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Nico Pelorson s’offre Jungle Boogie 9a+ – Nico Pelorson sends Jungle Boogie 9a+

Nico Pelorson fait parler la poudre à Céüse cette semaine avec une rare répétition de “Jungle Boogie” 9a+ !
C’est la 6ème ascension en une décennie pour cette voie de 30 mètres libérée par Adam Ondra sur la gauche du secteur Biographie (aussi cochée par Amma, Ghisolfi, Megos et Carnati). Réputée dure à cuire, dans un style très différent de celui de “Biographie”, “Jungle Boogie” a ses difficultés concentrées sur sa première moitié (les 20 premiers mètres) avec une furieuse section à doigts et à compression en traversée en guise de crux afin de sortir du bombé après une approche déjà soutenue. La dernière partie de la voie, moins raide est plus facile, une sorte de récompense avec un superbe mur calcaire sculpté Céüsien.

“Je l’avais déjà essayée l’an dernier mais sans succès et cette année j’ai du faire 5/6 séances. C’est pas facile du tout, je tombais tout le temps dans la rési après le bidoigt, j’ai galéré à la faire.”
C’est le second 9a+ de Nico après “Supercrackinette” en février, et d’après ses dires la voie la plus dure qu’il ait enchainée. Voici un aperçu de “Jungle Boogie” en vidéo avec Stefano Ghisolfi.

Photo: Sam Bié

Nico Pelorson has struck again this week with a rare repeat of “Jungle Boogie” 9a+ in Céüse.
It’s the 6th ascent of this 30-meter line on the left part of Biographie’s sector, freed a decade ago by Adam Ondra (also climbed by Amma, Ghisolfi, Megos and Scarnati). Known to be hard for the grade, in a very different style compared to the crag’s 9a+ testpiece “Biographie”, “Jungle Boogie” offers an intense first 20 meters with a fingery and compression-based traverse by way of a crux, before easier terrain in the top part on superb limestone.


“I tried it a little bit last year, but no cigar, and this year I did around 5/6 sessions. The route is not easy, I was falling all the time in the resistant part after the two-finger pocket, I struggled a lot with this section.”
It’s Nico’s second 9a+ after “Supercrackinette” and from his words his hardest rock climbing feat. You can watch Ghisolfi in the video above.


Photo: Sam Bié

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Nico Pelorson répète « Le Pied à Coulisse » 8C à Bleau

Nico Pelorson s’est offert une nouvelle croix à Fontainebleau : « Le Pied à Coulisse » 8C.

Après avoir enchaîné « Super Crackinette » 9a+ à Saint Léger, Nico Pelorson a quitté son baudrier et s’est rendu durant tout le mois de février dans sa forêt préférée : Bleau.

En quatre séances de travail, il est parvenu à réaliser « Le Pied à Coulisse ». Ce bloc libéré par Guillaume Glairon-Mondet en janvier 2016, avait initialement été coté 8C+. Mais un mois plus tard, il était répété par Jimmy Webb, qui proposait la cotation de 8C. Puis, c’est Charles Albert qui répétait le bloc, en proposant une sortie plus directe, qui shunte six mouvements à la version classique.

Nico Pelorson a toutefois répété la version ouverte par Guillaume Glairon-Mondet. Il nous commente son enchaînement :

Je suis arrivé à Fontainebleau début février pour quatre semaines. L’idée de ce séjour était de remplacer mon pote kiné Juan pendant quelques semaines, tout en m’entraînant avec mes amis Bellifontains en vue de mon objectif de « La Dura Dura » en Mars.

J’en ai profité pour aller en forêt quelques week-ends de beau temps et essayer ce fameux « Pied à Coulisse », qui se situait à seulement 5 minutes de mon lieu de travail. Je suis venu à bout du bloc en quatre séances. Chose amusante, le jour où j’ai enchaîné le bloc j’ai rencontré de très forts grimpeurs étrangers dont un qui a aussi fait le bloc ce jour-là (Rob Denayer).

C’est un très beau bloc, long et homogène. Le seul bémol, c’est qu’il existe une version directe plus logique. En réalité, la version que j’ai faite du « Pied à Coulisse » n’a pas tellement de sens, compte tenu de l’existence d’une version plus directe et plus simple.

Pour la cot’, un petit 8c me semble adéquat. »

Maintenant, Nico Pelorson prévoit de se rendre à Oliana, en Espagne. Son objectif est ambitieux : devenir le troisième grimpeur du monde à enchaîner « La Dura Dura », un 9b+ très physique et résistant, réalisé seulement par Chris Sharma et Adam Ondra.

