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À partir d’avant-hierGrimpeez

« Friends of the grit », Siebe Vanhee visite la mecque du Trad : Peak District

Par : Rédaction
17 avril 2022 à 17:22

Vous arrive-t-il de regarder des pays autres que le vôtre et de vous dire :  » Wow, c’est plutôt bizarre…  » ?
Mettez cette idée en rapport avec l’escalade, et vous verrez un foyer d’étrangeté lorsqu’il s’agit des différences culturelles entre sa pratique dans différents pays. Mais si vous grattez sous la surface, vous commencerez à voir les traditions, l’éthique et, plus important encore, les histoires qui se cachent derrière les raisons pour lesquelles l’escalade est pratiquée de tant de façons dans le monde.

C’est (peut-être) avec cette idée en tête que le grimpeur belge Siebe Vanhee a fait le pèlerinage à l’épicentre de l’éthique de l’escalade, Peak District.
Accompagné d’un mélange de légendes britanniques, fermement établies ou en devenir, Siebe Vanhee recherche le meilleur de ce que l’escalade en Trad britannique a à offrir !

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Une salle d’escalade s’enflamme dans un incendie monumental !

Par : Rédaction
18 avril 2022 à 15:52

C’est hier dans l’après-midi qu’un couple de promeneurs à donner l’alerte au pompier signalant « une fumée sur le toit d’un bâtiment ». L’équipe de la salle d’escalade grimper.ch n’avaient alors rien remarquer et c’est un coup de fil des pompiers qui leurs à signaler.

Ils ont ainsi pu faire sortir dix personnes dont un enfant présent au sein de l’entrepôt qui abritait la structure d’escalade. Ceci avant qu’une partie du toit qui accueillait des panneaux solaires ne laisse tomber les braises sur les tapis de la salle d’escalade.

Les tapis de mousse se sont alors embrasaient laissant place à un incendie aussi massif qu’impressionnant !

«Les braises sont tombées sur les tapis de grimpe, extrêmement fumigènes»

D’épaisses fumées noires se sont alors échappées de l’entrepôt visible jusqu’en Haute Savoie. L’incendie n’a fait aucun blesser et a été maîtriser en fin d’après-midi dimanche.

Avec ses 4500m2 grimpable, la salle d’escalade Satigny était l’une des plus grandes et belles du pays romand. Les grimpeurs locaux espèrent déjà le retour de leur terrain de jeu favori.

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Une nouvelle proposition de voie en 9b pour Loïc Zéhani ! 58 voies en 9+ au total !

Par : Rédaction
18 avril 2022 à 16:19

Loïc Zehani a réalisé la première ascension de « Chikane« , à Orgon. Le sudiste de tout juste 20 ans a proposé une cotation de 9b pour cette voie de 30 mouvements et si cette difficulté est confirmée, ce sera le deuxième 9b de son carnet de son carnet de croix. Sur le même secteur, en octobre 2019, il avait enchainé « Obsession« , une ligne pour laquelle il a proposé la même cotation et qui attend toujours des répétitions.

Orgon est une falaise située en Provence, dans le sud-est. La falaise, haut lieu de la haute difficulté en France dans les années 90 compte désormais plus de 400 voies équipées et constitue le terrain de jeu préféré de Loïc. Sur cette seule falaise, le jeune mutant a déjà accumulé 10 voies en 9a, cinq 9a+ et deux propositions de voie en 9b, les précitées Chikane et Obsession.

Loïc a toujours été discret et bien qu’il soit aujourd’hui l’un des grimpeurs les plus actifs en France, nombre de ses ascensions n’ont pas suscité l’intérêt médiatique qu’elles méritent, car elles sont située en dehors des falaises à la mode. En France, il compte un grand nombre de premières ascensions et a également pu répéter et fait des lignes qui étaient pratiquement oubliées.

Loïc Zéhani à réaliser 58 voies dans le neuvième degré, ce nombre de voies réalisées fait de lui le deuxième meilleur grimpeur en falaise français, derrière Seb Bouin qui en accumulent 72 de son côté.

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Katherine Choong enchaîne ‘La Ramirole’ (150m 8b), dans les gorges du Verdon.

