Depuis quelques mois, les choses s’activent en Grèce, au Nord d’Athènes avec le développement d’énormes grottes à concrétions, non sans rappeler les autres spots connus du pays comme Kalymnos ou Leonidio. C’est précisément dans un canyon autour du village de Manikia sur l’île d’Eubée qu’une poignée d’équipeurs français œuvrent depuis 2018 pour développer les falaises. Récemment le développement s’accélère grâce à Petzl et ce sont des grands noms comme Sasha DiGiulian, Nina Caprez, Anak Verhoeven, Alex Megos, Cédric Lachat, Steve McClure ou encore Dani Andrada qui se sont rendus sur l’île courant octobre pour grimper et épauler une team d’équipeurs (Claude Idoux, Nicolas Glée, Olivier Aubel, Bruno Beatrix et Benoit Martineau entre autres). Ce sont maintenant pas moins de 400 voies et 10 grandes-voies qui existent désormais sur le spot pour une trentaine de secteurs. Un Roc Trip se tiendra sur place au mois de mai prochain.

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Photo: coll. Manikia Project

In recent months, things have been busy in Greece, in the North of Athens with the development of huge caves with tufas, reminding the other famous places of the country like Kalymnos or Leonidio. It’s precisely in a canyon around the village of Manikia on the island of Euboea that plenty of French bolters have been working since 2018 to develop the crags. Recently, development is accelerating thanks to Petzl. Some famous pro climbers like Sasha DiGiulian, Nina Caprez, Anak Verhoeven, Alex Megos, Cédric Lachat, Steve McClure or Dani Andrada went to the island in October to climb, bolt and help a team of bolters (Claude Idoux, Nicolas Glée, Olivier Aubel, Bruno Beatrix and Benoit Martineau among others). There are now no less than 400 routes and 10 multipitch routes that now exist on the place for around thirty sectors. A Roc Trip will be held here next May.

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Photo: coll. Manikia Project

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Une nouvelle charte Greenspits vient de voir le jour. Le rééquipement des falaises est un enjeu majeur des prochaines décennies concernant l’escalade en milieu naturel. Mais l’aspect éthique se pose : comment conserver le caractère de la voie et l’esprit dans lequel a été ouverte la ligne si la personne en charge du rééquipement n’est pas l’équipeur initial de la voie ?
L’association Greenspits qui propose des stages de rééquipement depuis plus deux ans s’est penché sur la question, et une charte proposant des principes éthiques est née. Cette proposition est le fruit d’un brainstorming de 15 équipeurs du Sud de la France qui ont échangé sur les manières de procéder. Le rééquipement, un acte solidaire nécessaire mais qui touche au patrimoine grimpe. Comment faire en sorte de ne pas dénaturer les voies existantes tout limitant les risques d’accident et en rénovant les ancrages ?

La charte du rééquipement Greenspits apporte quelques éléments de réponse !

A rebolting charter has just been published by Greenspits, a French climbers association acting for rockclimbing development. The rebolting of crags is for sure a major issue for the next decades. But the ethical aspects come: how to preserve the character of the route and the spirit of the line if the person in charge of rebolting is not the initial bolter of the route?
The Greenspits association, which has been organizing rebolting classes for over two years, looked into the question, and launched a charter proposing ethical principles. This proposal is the result of brainstorming by 15 well-known bolters from the South of France who exchanged views on how to proceed. Rebolting, a necessary act of solidarity but which affects our heritage. How can we ensure that the existing routes are not changed while limiting the risk of accidents and renovating the bolts?

Elements of answer here (in French)

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