présence, …), place dans un premier temps à la coupe du monde de Villars qui se déroule ce week-end!

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