Par : Rédaction
27 avril 2022 à 15:09

Katherine Choong a repris de l’activité en grandes voies avec l’enchaînement de La Ramirole (150m 8b), dans les gorges du Verdon. La grimpeuse Suisse a eu besoin de six jours de travail sur la ligne avant de réaliser l’ascension libre souhaitée. Katherine Choong a admis que lorsqu’elle est arrivée dans le Verdon cette année, « je ne savais pas si je serais assez en forme pour grimper La Ramirole. En fait, le premier jour, je n’ai pas pu enchaîner plus de quelques mouvements d’affilée. Jour après jour, mon corps s’est adapté, j’ai trouvé des solutions et lorsque je me sentais en mode « enchaînement », rien ne pouvait alors m’arrêter ».

Le Ramirole est une voie de 150 mètres de long divisée en cinq longueurs : L1 8a+, L2 8a, L3 8b, L4 8a et L5 6c.  Elle longe un long mur abrupt et les sections les plus esthétiques sont sur de longues colonnettes. Toute la ligne est un véritable marathon d’endurance, qui a mis Katherine en difficulté lors de ses premières tentatives d’enchaînement. « Le jour où je l’ai fait, j’ai fait toutes les longueurs sans une seule chute, mais ce n’était pas facile. Chaque longueur était une véritable bataille », a déclaré la Suissesse.

La grimpeuse, âgée de 30 ans, est devenue mondialement connue en août 2018 lorsqu’elle a gravi sa première voie cotée 9a, La Cabane Au Canada 9a en Suisse.

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Dave Graham enchaîne le bloc en 8C le plus technique de sa carrière !

Par : Rédaction
27 avril 2022 à 16:25

Dave Graham, 40 ans, vient d’ajouter à son carnet de bloc extrême « Primitivo » 8C, un bloc situé dans le Valle Bavona, en Suisse. « Primitivo » a été escaladé pour la première fois par Jimmy Webb et a été répété par Giuliano Cameroni, Isabelle Faus et Daniel Woods, entre autres.

Dave Graham est sans nul doute possible l’un des meilleurs grimpeurs américains depuis déjà plus de 20 ans. Dans une analyse de son ascension, Graham a déclaré : « J’ai pensé à l’endroit où je plaçais mon corps et j’ai réalisé que mon pied gauche était décalé d’environ 20 cm par rapport à l’endroit où il se trouvait dans lorsque je regardais une vidéo tournée lors du travail de ce pas. J’ai alors commencé à me pencher plus à gauche, et j’ai réalisé que cela me permettait de charger suffisamment mon talon.

« J’ai recommencé à réussir le premier mouvement. Après cinq essais ratés, je suis enfin arrivé au genou, en attendant qu’il glisse, je me suis lentement étiré vers le haut, avant d’atteindre le repos du milieu, puis j’ai lutté jusqu’en haut. Un des enchaînements les plus techniques que j’ai jamais accompli. »

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Découverte de l’escalade en chine avec Josh et Charlotte Durif

Par : Rédaction
30 avril 2022 à 12:46

Josh et Charlotte sont de retour ! Dans cet épisode, les deux compères voyagent en Chine pour découvrir le meilleur de ce que le pays a à offrir en termes d’escalade, dans et autour de Yangshuo.
Avec une abondance de falaises et de montagnes dans un cadre magnifique, la Chine offre quelque des falaises que Josh et Charlotte n’attendaient pas du tout.

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Il est possible de participer au Petzl Roctrip de Manikia à distance.

Par : Rédaction
13 mai 2022 à 12:22

Le Petzl Roctrip est de retour. Et avec style. Le lieu choisi pour l’édition 2022 est Manikia, une ville grecque située sur l’île d’Eubée, à seulement deux heures de route de la capitale, Athènes.

L’escalade sportive a commencé à se développer à Manikia en 2021, et à la fin de cette même année, une partie de l’équipe d’athlètes Petzl était déjà sur place pour équiper plusieurs murs. Aujourd’hui, il y a déjà des dizaines de secteurs, tant en escalade sportive qu’en grande voie.