La vidéo de son ascension dans « Le Pied à Coulisse » :

 

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Nicolas Pelorson s’offre « Super Crackinette » 9a+ à Saint Léger

Le français Nicolas Pelorson vient de s’offrir son premier 9a+ avec « Super Crackinette », une voie devenue emblématique de Saint Léger.

Pour cause, il y a quatre ans jour pour jour, le 10 février 2018, « Super Crackinette » est devenu le premier 9a+ enchaîné flash dans l’Histoire de l’escalade, grâce à Adam Ondra. Deux ans plus tard, cette même ligne refaisait la une en devenant la première voie de ce niveau à être réalisée par une femme française, Julia Chanourdie.

Enchaîné par huit grimpeurs au total, c’est maintenant Nicolas Pelorson qui clippe le relais de cette voie. Habitué aux plus grosses performances sur le rocher bleausard, le français n’en est pas moins un très bon falaisiste. Il détient déjà une dizaine de voies dans le neuvième degré.

Mais jamais encore il n’avait enchaîné de 9a+. Ayant comme gros projet cette saison d’enchaîner « La Dura Dura », un 9b+ vaincu seulement par Chris Sharma et Adam Ondra, Nico a pris « Super Crackinette » comme un bon entraînement.

Entre deux remplacements de kiné, je me suis octroyé quelques semaines de vacances. L’occasion d’aller avec de très bons amis à Saint Léger.

L’idée de ce trip était principalement de s’entraîner en vue de « La Dura Dura » en mars. Connaissant, grâce à des vidéos, l’effort à doigts et résistant que propose « Super Crakinette », cette voie me semblait être un parfait entraînement pour le début de « La Dura Dura », qui est également résistant et à doigts.

Je me suis donc mis dans cette voie dès le premier jour, et j’ai finalement réussi à l’enchaîner à la toute fin du séjour.
Cette voie, c’était un vrai régal à grimper. Je remercie infiniment Quentin Chastagnier de l’avoir équipée.

Je suis aussi allé voir la variante de gauche, toujours en projet, appellée « Le choix du roi ». Ça rajoute un petit pas de bloc un peu à doigts bien sympa après la resi du début ! J’aimerais y retourner bientôt. »

Nicolas Pelorson

Nico Pelorson réalise Supercrackinette – Nico Pelorson climbs Supercrackinette (+ interview)

“Supercrackinette”, voie équipée par Quentin Chastagnier au secteur Praniania de St-Léger du Ventoux, est devenue petit à petit le 9a+ référence du Sud de la France, notamment grâce à sa notoriété de premier 9a+ flash de l’histoire (Adam Ondra, 2018). Après Thomas Ballet qui était le dernier français à avoir clippé le relais l’an dernier, c’est au tour de Nico Pelorson de répéter la désormais célèbre voie de résistance.

– Qu’est-ce qui t’a motivé à venir essayer “Supercrackinette” ?
Ce qui m’a motivé, c’est cet effort assez radical : 30 mouvement difficiles sans repos. Ça donne des runs de 1 minute 30 en moyenne avec un effort vraiment sympa. Aussi, j’étais assez curieux de voir à quoi ressemble le premier 9a+ flash de l’histoire !

– Comment s’est passé le travail de la voie ? Qu’est-ce qui t’a posé problème ?
Nous étions pour 2 semaines à Saint-Léger. La première séance dans la voie, j’étais très bien alors je me suis dit que j’allais mettre un p’tit coup de collier pour l’enchainer rapidement. Au final j’ai pas pris assez de repos et je me suis trop fatigué la peau et les bras. À la fin des 2 semaines j’avais toujours pas réussi alors j’ai pris 5 jours de repos et je suis retourné une journée pour la faire.

– Niveau cotation, te valides-tu ton premier 9a+?
Pour la cotation, il s agit soit d’un 9a+ de bas de panier, soit d’un 9a très rude. Moi je ne me prononce pas, cela m’a valu bien trop de désagréments.

– Comment va la vie dans le Sud ? (ndlr : Nico a déménagé de Fontainebleau à Marseille l’an dernier) D’autres projets extrêmes en falaise ?
La vie dans le sud, c’est le paradis. Je profite de la mer, du soleil, des falaises, des Marseillais tout en travaillant un peu. Prochain projet, la dura dura en mars. Le bombé bleu, je vais y retourner, je suis assez bien dedans !

Pour en savoir plus sur le séjour de Nico, direction Grimper Magazine

Photo : coll. Lucien Martinez

Nico Pelorson Supercrackinette

“Supercrackinette”, a route bolted by Quentin Chastagnier in the Praniania sector of St-Léger du Ventoux, has gradually become the benchmark 9a+ of the South of France, in particular thanks to its notoriety as the first 9a+ flash in climbing history (Adam Ondra, 2018). After Thomas Ballet, who was the last French to clip the anchor last year, it’s Nico Pelorson’s turn to repeat the now famous route of resistance.

