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Trois 8B et un 8B+ pour Michaela Kiersch à Magic Wood !

Michaela Kirsch est actuellement en grande forme en Suisse. Elle a ajouté à son carnet de croix trois 8B et un 8B+, en l’espace de quelques jours seulement.

« New Base Line », le deuxième 8B+ de sa carrière

Plus tôt ce printemps, Michaela Kirsch entrait dans le 8B+, en enchaînait « Hailstorm » à Ogden, dans l’Utah. Cette semaine, elle confirme en réalisant « New Base Line » 8B+. Ce bloc est l’un des plus emblématiques de la forêt de Magic Wood et le 8B+ qui compte le plus d’ascensions féminines au monde. Ouvert par Bernd Zangerl en 2002, il a été répété d’innombrables fois, notamment par Shauna Coxsey, Alex Puccio, Anna Stohr, Mile Heyden, Linda Sjödin, Marine Thevenet et Katie Lamb.

Pour enchaîner ce bloc, la grimpeuse Américaine n’aura eu besoin que de quatre séances. Dès sa première journée de travail, Michaela avait réussi tous les mouvements intrinsèquement. Après avoir chuté plusieurs fois au sommet, elle parviendra finalement à faire la croix, l’une des plus belles de sa carrière :

J’ai littéralement eu l’impression de vivre un rêve en me rétablissant au sommet de celui-ci 🥲🤩 »

Trois autres 8B bloc !

En plus d’avoir enchaîné « New Base Line », Michaela Kirsch est également venue à bout de quatre autres 8B à Magic Wood. Dès son premier jour sur place, l’Américaine de 27 ans donnait le ton en enchaînant « Steppenwolf » 8B en seulement une séance. Quelques jours plus tard, elle cochait « Riverbed » 8B, en quelques essais. Puis, hier, elle réalisait « One Summer In Paradise » 8B également,  après avoir aussi enchaîné « Left Hand of Darkness » 8A+.

Je ne suis pas sûr que mes récentes performances aient quelque chose à voir avec mon entraînement ou mes capacités physiques. Honnêtement, je pense que c’est plutôt étroitement lié à mon bonheur actuel. La fin de mes études et l’obtention de mon diplôme a été comme un énorme poids en moins sur mes épaules. J’ai une nouvelle liberté avec plus de temps libre, une liberté que je n’ai jamais eue.

Je suis aussi en paix avec mon corps. Ceux d’entre vous qui m’ont suivi au fil des ans savent que j’ai beaucoup lutté contre mon apparence et l’impact que cela pouvait avoir sur mes capacités en escalade. J’ai enfin l’impression de me sentir bien en moi et d’avoir accepté ma silhouette naturelle. Je me retrouve avec moi-même. Je me sens bien. »

Il faut dire que depuis quelque temps, Michaela Kirsch est particulièrement en forme. En plus d’avoir déjà enchaîné « Necessary Evil », « Lucifer » et « Golden Ticket », trois voies cotées 8c+, elle a récemment coché « Dreamcatcher », son premier 9a. Puis, le mois dernier, elle clippait le relais d’un nouveau 8c+, « Apex Predator », peu de temps après avoir obtenu son diplôme de docteur en ergothérapie.

La vidéo de Michaela Kirsch dans « Riverbed »

Michaela Kiersch signe la deuxième ascension féminine de « Dreamcatcher » 9a !

Il y a quelques jours, Paige Claassen frappait fort en réalisant la toute première ascension féminine de « Dreamcatcher », célèbre 9a canadien ultra physique. C’est maintenant au tour de Michaela Kiersch de clipper le relais de cette voie, devenant la deuxième femme à réaliser cette ligne.

Après avoir déjà enchaîné huit 8c+, l’américaine de 26 ans rentre ainsi dans le neuvième degré. Elle avait déjà essayé cette ligne si atypique il y a trois ans, mais n’avait pas réussi à faire tous les mouvements. Après s’être entraînée spécifiquement pour cette voie, elle n’aura mis que cinq jours cette année pour en venir à bout.

  • Voici son commentaire :

“Dreamcatcher” est l’un de mes rêves depuis que Chris Sharma a réalisé la première ascension en 2005. Sincèrement, depuis toujours, cette voie m’a semblé hors de portée. Cela me semble toujours surréaliste.

J’ai essayé cette voie il y a 3 ans et je n’ai pas vraiment réussi à faire tous les mouvements. Avant ce trip, j’avais axé mon entraînement sur la force de mes doigts, la rési et de BEAUCOUP de pan Güllich latéral.

J’ai été capable de faire tous les mouvements le premier jour de ce trip, et j’étais ravie de commencer à empiler des sections plus longues. Après une forte pluie, la route était devenue un véritable torrent. J’étais stressée par la météo (classique ici à Squamish) et je doutais de pouvoir réussir la voie avant de retourner en cours. Lors de mon 5ème jour, les prises étaient encore un peu suintantes. Cela a allégé une partie de la pression et j’ai décidé de simplement m’amuser et d’y aller pour me faire plaisir. Et puis comme par magie, je clippais la chaîne de mon premier 9a.

“Dreamcatcher” n’a connu que peu d’ascensions, toutes masculines jusqu’à ce mois-ci. C’était magique de partager des moments sur la voie avec Paige Claassen, et de se sentir si bien accueillie à ses côtés. C’était stimulant pour nous de tenter deux ascensions féminines dans cette voie. Cela m’a permis d’envisager de plus grands rêves, et je suis tellement reconnaissante pour le soutien dont j’ai bénéficié et qui m’a permis d’en arriver là. »

  • Fin des articles
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