L’intention de Petzl est de faire connaître la région au niveau international et le développement de l’escalade dans la région permettra à l’économie locale de se développer. Le Petzl Roctrip se tiendra du 12 au 15 mai 2022 et réunira les athlètes internationaux de la marque tels que Chris Sharma, Dave Graham, Margo Hayes, Sasha DiGiulian, Dani Andrada, Alex Megos, Conrad Anker, Nico Favresse, Sean Villanueva, Edu Marín, Michaela Kiersch, Martina Demmel, Sean Bailey et Cédric Lachat.

Suivez le Petzl Roctrip à distance

La marque française précise que « l’événement a un nouveau format qui permettra à chacun d’y participer ». Pendant les jours du Roctrip, ceux qui le souhaitent pourront assister à des ateliers pratiques sur l’escalade en ligne et profiter de contenus spéciaux. Il sera également possible de suivre la série Creative Onsight, dans laquelle plusieurs grimpeurs de l’équipe Petzl ont créé leur propre contenu avec des photographes et des vidéastes.

Creative Onsight mettra en valeur Manikia en termes d’escalade mais aussi les trésors de la région. Tout cela dans un seul but, récolter des fonds pour le projet Manikia.

L’inscription pour participer à distance au Petzl Roctrip by Manikia est gratuite et peut être effectuée via le site web créé spécialement pour l’événement.

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Le Montpelliérain Seb Bouin réalise DNA, potentiellement le 2ème 9c au monde !

Par : Rédaction
17 mai 2022 à 16:26

Dimanche 24 avril, l’athlète Black Diamond Seb Bouin signe une performance incroyable et bouscule le monde de l’escalade. Ce grimpeur, qui fait partie de l’élite très fermée du haut niveau, réalise un exploit ultime en enchaînant « DNA ». Si Seb Bouin n’a pas encore fermement statué entre 9b+ et 9c, les arguments semblent pencher en faveur d’un 9c. Cette performance d’une difficulté hors normes serait alors le deuxième enchaînement mondial d’un 9c dans l’histoire de l’escalade

Après de nombreuses croix majeures et à l’affût d’un nouveau challenge, Seb Bouin équipe cette voie située à la Ramirole (Verdon, France) en 2019. Rejoint-elle alors l’extrême difficulté et la cote ultime de « Silence » libérée par Adam Ondra à Flatanger (Norvège) ? Comment Seb est parvenu à accomplir une telle performance sportive ? 

L’athlète nous raconte à chaud la réalisation de ce projet de longue haleine ; le choix de l’ouverture, des conditions, le tracé de la voie, ses sensations et enfin son estimation de la cotation. 

« J’ai équipé cette voie durant l’été 2019. Après avoir réalisé la première ascension de « La rage d’Adam » (9b/+), je voulais un autre challenge, quelque chose d’encore plus dur. Je me suis dit qu’il me fallait une voie vraiment au-dessus de mon niveau pour que je puisse me dépasser. Une ligne qui me motive à y retourner encore et encore, quelque chose de beau, d’impressionnant, dans un endroit somptueux.

La Ramirole était l’endroit parfait pour ça. C’est une falaise qui est en condition une grande partie de l’année, pas loin de la maison. L’endroit est magique et donne envie de se dépasser.  Je connais cette paroi par cœur, j’y grimpe depuis plus de 10 ans. S’il y avait un endroit pour se lancer un tel défi, c’était celui-là. En regardant bien le mur, j’ai vu qu’il y avait une ligne en plein milieu, dans l’immense baume, dans une partie avec très peu de prises. 

Je me suis dit que je devais tenter, au risque que ça ne passe pas. Au premier contact avec le rocher, il y avait bien des prises mais je ne savais vraiment pas quoi en penser. Le dévers est tellement gros mais il fallait essayer. Les premières montées ont été laborieuses. Je ne comprenais rien. Ça me paraissait trop loin, trop dur, trop compliqué. Lors de la fin de saison 2019, j’ai commencé à trouver des méthodes et comprendre la ligne. » 

Interview de Seb Bouin

Raconte-nous cette voie…

«  La voie commence avec un 8c de 5 dégaines pour arriver à un repos. Ensuite il y a quelques mouvements moins durs pour rejoindre le premier pas de bloc en 8a. C’est un pas assez spécial, il faut jeter un pied droit comme sur les compétitions de bloc actuelles. Puis il faut se propulser sur une colo très éloignée. La condition physique ne permet pas de le réussir à tous les coups. C’est vraiment aléatoire.