What motivated you to come and try “Supercrakinette”?
What motivated me was this rather radical effort: 30 difficult movements without rest. It gives goes of 1 minute 30 on average with a really nice effort. Also, I was quite curious to see what the first 9a+ flash of the history looks like!

– How did the work of the route go? What gave you troubles?
We were for 2 weeks in Saint Leger. The first session on the route, I was very well on the route so I told myself that I was going to put a little effort in order to send it quickly. In the end I didn’t take enough rest and I tired my skin and my arms too much. At the end of the 2 weeks I still hadn’t succeeded so I took 5 days off and went back a day to do it.

– About the level, do you confirm your first 9a+?
For the grade, it is either a low-end 9a+, or a very rough 9a. I don’t pronounce myself, this route costs me far too much inconvenience.

– How’s life in the South? (Editor’s note: Nico moved from Fontainebleau to Marseille last year) Other extreme projects on the crags around?
Life in the South is paradise. I take advantage of the sea, the sun, the cliffs, the people of Marseille while working a little bit. Next project is “La dura dura” in March. “Le bombé bleu”, I’ll go back, I’m pretty well in it!

Photo: Lucien Martinez

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Documentaire : Nico Pelorson dans Soudain Seul – Video full story: Nico Pelorson and Soudain Seul

Retrouvez ci-dessous l’intégralité du documentaire consacré à la seconde ascension de “Soudain Seul” par Nico Pelorson. Retrouvez aussi l’interview qu’il nous a consacré suite à cette performance.
Watch in the video below the full story of Big island Sit’s second ascent by Nico Pelorson. Read also the interview we made with him after this major performance.

Photo: Arthur Delicque

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Nico Pelorson enchaîne « Soudain seul » et décote le bloc de 9A à 8C+

Il y a quelques semaines, le Belge Simon Lorenzi annonçait le 2ème 9A bloc du monde avec la réalisation du départ assis de « The Big Island » à Bleau, qu’il nommait « Soudain seul », nom tiré du livre utilisé sous sa genouillère pour enchaîner le bloc.

Simon Lorenzi n’était pas seul à travailler ce bloc: un certain Nico Pelorson était dans la course également, et après des mois de travail, le voilà à son tour en haut de ce monument. Pour la cotation il pencherait plutôt sur 8C+, estimant le bloc relativement « réalisable » avec pas mal de travail. En attendant que d’autres répétiteurs affinent la cotation, voici la réaction à chaud de Nico:

Je me suis acharné sur ce bloc tout l’hiver 2020 et j’ai remis le couvert dans ce bloc durant l’hiver 2021 et début de primptemps où j’ai fait le bloc. La première année ou j’ai essayé ce bloc, je n’ai pas connu de réel progrès en réalité. Après avoir trouvé les méthodes, je suis rapidement arrivé à la grande baffe et j’ai passé tout mon hiver à tomber à ce mouvement. Je me suis entêté à grimper dans les conditions les plus froide possible, ce qui je pense n’était pas du tout un bon choix.

En 2021, lors du 2ème confinement, avec ma chérie Eline et 2 super amis, Solene et Romaric, nous avons réalisé 1 mois et demi d’entrainement intensif sur le pan et les machines de muscu du garage de mes parents. Je suis revenu sur Fontainebleau très en forme et en quelques séances, je me suis mis à passer cette fameuse baffe très régulièrement en venant du début.

Par ailleurs, je me suis aussi aperçu du fait qu’avec une température inférieur à 8°, il faisait beaucoup trop froid pour ma peau et je n’arrêtais pas de glisser sur les plats.

Fort de ces entrainements et au clair sur les conditions qui me correspondent le mieux, j’avais toutes les clefs pour réussir le bloc. Dès lors, j’ai progressé petit à petit jusqu’à le réussir.

Pour la cotation, je me sentirais mal de prétendre avoir réussi un des 2 seuls 9a sur terre alors qu’au fond de moi, je pense que ce bloc ne vaut pas cette cotation. 8c+ me semble plus cohérent. Je pense que nombreux sont les grimpeurs dans le monde qui peuvent prétendre à le réussir avec un investissement suffisant, ce qui ne serait pas le cas avec un vrai 9a bloc. Ce n’est que mon avis et je respect infiniment celui de Simon. D’autant qu’il n’est pas impossible qu’il ait fait un effort plus dur avec sa méthode pour petit. Moi je l’ai fait avec la méthode classique de la grande baffe et pas celle de l’horloge de Simon.

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