Suite à cela, il y a le second pas de bloc de la voie en 8a+. C’est vraiment très physique, il faut tenir une pince main gauche pour aller chercher une inversée qui zippe souvent. Pour cette section il faut que « ça colle ». Les conditions météo jouent beaucoup.

À la sortie de ce crux il y a un repos qui permet de récupérer ses esprits avant de repartir pour une dernière bagarre dans un 8c+ final. » 

2020 :

Travail de la voie durant 5 mois, de juillet à novembre. 

2021 :

Travail de la voie durant 6 mois, de juillet à décembre. 

2022 :

« J’ai fait un premier trip de 14 jours début Avril. Je suis ensuite rentrer m’entraîner une semaine, et je suis revenu pour un second trip. Je l’ai faite lors du 3ème jour du deuxième trip 2022. » 

Comment s’est passé le jour de l’enchaînement ? 

«  10°, du vent, un temps sec,… Les conditions parfaites. Cependant, je n’avais pas dormi de la nuit. J’étais stressé, et du coup fatigué. Mais on était là, et les bonnes conditions faisaient oublier la fatigue. Étonnamment, je me sentais léger, je volais sur les prises dans les voies d’échauffement.

Il y avait un truc. J’étais en forme, et avec les conditions incroyables, je le sentais, j’avais ma chance. Mais j’avais déjà eu tellement de fois ma chance, …

Départ dans la voie, je me sens voler, pas de fatigue, ça avance un peu tout seul sans réfléchir, comme un robot qui exécute la même tâche depuis des centaines de fois.

Arrivé au crux, ça colle, ça tient. Incroyable. Mais en même temps il faut rester lucide et ne pas tomber dans le dernier 8c+. » 

Quelles étaient tes sensations ? 

« Lorsque je me suis retrouvé en haut de la dernière partie dure, je ne comprenais pas bien, j’ai eu tellement de doutes, j’appréhendais les derniers mouvements par peur de tomber. C’était là, c’était fait. J’ai passé énormément de temps à exécuter les mêmes mouvements, à tomber des dizaines et dizaines de fois au même endroit. C’est dur de réaliser. » 

J’ai passé plus de 150 jours et réalisé plus de 250 essais dans la voie. 

À quel moment les conditions étaient-elles optimales ? 

« Je suis venu en plein hiver, il faisait -11° le matin… Je cassais les stalactites avant de grimper… Je pensais que des températures très fraiches (0° à -5°) m’aideraient beaucoup à tenir cette pince main gauche dans le crux. Comme je n’ai pratiquement jamais l’onglet, je me suis dit que c’était une bonne idée que d’essayer cette voie en hiver.

Cependant j’avais sous-estimé deux choses. La première était l’effet global du froid sur le corps. Je me sentais tout engourdi, je bougeais moins bien et moins vite entre les prises. Je me sentais moins à l’aise. Et puis, c’était difficile de se reposer pour un deuxième essai. Comme il faisait très froid, je n’avais pas envie d’attendre, et donc souvent je ne me reposais pas assez entre deux tentatives.

Le deuxième effet insoupçonné est le changement rapide des conditions. Un matin tout est gelé, un autre tout est mouillé, puis il y a du vent, etc… Je ne savais pas si la voie allait être en conditions le jour d’après. Si tout était gelé, c’était bon, car l’eau ne coulait pas sur les colonnettes dans ce cas. Si ce n’était pas gelé, mais qu’il y avait du vent, alors c’était bon aussi. Mais si ça dégelait, sans vent, alors les prises étaient mouillées. Parfois les prises clefs étaient assez sèches et je pouvais essayer, parfois non. Bref, cela jouait assez fort sur le moral, c’était difficile de rester sur place sans savoir si la voie sera essayable le lendemain. » 

Deuxième 9c au monde ?

« C’est la grande question. Il y a deux scénarios possibles, le 9b+ où le 9c.

Avant de me prononcer je vais peser le pour et le contre pour essayer d’avoir l’esprit le plus clair possible. Je vais prendre en compte différents paramètres pour tenter d’être le plus juste : les comparaisons avec d’autres voies, le temps passé et le style de grimpe.

Si je compare DNA avec d’autres voies que j’ai faite où que j’essaie, c’est vraiment un cran au-dessus. À côté de Move (9b/+) et Bibliographie (9b+), j’ai l’impression que cette voie est simplement plus dure. Le temps consacré à travailler la voie est aussi indicateur de la difficulté. DNA est clairement la voie où j’ai passé le plus de temps, entre 150 et 200 journées. En comparaison, il m’a fallut 40 journées dans Bibliographie, 40 journées également pour réussir Move, 25 pour Mamichula (9b) et 50 journées pour Beyond intégral (9b/+). Non seulement je passais du temps, mais je me préparais aussi physiquement à chaque fois en parallèle. Ce n’était pas juste aller à la falaise et essayer pour voir. Je venais avec la ferme intention d’être prêt. C’est la voie dans laquelle je me suis le plus investi.

Le dernier élément à prendre en compte est le style de grimpe. La Ramirole, c’est la falaise qui me convient le mieux, j’y grimpe régulièrement depuis plus de 10 ans. Le fait que DNA soit 100% mon style de grimpe est à prendre en compte dans la cotation. Par exemple, Bibliographie (Ceuse) me correspond moins avec des petites prises et peu de dévers, ce n’est pas mon point fort. 

Donc si je prends en compte le fait que cette voie me convienne parfaitement, que j’y ai mis un investissement beaucoup plus grand que dans les autres voies, et que je ressens cette voie comme plus dure, le 9c semblerait approprié. Cependant, j’ai quand même de gros doutes. Est-ce que cette voie serait du même niveau que Silence ? Est-ce que je n’ai pas passé tout ce temps en partie à cause du processus de première ascension ?

Choisir 9b+ serait la sécurité. Depuis 2014 sur cette falaise je propose des cotations bien serrées et au final personne n’a encore répété une de ces voies. Je pense que si je propose 9b+, il y a peu de chance pour que quelqu’un vienne mettre l’investissement nécessaire pour cette voie.  En France, j’ai réalisé plus de 20 premières ascensions entre le 9a et le 9b/+ qui n’ont jamais été répétées.

Choisir le 9c, c’est prendre un risque. Celui de voir sa voie décotée. Comme il n’y a qu’une proposition à 9c dans le monde, c’est assez dur d’être sûr et confiant. Je n’ai jamais essayé une voie de difficulté similaire. Il faut prendre le 9c comme une « proposition », qui a maintenant besoin d’autres grimpeurs pour donner leurs avis – afin de confirmer où d’ajuster.

C’est la manière dont sont construite les cotations : la somme des opinions rend la cotation de moins en moins subjective. Notre sport est magnifique, nous n’avons pas besoin de juges, nous sommes avons nous-même ce rôle. Être athlète et évaluer sa propre performance, c’est beau, mais en même temps difficile.

C’est pourquoi j’aimerais inviter d’autres grimpeurs à venir essayer DNA. C’est une voie magnifique, dans un lieu incroyable, pas trop excentré du reste du monde. Je pense que DNA a tous les atouts pour intéresser et plaire. » 

Un projet à faible impact carbone 

« Trouver et équiper un projet comme celui-là à côté de la maison est vraiment une solution d’avenir pour notre mode de fonctionnement. Pas d’avion, pas beaucoup de déplacements. Et une des lignes les plus belles au monde. » 

Des lignes non répétées 

« Depuis plus de 10 ans, je réalise des premières ascensions à cette falaise de la Ramirole, qui pour l’instant n’ont pas encore été répétées. Parmi les plus marquantes : 

2014 : Pajarito 9a 

2015 : A Muerte Bilou 9a

2016 : L’homme demain 9a+

2018 : La côte d’usure 9a+

2019 : La rage d’Adam 9b/+

2022 : DNA, 9c ? » 

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